Poudlard Fantastique
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 Enfin libre

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Eterna M. Wyrven
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Eterna M. Wyrven


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MessageSujet: Enfin libre   Enfin libre Iconminitime1wn2Dim 4 Mar - 21:39

Soirée sur Poudlard. Couvre feu largement dépassé. Et alors? Très peu de lumière. Bientôt dans le noir. Une pluie fine commençait à tomber. Et alors? Elle était capitaine. Elle devait montrer l'exemple. Son grade la hissait presque au rang de préfète. Et alors? Une escapade nocturne n'était pas de bon ton. Surtout avec cette saleté de bonne femme et Rogue qui pouvait de moins en moins la voir. Et alors? Elle allait s'enrhumer. Elle aller attraper froid. Et alors? Elle devrait être en train de réviser, plutôt que d'aller dehors. Les examens arrivaient à grands pas. Et alors? Si McGo la voyait ... Si Dumby la voyait ... ET ALORS?

Ce soir, elle n'en avait plus rien à faire des conséquences de ses actes. Ce soir, elle n'avait plus peur de rien. ce soir, elle pouvait bien se faire prendre. ce soir, il pouvait bien se mettre à tomber des cordes. ce soir, elle pouvait bien s'enrhumer pour la semaine à venir. ce soir, le ciel pouvait bien s'écrouler, la pelouse de Poudlard s'enflammer, elle n'en avait rien à faire. Absolument rien à faire. ce soir, et pour la première fois depuis bien longtemps ... elle était libre.

Complètement libre. Entièrement libre. Elle avait brisé ses chaînes. Vaincu ses peurs. Repoussé ses limites. Combattu avec courage. Retrouvé les traces de ce passé qu'elle avait cherché à fuir. Embrassé la magie qui la dévorait. Cédé à l'attirance de l'autre face du pouvoir. Explosé en beauté. Franchi la ligne qui la retenait prisonnière. Effacé ce pentacle qui l'enfermait dans la crainte. Tué son pire cauchemar. S'était affranchie de ses démons. Fini... Tout était fini...

Ou plutôt, tout commençait. Un nouveau départ à prendre. Des nouvelles marques à placer. Un nouvel équilibre à trouver. Repartir à zéro. Ou presque. Elle n'était plus qu'une ado comme les autres, la seule différence était son passé... et une part d'ombre dans la magie qu'elle pratiquait. Mais qu'importait?


Pieds nus, la chemise d'uniforme à moitié sortie d'un jean délavé et taché de peinture rouge, la cravate de travers, Eterna avançait sur l'herbe mouillée du parc. Destination? Inconnue. Les cheveux en bataille, les bras dénudés par ses manches remontées, elle semblait dans un autre monde, et ne pas exactement se rendre compte de ce qu'elle faisait. On était en hiver, il commençait à pleuvoir, et en plus, il faisait nuit. Et elle se balladait comme si on était une journée d'été particulièrement chaude. Avait-elle bu? Non, pas vraiment, adressez-vous à quelqu'un d'autre pour les bouteilles. Fumé? paquets de cigarettes dans le dortoir, mais certainement pas les siens. Elle s'était droguée? piquée? Non, pareil, troisième lit du dortoir si vous vouliez plus de rensiegnements. Et pourtant, elle ne semblait pas dans son état normal. Ce qui était évident, dans la mesure où rien ne serait jamais plus comme avant. Elle avait des raisons de ne pas être dans son état normal. Juste un exemple: si là, à ce moment précis, elle se faisait prendre, non seulement sa directrice de maison serait avertie, points en moins, retenue, patai patata, mais en plus, un hibou partirait sans doute. Pour son père. Alors que cela faisait bien six ans qu'elle était orpheline.

Envie de rire et de pleurer à la fois. tant d'épreuves. mais si c'était pour arriver au bonheur abslu qu'elle ressentait, cela en valait le coup. Cela n'effaçait pas les morts, la souffrance endurée, les maltraitances, les coups durs, les déprimes, les décalages, la mort à laquelle avaient échappé son petit ami et sa meilleure amie. Cela n'effaçait ni la tombe de sa mère, ni celle de son moldu d'entraîneur d'aïkido. Mais cela effaçait les larmes de Linia dans la nuit, la prise en charge de sa propre soeur comme si elle était sa mère. Ca changeait que quelqu'un l'attendait, quelque part, à rentrer pour les vacances. Ca changeait qu'elle devrait rendre des comptes à quelqu'un pour ses sorties illégales, ses notes. ca changeait que quelqu'un serait fier d'elle quand elle et son équipe gagneraient la coupe de Quidditch. Ca changeait que quelqu'un l'amènerait à l'autel le jour de son mariage. Ca changeait qu'elle pouvait à présent affronter un épouvantard sans crainte qu'il ne finisse par l'étrangler. Ca changeait un paquet de choses. Et c'était bon, oh, si bon.

Tellement bon que le dortoir lui avait semblé trop petit. Qu'elle avait voulu partir, ce soir-là. Faire autre chose. pourquoi, où, quand comment? Quelle importance? Et c'est pour cela qu'elle avait descendu doucement les marches du dortoir, évité les questions de la Grosse Dame en lui disant qu'elle avait très bonne mine, qu'elle s'était jouée aisément de la surveillance pourtant renforcée des couloirs, et qu'elle était là, marchant pieds nus dans l'herbe humide un sourire aux lèvres.

Le lac. La Lune se reflétant sur le lac. Elle considéra un moment l'étendue d'eau. Puis marcha le long. Jusqu'au bout. Jusqu'à la petite éminence qui s'y dressait. La pleine Lune. Les rayons qui frappaient la surface. Qui éclairaient doucement les alentours d'une lueur nacrée. Son regard se porta sur le paysage qui s'offrait à elle. Poudlard. Ecole millénaire. Sublime dans cet éclairage un peu fantômatique. Les formes des tours, des dongeons... Toutes les ailes... Il était vrai que peu d'élèves sans doute prenaient le temps d'admirer tout cela. Mais il était aussi vrai que peu d'entre eux avaient cet espèce de sentiment de plénitude qui rendait la jeune fille attentive aux moindres détails. Et aussi nostalgique, sans doute. Quoi que lemot ne fut guère approprié. Rêveuse? Oui, beaucoup mieux.

Elle finit par lever le visage vers la Lune, le coeur débordant de ce trop plein d'ellenesavaitpastropquoi, et regretta à cet instant précis de ne pas être un loup garou, pour hurler à la Lune. Ou un dragon. Cracher hautement un jet de flammes dans le ciel. Non, elle était juste elle, Eterna Melissa Wyrven, et elle ferma les yeux, offrant son visage et son plus beau sourire à la Lune, ainsi que cet unique mot dans sa langue natale:


Libre...




[HJ: Sujet complètement ouvert, à élève de toute maison, ou même professeur... Rien de spécial de prévu, juste envie d'écrire ^^]
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Basile Crimson
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MessageSujet: Re: Enfin libre   Enfin libre Iconminitime1wn2Mer 7 Mar - 0:27

[HJ: Ca te va si c'est Basile? Enfin libre Icon_de5 ]

Si Eterna venait tout juste de prendre place dans l'herbe fraîche près du lac, Basile lui s'y trouvait depuis quelques heures. Et si un immense sentiment de liberté animait à présent la jeune fille, c'était plutôt un immense désespoir que le Serdaigle ressentait au plus profond de lui même.

Pourtant la journée avait si bien commencée! Une journée normale dans une vie tout aussi normale. Car même si le cinquième année était un sorcier, on ne trouvait plus banale existence que la sienne. Les seuls moments ou il lui semblait être différents se trouvaient être en fait de pales imitations de ce qu'aurait pu être sa vie si il n'avait pas été lui...

Il s'était donc levé ce jour là avec mauvaise humeur, avait déjeuné en toute hâte tout en révisant ses notes de la veille. Jusque là, rien ne semblait différent que d'accoutumé. Ce fut lorsqu'un hibou aux airs impétueux atterrit dans son assiette que le scénario de sa journée déjà tout tracé semblait adopter un profil différent. Mais pas immédiatement. Car dans l'immédiat, le garçon devait se rendre en cours. Car une fois encore il avait traîné dans son lit et se retrouvait donc en retard. C'est donc la lettre toujours sellée dans son sac qu'il se dirigea vers la salle de métamorphose.

La matinée se passa lentement, dans une monotonie qui commençait à devenir si persistante qu'elle devenait presque normale aux yeux du Crimson.
La pression que leur imposaient les enseignants, les exercices qui devenaient de plus en plus complexes, ainsi que les petits tracas du quotidien auquel fut confronté Basile furent pour beaucoup dans l'oubli de la lettre. Ce ne fut qu'à l'heure de la pause, juste après le déjeuner qu'il l'a retrouva, au fond de son sac. Il était alors assis sous son arbre près de la large étendue scintillante du lac.

Dès que ses yeux se posèrent sur ces lignes écrites en caractères gras qui figuraient sur le début de la lettre, Basile eut un mauvais sentiment: Celui qui vous prenait au moment on l'on s'y attend le moins. Son cœur ne fit alors qu'un bond dans sa poitrine tandis que ses yeux gris survolaient le nom de « St Mangouste ». Ses mains devinrent fébriles, sa gorge se fit sèche lors de la lecture silencieuse de sa lettre. Les dernières lignes de la missive eurent l'effet d'un coup de poing pour le garçon. Sa vue se brouilla quelques instants, et il lui sembla alors qu'il devenait sourd: Tous les sons qui lui parvenait du château, des élèves qui se baladaient près de lui jusqu'au clapotis répété du lac, tous avaient disparus. Chancelant, il essaya de se lever, de crier, bref: d'exprimer la détresse qui semblait entièrement l'envahir, par tous les moyens possibles. Des larmes brûlantes allèrent s'écraser sur la lettre ou l'on pouvait lire tout en bas, d'une écriture si petite que l'information paraissait n'avoir aucune importance pour celui qui l'avait écrite:

Citation :
... Nous avons donc le regret de vous informer de la mort de Callie Brendan aujourd'hui même à 07h06 qui fut hospitalisée depuis le 03/09/06 dans notre établissement. Veuillez accepter nos plus sincères condoléances ....

Comment pouvaient ils parler de sa mort de cette façon! Ce n'était pas un simple sujet d'analyse médical, c'était un être humain! Mais la voilà partie...partie! Le Serdaigle se rappelait de la première fois qu'il avait vu la jeune fille. C'était lors de sa deuxième année à Poudlard. Lui s'accordait à se montrer des plus insupportables avec tout le monde si bien qu'il était arrivé au début de son année sans aucun ami! Pourtant elle lui avait parlé, avait cherché à le comprendre. Elle le trouvait marrant, lui adorait sa manière de sourire. Ils étaient devenus les plus grands amis du monde, et ne s'étaient plus jamais quittés...jusqu'à ce que Callie tombe malade. C'était au début de l'année scolaire. La magie que Basile considérait jusque lors capable de soigner tous les maux, se trouvait impuissante
face au mal de la jeune fille. Quand il y repensait, peut être était il tombé amoureux d'elle ...Mais jamais le Serdaigle aurait pensé qu'elle meure aussi tôt: Dans la dernière lettre qu'il avait reçu d'elle, elle se disait en pleine forme lui assurant qu'elle arrivait à combattre la maladie. Mais cette dernière avait été plus forte....

Complètement perdu et anéanti, Basile avait séché les cours de l'âpres midi...Bien que le mot 'sécher' ne semblait pas convenir à la situation. Disons plutôt que le garçon était dans un tel état de détresse que le temps semblait alors comme suspendu. Les heures défilaient sans qu'il ne s'en rende compte et bientôt la nuit commença à tomber.
L'air hagard, la lettre toujours étroitement serrée entre ses doigts, le garçon ne leva les yeux du sol que lorsque une pluie fine alla tomber sur sa tête. Alors à cet instant précis, il s'autorisa à pleurer vraiment. Il avait en effet cherché à retenir ses larmes, à refouler cette tristesse qui semblait le ronger jusqu'au fond de ses entrailles. Lorsqu'il eut terminé, ses larmes continuaient à rouler le long de ses joues se mêlant aux fines goûtes de pluie; dans un sanglot silencieux.
Puis il entendit quelque chose...ou plutôt un mot. La signification lui échappa, mais il avait été prononcé avec tant d'ardeur qu'il lui semblait saisir l'idée générale.
Basile tourna alors la tête.

Une jeune fille était debout faisant face à la lune, une lueur triomphante brillant au fin fond de ses yeux bleus. Ses longs cheveux noirs encadraient son visage aux traits fins et le pale reflet de la lune lui donnait un air presque irréel.
Bien que l'on fut en hiver, elle n'était pas habillé chaudement, et semblait avoir été surprise par la pluie. Se redressant légèrement, Basile indiqua par la même occasion sa présence.
Il n'était qu'à quelques mètres de la jeune fille mais étant couché jusque lors, et sachant qu'il faisait presque nuit noire, il y avait peu de chance qu'elle l'ai repéré.

« Il fait un peu froid pour se promener en chemise tu ne crois pas? » remarqua il d'une voix qu'il trouvait que trop peu assurée.

Il remarqua alors que lui même ne portait pas sa veste. Cette prise de parole le ramena d'ailleurs à la réalité. Il se rendit également compte qu'il avait toujours sa lettre à la main (sûrement illisible puisque exposée à la pluie), et que ses yeux devaient plus approcher de la couleur rouge que blanche. Mais heureusement pour lui, la pluie masquait la présence de ses larmes. On aurait pu juste croire qu'il était légèrement fatigué!
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Eterna M. Wyrven
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MessageSujet: Re: Enfin libre   Enfin libre Iconminitime1wn2Mer 7 Mar - 16:20

[HJ: Si Basile n'a peur de rien ... ^^ ]

La pluie se faisait de plus en plus présente. Des gouttes tombèrent sur le visage de la jeune fille, perles froides et mouillées, mais pas désagréables. Basculant la tête en arrière, elle offrit son visage tout entier à la pluie, avec l'envie de rire comme une gamine et puis de se laisser tomber par terre et de rouler jusque dans le lac. Euphorie. Elle ne s'était sans doute jamais sentie aussi bien de sa vie. Oui, c'était même sûr. Plus de problèmes à l'horizon, juste sa vie qui l'attendait, qui lui tendait les bras. Plus de cauchemars, plus à s'inquiéter de rien, plus à raisonner comme une adulte. Son père s'occupait de tout. Son père... Elle qui croyait l'avoir perdu. Mais non, c'était fini, comme les voiles d'un mauvais rêve, tous ses problèmes s'évanouissaient, rideau de brume se déchirant quand le Soleil revient. Lumière sur la vie d'Eterna Wyrven. Qui l'aurait crut? Qu'elle pourrait un jour respirer comme ça, le coeur et l'esprit libres de tout problème? C'était tellement bon. Il ne pouvait plus rien lui arriver maintenant. Qu'est-ce qui pourrait être pire que tout ce qu'elle avait enduré jusque là? Rien. Et pourtant, Si elle savait ...

Mais pour l'instant, elle était heureuse, parfaitement et complètement heureuse, au point qu'elle se sentait prête à faire n'importe quoi. même danser la lambada avec Wildens sur le bureau du Professeur Rogue, et même inviter McGo pour une valse sur la table des Serdaigles ou encore refaire le coup du surf avec le plat de spaghettis sur la Table des Serpentards. Oui, mais il n'y avait plus personne dans la Grande Salle, donc ça ne servirait pas à grand chose (où est le plaisir si vous ne pouvez pas balancer au passage un peu de bolgnaise sur la tronche d'Angewo et d'Angel?). Donc, elle se contenterait sans doute d'une petite baignade dans le lac. Toute habillée? Euh, il fallait peut-être penser à ne pas s'enrhumer plus qu'elle ne l'était déjà. En effet, depuis quelques jours, la jeune Française avait attrapé une mauvaise toux. L'horreur. Donc peut-être qu'un brin de jugeotte à cet instant précis ne lui ferait pas de mal... D'ailleurs, en parlant de toux...

La jeune fille baissa les yeux et sortit une fiole de sa poche arrière de jean. Potion pour la toux. Elle avait encore zappé d'en prendre toute la journée. pour qu'Eterna suive un traitement, il fallait s'accrocher. Elle considéra un moment la fiole avant de l'ouvrir et de la descendre d'un trait. tant qu'à faire, comme ça, elle aurait pris son traitement de la journée. mais, tout en buvant, elle fronça les sourcils. drôle de goût cette option, elle aurait pourtant juré qu'elle était à la menthe, mais là ça avait plutôt un goût de mangue ... Malibu Mango même... fronçant un sourcil perplexe, elle leva la fiole pour essayer d'en lire l'étiquette à la lumière de la Lune. pas d'étiquette. Plissement de nez. Qu'est-ce que c'était que ce bazar? Fermant les yeux, elle essaya d'ignorer la chaleur qui lui montait aux oreilles. Calme-toi Ety, calme ... Une explication il devait bien y avoir une ... explication. des images se succédèrent, rapidement. La fiole de potions abandonnée sur sa table de nuit. Descente dans la Salle Commune. Marwin endormi, l'air encore plus mal que d'habitude. Sa main se plongeant dans sa veste. ressortant cette fiole. Confisquation immédiate avant de descendre dans le parc.

Horreur, enfer et damnation. Ô rage, ô désespoir, ô cousin alcolo ennemi, n'ai-je vécu que pour cette infâmie? Elle venait, en gros, d'ingurgiter l'équivalent de quatre verres de malibu pur. Rien que ça. Et il fallait bien dire une chose: Eterna ne tenait absolument pas l'alcool. Un verre, et il lui fallait environ trois quarts d'heure pour récupérer. Alors en plus, du pur. Ohwo, elle était dans d beaux draps. Telle qu'elle se connaissait, elle allait sans doute réveiller tout le château en chantant la Marseillaise quand elle voudrait retourner tranquillement à son dortoir. Punaise, quelle poisse! Et en même temps...

L'euphorie se mêla bientôt à l'alcool, et la Gryffondor rangea la fiole vide dans sa poche arrière, un sourire aux lèvres. Au diable les conséquences, zut, pour une fois qu'elle pouvait s'amuser un peu. Elle était complètement grisée, et se sentait encore mieux qu'avant de boire à son insu. Peut-être que c'était pour ça que Marwin continuait... cette impression de planer, que plus rien n'avait d'importance, et que tout était acquis. Oui, il faudrait qu'elle lui en touche deux mots. Enfin, vu l'état d'esprit dans lequel il était, il devait plutôt se sentir très bas, finalement, il faudrait quand même qu'il arrête. peut-être pourrait-elle lui piquer ses bouteilles? Oui, une Ety qui a bu, en plus c'est dangereux. Enfin, de façon disons relative. Pas non plus une psychopathe en puissace la n'Ety. Enfin, tant qu'elle était heureuse. Ce qui était heureusement le cas. Ah, la vie était belle décidément. Bon, elle se le prenait ce bain?

Sifflotant l'air de la Marseillaise, elle finit de sortir sa chemise de son jean, quand une voix la stoppa net. Ouuups, il y avait quelqu'un. Se retourna d'un pas encore assez assuré, les yeux de la jeune fille tmbèrent sur une silhouette allongée dans l'herbe. Et bien, était-ce devenu à la mode de devenir fou à poudlard et de se ballader en pleine nuit? la remarque qui avait fusé, d'une voix très peu assurée, fit rire Ety aux éclats. S'approchant de l'ombre, elle distingua un jeune homme qu'elle devait sans doute avoir déjà vu. par contre, son prénom, impossible de remettre la main dessus. Une grande mémoire visuelle, mais alors pour les prénoms... Il devait être dans l'année de son cousin si elle se souvenait bien quoique là, elle n'était plus vraiment sûre de rien. Avec un grand sourire et un ton malicieux, elle jaugea un moment sa tenue avant de lui répondre:


Hum, il semble que je ne sois pas la seule dans ce cas ...

Ses cheveux étaient de plus en plus mouillés, et un petit filet d'eau lui coulait doucement le long de la joue. Mais elle souriait, comme si elle se fichait d'attrapper une grippe carabinée, ce qui était le cas. sa main se tendit en direction du jeune homme, pour l'aider à se relever.

Allez, reste pas allongé dans l'herbe humide, tu vas attrapper froid. Et je pense pas que tu apprécies de rester à l'infirmerie, enfin, à part si tu es sensible au charme de notre infirmier.

Ah, que c'était planant de dire des conneries gratuitement. depuis combien de temps 'navait-elle pas fait ça, juste s'amuser sans se prendre la tête. parce qu'en définitive, une Ety, c'est fait pour la fête pas pour la prise de tête...

Et qu'est-ce que tu fais là à cette heure-ci? Tu devrais dormir normalement... Moi aussi remarque.

Constation qui ne lui arracha même pas une pensée de regret. Elle était bien là, au diable le rgèlement. lui par contre, il n'avait pas franchement l'air dans son assiette. Fatigué sans doute... raison de plus pour qu'il aille dormir. Ety, maman poule? Nan, pas vraiment nan ...
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Basile Crimson
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MessageSujet: Re: Enfin libre   Enfin libre Iconminitime1wn2Jeu 8 Mar - 17:12

Même lorsque le garçon se retourna en direction de la Gryffondor, cette dernière ne semblait pas encore l'avoir vu. Elle se contenta de sortir une petite fiole de sa poche avant de la vider d'un trait. L'air affichant une profonde surprise qu'elle prit à cet instant n'échappa pas au Serdaigle. En effet, la lune était d'un vif éclat cette nuit là, si bien qu'il voyait parfaitement tout ce qu'il se passait autours de lui.
Basile ne se demanda pas ce que pouvait contenir la petite bouteille. A vrai dire cela n'avait aucune importance en cet instant. Ce manque de curiosité lui paru étranger à ce qu'il était en temps normal. Mais il n'était pas dans son état habituel alors il vaudrait mieux qu'il s'habitue à ne pas réagir comme d'accoutumé... même si cette perspective ne l'enchantait guère! Le garçon avait en effet horreur de perdre ses moyens et ne pas calculer à l'avance ce qu'il pourrait faire, ou dire. Pire que ça, cela l'effrayait au plus haut point!

Puis il cru que la fille ne l'avait pas entendu. Car cette dernière commençait à sortir sa chemise de son pantalon tout en chantonnant. Ce qu'elle comptait faire, il n'en avait une fois encore aucune idée mais il ne voulait absolument pas le savoir, ayant un vague pressentiment.
Mais elle se stoppa avant de rire aux éclats. Le jeune homme eut l'espace d'une seconde un air buté: il ne voyait vraiment pas en quoi ce qu'il venait de dire pouvait être drôle. Se moquait elle de lui, ou était-elle seulement heureuse d'avoir un peu de compagnie?
D'une voix plein d'assurance l'inconnue lui fit face avant de lui faire remarquer qu'elle n'était pas la seule à n'être que très peu vêtue.
Le regard un peu lent, le sixième année jeta un coup d'œil à sa propre tenue. Il n'avait qu'une simple chemise qui commençait à lui coller à la peau à cause de la pluie, et ses manches étaient retroussées. Il chercha des yeux sa veste avant de se rappeler qu'il l'avait laissé dans son dortoir juste avant le déjeuner. Son regard se posa alors sur la lettre qu'il tenait toujours aussi fermement. Il sentait les larmes de nouveau monter jusqu'à ses yeux, et du lutter pour ne pas fondre en larmes. Il lui restait un semblant de dignité tout de même! Son regard se fit dur et une vague de dégoût le submergea. Comment pouvait il se montrer aussi faible? C'était pathétique!

Il fit une boule de la missive, et l'envoya en direction du lac. Le morceau de parchemin alla s'écraser sur la surface jusqu'à présent lisse de l'étendue, formant une multitude de vaguelettes qui disparurent successivement. La lettre, elle semblait flotter quelques secondes avant de couler dans les profondeurs du lac.

Basile se rendit alors compte que l'autre élève continuait de lui parler. Il n'y eut juste la fin de sa plaisanterie qui arriva jusqu'aux oreilles du garçon qui tourna de nouveau la tête en sa direction. Puis elle lui tendit sa main pour l'aider à se lever. Il observa quelques instants cette main amicale avant de la prendre et de se redresser.

« Merci... »

C'est alors qu'il reconnue la jeune fille. Il ne se rappelait pas de son nom, juste des ragots que l'on colportait à son sujet, comme quoi certaines choses 'ultra secrètes' lui étaient arrivé lors de son séjour à Poudlard. Ne s'intéressant que très vaguement aux commérages entre élèves, Basile n'avait pas cherché à en savoir plus. Ce qui avait été plus difficile à ignorer était la parenté de la jeune fille à un autre élève de Poudlard. Une fois encore le Serdaigle ne se rappelait pas de son prénom, juste que la plupart des filles de sa maison le trouvait 'trop craquant'. Le seul diminutif qu'elles semblaient vouloir utiliser pour le nommer se trouvait être 'French lover'.
Basile avait immédiatement trouvé cet engouement pour un simple Gryffondor (^^) totalement ridicule et puérile.
Croisant le regard d'Eterna, il frissonna avant de ciller. La jeune fille avait exactement les mêmes yeux que sa défunte Callie. Pourquoi fallait il que la première fille qu'il voit lui rappelle son amie? Ou peut être était-ce lui qui, inconsciemment semblait la voir partout ou se posait son regard!
Toujours est-il que le garçon évita de regarder sa camarade dans les yeux, de peur de s'y perdre
Ce qu'il faisait ici? Lui même n'en avait aucune idée. Un peu perdu, il répondit:

« Je...Je ne sais plus en fait. »

Ce qui était la stricte vérité ... d'un certain point de vue. Ce qu'il avait fait de son après midi, il n'en avait à présent plus le moindre souvenir....et si quelqu'un l'avait dans cet êtat? Il fronça les sourcils avant d'ajouter:

« Tu me crois si je te dis que je suis là depuis midi? »

Puis semblant reprendre ses esprits peu à peu, il demanda à son tour à la jeune fille:

« Et toi? Je ne savais pas qu'il y avait des gens malades au point de se balader sous la pluie une heure après le couvre feu. »
Il eut un petit sourire qu'il réprima bien vite. Il n'avait pas le droit de se montrer insouciant et joyeux avec la nouvelle qu'il venait d'apprendre. Ce serait souiller la mémoire de Callie.


Dernière édition par le Ven 9 Mar - 0:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Enfin libre   Enfin libre Iconminitime1wn2Jeu 8 Mar - 19:29

Hum, que c’était bon. On aurait dit que le monde entier souriait à la jeune Wyrven. Et oui, l’alcool montait de plus en plus. Une honte, une Française qui ne tenait pas l’alcool. Mais bon, elle ne faisait pas ça tous les jours. Heureusement d'ailleurs. ce serait beau, tiens une Ety bourrée à longueur de temps. Elle n'aurait sans doute pas la classe de Marwin pour s'en sortir, même avec un gros coup dans le nez. Elle ... Non, mieux ne valait pas même imaginer ... Ca pourrait faire faire des cauchemars aux âmes sensibles. Autant qu'aux âmes moins sensibles d'ailleurs. Et vous la voyez, saoûle, sur son balai, devant l'anneau de gauche, en train d'essayer d'attrapper le Souaffle qui est en fait à l'anneau de droite? La cata. Et en plus, rigoler et se casser la figure dans l'herbe en dessous? Non, non, arrêtez le massacre tout de suite, pauvre Eterna. Et encore, là, elle était on ne pouvait plus heureuse. mais si elle buvait par dépit, désespérée, là, ce serait vraiment la catastrophe. Nonon, Eterna et alcool ne feront jamais bon méange. Mais juste cette fois, allez... remarquez, ça devait quand même faire la seconde fois en quoi, une semaine de temps. Son cousin avait décidément une mauvaise influence sur elle. Mais pour l'instant, ça lui plaisait. L'impression de planer, que le monde était à ses pieds, grisait son être tout entier. Elle pouvait tout faire ce soir, plus rien n'avait d'importance. plus rien du tout.

Même pas le fait qu'elle ait été à deux doigts de se déshabiller devant un élève de sixième année? Ben non, après tout, elle ne l'avait pas fait, alors où était le problème? Le problème ma chère Eterna, c'est que tu commences vraiment à m'inquiéter. Ca ne t'inquiètes pas? Ben nan, oh, et fiche moi la paix espèce de conscience à deux balles, tu me fais suer tout àa parce que tu n'as pas encore eut ta part de Malibu. Attends un peu qu'elle arrive jusqu'à toi, et après on verra si tu m'embêtes encore! Non, justement, il ne faut pas que ça m'atteigne, parce qu'après, je ne pourrais vraiment plus rien pour toi pauvre idiote. Tant mieux, va te coucher tout de suite, je te jure, ça me fera des vacances. Le retour du boomerang sera douloureux, Wyrven. La ferme à la fin! La partie en état d'ébriété de la Gryffondor donna une grande claque à la conscience qui partit bouder. Ah, c'était vraiment mieux comme ça, non?

Une boulette qui vola juste sous son nez pour aller se plonger dans le lac arracha un sourire à Eterna. Elle lui avait chatouillé le nez. Sa tête se tourna dans la direction qu'avait pris le bout de papier. dans le lac. Non, elle n'était pas encore assez loin pour dire d'une voix claironnante: Ouais, panier! Trois points pour Serdaigle..." Non elle avait encore assez d'esprit pour plisser le nez et se demander ce que c'était que ce garçon pouvait bien jeter avec autant de rage et de rancoeur. Hum... Etait-il réellement fatigué? Question à creuser... A poser?

Youps! Pas tout de suite, Il venait de prendre sa main pour se relever. Un nstant de plus et elle vascillait. Heureusement qu'elle s'était reprise juste à temps, un peu plus et elle lui tombait dessus. Et l'idée ne l'affolla pas non plus. Alerte rouge, Ety perd les pédales... Enfin, pour l'instant, ce n'était pas dangereux. Tout ce qui était visible était l'éclat de ses yeux, plus brillants que d'habitude, e son sourire qui semblait ne pas vouloir quitter ses lèvres. Rien de bien grave? Non, non, ça allait. Elle l'observa un moment. Bon, alors, quel prénom associer à ses cheveux blonds et à cette cravate aux couleurs de Serdaigle? Bernard? Euh ... Non, non, à bien y réfléchir -ou ce qu'elle pouvait encore appeler réfléchir- ça ne devait pas être ça En plus, elle ne le connaissait que de vue. Croisé quelques fois quand elle attendait son cousin à la fin des cours sans doute, ou même juste dans le couloir ou à la bibliothèque. Pas membre de l'équipe de Quidditch... Allez, mémoire ... *biiiiiip Mémoire partie se coucher pour cause de trop d'alcool ingurgité* Tssss. Petite nature va. Bon, tant pis, elle ferait sans prénom. Pas la mort du petit cheval.

Il sembla avoir un moment d'égarement, détournant le regard. Oulah, elle avait tellement une tête de déterrée? Non, lui, par contre, n'avait décidément pas l'air dans son assiette. Et Ety gardait un minimum de diplomatie et de délicatesse, même en étant alcoolisée. C'était dans sa nature, que voulez vous... C'est pour ça que son visage prit un air compréhensif quand il lui dit qu'il ne savait pas, et que quand il lui demanda s'il la croyait qu'il était là depuis le midi -ce qui était excentrique, et qui dénotait donc d'un vrai problème-, elle hocha la tête et posa une main apaisante sur son bras:


Bien sûr que je te crois ... Tu veux en parler?

Son regard se tourna vers la surface du lac, où la boulette s'était abîmée, comme un navire en perdition, engloutissant le secret du jeune homme. Mais elle ne poserait pas d'autres questions, elle savait rester discrète. Et s'il ne voulait pas en parler, et bien, elle ferait avec, tout en restant délicate. Même avec la chaleur qui montait et ses yeux qui brillaient de plus en plus. Sa question la fit éclater de rire une nouvelle fois :

Les Français ont toujours été réputés pour leur bizarrerie, ça n'a rien de vraiment étrange. Et puis, je ne sais pas, j'avais envie de faire un tour ... Le couvre-feu, s'il savait ce que je lui dit!

Sourire éclatant, paroles plus osées que d'habitude ... Ety ... Oui, ro, c'est bon. Il commençait à faire de plus en plus chaud. Et si vous voulez mon avis, il n'y avait pas que de l'alcool ... Fièvre .. Voilà ce qui arrivait quand on se balladait dehors en chemise et pieds nus.
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Basile Crimson
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MessageSujet: Re: Enfin libre   Enfin libre Iconminitime1wn2Ven 9 Mar - 1:53

Basile haussa un sourcil devant la sorte d'euphorie que semblait contracté la Gryffondor. Non seulement elle avait faillit faire un tour dans le lac lorsqu'elle l'avait aidé à se lever, mais en plus elle semblait bien trop heureuse pour quelqu'un de complètement trempé!
En temps normal, il se serait empressé de lui demander ce qui ne tournait pas rond dans sa tête, mais il se trouvait ce jour là ne correspondait pas à ce qu'on pourrait qualifier de 'temps normal'.
Au lieu de cela, il se contenta de l'observer avec la plus grande attention (se gardant pourtant bien de croiser son regard). Ce qui en soit était plutôt compliqué à entreprendre!
Et puis qu'est-ce qu'il lui prenait, à garder ainsi ce petit sourire? Elle était soûle ou quoi?

En cet instant, une odeur d'alcool fruité parvint à ses narines. Toute autre personne n'aurait rien senti mais Basile avait toujours eu un odorat particulièrement développé.
Bien vite le jeune homme fit un lien avec la petite fiole qu'Eterna avait vidé quelques minutes plus tôt. Là encore, il aurait du faire une remarque particulièrement narquoise à ce sujet mais il ne l'a fit pas. Il se demanda juste si il était dans les habitudes de la septième année de boire...et ce qu'il y avait dans la minuscule bouteille pour pouvoir faire autant d'effets sur sa propriétaire! M'enfin, pour l'instant la jeune fille restait passablement sobre, fort heureusement pour lui!

Issu d'une famille des plus riches, il n'était pas dans ses habitudes à lui de s'accorder ce genre de petits plaisirs. Non pas qu'il n'avait jamais essayé, mais excepté lors des vacances d'été ou il avait l'habitude de partir avec ses frères sur les côtes californiennes, (donc sans ses parents) il restait tout ce qu'il y avait de plus recommandable! De plus, boire tout seul n'avait jamais été d'une perspective très amusante à ses yeux .... personne ne pouvait lui rappeler le lendemain ce qu'il avait pu faire ou dire la nuit précédente!
Enfin bon, du temps que la Gryffondor parvenait à garder ses esprits en a présence, il n'y avait pas d'inquiétude à avoir!

Le garçon laissa donc de côté cette histoire. De plus, il devait à présent réfléchir à ce qu'il allait répondre à la jeune fille. Cette dernière venait de poser sa main sur son bras, lui proposant de parler de ses problèmes. Il frissonna à ce contact, sans vraiment en connaître la raison. Certes, il avait besoin de se confier à quelqu'un mais en avait il seulement envie? Parce que de parler de ses états d'âme à une fille dont il ne connaissait pas le nom, qu'il avait rencontré quelques minutes auparavant et qui pourrait très bien être une parfaite alcoolique n'était pas vraiment dans ses habitudes. Alors dire quoi? Qu'il pourrait se passer d'en parler? Ou qu'il en avait au contraire très envie? Il opta au final pour une réponse se situant entre les deux. Si la jeune fille voulait vraiment en savoir plus elle insisterait!

« Oh, je ne pense pas que ça t'intéresse vraiment.... » dit il donc d'un ton qui se voulait détaché.

Éclatant une fois encore de rire, la septième année lui expliqua à son tour pourquoi elle était là. Envie de se balader.... Basile se demandait si c'était là la vraie raison. Car il avait vraiment du mal à concevoir qu'il y ai des gens fêlés au point de vouloir se balader à moitié à poil dans le parc sous la pluie battante! Et qui envisagent par la même occasion faire un petit détour dans le lac!
Peut être qu'Eterna faisait parti de ces gens là. Ou peut être était-ce l'alcool qui y était pour quelque chose. Qui sait ce qu'elle s'est peut être enfilé avant de venir!

Citation :
... Le couvre-feu, s'il savait ce que je lui dit!

Cette fois ci, Basile eu plus de mal à s'empêcher de sourire. Il pensait tout comme sa camarade. Ce que cette Ombrage pouvait être insupportable des fois! Mais pour une fois, ce n'était pas de son bon vouloir qu'il se trouvait actuellement à enfreindre les règles de la grande inquisitrice!

Puis il croisa pour la deuxième fois le regard de la jeune fille. Faisant d'immenses efforts pour chasser de son esprit la persistante image de Callie, il constata une chose. L'air un peu inquiet il déclara:

« Tu es sur que ça va? Tu es bien blanche! »

En effet la Gryffondor était pale comme la mort et il y avait peu de chances pour qu'elle s'en soit rendue compte!

« Tu as sûrement du attrapé froid! A te balader en chemise comme ça... Je t'aurais bien proposé ma veste mais apparemment elle n'est pas avec moi. » conclue il irrité.

Mais depuis quand il se souciait de la santé des autres? Ce n'était à ne rien comprendre! Mais là pour le coup c'était un peu sorti tout seul! Peut être n'était il pas si égoïste que ça au final...peut être aussi que lorsqu'il se serait calmé il redeviendrait comme avant...
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MessageSujet: Re: Enfin libre   Enfin libre Iconminitime1wn2Ven 9 Mar - 14:23

Mmmh.... La pluie n'était pas encore battante, mais il y avait fort à parier qu'elle n'allait pas cesser de sitôt. La chemise de la jeune fille était trempée... if-you-see-what-I-mean. Encore plus froid? Oui, sans doute. mais allez, une petite association d'idée. les chemises de l'uniforme étaient ... blanches. Vous n'allez pas me faire croire que vous n'avez jamais fait une bataille d'eau en plein été avec des amis, et que vous vous êtes rendu compte, ô rage, ô désespoir, ô eau ennemie, que votre T-shirt blanc était devenu transparent. Jamais? Pfff, jouez pas vos petits saints et vos petites saintes nitouches surtout toi, la fille de Serdaigle qui joue l'effarée, oui toi! Allez, cesse ton petit jeu, va! Un qui le savait très bien, c'était Marwin. d'ailleur, en été, il se débrouillait pour jeter un sortilège d'impervius à sa chemise. Question d'esprit pratique. il avait été malade pendant sa quatrième année, lorsque le jeu préféré des filles était de lui balancer de l'eau sur sa chemise. le pauvre. bref, tout ça pour dire qu'heureusement pour Eterna, la Lune n'éclairait sans doute pas assez pour que ce détail soit particulièrement visible. Enfin .... il fallait l'espérer pour elle.

De sa main droite, elle cueillit ses cheveux et les déposa sur son épaule. Ils allaient friser, cétait tout ce qu'elle arrivait à penser. mes pauvres cheveux, ils vont être tous frisés... Oui, un détail qui n'avait en soi aucune importance, mais les cheveux d'Eterna étaient naturellement bouclés, Et elle avait horreur de ça. Détail inintéressant vous dites? Oui, mais à la minute précise, c'était tout ce qui préoccupait la jeune fille, plus encore que l'état de ses vêtements. Qui a dit que les personnes saoûles faisaient de grands discours philosophiques? Pas elle en tous cas. Non, le plus souvent, elle chantait. Sa première cuite mémorable, ça avait été un été mémorable, vacances en France avec Pierrick,Marwin et Mily. Et elle avait chanté. Claude François avait du se retourner dans sa tombe, le pauvre. Est-ce que cela voulait dire qu'elle allait pousser la chansonnette? Non, heureusement pour les oreilles de Basile, ses cheveux accaparaient son attention. Pour l'instant. Pitoyable, isn't it? Oui, mais heureusement, la conscience d'Ety n'était pas encore trop saoûle, et lui donna une bonne baffe. Bon, ellefut mise au tapis en moins de deux par le jugement et l'émotivité, tous deux bien atteints, mais au moins, la jeune fille lâcha ses cheveux et reporta son attention sur la jeune homme qui lui faisait face.

Et qui semblait être déterminé à éviter son regard. Uh? Qu'est-ce qu'ils avaient les yeux. pensée hallucinée traversant esprit alcoolisé: mon Dieu, faites qu'ils ne soient pas devenus noirs! Ah oui, mais non, Eterna, réfléchis deux secondes, tes yeux ne deviennent noirs que si tu fais ... euh disons ... des trucs pas très clairs. Tu as juste bu, tu n'as pas disséqué un rat par un simple claquement de doigts. Ah ... Ouais, bon, ça va, je fais ce que je peux. Mais ça ne laissait aucune explication satisfaisante sur le pourquoi du comment de l'évitage de son regard alors. Ouuuuh arrêter d'essayer de réfléchir, ça faisait mal à la tête. Et ça donnait encore plus chaud. Sûre que ce n'était du qu'à l'alcool Ety? Moi, je te dis, il y a de la fièvre dans l'air, mais gravement. Je dirais même qu'on avoisinne les quarante facilement. Voilà ce qui arrive quand on sort déjà malade en plein hiver à moitié habillée (oui, on peut voir le verre à moitié plein ou à moitié vide, et même si dans son cas, la fiole est complètement vide, je préfère cette formulation ^^). Malade, elle allait l'être. cela n'allait pas être la gueule de bois qui la surprendrait le lendemain matin, mais un sérieux mal de tête, une toux persistante et beaucoup, beaucoup de température... Envie de se faire chouchouter? Peut-être... aucune idée.

Au fur et à mesure que la chaleur montait, la jeune Française avait uen vision plus floue et même temps plus précise de ce qui se passait. Un peu comme dans un rêve. Elle pouvait agir, mais ses perceptions étaient feutrées, comme légèrement voilées... et plus faciles en même temps. L'ivresse. Dans tous les sens du terme, malheureusement. Et, quand le jeune homme répondit évasivement que ses problèmes ne l'intéressaient pas, ce fut avec une parfaite lucidité qu'elle hocha la tête gravement. Il ne savait pas vraiment s'il avait envie d'en parler sans doute ... ça devait être grave. Avec un sourire compréhensif, quoi qu'un peu plus large que celui qu'elle donnait habituellement dans de pareilles circonstances, elle lui répondit:



C'est toi qui vois ...Si tu as besoin d'une oreille pour t'écouter, je sis à ta disposition... Il est vrai que ce n'est peut-être pas ma préoccupation principale, mais je sais écouter.

Qu'est-ce qu'elle paraissait sage à cet instant précis. Seule sa tenue et le fait qu'elle soit intégralement trempée pouvait encore témoinger de l'état dans lequel elle se trouvait. Mais la pointe d'hystérie était passée. Ce qui n'était pas un mal. Ah! Ses yeux venaient de retrouver le chemin des siens. Une pointe de soulagement. parce que vous avouerez que disuter avec quelqu'un qui refuse de vous regarder en face, c'est assez gênant, voir troublant. mais elle était déjà pas mal troublée, et pas par ça, donc, elle n'y prêtait pas grande attention. En plus, elle n'arrivait pas à y trouver une explication logique, alors autant passer outre, non? Mais il détourna encore une fois les yeux, non sans avoir lancé une remarque, qui étonna Eterna. Comment ça elle était blanche? Généralement, quand elle buvait (bon, généralement ... façon de parler, hein!), elle était plutôt rouge. Ses joues prenaient une adorable teinte légèrement plus rosée que celle qu'elle arborait habituellement. généralement, quand elle était blanche, c'était soit qu'elle avait peur, soit qu'elle avait très mal, soit elle était malade. Et pas besoin d'avoir fait maths sup pour comprendre que la bonne réponse était la troisième.

Il semblait inquiet et un soupçon énervé de son imprudence. Euh...Elle se frotta doucement la joue, aant d'esquisser un sourire en l'entendant mentionner sa veste.


Hum, disons que j'étais déjà malade avant de sortir de toute façon... Fichue potion pour la toux!

Oui, enfin, ce qu'elle avait pris pour de la potion pour la toux. Fichu cousin plutôt. Oh non, pauvre Marwin, il n'avait pas besoin qu'elle se mette à le blâmer aussi. Elle eut un haussement d'épaules.

J'en suis quitte pour être un peu plus malade. C'est pas bien grave.

Pas bien grave? Oui, bien sûr Ety. S'éventant légèrement avec sa main, elle se gard bien de laisser éhcapper un "Mon Dieu ce qu'il fait chaud.". ce n'était pas la peine d'inquiéter plus son interlocuteur.

Merci pour la veste, c'est l'intension qui compte. Et de toute façon, tu en aurais plus eu besoin que moi. Autant qu je sois malade jusqu'au bout plutôt qu'être deux dans ce cas, tu ne crois pas ...?

Elle aurait aimé rajouté le prénom à la fin, mais elle ne le connaissait décidément plus. c'est pourquoi, avec un léger sourire d'excuse, elle décida de s'en informer. c'était quand même la moindre des choses.

Je suis désolée, je ne me souviens plus de ton prénom... Et moi, c'est Eterna.
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Basile Crimson
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MessageSujet: Re: Enfin libre   Enfin libre Iconminitime1wn2Ven 9 Mar - 18:13

A mesure que la conversation s'engageait entre les deux adolescents, Basile se montrait plus détendu, plus attentif à ce qu'Eterna lui disait. Finalement heureusement qu'elle était là, cela lui permettait à lui de focaliser son attention sur autre chose que le souvenir de Callie!

Par contre il ne pouvait pas tirer un trait sur la tristesse qu'il pouvait ressentir. Il supposait que cela s'atténuerait avec le temps, que peu à peu cette histoire ne viendrait plus le troubler. Mais cette perspective l'effrayait également: Et si il venait à oublié complètement la jeune fille? A continuer sa vie et arriver à un point ou il serait incapable de se rappeler des traits de son visage, de sa voix si chaude? Il constata avec le plus grand effroi qu'il avait déjà du mal à bien définir ses traits, et même en se concentrant sur son souvenir, les tonalités de sa voix semblaient lui échapper!

La Gryffondor semblait ne pas le regarder en cet instant, ce qui le poussa à l'observer d'avantage. Elle jouait à présent avec une mèche de ses cheveux et totalement concentré dans son étude elle mit quelques instants avant de reporter son attention sur lui...et de lui proposer une fois de plus de raconter ce qui semblait le tourmenter, lui donnant cependant le choix de se taire ou non.
Le Serdaigle sembla hésiter une fois encore. Puis, semblant s'être décidé il décréta d'une voix neutre:

« J'ai reçu une lettre...Je...enfin je ne pourrais plus voir une très bonne amie... »

Il poursuivit, son regard se faisant d'avantage insistant, son ton appuyé. Comme si il désirait que son aînée comprenne d'elle même ce qu'il lui arrivait.

« ...plus voir du tout. »

Puis il se tu, sachant très bien que si il expliquait explicitement à Eterna ce qu'il lui arrivait, qu'il se remettrait sûrement une nouvelle fois à se sentir submergé par ses émotions, risque qu'il ne voulait pas prendre. Puis ne voulant pas s'attarder non plus d'avantage sur le sujet, il tourna une nouvelle fois la tête indiquant par la même occasion qu'il avait terminé. Ce maigre aveu l'avait étrangement libéré, tout du moins en partie.

La jeune fille ne semblait pas vraiment inquiète. Pourtant, il venait de lui mentionner le fait qu'elle était aussi pale qu'un linge! Ce qui ne semblait pas l'embêter plus que cela puisqu'elle souriait tout en haussant les épaules. Elle rejetait même la faute sur le contenu de la fiole qu'elle venait d'avaler. Cette fois ci c'était au tour de Basile de paraître amusé. Il ne pu donc s'empêcher de remarquer:

« Je ne savais pas que les potions pour la toux étaient faites à base d'alcool! »

Sa plaisanterie s'arrêta là, car d'un certain côté l'inconscience de la jeune fille l'inquiétait presque involontairement. Il secoua la tête avant de soupirer.

« Ne dis pas n'importe quoi! Si tu es malade il faut éviter de faire la folle dans le parc à cette heure ci! »

Là encore il n'en revenait pas! Il donnait des leçons à une Gryffondor de septième année. Lui! En temps normal c'était à peine si il adressait un regard aux membres des autres maisons!

Mais ce vif intérêt qu'il semblait porter pour la santé de la jeune fille lui permettait de penser à autre chose que ces actuels problèmes.
Tandis que Eterna tenait des propos totalement incohérents à ses yeux (à savoir la laisser dans sa merde pour ne pas la rejoindre dans sa maladie; chose qu'il aurait normalement fait), il jeta un coup d'œil à son sac un peu plus loin.

Et au lieu de répondre à la question de la jeune fille, il se dirigea vers la besace un vague 'attends' lancé à l'intention d'Eterna en guise de justification.

Il fouilla quelques minutes dedans avant de revenir auprès de la Gryffondor, un pull aux couleurs de sa maison entre les mains. Il n'était pas encore trop mouillé, et pourrait tenir chaud à Eterna le temps qu'elle décide de retourner à l'intérieur! Un sourire aux lèvres il lui décréta:

« Je viens de me rappeler qu'il était dans mon sac...alors j'espère que tu n'as rien contre le fait qu'il vienne de la maison Serdaigle car c'est tout ce que j'ai à te proposer! »

Puis il ajouta avant qu'elle ne puisse contester:

« Je t'assure que je n'ai pas froid. Et moi je ne suis pas malade! Je n'ai aucune envie de te ramener au château à moitié morte alors je te conseille de le porter....Eterna! »

Maintenant qu'elle venait de lui dire, ce nom lui disait en effet quelque chose. Le Serdaigle marqua une petite pause avant de se remémorer la précédente question de la française.

« Tu n'as pas à t'excuser, il est difficile de connaître tous les noms des élèves d'ici... d'autant plus que je ne suis pas en même année que toi...Mon nom c'est Basile. »
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MessageSujet: Re: Enfin libre   Enfin libre Iconminitime1wn2Ven 9 Mar - 18:35

Qui eut un jour dit qu'Eterna se trouverait debout sous la pluie dans le parc de Poudlard, à moitié saoûle, en train de se soucier des peines de son prochain sans s'occuper de sa santé? Bon, d'accord, elle était assez folle pour sortir sous la pluie en chantant "I'm siniging in the rain", mais il ne fallait pas pousser Mémé dans les orties non plus! Se soucier des peines de son prochain, rien d'étonnant, c'était de nature. ne pas s'occuper de sa santé, pareil. A moitié bourrée, ça devenait plus préoccuppant. Mais le pire, c'était l'amalgamme de tout. Un cocktail explosif. Quoi que pour l'instant, ça n'avait pas encore détonné. Tant mieux, c'était toujours ça de pris. En tous cas, la situatione lui déplaisait pas vraiment. Elle avait eut juste envie de faire un truc hors du commun de son train train quotidien ce soir là, et n'était-ce pas exactement ce qu'elle était en train de faire? Ben oui, il faut bien dire qu'elle ne ferait pas ça tous les jours. Les situations exceptionnelles n'ont plus de saveur si elles se répètent trop souvent. Ca, au moins, elle le savait. Et puis, tomber bien malade tous les jours, très peu pour elle en même temps. Essayer doucement d'aider les autres, par contre, on nepourrait jamais le lui enlever. Et apparemment elle était assez douée pour ça.

En effet, après un moment d'hésitation, le Serdaigle lui livra enfin ce secret qui semblait lui peser si lourd. Et elle se mordit la langue, hochant la tête avec gravité. il ne pourrait plus jamais voir une très bonne amie à lui... c'était un très bon euphémisme, une manière assez jolie de le dire. peut-être pour ne pas succomber au chagrin. Comme elle le comprenait. Sa main trouva une nouvelle fois le chemin de son bras, et ses yeux cherchèrent les siens, les trouvant finalement.


Je comprends ... mieux que tu ne peux le penser..

Sa voix trahissait un léger flottement, une petite vibration tout au fond. Elle eut une légère moue un peu triste, et détourna les yeux, enlevant sa main,, et croisa ses bras en un gsete protecteur, défensif. Bien sûr qu'elle savait ce que c'était que de perdre un être cher. Elle ne se rappelait que trop bien son cousin, pâle comme la neige, qui lui annonçait la mort de ses parents. la mine triste du professeur McGonagall qui lui proposait d'aller en France pour voir ce qui s'était passé. La découverte de sa maison dévastée. des cadavres de ses parents. Oui, mais ce dont elle se souvenait le plus, c'était de la tristesse. Du vide qu'ils avaient laissé et que personne n'avait jamais comblé. Et cette peur de les oublier. Mais on n'oubliait pas. Elle avait eut le temps de l'apprendre. Lui non. cela viendrait avec le temps. Il lui en faudrait sans doute beaucoup. Comme elle. Son deuil, elle ne l'avait fait que récemment. Et encore ... La chance de retrouver quelqu'un que vous croyiez passé de l'autre côté n'était pas donné à tout le monde, elle le savait. Et ce n'était pas glorieux. Même si elle gardait l'assurance de la vie de son père autour de son cou avec bonheur. Mais ça vait fait ressurgir le fantôme de sa mère ... qu'ils n'avaient pu ramener. Donc, oui, pour résumer, elle comprenait très bien la douleur du jeune homme, et le fait qu'il soit resté depuis le midi dans le parc.

Partie dans ses pensées, elle fut tirée de ses pensées par l'élève qui se moquait d'elle en lui disant qu'il ignorait que les potions pour la toux étaient à base d'alcool. Elle fit la moue, levant son index d'un geste soit-disant menaçant et eut un léger rire:


Dis donc jeune homme, c'est pas bien de se moquer. Si tu veux tout savoir j'ai confisqué ça à mon cher cousin et je l'ai confondu avec ma potion pour la toux. Tu peux me croire ou non. Mais je ne tiens absolument pas l'alcool, et c'est un vrai désastre. Il va entendre parler du pays, le Sieur Wyrven.

Youps, elle commençait à s'enflammer. Mauvais ça, très mauvais. On risquait la cata. En effet, la température était légèrement remonté, et Eterna du faire un effort surhumain pour s'empêcher d'ouvrir sa chemise d'un ou deux boutons. Mais pourquoi faisait-il aussi chaud. Et pourquoi n'y avait-il plus de rhum moussaillon? Oulah, Ety, un et un ? Tu m'emmerdes avec tes questions! Okay, là ... Elle l'écouta lui faire la leçon avec un sourire amusé, puis il s'éloigna. Levant un sourcil et plissant le nez, elle fit ce qu'il lui demandait: attendre. Il revint avec un pull entre les mains. Nouveau plissement de nez. Un pull. Elle aller objecter qu'il n'avait qu'à le mettre, mais il la devança. Un pull aux couleurs de Serdaigle ... La jeune fille le considéra un moment.

Peut-être que n'importe qi ce serait jeté dessus sans le moindre temps de réflexion Eterna, si. Eterna bourrée, encore plus. Voyons, un pull aux couleurs des aigles. Et si quelqu'un la voyait avec ça. Hum, il n'y avait personne dans le parc à part eux deux. Et puis, qu'avait-elle contre Serdaigle? Les préfètes n'étaient pas chiantes, l'équipe de Quidditch, de qualité, la capitaine, elle l'appréciait beaucoup, ça leur arrivait de s'entraîner ensemble... Non, rien contre Serdaigle... Attends, rien de rien? Une image se forma dans la tête de la jeune fille. Une élève au blason bleu orné de l'aigle. des traits asiatiques. Cho Chang. Les poings d'Eterna se serrèrent. cette ... cette ... traînée diront nous pour être poli. Mais les invectives qui pleuvaient dans sa tête étaient loin de l'être autant. Alors elle, avec sa face d'ange, elle ne pouvait pas la blairer. Surtout que, comme de nombreuses filles, elle avait jeté son dévolu sur Pierrick. Non, pardon sur SON Pierrick. Quellle... quelle ... GARCE! Allez, calme toi ty, c'est pas une généralité chez les Serdaigles, c'est un cas cette fille. C'est pourquoi elle eut un hochement de tête et, attrappant le pull, reconnaissante, elle répondit:



Le temps que Cho Chang ne l'a pas porté ...

Et elle l'enfila. Mais en fait, il faisait vraiment plus chaud en plus. Sortant ses cheveux du col, elle se rendit compte qu'elle n'arrivait pas à décolérer. c'était dingue, non, juste penser à cette fille la mettait dans un état de nerfs impossible. Pourquoi y avait-il fallut que cette espèce de gourgandine essaye de mettre le grappin sur Pierrick, hein? Pourquoi fallait-il que tant de filles l'admirent, avec leurs regards langoureux et leurs sourires charmeurs? Mais zut à la fin, jusqu'à Kagura (même si c'était de l'histoire ancienne celle là) qui avait essayé de l'évincer ... Oui, l'alcool exarcerbe les passions et les sentiments, et s'il y en avait un qui était présent depuis longtemps chez Eterna, c'était bien celui là. Une jalousie incroyable qui lui dévorait complètement ses facultés de raisonnement. Avec l'effet de l'alcool en plus, je ne vous raconte même pas les dégâts. Elle n'en pouvait plus, vraiment. Comment tenir dans une situation pareille. mettez vous à sa place un peu. Qui pourrait la comprendre? Mily, sans aucun doute, la pauvre, elle s'était carrément pire, on se demandait comment elle faisait pour ne pas péter un câble. Remarque, maintenant, c'était réglé au moins.

Une larme perla au coin de l'oeil d'Eterna. C'était trop injuste. Elle n'avait rien demandé à personne. Ses lèvres se mirent à trembler, si elle continuait, elle allait se mettre à pleurer. Elle était ivre. ini, c'était fini. le peu de lucidité qu'elle avait sut garder jusque là semblait s'être évanoui. Ses yeux tombèrent alors sur Basile. Elle l'observa un moment, de ses mèches blondes d'où tombaient doucement des gouttes d'eau à ses pieds, et remonta jusqu'à tomber sur ses lèvres. Et, à ce moment précis, sans savoir pourquoi, quand ou même comment, la jeune fille combla l'espace qui les séparait et, passant ses mains derrière le cou du Serdaigle, elle posa ses lèvres sur les siennes et l'embrassa profondément.

Derrière, dans un des arbres qui surplombaient le lac, deux prunelles incandescentes fixaient la scène...
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Basile Crimson
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MessageSujet: Re: Enfin libre   Enfin libre Iconminitime1wn2Ven 9 Mar - 22:44

Le silence qui suivit sa déclaration fut bientôt rompu par les mots apaisants de la Gryffondor. Cette dernière lui assura alors qu'elle pouvait tout à fait comprendre ce qu'il ressentait. Sa voix fut même secoué d'un léger tremblement et empreint d'une émotion touchante,si bien que Basile ne pouvait penser à un mensonge venant de la jeune fille.
Il n'y avait qu'à voir la rapidité qu'elle avait montré pour comprendre ce qu'il tenait à lui dire! Basile ne jugea pas bon de lui demander quel proche avait elle pu perdre. Sa seule compassion lui suffisait, et lui permettait de se sentir un peu mieux. Il n'avait pas besoin d'en savoir plus, puisque d'une certaine manière elle lui avait indiqué tout ce qu'il désirait savoir: Qu'il n'était pas seul dans ce cas là.
Ayant vite fait de changer de sujet, Le Serdaigle lui était reconnaissant de n'avoir pas cherché à s'étendre sur ce qu'il venait de lui dire. Il ne savait pas combien de temps aurait il tenu sans replonger dans cette espèce de détresse muette qui l'avait habité durant une bonne partie de la journée!
Répondant à sa provocation d'un mouvement d'index peu intimidant, elle lui expliqua entre deux rires qu'elle s'était trompé de bouteille. Et qu'elle avait prit par inadvertance celle de son cousin.
Elle lui apprit également qu'elle ne tenait absolument pas l'alcool.

« J'te crois! » lui assura il un brin amusé. « Je ne suis par contre pas tout à fait sur que l'alcool t'aidera à te soigner....il vaudrait mieux que tu rentres. »

Puis il partit chercher son pull...et faillit éclater de rire lorsqu'il découvrit la tête de la septième année! Cette dernière plissait le nez semblant hésiter à prendre le vêtement qu'il lui tendait. L'observant avec la plus grande des attentions, elle semblait même peser le pour et le contre de la situation, avant de s'emparer finalement du pull lui demandant au passage si Cho ne l'avait pas porté avant. Basile éclata de rire, cette fois ci de bon cœur.

« Aucun risque! La seule fois ou Chang m'a adressé la parole, c'était pour me traiter 'd'imbécile par excellence'! Tu penses bien qu'après ça, j'évite de lui proposer mon pull! »

Le garçon faisait référence à ce qu'il s'était produit dans la salle commune la semaine précédente: il se trouvait alors dans un coin à travailler, lorsque Kirinia jeune élève russe s'était mis à chanté. S'ennuyant alors au plus haut point avec un devoir de potions des plus fastidieux, le garçon était allé voir d'un peu plus près l'attroupement d'élèves qui s'était formé autour de la jeune fille. Parmi eux il y avait Cho, qui trouvant sans doute qu'il en faisait un peu trop en gentillesses gratuites auprès de Kirinia, s'était empressé de lui faire remarquer. Même si sa manière de faire était tout sauf délicate!

Les yeux du Serdaigle retrouvèrent alors cette pointe de malice qui les caractérisaient si bien, même si son sourire avait un peu perdu de son insouciance, encore secoué de la nouvelle qu'il venait d'apprendre.
Au final, Eterna enfila le pull. Il lui allait vraiment bien, faisant ressortir la couleur de ses yeux. Ses yeux qui une fois de plus semblaient le transpercer. Lui qui pensait ce regard unique propre à son amie, voilà qu'il le retrouvait chez une Gryffondor à qui il n'avait jusque lors accordé aucune attention.
Une larme s'échappa des deux yeux océan de la jeune fille allant rouler sur sa joue rose. Basile eut un regard surprit. Elle qui était si enthousiasme, de si bonne humeur jusqu'à présent, pourquoi se mettait elle à pleurer? Il allait lui demander ce qui n'allait pas, lorsqu'elle lui jeta un regard long, si intense qu'aucun son ne pu sortir de sa bouche. Il contenta alors de répondre à ce regard, et à le soutenir (ce qui restait le plus difficile à faire).

Ce qui se produit ensuite, Basile ne le comprit pas tout de suite. Ce fut comme dans un rêve lorsque Eterna s'approcha de lui, qu'elle posa ses mains sur son cou, ses lèvres sur les siennes. Bien trop surprit pour la repousser, (et d'ailleurs pourquoi l'aurait il fait?) ce fut presque inconsciemment que Basile posa sa main sur la taille de la Gryffondor, se surprenant même à désirer ce baiser.
Etait-ce seulement Eterna qui était en train de l'embrasser? Etait-ce Callie? La confusion la plus totale dans laquelle s'était produit 'l'accident' troublait ses pensées. Tout ce qu'il faisait, il avait l'impression que cela ne se passait pas réellement. c'était comme si il voyait la scène de l'extérieur, comme si c'était lui qui était saoul.
Ce ne fut que lorsqu'ils eurent terminé de s'embrasser, que ses lèvres quittèrent celle de la septième année qu'il comprit ce qu'il venait de faire.
L'air un peu perturbé il attendit que la jeune fille lui explique ce qu'il lui avait prit. Lui même ne comprenait plus rien, il lui semblait que cette journée prenait une tournure de plus en plus étrange sans qu'il puisse y faire quelque chose.
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MessageSujet: Re: Enfin libre   Enfin libre Iconminitime1wn2Sam 10 Mar - 0:03

"Coucou, c'est moi, ta concience chérie, je t'ai manqué?"
*Oh, non, pas toi, écoute, c'est vraiment pas le moment là...*
"Tu peux m'expliquer ce que tu es en train de faire?"
*Je suis en train d'embrasser quelqu'un, ça se voit pas?*
"Et peut-on s'interroger sur l'identité du quelqu'un?"
*Voyons, réfléchissons deux secondes, chère abrutie de conscience: je suis dehors, j'ai froid, je me sens planer... Qui j'embrasse à ton avis, le pape? Pierrick, bien sûr, espèce d'imbécile!*
"Ah ouais?"
*Ben oui, qui est-ce que tu veux que ce soit d'autre?*
"Okay, c'est bon, je te laisse ... Tu sais ce que tu fais après tout."


Ce qu'il y avait d'énervant avec les consciences, c'était qu'elles arrivaient toujours au plus mauvais moment. Mais bon, un point positif, c'était que si cette empêcheuse de tourner en rond était de retour, cela voulait dire que l'alcool commençait à se dissiper. un bon point. Bon, si elle arrêtait de réfléchir? Les yeux fermés, elle s'abandonnait totalement à ce baiser échangé. C'était la première fois qu'il l'embrassait comme ça. Cette espèce de timidité, puis abandon total. Oh, qu'à cela ne tienne, carpe diem. La sensation de sa main sur sa taille finit de la faire décoller. Il n'y avait plus rien, plus de conscience emmerdante, plus d'alcool minant, plus de fièvre, plus de problèmes. Le bonheur total. Mais rapidement, trop rapidement, ils se séparèrent. Et en ouvrant lex yeux, Eterna eut un choc. ce n'était pas Pierrick qui se tenait en face d'elle.

Affolée, elle resta sans voix. Mon Dieu, que venait-elle de faire ? Cerveau, rembobinage arrière s'il te plaît. Le lac. la fiole. L'air triste du jeune homme. Les blagues. Les rires. La confidence. Les remontrances. Le pull. Et .... Comme un film au ralenti, les images repassèrent dans sa tête, plus précises et plus impitoyables lesunes que les autres. Son regard plongé dans le sien. Elle s'avnçant vers lui. Ses mains se posant délicatement sur sa nuque. ses lèvres sur les siennes... Qu'est-ce que ...? Comment avait-elle pu faire ça? Mais qu'avait-elle dans la tête bon sang de bonsoir? de la semoule? Non, un océan d'alcool. Qui avait dit que ce n'était pas dangereux, de boire? Non, ps du tout, tenez, la preuve, elle venait d'embrasser passionnément un élève de sixième année de Serdaigle qu'elle ne connaissait même pas depuis une heure et dont elle ne savait que deux choses: qu'une de ses amies très chères était morte et qu'il s'appelait Basile. Ah oui, et qu'il n'aimait pas particulièrement Cho Chang aussi. Ca lui faisait un bon point de plus. Oui, mais c'était pas la question.

La question c'était: pourquoi elle avait fait ça? Là, plusieurs hypothèses sont possibles. Soit, la première, on note que l'amalgamme entre le bonheur complet qu'elle éprouvait en début de soirée et l'alcool bu comme du petit lait (ou plutôt comme un médicament) l'avaient tout simplement poussée à faire n'importe quoi, qu'elle avait envie d'un baiser, et qu'elle l'avait pris, tout simplement. On pourrait envisager une autre hypothèse... Juste avant de l'embrasser, elle avait pensé à toutes les filles qi s'étaient intéressées et qui s'intéressaient à son petit ami. Certaines avaient des noms (Chang, Blackheart, Soma ... ), d'autres juste des visages (oeillades appuyées, minauderies, sourires charmeurs), des écritures (mots déposés dans son sac)... Alors, peut-être, par dépit, par défi ... Peut-être l'avait-elle sciemment fait. On plutôt était-ce son iconscient qui avait parlé. Oui , enfin, toutes ces explications, on pouvait en trouver d'autres aussi ... Mais surtout ... Qu'allait-elle faire maintenant?

Ca, c'était une très bonne question, Miss Wyrven, vous n'auriez pas pu vous la poser avant? mais non, je fonce, sans me soucier des conséquences! C'était de famille ou quoi? Mais elle allait se taire cette fichue conscience! Qu'est-ce qu'elle lui exploserait bien sa sale petite gueule de chieuse!


Oui, mais c'est pour ça que tu m'aimes, ne dis pas le contraire.
*Tu pourrais pas la fermer, j'essaye d'y voir clair! *
Hey, mollo Wyrven, t'as mangé du dragon?
*T'es même pas drôle ...*


Non, une conscience, ce n'était pas fait pour être drôle. Et si on laissait la conscience de côté et qu'on revenait au vrai problème, c'est-à-dire le jeune homme qui se trouvait devant elle, qu'elle évitait du regard, qui devait sans doute attendre une explication et qui la méritait. En même temps, il ne l'avait pas non plus repoussée... Oh, suffit Ety, regarde-le en face! Et c'est ce qu'elle fit. Elle s'en voulait à mort, il n'allait déjà pas bien, et en plus ça ...Elle était vraiment horrible comme fille. Il la regardait, avec ses yeux sombres qui brillaient d'une interrogation muette, ses mèches légèrement plaquées sur le front, un filet d'eau lui glissant doucement sur la joue. Elle secoua la tête, alors que ses lèvres se remettaient à trembler. mais bon sang, n'était-elle vraiment qu'une catastrophe ambulante? Pour une fois que tout allait bien, il avait fallut qu'elle fasse n'importe quoi... Avalant difficilement sa salive, elle se força à le regarder en face. Son regard était complètement perdu, comme une petite fille prise en faute, et elle était sur le point de fondre en larmes.

Je... je suis désolée ... je ... je ne sais pas ... ce qui m'a pris ...

Perdue, vous avez dit perdue? Non, là, c'était carrément pire que tout. Secouant la tête, elle se rendit compte qu'elle n'allait plus pouvoir s'empêcher de pleurer longtemps. Mais quelle idiote, quelle idiote. Elle leva les yeux vers Basile, pour lui demander une nouvelle fois de l'excuser, avant de partir, mais son regard tomba sur quelque chose d'autre, un peu plus haut. Deux prunelles brillantes, dans un arbre. La silhouette d'un chat. Leurs regards se croisèrent. Le chat sauta de l'arbre, et disparut dans la nuit, flèche sombre et rapide. Le poing d'Ety se serra, et une lrme dégringola sa joue droite. Pierrick... Sous ses yeux en plus.

Elle avait l'impression que son être tout entier se déchirait en deux. Elle avait envie de se taper la tête contre un ur, de hurler, mas rien ne vint. A part les larmes. Qui dégringolèrent ses joues en casacade alors que, les yeux fixés sur l'endroit où le chat avait disparu, ses lèvres appelaient son prénom, silencieuses. Pierrick ... Puis ses yeux se reposèrent sur Basile, qui la regardait toujours. ses larmes redoublèrent, et elle répéta 'une voix tremblante:


Je suis désolée ...

Et elle tourna les talons, se mettant à courir en direction du château. Ses pieds nus avaient du mal à ne pas glisser sur l'herbe, et sa vue brouillée par les larmes et sa conscience par l'alcool ne l'aidaient pas vraiment. Mais il fallait qu'elle parte, loin ...
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Basile Crimson
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MessageSujet: Re: Enfin libre   Enfin libre Iconminitime1wn2Sam 10 Mar - 2:10

A en juger par son air effaré, Eterna semblait également prendre conscience de ce qu'ils venaient de faire. Et le Serdaigle eut alors la certitude qu'il s'agissait là d'une erreur sans aucun doute due à l'alcool. La jeune fille avait donc une excuse. Lui n'en avait aucune.
Bien sur il pouvait se voiler la face, se dire que la perte de Callie l'avait tellement affecté qu'elle y été pour quelque chose dans cette histoire. Mais non, il se sentait définitivement coupable. Parce qu'il avait trahi son amie. Parce qu'il avait en quelque sorte 'profiter' de la situation. Parce qu'il n'avait pas empêcher ce qu'il venait de se produire. Et aussi parce qu'il s'était surprit à apprécier ce moment. Non, ce qu'il venait de faire n'était pas normal.

Basile ne savait que dire et tandis que la Gryffondor se confondait en excuse, lui restait aussi droit qu'un piquet, incapable de répondre quoi que ce soit. Il aurait pourtant du la rassurer, lui expliquer que ce n'était pas sa faute, qu'elle n'aurait jamais fait ça en temps normal! Mais il avait beau essayer de lui parler, les sons se retrouvaient coincés au niveau de sa gorge.

Un chat sauta alors de l'arbre se trouvant au dessus d'eux, et détala dans la nuit noire. Basile fut surprit d'une telle apparition et sursauta légèrement. Eterna, elle, semblait totalement perdue. Elle fixait à présent l'endroit ou venait de disparaître l'animal au bord des larmes.
Basile ne savait pas qu'il y avait des animagus élèves à l'école. Il ne savait pas non plus que la septième avait un copain, et l'identité de ce dernier lui était inconnu.
Valait d'ailleurs mieux qu'il n'en soit pas informé, déjà bien secoué par cette histoire. Et d'ailleurs pourquoi l'était il? Après tout ce n'était qu'un baiser. Il n'avait pas de copine, pas de compte à rendre à quiconque, il n'avait donc aucunement besoin de justifier son acte!
Mais en même temps, Eterna paraissait si horrifiée par ce qu'elle venait de faire que sa détresse indiquait à Basile qu'il avait commit une faute.

La jeune fille s'excusa de nouveau, ne semblant pas capable de lui adresser d'autres mots. Elle semblait même presque honteuse, et les rôles se trouvaient ainsi inversés: car la Gryffondor fuyait à présent son regard avant de s'y retrouver confronté.
Elle pleurait à présent et tout ce qu'il trouvait à faire c'était la regarder en silence. Mais pouvait il seulement faire quelque chose?

Après quelques secondes qui semblèrent durer des heures, la jeune fille s'excusa une dernière fois avant de tourner les talons...et courir en direction du château.
Basile sembla alors reprendre ses esprits, et s'élança à la suite de la septième année. Il ne pouvait pas la laisser partir ainsi, sans lui avoir lui même présenté ses excuses.
Il la rattrapa sans mal: elle était pieds nus et l'alcool l'empêchait de suivre une ligne un peu près correcte. L'attrapant par les épaules pour l'empêcher une nouvelle fois de s'enfuir il lui s'adressa à elle de la façon la plus sincère dont il était capable:

« Attends...écoute moi! Tu n'as vraiment pas à t'excuser! Si il a quelqu'un qui doit se sentir coupable c'est bien moi. J'aurais du t'en empêcher, je savais très bien que tu étais sous l'effet de l'alcool, c'était un accident! On peut très bien faire comme si il ne s'était rien passé...Je...je te promets de tout effacer ...c'est déjà oublié! »

D'une voix moins tremblante il ajouta:

« J'ai pas assuré pour le coup, j'espère que tu m'excuses...je ne compte pas en tout cas te laisser dans cette état rentrer seule au château...on ne sait jamais. Je serais plus rassuré si je savais que tu es bien arrivée jusqu'à ta tour. Allez...viens... »

Puis il lâcha la septième année avant de faire un pas sans la quitter des yeux.
Comment allait il faire pour tout oublier, il ne le savait pas encore. Que donnerait il pour alléger sa mémoire de l'ensemble de sa journée! Elle avait été un vrai désastre, sous tous les points de vue!

*Qu'aurais tu fais à ma place Callie?*

Il leva les yeux aux ciel: la pluie venait de s'arrêter de tomber.
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MessageSujet: Re: Enfin libre   Enfin libre Iconminitime1wn2Sam 10 Mar - 14:07

L'herbe humide glissait atrocement, les arbres autour d'elle étaient flous, tout se brouillait devant ses yeux embués. Elle ne savait même plus dans quelle direction pouvait bien être le château. Mais elle avançait, essayant tant bien que mal de courir, tout ce qui importait c'était s'éloigner du Serdaigle. Elle avait tellement honte... et elle se sentait tellement mal. Que n'aurait-elle pas donné pour disparaître de la surface de la Terre séance tenante? Mon Dieu, on ne devrait pas pouvoir perdre les pédales à ce point-là. Elle venait d'embrasser un sixième année devant Pierrick! Et non, le fait qu'elle soit saoûle ne comptait pas. Elle n'avait aucune excuse, même l'alcool. Elle aurait pu faire n'importe quoi, elle se serait pardonnée, genre aller taguer les murs en écrivant "Dehors la grenouille", mais ça, ça ... Non, elle n'avait pas le droit. Et devant lui en plus. Elle ne voyait plus rien que la scène qui repassait en boucle, et, en fond, deux pupilles brillantes qui regardaient tout sans ciller. Un horreur, une folie, ah, plus jamais elle ne toucherait à une goutte d'alcool, plus jamais. Et Marwin... Il allait voir, ses bouteilles, ce qu'elles allaient devenir. Elle allaient toutes y passer.

Non, elle ne rejetait pas la faute sur son alcoolique de cousin, la personne a qui elle en voulait réellement, c'était elle-même. Elle ne s'en prenait qu'à elle, et ellle avait beaucoup à faire. Auto-flagellation, ils étaient très doués pour ça, dans la famille. Question d'habitude... et de principe. Un Wyrven doit faire preuve d'inflexibilité envers lui même. Une valeur importante. Ils étaient tous exigeants, perfectionistes, on les disait parfois intransigeants, mais la personne avec laquelle ils étaient les plus durs, de laquelle ils atttendaient le plus, c'était toujours eux-mêmes. Pas de compris, que des résultats. Il n'y avait qu'à voir Eterna sur son balai. Et à voir dans quel éttat elle était maintenant. Elle avait envie de se mettre des baffes, mais, avec l'aisance de ses gestes, elle allait sans doute frapper dans le vide, se déséquilibrer et tomber. Remarquez, elle l'aurait bien mérité. Oui, mais bon, elle ne se voyait pas non plus passer la nuit dehors, sachant que ses vêtements étaient trempés, que ses dents claquaient malgré le pull qui lui tenait légèrement plus chaud.

Il la rattrappa. C'était la dernière chose dont elle avait envie. Se retrouver face à ses grands yeux un peu tristes, devoir l'affronter une fois de plus... La culpabilité qui la rongeait allait encore empirer qi elle se retrouvait face à lui. Elle tenta de se dégager, mais il la tenait fermement par les épaules, et de toute façon , que pouvait-elle faire, complètemment alcoolisée, face à la poigne d'un jeune homme de seize ans en pleine forme? Pas grand chose à vrai dire. Rien du tout même. A part se résigner. Et s'arrêter. Le regarder dans les yeux? Pas question, elle n'en avait pas le courage. Depuis quand les Gryffondors n'avaient-ils "pas le courage nécessaire pour ...?". Depuis toujours espèce d'abruti(e), être courageux en toutes circonstances, c'est impossibles, et même les plus courageux avaient leurs moments de faiblesse. Sinon, ils ne seraient plus des êtres humains. Et elle l'écouta. Ses paroles imprégnèrent son esprit d'un coup, mais elle secoua la tête, horrifiée. Et en plus, il s'excusait pour ce qu'elle avait fait ...

Elle ouvrit la bouche pour protester, mais elle se rendit compte qu'elle n'en avait même plus la force. Et à quoi bon, il renchérirait en disant que si, si, il avait une part de responsabilité, alors à quoi bon se battre dans le vent alors qu'elle n'était même pas sûre de pouvoir encore tenir debout? Tout ce qu'elle pouvait faire, c'était au moins levver la tête. Essayer de lui faire comprendre par le regard peut-être, que ce n'était pas sa faute? Mais les yeux qu'elle leva vers lui étaient embués de larmes et dans le vague, ne voulant vraiment pas dire grand chose. A part sa fatigue, sa tristesse, son envie de tout lâcher, de tout abandonner, là, maintenant, tout de suite. L'Ety qui était arrivé quelques temps plus tôt avait définitivement disparu, remplacée par l'ombre de ce qu'elle était. Le visage défait, elle n'avait rien de la Gryffondor triomphante qui poussait ses "troupes" à la victoire à chaque match. Elle n'était plus qu'une petite fille perdue. Elle n'était même pas sure d'arriver à retrouver le chemin de la Salle Co'.

Il dut lire dans ses pensées parce qu'il proposa de la raccompagner. Elle lui offrit un regard reconnaissant, trop à l'ouest pour protester que ses risques de se faire pincer en pleine nuit dans les couloirs étaient plus élevés, et le regarda reculer d'un pas. Elle avala sa salive, paniquée à l'idée qu'ils puissent en plus se faire prendre (une retenue avec Rogue l'achèverait sans doute). Puis elle lui offrit ce qu'elle pouvait d'un sourire, balbutiant un pauvre:


Merci...euh... je veux dire, Merci

Tellement mal qu'elle en perdait son anglais la n'Ety. le mot avait jaillit spontanément en français, sa langue natale, qui prenait bien souvent le dessus soit quand elle s'énervait, soit quand elle n'allait vraiment pas bien. Réflexe. Bon, maintenant, avancer... Si seulement elle arrivait à marcher droit. Serrant les lèvres, elle fit un pas en avant, puis un autre. Pieds nus, mais pourquoi n'avait-elle pas pris ses chaussures? Ou au moins ses chaussettes? Les bras croisés sur son ventre dans un geste protecteur, elle avança en direction de Basile, d'un pas mal assuré, ne rêvant que d'une chose: son lit.
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MessageSujet: Re: Enfin libre   Enfin libre Iconminitime1wn2Dim 11 Mar - 1:39

Comme il s’y attendait, Eterna essaya de se s’échapper lorsqu’il l’eut rattrapé. Elle paraissait déboussolée, et ne répondit rien, en plus d’éviter de lancer tout regard en direction du sien !
Basile était vraiment désolé pour elle, désolé qu’elle le prenne aussi mal.
Puis elle parut se calmer, son infortune se transformant peu à peu en grosse fatigue. Le Serdaigle, lui ne l’avait pas quitté des yeux.
Il avait besoin de l’entendre dire qu’elle comprenait, qu’elle pardonnait son erreur…leur erreur.
Mais elle ne se tut.

Il vérifia alors que son sac était bien fermé, tombant au passage sur l’enveloppe de l’hôpital st Mangouste. Le regard dur, il fourra au fond de son sac, pour être sur de ne pas avoir à poser son regard une fois de plus sur l’écriture serré d’un noir encre. Ils avaient recommencer à marcher, et Eterna semblait ne pas vouloir s’échapper cette fois ci.
Un peu soulagé, il garda quand même un œil sur elle tandis qu’elle marchait avec la plus grande attention pour ses pieds !
L’alcool semblait être descendu d’un coup. La prise de conscience sans doute ! parce que décuver en l’espace de dix minutes, il avait rarement vu ça !

Au regard reconnaissant qu’elle lui lança, il répondit par un qui signifiait : « c’est tout naturel ». Enfin pour lui c’était plutôt une première ! En temps normal la jeune fille se serait retrouvée à rentrer seule au château … et sans son pull !
Il entendit à peine le Merci, par deux fois répété, en français puis en anglais.
Lui, lui répondit un peu gêné :

« Genre que j’allais te laisser rentrer seule dans l’état ou tu es. »

Puis voyant qu’elle semblait peiner pour avancer convenablement il ralenti le pas, s’arrêtant de temps en temps pour qu’elle puisse reprendre ses esprits.
Lorsqu’ils furent arrivé au château, le garçon attrapa doucement le bras de la septième année avant de raser les murs, jetant des regards frénétiques à la pièce alors plongée dans la pénombre. Il n’avait aucune envie de se faire pincer, que ce soit par Rogue ou toute autre personne qui ne serait pas encore couchée.

Puis il lui fallut encore quelques secondes avant de se rappeler le chemin qui menait à la salle commune de sa jeune fille. Il savait un peu près l’endroit ou le portrait de la grosse dame se trouvait et après avoir trouvé l’endroit en question (grâce en partie aux indications d’Eterna) il s’arrêta devant le tableau à demi endormi.
Là il parut hésiter quand à la démarche à suivre et opta pour un :

« Hé bien on a eut de la chance…. »

Il ajouta :

« J’ai été content de te rencontré Eterna…même si j’aurais préféré que ça se passe autrement…. »

Puis il eut un maigre sourire avant de conclure, son regard plus triste qu’il ne l’avait été auparavant :

« Passe une bonne nuit … »

Puis il s’éloigna dans l’intention de rejoindre sa salle commune.
Lorsque Basile fut arrivé à sa salle commune, qu’il se fut glissé dans son lit après avoir au passage réveillé son camarade de chambre (« c’est quoi ces heures pour rentrer !!!? « "…." « Basile, j’te parle ‘spèce de bouffon ! »), il fit mine d’ignorer ce dernier qui lui lançait son oreiller dans une vaine tentative d’obtenir des informations.
Sa nuit fut agitée : Le visage de Callie ne semblant pas vouloir quitter ses songes…
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