Déambulation... [libre]

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Un pic de chaleur... La désagréable impression d'être exposé à tous les regards... Un silence éloquent...
Un oeil s'ouvrit lentement, puis son homologue suivit, dévoilant des pupilles aussi inexpressives que possible. Jarod sortait peu à peu des bras de Morphée, réveillé par la caresse du soleil sur son visage. Depuis longtemps, Teubald, son compagnon de dortoir, avait dû partir en recherche d'un nouvel acte stupide à accomplir. Samedi, le jour le plus aimé de la semaine, celui qui bannissait sans retenue le mot "travail" de son vocabulaire. Jarod aurait bien passé la journée à ne rien faire, affalé sur son lit à baldaquin. Et pourtant... Un étrange gargouillement du ventre lui faisait comprendre qu'il devrait descendre dans la grande salle, se sustenter, et repartir nonchalamment vers on ne sait où... Très motivant, comme perspective…
Après avoir poussé un soupir de désabusement, le jeune homme se leva, et attrapa les premiers vêtements qu’il trouva. Les ayant enfilés, il enfonça sa baguette dans une poche de son pantalon, et sortit du dortoir. Sur son passage, la grosse dame l’apostropha sans ménagement, ce qui eut le don d’énerver Jarod.

Grosse Dame : « Jeune homme, c’est à cette heure ci que vous vous levez ? »

Jarod : « Non, je suis encore dans mon lit, et j’attends le crépuscule pour me lever. C’est évident non ? »

Il n’attendit pas que les habituelles réprimandes lui arrivent aux oreilles, et prit la direction de la grande salle. Il croisa plusieurs élèves, dont une troupe de première année, visiblement euphoriques à l’idée de découvrir Poudlard, cette école tant réputée. Etrange, Jarod n’avait jamais manifesté d’un tel engouement pour ces lieux, et s’était contenté de laisser venir la connaissance par elle même. Il ne comprenait que difficilement le comportement d’autrui, à ce niveau là. Un simple effort de subjectivité, et il aurait saisi. Mais là était tout le problème…
Baillant et traînant les pieds, Jarod arriva en face de la grande salle. Un brouhaha incessant en émanait, qui ne manquerait pas de donner un mal de crâne intense, au jeune homme. Hésitation… Certains furent étonnés de voir Jarod rebrousser subitement chemin, et descendre à toute vitesse les escaliers, qui cette fois se montrèrent coopératifs. Une autre idée venait de germer en lui. Si la grande salle était bondée, le hall d’entrée ne pouvait pas l’être. Et ce hall… Jarod l’appréciait depuis toujours, non pas pour son architecture imposante, mais pour sa résonance, et toutes les nuances de couleurs qu’il contenait, grâce aux vitraux.
Il l’atteint sans difficultés, et s’arrêta quelques instants, scrutant les alentours. Aucune âme ne se trouvait à l’horizon… Un mince sourire de satisfaction aux lèvres, Jarod s’assit contre un poteau, et enfonça sa tête entre ses genoux. La solitude, la réflexion… Chez lui, rien n’était forcé, et il était heureux de se trouver ainsi…
Il s’endormait peu à peu…

« Clac… Clac… Clac… »

Quelqu’un venait. Le repos serait de courte durée…

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{¤} Le Samedi... Jour de repos et plus précisément ce que l'on appelait le Jour de Liberté. Tout comme le Dimanche, il accomplissait le Week-end... Moment le plus attendu d'une fin de semaine pour tout élèves et professeurs! Aucun travail en classe, enfermé alors que le temps est magnifique... Aucune obligation sauf si ... Peut-être quelques devoirs à faire pour le premier jour de la Semaine: Lundi... Mais ce n'était pas aussi crevant et difficile à supporter qu'une journée de cours. La plupart des élèves travaillaient leurs devoirs le soir pour profiter de la journée et surtout se reposer le matin, dormant jusqu'à des heures inattendues... Du moins chez les Gryffondors, il y avait beaucoup de " Couche-Tard" donc de "Bons dormeurs".

Malheureusement une élève de cette maison portant le nom de Virginia Zenevieva, ne suivait pas le rythme de ces camarades... Bien au contraire, celle ci, même si elle se couchait à des heures tardives se retrouvait les yeux ouverts dés l'entrée des reflets du soleil dans son dortoir... Formant un ensemble velouté orangé que l'on nommait l'Aube. C'était tout les jours ainsi et cela durait déjà bien plusieurs années. La Fatigue l'atteignait mais rien à faire, le sommeil n'était jamais accompli! Alors comme à son habitude, Virginia se retrouvait seule, la première levée dans cette salle commune déserte et froide au premier abord sans lumière d'une cheminée! C'était bien connu, la jeune fille préférait les soirées plutôt que les journées... La nuit était son domaine et le Jour son ennemi, la forçant à faire face à la foule, la dure réalité où elle vivait...

A peine levée, la Jeune Gryffondor avait descendu les escaliers encore aimable à cette heure matinale... Elle s'était par la suite dirigée dans la Grande Salle où les elfes avaient déjà préparé tout ce dont les élèves avaient besoin pour se nourrir et satisfaire leur estomac... Personne ne faisait honneur de leur présence. Virginia se retrouvait seule une fois de plus, commençant avec précaution à manger le nécessaire pour son organisme. Cette Grande Salle paraissait si grande en l'absence de la foule... Elle était si immense et si vide en même temps. C'était toujours impressionnant de ressentir cette ambiance presque gênante au sein de cette salle vide de vie...

Comme peu de personne semblait levé par la suite Virginia en profita pour se reposer à l'air frais du parc. La Jeune Fille aimait le silence comme elle aimait la solitude. C'était ces seuls moments préférés de la journée où elle pouvait se ressourcer. Assise prés d'un arbre, soutenant son dos par le tronc de celui ci, la Gryffondor respira à plein poumon l'oxygène que lui offrait cette nature presque enchantée. Tous ses sens semblaient développés... Et peu à peu, son coeur et son âme semblait se calmer retournant dans son monde où elle se sentait bien... Ses yeux se fermèrent légèrement et laissa s'enfuir son être durant quelques heures.

11h passé, des voix lointaines la ramenèrent de son monde... Des élèves de différentes maisons et de différents âges marchèrent déjà sur l'herbe qui semblait ne plus être aussi fraîche qu'auparavant! Certains descendaient les marches et d'autres s'étaient étalés à terre ou sur des bancs, en groupe ou en duo... Enfin soit-il, ce n'était plus un parc silencieux... Virginia se leva donc, s'avouant qu'il était à présent préférable de rentrer au château... Le Hall devait être désert à cette heure ci. La plupart du temps, les élèves se retrouvaient en groupe soit dans la Grande Salle pour leur petit déjeuné soit dans le parc pour profiter du soleil. Mais Virginia se trompait... du moins à moitié... Il n'y avait personne sauf un jeune homme assis sur les marches de l'escalier.

' Tiens ... Un solitaire échappant au troupeau... Etonnant! ' pensa-t-elle

La Jeune Gryffondor s'avança vers lui tout en lui adressant un fin sourire au coin des lèvres étant donné que celui ci venait juste de l'apercevoir... Elle n'allait pas lui adresser la parole car il n'en avait sûrement pas l'envie. Mais cette idée de s'asseoir sur les marches était bonne... Le Hall était tellement calme... C'était rare! A son tour, alors elle fit de même de l'autre côté où s'était placé le jeune élève. {¤}

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Terminé… L’instant de paix et d’intense désoeuvrement matinal que Jarod savourait avec délectation venait de s’envoler, laissant le jeune homme dans un état de dépitement intense. Effectivement, quelqu’un approchait, et semblait ne pas hésiter à venir le troubler. Troubler… Etait-ce le mot ? Car après tout, Jarod se devait d’accepter le fait qu’il n’était pas seul au monde, assis dans le hall d’entrée. Il s’attendait toujours à ce qu’un événement survienne, mais ne l’acceptait jamais avec facilité. Il avait encore à apprendre la patience…
Mis sur le fait accomplis, il deigna enfin lever les yeux sur l’élément perturbateur. Une élève, visiblement son aînée, approchait dans le silence. Il était largement tenté de lui adresser une remarque des plus déplaisantes, dans une ultime tentative pour retrouver sa tranquillité. Attente… Elle s’assit sur la même marche que lui, en ayant pris soin de lui adresser auparavant un sourire poli. Ce sourire ne pouvait signifier qu’une chose… Elle n’était pas là pour chercher querelle, et Jarod serait stupide de le faire à sa place. Etrange, autant que désabusant. Le jeune homme était toujours là lorsqu’il s’agissait d’user de cynisme, de sarcasme, mais il tentait d’éviter clairement les situations dites « classiques ». Or, là, il n’avait pas le choix. Piégé, à moins que le silence succède au silence, et qu’il n’ait pas besoin de prononcer la moindre parole. Ainsi, il pourrait fermer à nouveau les yeux, et somnoler, comme chaque samedi, depuis quatre années de bagne. Belle perspective… Pourquoi ne pas tenter ?
Aussi, Jarod adressa un regard dénué d’expression à la jeune fille avant de se retourner vers le mur, et de fermer les yeux, paisible… Les minutes passèrent sans qu’un mot ne soit prononcé, et les bras de Morphée s’approchèrent de Jarod. Il allait s’y jeter, oublier son ennui…

Mais un élan de lucidité le ramena à la réalité. Il était stupide. Où était passé le provocateur, l’asocial méprisant ? Il n’y avait plus qu’un élève passif, mou, dénué d’intelligence. Et ce n’était pas l’image que Jarod voulait donner de lui. Rouvrant subitement les yeux, il fronça les sourcils fasse au peu de lucidité qui l’accablait, et releva la tête avec lenteur. Le visage embrumé, il se tourna vers la jeune fille, qui était encore postée près de lui. Et, seulement là, il remarqua la cravate rouge et or qu’elle arborait.

* Une Gryffondor… Ah bravo… *

Amusé par lui même, il ricana, tout en la regardant avec beaucoup plus d’expressivité qu’auparavant. Le silence… Il ne voulait pas le troubler, n’importe comment. Un air malicieux sur le visage, il sortit sa baguette, ainsi qu’un morceau de parchemin froissé, qui devait se trouver dans sa poche depuis des mois. Concentré, il y grava quelques mots, avant de prononcer un sort…

« WINGARDIUM LEVIOSA »

Le morceau de parchemin suivit la courbe que lui donnait la baguette de Jarod, et atterrit droit sur les genoux de la jeune fille. Clair et précis, le message n’en demeurait pas moins original par la manière dont il avait été donné…

Citation :: Attirée par le silence ? C’est très étonnant, de la part d’une Gryffondor…

De toute évidence, une nouvelle technique de communication était à l’essais… Tordue mais précise, à l’image de son initiateur, Jarod…

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{¤} Il est vrai que c'était parfois difficile d'accepter qu'on vienne troubler un moment de solitude... Elle même, Virginia avait la fâcheuse tendance à réagir d'une façon désagréable auprès de ceux qui osaient venir lui adresser la parole sans prendre le soin de savoir si on la dérangeait ou non. Cette mentalité qui l'affectait tout autant... Elle n'appréciait pas le monde et les personnes et cela pouvait se voir de plus en plus. C'était une sauvage, elle n'appréciait que ses instants où elle se trouvait seule ou alors quand elle n'était pas obligée de parler... De plus d'être silencieuse, c'était une personne très observatrice qui aimait regarder les attitudes de ceux qui l'entouraient. Peut-être pour ainsi juger de la nature insignifiante de ce qu'ils pouvaient être? De simples sorciers, de simples humains en quête de pouvoir et d'importance! Cela lui faisait tellement sourire... Tous étaient si insignifiants, si insouciants... Il ne fallait pas croire que Virginia ne se considérait pas comme tel! Certes elle savait qu'elle était différente et encore bien plus depuis quelques années... Mais elle agissait tout aussi idiotement que ces collègues...
Enfin ce n'est pas vraiment le sujet... Tout cela pour dire qu'à son tour, elle respectait ceux qui éprouvaient le besoin de se sentir seul en ayant pour seule compagnie le silence. En voici la preuve avec le jeune homme qu'elle venait d'apercevoir à peine quelques minutes avant de s'installer non loin de lui... Elle était certaine au fond d'elle que la salle commune était bondée et que la Bibliothèque n'allait guère lui offrir un instant plaisant. Alors oui, le Gryffondor avait eu une excellente idée et même si elle n'avait aucune intention de la lui voler, elle profitait à son tour pour se poser. Virginia avait légèrement aperçu le blason de celui qui se trouvait à ses côtés... Ils étaient de la même maison et pourtant la jeune fille ne l'avait jamais vu auparavant. Peut-être qu'elle n'y avait prêté qu'une quelconque importance... C'était fort possible. Les années précédentes, Virginia n'avait pas été aussi discrète et solitaire bien au contraire, son mauvais caractère lui avait offert une vie de jouissance et de jalousie. D'ailleurs certaines personnes de sa connaissance s'étaient toujours demandé comment un tel caractère avait pu atterrir à Gryffondor... Mais ... le Choixpeau ne se trompait jamais, du moins c'est ce que l'on disait. Et la faiblesse de la jeune Grecque l'avait rendu par la suite méfiante et presque obscure. Malgré cela, Virginia n'avait pas perdu de son caractère presque cinglant... Directe et parfois blessante, Virginia refermait avec force tout ce qui avait fait d'elle une exécrable adolescente.

S'étant installée d'une manière confortable sur une des marches de l'escalier amenant aux couloirs, Virginia en profita pour observer le Hall. Elle était encore fatiguée, sentant comme un lourd sommeil se posant sur ses épaules mais pourtant l'envie de fermer les yeux n'étaient plus de taille à prendre le contrôle. Bien au contraire, Virginia se laissa bercer par le silence et la somnolence mais semblait toujours présente. Son regard en profita pour se tourner vers celui qui paraissait bien plus jeune. Elle découvrit les traits fins de son profil et ses cheveux d'un noir bien prononcé se plaquant parfaitement sur lune infime partie de son visage. Non il était étrange de voir un Gryffondor différent de ceux qui aimaient rester en groupe et jasant avec concision sur les nombreux potins de Poudlard. Enfin comme quoi, il ne fallait pas tout le temps juger les gens par leur maison... ou encore moins les comparer avec ceux qui faisaient partis de la même maison.
Se reconcentrant sur le Hall, Virginia ne fit guère attention aux quelques regards que lui jeta Jarod, dont elle ne connaissait pas encore le prénom. Elle semblait concentrée sur les différents motifs sculptés de bois clair... Quand soudain une formule se fit distinctement entendre, venant perturber le silence olympien du Hall. La Jeune Gryffondor posa son regard donc sur le bout de papier qui venait en sa direction, envoyé par son "camarade" de maison. Tiens étrange façon de communiquer mais toutefois plaisante...
Lisant avec un air rempli du curiosité, Virginia ne put s'empêcher de ricaner doucement comme pour elle même... Ces paroles se trouvaient être amusantes. Elle accorda alors au jeune homme un regard attentif avant de poursuivre leur lancée! Non autant ne pas converser à haute voix... Cela gâcherait sûrement leur plaisir de communiquer de cette façon si originale. De plus, le silence semblait être leur allié à tout deux... Non?

A la suite donc de cette question que lui posa celui installé auprès d'elle, Virginia put sortir sa plume qu'elle gardait toujours dans une de ses longues poches avec un léger cahier où elle se permettait de libérer toutes ses pensées... ainsi pour se montrer expressive sur sa façon de voir les choses et le monde. Elle répondit alors de son écriture soignée

Citation :: Ne jamais se fier aux apparences ... Je pense à vous observer que vous êtes bien placé pour le reconnaître.

Ainsi fut sa réponse, directe et précise! Peut-être avait-elle tord de juger par son observation mais peu importe... ce jeune homme lui semblait bien audacieux pour formuler une telle parole remplie certainement d'un sous-entendu. D'une voix basse, elle ordonna donc à sa baguette de renvoyer ce bout de papier à son destinataire {¤}

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Amusant… Ainsi, la jeune Gryffondor jouait le jeu. Tout d’abord perplexe face au ricanement de son interlocutrice par correspondance, Jarod sentait maintenant une onde de malice s’emparer de son être, comme lorsqu’il se trouvait en passe de commettre un acte mafieux. Mafieux… A son niveau d’élève, évidemment… Peut être qu’il n’était pas tombé sur l’éternelle niaiserie des élèves de Poudlard, et qu’il pourrait très bientôt songer à autre chose qu’un départ catégorique, ainsi qu’un enfermement dans le dortoir des Gryffondor. La période d’observation ne faisait que débuter, mais elle semblait prometteuse. Il s’amuserait…
Le morceau de parchemin venait d’être affublé d’une nouvelle dose d’encre, et volait lentement, mais sûrement, dans la direction de Jarod. Déterminé à ne pas montrer son amusement croissant, il ne cilla pas, et attendit que le parchemin entre en contact avec sa main avant de le saisir fermement. Jetant un regard non dénué d’ironie vers son interlocutrice, Jarod déplia le morceau de parchemin, et lut avec rapidité les quelques mots qui y étaient griffonnés. Et alors, son étonnement fut grand. Excellent, de toute évidence, il avait une forte tête face à lui. Un nouveau challenge était donc mis en place, et cela ne manquait pas de réjouir notre intéressé. Il sortait peu à peu de sa léthargie, et sentait une onde de combativité s’immiscer en lui, comme chaque fois qu’il se trouvait face à une résistance. Car il considérait un tel message comme une résistance. La nature l’avait bien doté, au niveau orgueil, voire même un peu trop, de sorte qu’il ne supportait jamais de ne pas avoir le dernier mot. Il s’était fait maître en argumentation, et n’échouait que rarement. L’occasion était en or…
Un sourire vicieux aux lèvres, Jarod griffonna à nouveau quelques mots, plus provocateurs que précédemment. L’heure du test était arrivée… Une fois satisfait de lui même, il lança un nouveau sort, et regarda le morceau de parchemin se diriger vers la jeune élève de Gryffondor… Il ne l’avait jamais vue auparavant, comme la plupart des élèves, d’ailleurs… Jarod n’était pas physionomiste, du tout. Cependant, pour une fois, il s’efforça de garder les yeux rivés sur la jeune fille, afin de capter au mieux sa réaction, quelle qu’elle soit…

Citation :: Tant de perspicacité, je suis de plus en plus étonné… Mais, si l’habit ne fait pas le moine, et que les apparences sont trompeuses, comment savoir qui est qui ?

Il partait dans des propos hautement philosophiques. Soit, autant aborder la discussion de cette manière…
A quelques pas d’eux, un élève de deuxième année passa. L’air intrigué, il les toisa du regard avant de passer sa route. Jarod ne répondit que par un regard méprisant, et un regain d’énergie à revendre le prit, comme chaque fois que quelque chose le troublait dans son occupation du moment… Impulsivité, quand tu nous tiens…

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Désolé du double post... Rolling Eyes

Un Up me semble nécessaire, ainsi qu'une invitation à tous les membres. N'hésitez pas à venir poster à la suite de mon post. What a Face

Au plaisir Déambulation... [libre] Icon_de2

Grande Inquisitrice Nombre de messages : 53 Date d'inscription : 23/08/2006

HJ

Dolores Jane Ombrage, ou bien l'aimée de tous de Poudlard, venait de sortir de son bureau. Depuis cette innondation et ces doirtoirs communs, elle ne cesse de tout repporter dans son dossier qu'elle devait rendre au Ministère de la Magie, bouclé. D'ailleurs, c'est pour cette raison, qu'elle avait toujours dans son sac son journal dont la couverture était de couleur noir. Ce qui tapait assez à l'oeil avec ses habits roses à dentelles, ainsi que son sac blanc, et rose également. Dans la semaine, elle avait été voir la co-directrice, qu'elle n'appréciait guère. Enfin, toutes les deux ne pouvaient pas se voir.
Et c'est avec son journal ouvert dans sa main droite, qu'elle se dirigea vers le bureau du professeur Leroy. A ce qu'on pouvait raconter, des élèves avaient fait des leurs durant ce cours. Et logiquement c'était cette Leroy qui devait s'en charger, mais comme depuis peu tout va mal dans cette école, plus personne ne sait que faire. Et les professeurs se trouvaient de moins en moins compétents. A croire qu'Albus en perdait la raison. De toute manière elle l'avait toujours dit, il se faisait trop âgé pour être directeur de cette école, et puis il s'absentait de temps à autre pour des raisons toujours inconnues, soit disant urgentes. Enfin, bref, une fois devant le bureau du professeur d'Histoire de la Magie, au moment où elle s'apprêtait à toquer, une voix se fit entendre à l'étage du dessous, qui était le rez-de-chaussée. A cette heure là, tous les élèves devaient être dans la Grande Salle. D'autant plus qu'à cause des disparitions et de l'inondation dernière il est interdit aux élèves de se promener dans l'enceinte de l'école quand ils le souhaîtaient et où ils voulaient, de plus à cette heure. La vigilance des professeurs et des membres du personnel était loin d'être fiable !
Remettant son entretien à plus tard, elle descendit les marches du grand escalier en fixant au fur et à mesure l'élève présent. Puis elle vînt à en voir deux. Portant tous deux des uniformes de couleur rouge. Décidemment ! Et après leur directrice venait dire qu'il n'y avait aucun problème, qu'ils étaient parfaits, qu'il fallait parler aux préfets pour confirmer tout cela. Parce ! Une fois en bas des escaliers elle se dirigea au centre des deux jeunes gens.

« Hum. Vous n'avez strictement rien à faire ici. Le règlement vous est-il connu ? Ou est-il bon de vous le faire copier ? Le concierge de cet établissement se ferait sûrement une joie de vous recevoir. »

Sous entendu qu'ils pouvaient lui fournir une bonne excuse. Mais cette dernière ne sera tolérée. Ils devaient être à la Grande Salle en train de manger, non entrain de s'assoupir et s'entraîner à exécuter des sorts (d'après le : « Wingardium Leviosa » qu'elle avait entendu et qui l'avait fait descendre) dans le Hall. En plus cela serait une bonne raison d'enguirlander cette McGonagall, à force de dire que sa maison était, sous entendu encore une fois, la meilleure, et qu'il n'y avait aucun problème au niveau de ses élèves, on se trompe. Pour elle, il était temps de changer Poudlard. En commençant par le Corps Enseignants. Et croyez-la, il y avait du travail. Vu la compétence, et la fiabilité des enseignants. Et encore... elle n'avait inspecté aucun cours, cela promettait.

Grande Inquisitrice Nombre de messages : 53 Date d'inscription : 23/08/2006

HJ

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"Tac… Tac… Tac…"

Les péripéties n’en finiraient donc jamais ! Après la jeune fille atypique et incernable, Jarod devait s’attendre au pire. De tels bruits de pas ne pouvaient pas provenir d’un élève. Ils étaient bien trop… secs, comme provenant de chaussures à talons.
Que faire ? Fuir, en espérant que les secondes jouent en sa faveur ? Attendre paisiblement que la situation évolue ? la deuxième option restait la plus évidentes de toutes, évidemment. Jamais Jarod ne fuirait l’adversité, ou la réprimande. Il était bien trop orgueilleux pour cela.
Arborant une mine désinvolte, il attendit donc d’apercevoir une informité rose, se dirigeant clairement vers lui. Un professeur ? Certainement pas, elle n’avait pas la mine de l’emploi. Une concierge ? Oui, ce ne pouvait qu’être cela. Une concierge rose… Où va le monde ? … Le ridicule ne tue pas, encore heureux…

Tiens tiens… Ainsi, la chose rose décidait de s’arrêter devant lui. Jarod lèverait il les yeux ? Pour quelle raison ? Il ne lui devait pas le respect, si elle n’en faisait pas preuve à son égard. Il suffisait d’attendre. Bien entendu, l’attente ne fut pas longue. Quelques mots sortirent de la bouche de la concierge de fortune, avec une agressivité évidente. Elle délirait, ou tentait d’user d’un humour plus que douteux… Ce n’était que trop évident.
Jetant un regard en biais à son homologue Gryffondor, Jarod n’hésita pas une seule seconde avant de rétorquer. Cette femme ne dictait pas les lois, et lui non plus. Ils étaient sur un pied d’égalité, point final.

"Pourquoi suis je ici ? Pour étudier, et m’ouvrir des horizons professionnels variés. Optionnellement, il me faut respecter les lois sociales de cet établissement. Mais en quoi ma présence ici va changer inéluctablement la face du monde ?
Je vous le demande, avec toute l’innocence d’un enfant analphabète, de seulement 15 années."

Jarod s’arrêta net, à la suite de ces quelques mots. Le visage de la concierge s’était nettement rembruni, comme outragé de ses propos. Tant mieux… Mais autant ne pas pousser le bouchon trop loin. Il suffisait que cette femme continue sur sa lancée, et ose s’en prendre plus cruement à lui, et il laisserait libre court à ses pensées profondes. Il ne doutait pas qu’elle le ferait. L’image du Gryffondor… Modèle de courage et d’intelligence. Elle allait tomber de haut, si elle s’attendait à ce que Jarod lui obéisse au doigt et à l’œil. Courage, oui, mais tout dépend du camp, n’est-ce pas ?

Il n’avait levé les yeux sur elle que l’espace d’un instant, assez pour y apercevoir une haine informulée à son encontre… Amusant… Ainsi, il jouerait avec les nerfs d’un éléphant rose…

Grande Inquisitrice Nombre de messages : 53 Date d'inscription : 23/08/2006

Tapant désormais du pied droit, elle fixait tantôt la jeune fille, tantôt le jeune homme, après avoir parlé. De toute manière, elle n'eut pas trop à attendre, et l'adolescent répliqua. Qu'est-ce qu'un Gryffondor pouvait-il mieux faire que répondre à une question qu'elle n'avait pas posée ? Ce n'était pas une maison réputée pour l'intelligence, loin de là, et ça se voyait. C'était le courage pour cette maison. Enfin tout dépend de ce qu'on pouvait interpréter par « courage », le fait de répondre à un adulte, en l'occurrence Ombrage, n'avait rien d'exceptionnel et de courageux. Et cela pouvait s'avérer impoli, si un ton suspect avait été employé ainsi qu'un langage familier.

Tandis que l'autre Gryffondor ne se souciait de rien, Ombrage donna une réponse, en employant un ton plus sec, ne voulant tolérer aucun signe d'impolitesse.

« Tout d'abord, dans une discussion, le fait de regarder son interlocuteur est un signe de politesse important, que vous n'avez guère appris, apparemment. »

Cette école pouvait bien apprendre la magie, mais le respect c'était tout autre chose. La sorcellerie, et toutes les autres matières complémentaires, c'était bien beau, mais l'éducation des adolescents était aussi très importante. Voici un point que l'on avait du mal à comprendre dans cette école. D'un côté nous avons une Co-Directrice qui mentait et des élèves manquant de politesse. Une fois, ça passait, et encore... mais à maintes reprises l'impolitesse était au rendez-vous - notamment à l'inondation et comme exemple récent ; en ce moment même.

« Ensuite, je ne vous ai nullement demandé le pourquoi de votre présence dans le Hall. Je me fiche de vos excuses, vous n'avez rien à faire ici, un point c'est tout ! A cette heure vous devriez être dans la Grande Salle, et non à faire, je ne sais quoi, ici. »

C'est avec un ton effectivement plus dur qu'elle avait pu dire cela. En même temps, elle ne pouvait rien dire, et que la malédiction des disparitions plus que mystérieuses le touche ! Au moins, ça lui ferait un argument de plus ; le règlement non appliqué. Et le manque de respect. Cet établissement l'impressionnait de jour en jour, ceci très négativement à vrai dire. Et dans un sens, positivement, elle pourrait mener à bien ce qu'elle comptait faire, et beaucoup plus vite. De toute façon, elle avait déjà tout prévu dans son carnet.
A vrai dire, elle ne savait que faire de ces deux adolescents, les remettre au concierge ? A Dumbledore ? Ou mieux encore à leur directrice de maison pour rétorquer tout le contraire de ce que cette bonne femme avait pu lui raconter ? C'était affolant de ce qu'il pouvait se passer à Poudlard.
Et elle n'avait pas encore tout vu...

Invité

HJ / Je peux poster à la suite ou ca dérange quelqu'un ?? \ HJ

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