Seule { Libre }

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En cette après-midi Katarina s’ennuyait terriblement au fond de sa salle commune, en effet elle avait fait tout ses devoirs et personne ne se trouvait ici, de plus dehors une tempête de neige s’abattait sur le grand château d’ailleurs en regardant dehors la russe ne pu retenir un frisson malgré la chaleur ambiante.
Après d’intenses réflexions sur son sort la jeune poufsouffle décida qu’une petite balade dans Poudlard lui ferait le plus grand bien et que peut être en chemin elle trouverait une idée pour s’occuper !
Elle se mit alors en route et commença a marcher dans le château, elle marcha de longues minutes : traversant les couloirs, s’arrêtant parfois devant un tableau ou prenant parfois des raccourcis enfin elle arriva au septième étage, elle traversa le couloir et s’arrêta devant une tapisserie que l’on pourrait qualifier de particulièrement curieuse. C’est en voyant cette tapisserie qu’elle se rappela d’un extrait d’un livre qui pourrait bien lui trouvait une occupation : se livre parlait de la salle sur demande, il expliquer notamment qu’elle se trouvait devant cette représentation, la jeune fille avait aussi entendu des élèves en parler mais elle n’avait jamais eu l’occasion de l’utiliser.
Katarina se retourna et vit en face d’elle une vieille porte de bois, elle s’avança et passa trois fois devant en pensant très fort a une salle enfin elle ouvrit la porte et découvrit la salle .
Devant elle s’étalait une immense salle telle qu’elle l’avait souvent rêvée ; au sol l’on pouvait voir de la moquette de couleur chaude comme l’étaient aussi les murs de la pièce ! Au centre de cette dernière se dressait un bar en cercle d’où s’échappait une lumière vive presque fluorescente, a l’intérieur l’on pouvait distinguer des centaines de bouteilles de boissons moldu ou non car bien que vivant dans un monde de sorcier, la jeune Katarina connaissait très bien le monde moldu et tout ses objets car c’est sa mère qui lui avait donner le goût pour les objets moldus.
Sur le coté droit l’on pouvait voir des fauteuils ainsi qu’un canapé et une table qui était eux aussi de couleur plutôt chaude et douce, ensuite sur le coté gauche l’on pouvait voir une immense cheminée et devant là aussi un grand canapé de velours très confortable.
Enfin le fond de la pièce était partagé en deux coins, le coté gauche était délimité par de magnifiques paravent en bois, c’est paravents cachaient en fait un magnifique et grand jacuzzi qui était une sorte de baignoire moldu qui faisait aussi des massages. Le coté droit quand a lui renfermé un lit avec une petite commode.
Même si c’était elle qui l’avait imaginer la jeune poufsouffle resta stupéfaite par la salle qu’elle venait de découvrir ; elle resta donc quelques instants sur le pas de la porte immobile. Enfin quand elle retrouva ses esprits la jeune Katarina enleva ses chaussures puis alla vers le bar, elle se servit a boire : une boisson plutôt forte. Ensuite elle se dirigea vers le fond de la salle, elle alla vers la commode qu’elle ouvrit : elle cherché un maillot de bain pour profiter du jacuzzi, après quelques instants de recherches elle trouva un beau bikini noir qu’elle s’empressa d’enfiler ensuite elle se dirigea vers le beau jacuzzi. Elle entra délicatement a l’intérieur et commença a se détendre, dieu qu’elle se sentait bien dans se jacuzzi, les bulles lui faisait un super massage qui la faisait presque s’endormir, elle rêvassait dans l’eau chaude, elle n’avait jamais été aussi bien qu’a se moment là, paisible et heureuse. C’est donc ça le paradis ?

WINNIFRED ARMANDA HIGGS TU VAS MOURIR INCESSAMMENT SOUS PEU !

Sam Richards, Gryffondor en cinquième année, avait hurlé à en réveiller les morts. A cet instant précis, n’importe quel élève de Poudlard, et je dis n’importe lequel, aurait vendu père et mère pour ne pas se retrouver dans les baskets de Winnie Higgs. On ne savait pas ce qu’elle avait fait pour s’attirer les foudres de la rouquine, mais si Richards se déchirait les poumons à proférer des menaces, ça n’était pas bon signe. Je suis persuadée que vous vous demandez tous ce qui avait poussé Sam a se détruire l’œsophage en conseillant amicalement sa copine de dortoir de faire ses adieux à la lumière du soleil. Et donc, pour satisfaire votre curiosité, un petit flash-back s’impose.

Dortoir des filles de Gryffondor, deux heures auparavant.
Cinq jeunes filles allongées sur la moquette, quelques bouteilles de Bièraubeurre et des éclats de rire. MJ, Winnie, Liz, Katie et Sam, au lieu de bosser leur essai de Potions pour le lendemain, s’étaient lancées dans une partie d’action ou vérité. Une partie vorace et dangereuse quand on savait ce qui pouvait se tramer dans le cerveau de Sam Richards. En parlant de ça, Winnie avait fortement grogné quand Sam lui avait demandé de... Non, je ne peux pas le dire, de toute façon, tout Poudlard le saurait d’ici le lendemain. Mais l’heure de la vengeance avait sonné pour miss Higgs.

Sam ! Action ou vérité ?
Action.

Le défi en lui-même n’avait rien d’exceptionnel. Sam s’était déjà retrouvée plusieurs fois au cours de scolarité à devoir de déshabiller, et dans des endroits bien pires que la salle de bain. Rien de très extravagant. Mais quand elle s’était retournée et que les quatre autres s’étaient enfuies en emportant ses fringues, elle n’avait pas du tout apprécié. Ce qui nous amène à la fameuse insinuation sur une mort prochaine de Winnifred Higgs.

Sam était donc en sous-vêtements avec pour seul secours une serviette de bain que Katie avait eu la grandeur d’âme de lui laisser. Evidemment, vous allez me dire qu’elle n’avait qu’à lancer un sortilège d’attraction pour récupérer ses fringues. C’aurait été trop facile. La baguette de Sam se trouvait dans la poche de son jean. Et son jean se trouvait entre les mains de Winnie. Maudit soit ce jeu ! Si Rusard la trouvait encore une fois dans cette tenue, elle se taperait bien plus qu’une simple retenue pour tenue indécente.

Maudissant Winnifred et ses idées tordues, les trois autres pour avoir participé et Wakefield pour le plaisir, Sam enroula la serviette autour de son corps et sortit de la salle de bain en prenant bien le soin de vérifier qu’il n’y avait personne dans le couloir. Elle traversa aussi vite qu’elle le put tout le château pour se rendre au septième étage. Elle débita le mot de passe à la Grosse Dame dans son portrait qui s’indignait (« Vous les jeunes ! De mon temps, découvrir ses chevilles était signe d’un grand laissé aller ! En plus, ça n’est pas la première fois ! »). Mais le tableau ne bougea pas. Pas d’un pouce.

Le mot de passe a changé il y a cinq minutes à peine.
Quoi ?! Mais je vais pas me balader comme ça !
Ça n’est pas mon problème. De mon temps...
... Vous étiez moins vieux, je sais. Vous allez pas m’ouvrir ?
Non.
Qu’ils aillent tous – censuré –

Bon. Résumons la situation. On n’est pas très habillée – doux euphémisme –, si Rusard nous choppe c’est l’exclusion temporaire et on ne peut pas rentrer. Où aller ? Sam jeta un regard autour d’elle avant de se taper le front avec la paume de sa main. A la salle sur demande, elle était sûre de trouver ce dont elle avait besoin. Et, grand avantage, elle n’était qu’à l’autre bout du couloir. Pas besoin de se pavaner devant tout le monde. Porte ouverte... Il y avait donc quelqu’un à l’intérieur. Tant que ça n’était pas l’autre bécasse avec ses tartes à la crème, prête à se foutre d’elle, ça irait. Sam se glissa à l’intérieur et prit le soin de refermer derrière elle. Elle regarda un peu autour d’elle et vit une immense pièce chargée en décorations d’un style qu’elle aurait qualifié de « spécial ». Une jeune fille brune qui n’avait rien à avoir avec McFairth – et c’était tant mieux – se délectait dans une immense baignoire un peu spéciale, un verre d’alcool à la main. Après un toussotement discret – il faut savoir que rien en Sam ne peut être discret – pour attirer son attention, elle prit la parole.

Ça a l’air d’être la fiesta ici.

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La jeune poufsouffle barbotait tranquillement dans le jacuzzi lorsqu’elle entendit une voix derrière elle, c’était une voix féminine, la jeune russe se retourna donc et vit une jeune fille au cheveux roux se dressait devant elle et pour seul accoutrement une serviette de bain autour de la taille.
La jeune Katarina ne pu retenir un grand sourire mais elle sortit rapidement de son bain, prit le peignoir puis enfin se dirigea vers la jeune fille pour enfin répondre d’une voix amicale :

«Bonjour ! Je m’appelle Katarina; Katarina Krouchinski »

Elle n’avait pas répondu a l’affirmation de la jeune fille mais ce n’était pas important, elle lança enfin une poignée de main énergique avec la jeune femme !
Enfin Katarina alla vers le bar puis se retourna et reprit :

« Je peux t’offrir quelques choses ? tu n’a que l’embarras du choix ici ! »

La jeune russe regarda quelques instants la jeune rouquine puis commença a se servir de son propre verre, elle lui souria puis rempli l’autre verre enfin elle alla vers elle et lui offrit ensuite elle reprit :

« Rentre je t’en prie ; je ne sais pas pourquoi tu est dans cette tenue mais si tu le souhaite il y a des peignoirs et des maillots de bains vers le lit au fond de la salle »

Sa proposition n’était pas méchante mais sa curiosité avait été quelques peu titiller en voyant la tenue de la jeune femme mais cela n’était pas choquants, elle avait même vu chez certaine filles moldues bien moins d’affaire sur leur peau et marcher dans la rue sans que cela ne choque personne, enfin la jeune poufsouffle se dit que si cette fille était habiller de cette sorte c’est qu’elle devait avoir une explication non ? Enfin la jeune fille reprit :

« Je suis a Poufsouffle et toi ? »

Puis Katarina alla s’étendre sur le canapé devant la cheminée en demandant a la jeune fille de l’imiter !

Grande Inquisitrice Nombre de messages : 53 Date d'inscription : 23/08/2006

Une vieille femme aux allures de crapaud commença à déambuler dans les couloirs ayant pour but de continuer ses inspections. La première avait été reculée à cause de deux élèves perturbateurs de Gryffondor. Elle n'avait que pu sourire en allant voir leur directrice de maison, nommée McGonagall. Et par la faute de ces deux élèves, le Professeur Trelawney devait attendre jusqu'à aujourd'hui. Mais avec son soi-disant "don" elle aurait pu le prédire. A cette pensée, un rictus se dessina sur son visage. Dire qu'elle était déjà stressée en apercevant Ombrage, alors qu'est-ce que ça allait donner lorsqu'elle inspecterait ses cours ?

Cependant, avant de monter dans la tour menant à la salle d'Astronomie, un cri se fit entendre. Et le contraire se fit dans les couloirs. Le silence. Un petit soufflement précéda un étrange petit sourire. Elle tapa du pied droit qui était déjà sur la première marche et recula alors. A croire que les autres surveillants se fichaient pas mal de cette école. Le Professeur Trelawney attendrait bien un peu... pendant qu'elle le puisse.

Prenant donc une autre direction, Ombrage fut surprise de voir une silhouette lui étant familière courrant à toute allure dans les couloirs avec une serviette autour d'elle, uniquement. Encore munie de son carnet noir, elle ne tarda pas à suivre la jeune fille. Comme ci c'était une tenue à Poudlard. Dans les couloirs d'autant plus. Et puis elle ne se gênait particulièrement pas pour pousser quelques élèves sur son chemin. En voyant ça elle sourit. Pas mal de choses contre cette élève se présentait.

Et elle ne tarda pas à rejoindre la fille qui s'était désormais arrêtée et qui n'avait sans doute pas vu Dolores. Et elle finit par entrer dans la Salle sur Demande en refermant la porte. Ayant besoin de mettre la jeune fille en retenue et de lui infliger une punition, elle entra sans mal dans la Salle sur Demande. Elle resta muette peu après être rentrée.

- Hum, hum.

Une Poufsouffle était là également, sûrement impliquée dans l'idiotie. Et une... Gryffondor. Ah c'était donc elle.

- Ah... Mademoiselle Richards. C'est une jolie tenue que vous avez.

Miss Richards. Encore elle. Il y en avait qui ne perdait pas leur temps. Enfin, avec certains professeurs incompétents, des élèves n'avaient rien à travailler.

- Je me vois obligée de cesser votre petit concours de retenues avec Monsieur Wakefield. Miss Richards, pour une tenue indécente, et Mademoiselle pour être sûrement dans le coup, cela vous coûtera -15 points pour vos 2 maisons, lâcha t-elle avec un rictus, en désignant la Poufsouffle et la Gryffondor.

- En plus d'une retenue, évidemment. Certaines personnes vont très vite devenir abonnées. Suivez moi.

C'est en sortant son carnet qu'elle avait dit cela. Elle se dirigeait vers les couloirs, attendant patiemment les deux élèves.

Aucune question. Pas de pique envoyée à tort et à travers sur le pourquoi du comment de la situation qui était, avouons-le, plus qu’insolite. Ben c’est vrai quoi, c’est pas tous les jours que vous voyez une gamine de quinze ans se trimballer dans les couloirs de son école dans une tenue plus qu’indécente. Mais la jeune brune en face de Sam n’avait fait aucune réflexion. Et la Rouge et Or avait apprécié ce geste. Pas qu’elle n’ait pas envie que tout le monde sache à quel point Winnifred Higgs était cruelle, mais déjà que sa propre réputation n’était pas très glorieuse...

Sam.

Ça suffirait. Elle saurait probablement le reste. Il fallait dire que rares étaient ceux qui n’avaient jamais entendu parler de la soi-disant tortionnaire de Poudlard. En réalité, Sam n’avait rien d’un tyran. A peine plus grande qu’Ombrage – ce qui se traduit par très petite – et toute frêle, seuls sa crinière de feu et son regard électrique la rapprochaient du diable. Sur le moment, Sam n’aurait pas été contre une bonne bouteille de Firewhisky, mais le contexte actuel l’avait dissuadée d’accepter quelque chose à boire. Malgré tout, Katarina lui avait rempli un verre. On ne disait jamais non à un verre déjà rempli. On ne gâche pas un verre d’alcool, et comme on ne va pas le jeter, on n’a pas d’autre choix que de le boire. Devise samiesque.

Je veux bien des fringues ouais. Fait froid.

Et comme pour se justifier, elle ajouta en montrant la serviette qui entourait son corps :

Ceci est l’œuvre basse et mesquine de ma future victime. J’ai choisi action.

Après avoir répondu par un simple « Gryffondor » (bien que cela semblait évident, il n’y avait qu’eux pour faire ça), Sam avait commencé à se diriger vers le fameux lieu de ses rêves, à savoir celui où elle trouverait des vêtements plus corrects. Mais avant qu’elle ait pu faire deux mètres, la porte s’ouvrit dans un grincement sinistre pour découvrir une personne encore plus sinistre. Dolores Ombrage. La grande copine de Sam. Quand Nate allait savoir qu’elle s’était faite collée par Ombrage en personne – parce que vu sa façon d’être habillée, il était impossible qu’elle ne soit pas collée – il allait lui faire une crise de jalousie. Quoiqu’il ne valait mieux pas que Nate soit au courant. S’il savait qu’elle s’était retrouvée à moitié nue coincée hors de la salle commune, il allait lui en faire baver pendant des mois. Elle y aurait droit tous les jours à ses foutages de gueule et autres allusions bidons.

Ah... Mademoiselle Richards. C'est une jolie tenue que vous avez.
Oui je trouve aussi.

La pauvre Poufsouffle s’était retrouvée au milieu de toute cette histoire alors qu’elle n’avait absolument rien à voir avec le conflit. Tout ça, c’était entre Winnie et Sam. En jeune fille pas totalement ingrate, contrairement à ce que pense la plupart des gens, la rouquine s’apprêtait à expliquer que Katarina ne méritait pas de retenue. Techniquement, Sam non plus, mais elle n’allait jamais laisser passer cette chance de battre Wakefield. Seulement, avant qu’elle n’ait pu ouvrir la bouche, face de crapaud dit quelque chose qui retint son attention.

Ne me dites pas qu’il m’a devancée... Vous ne l’avez pas encore collé lui si ?

C’était l’espoir que l’on pouvait ressentir dans le ton de Sam. L’espoir que Nate n’ait pas eu de retenue made in Ombrage. L’espoir d’avoir l’exclusivité. Elle tenait à sa réputation.

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La jeune Katarina regarda avec pitié la vieille femme qui venait d’entrer, c’était Dolorès Ombrage et les temps sont bien durs, c’était une pure injustice alors la jeune fille prit son plus beau sourire et s’approcha de Mme Ombrage et prit un ton dés plus respectueux :

« Mes hommages Madame, Je m’appelle Katarina Krouchinski, je suis une nouvelle élève de poufsouffle et même nouvelle anglaise avec tout le respect que je vous doit Madame Ombrage et malgré la sagesse dont vous faites preuve laissait moi vous expliquer la situation. En effet en cette après-midi je m’ennuyais a mourir, mes devoirs ayant tous été fait je ne pu rester en place et pris donc la décision de me rendre dans cette salle sur demande ; je demandait alors une charmante petite pièce dans laquelle je pu trouvait de l’amusement et du repos ! C’est alors que Miss Richards et venu dans cette salle ; elle était vraiment bouleversés et venait d’être victime d’un odieux vol ; que dis-je un odieux raquette ! Et n’ayant pas pu trouver d’autres refuge ; elle s’était précipitée jusqu’ici pour se cacher, j’allais justement lui donner des vêtements chaud et fermé la porte pour ne pas qu’elle soit vu par d’autre ! »

Après se long discours la jeune russe reprit son souffle et souria grassement vers Dolorès Jane Ombrage en attendant d’avoir une réponse !

Grande Inquisitrice Nombre de messages : 53 Date d'inscription : 23/08/2006

A vrai dire, sa journée n’avait pas été ratée, au moins, elle avait encore de quoi contredire la directrice de Gryffondor et elle se contenterait de laisser un simple mot à Trelawney. Au moins elle ne perdra pas de temps à écouter une menteuse et puis elle irait inspecter directement son cours. D’une simplicité absolue. Pour en revenir à McGonagall, Ombrage n’avait même pas à chercher pour trouver des élèves en infraction du règlement dans Poudlard. Ou même mieux, trouver des cas particuliers. Mlle Richards faisait un bel exemple. Il fallait sévir pour se faire comprendre, c’était « bête ». Un rictus apparut.

Elle attendit que l’autre fille Poufsouffle daigne se lever, et que la Gryffondor vienne et se taise pour enfin s’avancer dans les couloirs. Cependant, un bémol était là. Richards savait se servir de sa langue, et cela commençait à poser problème. Du moins... si ça l’amusait de s’enfoncer.

- Hum ? Vous trouvez ? Dans ce cas, je considère que ceci est volontaire.

Elle s’était tournée face à Richards pour lui dire ces quelques paroles. Puis elle reprit le pas en ouvrant son carnet noir et de quoi y inscrire quelques brèves choses. Comme quoi, elle n’avait pas pu voir le Professeur de Divination par exemple. Et la cause, en l’occurrence, les deux élèves. Notant les deux noms, les points retirés et enfin la retenue réservée aux deux filles, le silence fut de nouveau rompu par la 5ème année.

- Richards, je vois que vous en redemandez, 5points seront retirés à votre maison. Ce qui fait un total de 20points retirés à Gryffondor, et ceci en à peine 5 minutes.

Qu’importe pour ces misérables points. De plus, pour s’être volontairement vêtue de la sorte et répondre à un adulte, 5points, c’était raisonnable. Dans tous les cas, les deux avaient gagné une retenue, et Richards quelque chose en plus. Elle ne tarda pas à faire part de ceci après avoir refermé son carnet.

- Vous viendrez pendant une semaine dans mon bureau en retenue tous les soirs et toutes les deux. Elle désigna la Poufsouffle, souriante, Vous ai-je demandé ne serait-ce l'ombre de quelque chose ? Non je ne pense pas. Du respect ? Commençez donc à ne pas parler ainsi, de l'insolence. Tandis que vous Richards, en se tournant vers cette dernière, en plus de ça, votre directrice a sûrement hâte de savoir comment une de ses élèves déambule dans l’école.

Dolores s'arrêta. Avec un sourire mesquin elle se mit face aux deux filles.

- La prochaine contestation vous coûtera 5 points. Même si cela n'a pas trop d'importance pour vous a priori, vous aurez beaucoup de personnes qui vous remercierons dans votre salle commune, donc ce fait vous viendrez pendant deux semaines. Vous Krouchinski, je convoquerai également votre directrice de maison. Et vous Richards, allez demander à votre Professeur de Potions.

Ah Dolores Ombrage. Dès le premier jour, Sam s’était méfiée. Déjà, parce qu’elle était petite. Il faut toujours se méfier des petits... Oui je sais ce que vous allez dire, Sam n’est pas bien grande. Mais qui a dit qu’il ne fallait pas se méfier de Sam ? Ensuite, parce que son style vestimentaire était déplorable. Sam ne jugeait pas les gens sur leurs fringues mais toute personne normalement constituée ne pouvait pas porter ces robes roses fuchsia avec des énormes nœuds assortis dans les cheveux. Et enfin, parce qu’elle était là. Tout allait bien à Poudlard avant son arrivée. Enfin plus ou moins. Mais depuis qu’elle était là, il n’y avait eu aucune amélioration. Pire, ça avait continué en s’accroissant.

Sam n’avait pas bougé d’un orteil. Le but de toute action causée par un fauteur de troubles comme elle aimait à se faire surnommer par les profs était de pousser leur victime à bout. Et Miss Richards était sur la bonne voie. Elle avait bel et bien l’intention de lui faire comprendre que peut importe ce qu’elle dise et ce qu’elle fasse, Sam y serait toujours gagnante. Car chaque mot prononcé par face de crapaud, chaque regard critique, chaque geste montrait à quel point elle était mauvaise pour Poudlard, et donc jouait en sa défaveur.

Volontaire ? Il fallait être stupide pour se promener à moitié nue dans les couloirs de Poudlard. Et contrairement à ce qu’Ombrage se plaisait à croire, Sam n’était pas une imbécile. Certaines de ses réactions étaient inappropriées avec le contexte la plupart du temps, mais je n’irais pas jusqu’à dire qu’elle était bête. Mais Sam ne chercha pas à répondre. Dire quoi ? Se justifier ? Aucun intérêt. Et puis les points en moins, ça lui passait totalement au-dessus de la tête. Ce n’était que quelques pierres de couleur dans un sablier géant, ça ne représentait rien.

Sam avait presque oublié la Poufsouffle à quelques mètres d’elle avant que celle-ci ne se mette à parler. La rouquine tourna la tête vers elle. Ombrage sage ? Mais d’où est-ce qu’elle sortait ? Depuis quand la vieille peau savait quelque chose de la sagesse ? Et Sam, être victime d’un racket... Ah la bonne blague ! Mais Sam savait qu’elle avait tout simplement essayé de leur épargner quelques heures de colle. Ça partait d’une bonne intention. Mais c’était tout à fait inefficace avec Ombrage et Sam le savait parfaitement.

McGonagall avait déjà entendu parler de Sam Richards en tenue plus que précaire dans Poudlard. Une fois du moins. Et Sam allait passer pour l’opposé même de ce qu’elle était : elle allait passer pour une naturiste. Elle savait parfaitement que McGonagall allait être furieuse. Elle commençait à avoir l’habitude de ses remontrances. Elle savait aussi qu’elle la croirait si Sam lui expliquait la situation. Mais qu’elle n’agirait pas. Elle ne pouvait pas. Et malgré toute l’absence de justice que suggérait le problème, Sam comprenait les positions de McGonagall.

Quoi ? Il s’est fait collé par Rogue ?! ... Il va me le payer.

Nate s’entend. Pas Rogue. Wakefield savait très bien que Rogue était la propriété de Sam en matière de retenues. Trente-huit.

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