Toute seule ?

Invité

La dernière sonnerie de ce Jeudi écoeurant venait enfin de sonner. Caroline resta silencieuse et sortit la première de son cour de potions, laissant à l'intérieur d'elle même une joie immense la submerger. Elle respira un grand coup, descendant une à une les marches du grand escalier, évitant au passage la trouble d'idiots de Malefoy ... Aujourd'hui n'avait jamais été aussi horrible, et malgré qu'il fallait encore s'écouler 24 minables heures avant la pause week end, Caroline se sentait enfin plus légère, terminant sa journée la plus remplie de la semaine en soupirant un bon coup, arrivée une fois en bas de l'escalier. Malheureusement le stress ne s'échappa pas aussi vite qu'elle l'aurait pensé. Une foule d'élèves se tarda de grimper les marches de l'escalier de Poudlard, tandis que, une fois le vacarme tût, une seule et unique personne laissa échapper un rire sadique. Oui, c'était un Serpentard. Ou, plus précisément, Pansy Parkinson, qui se tenait droite devant Caroline, les bras calés sur son ventre. La Serdaigle leva les yeux au ciel, continuant son chemin vers le lac, mais manque de chose, l'horrible tête de radis lui adressa la parole. Et pourquoi donc ? Pour ça.

Pansy : Toujours aussi misérable en Potions, Prestley. Egale à tous les autres élèves de cette foutue école !
Caroline : Ma pauvre, tu adores parler pour rien dire, à ce que je vois. Je préfère de loin ma maison, à la tienne. Dormir dans une cave à rats, sa ne doit pas être facile ... Bon, tu m'excuseras mais j'ai d'autres choses à faire ...

Pause d'une seconde. Reprise.

Caroline : que de perdre mon temps avec une fille qui ne le mérite pas.

Pansy laissa échapper quelques insultes à l'égard de la Serdaigle, avant de disparaître dans les sous sols du château, tandis que Caroline elle, se retrouvait dehors, à courir vers le Lac. Elle était bien seule, aujourd'hui. Elle se laissa finalement tomber sous un grand chêne, avant de sortir une chocogrenouille de sa poche et de la croquer dans attendre. Désormais, elle n’entendait que sa mastication, regardant la grande étendue d'eau avec mystère. Mais derrière elle, une gorge nouée finit par s'éclaircir, lui adressant semble-t-il, quelques mots ...

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