Vaudou, I walked with a Zombie [réservé]

Quelques mois auparavant, alors qu’elle se croyait définitivement tirée d’affaire, elle avait rechuté. Et ses récentes retrouvailles avec ses parents ne lui avaient été d’aucun secours. L’hostilité de ses parents, les barrières sociales, sa solitude naissante … toutes ces choses s’étaient heurtées les unes aux autres, si bien qu’elle s’était à nouveau faite maigrir jusqu’à ne plus peser qu’une trentaine de kilos.

Au début, elle avait réussit sans trop de peines à masquer sa perte de poids à son entourage, ses professeurs et ses camarades. Dès qu’elle se retrouvait à être mise en avant, elle se débrouillait pour donner l’impression d’être en pleine forme. Mais ses camarades de dortoirs ne s’étaient pas laissé dupées si facilement, et alertées par cette perte démesurée, s’étaient aussitôt mise à la considérer d’autant plus mal : elle n’était désormais qu’une pauvre anorexique trop riche pour trouver cela anormal et trop fière pour pouvoir admettre qu’elle avait réellement un problème.

Certaines des Gryffondors qui avaient remarqué son changement s’étaient inquiétées pour elle et avait tenté de lui faire comprendre que son refus de s’alimenter était certainement dû à une grande souffrance et que si elle le souhaitait, elle pourrait en parler avec elles.
Mais Mary Jane était effectivement trop fière, et était-ce réellement une souffrance ?
Oh bien sûr elle n’avait pas eu une enfance très facile : entre des parents ignorants, sans cœur et une personnalité à vomir, MJ n’avait pas été particulièrement gâtée.
Mais c’était quelque chose de plus diffus, un sentiment qui l’avait habitée dès l’enfance et qui se faisait de plus en plus pressant à mesure qu’elle grandissait.

Cela se produisait à chaque fois qu’elle voyait une personne heureuse. Elle ne pouvait supporter de voir quelqu’un sans argent et heureux. Elle avait tout eu pour elle, sauf le bonheur d’une famille chaleureuse et aimante. Et ce manque lui avait toujours pesé.
Personne ne semblait remarquer que malgré tout l’argent qu’elle pouvait avoir, son grand air de dame et ses manières de bonne enfant, elle n’allait pas bien. Et à chaque fois, elle ressentait le besoin de faire souffrir le regard des autres en se faisant maigrir d’avantage.

Depuis quelques temps, elle s’était occupé de faire mijoter son mal-être quotidien à l’aide de nombreuses potions de sa conception.
Mary Jane n’avait rien d’une bonne élève, mais n’était pas non plus complètement débile et savait, avec une certaine facilité, réaliser de bons remèdes plutôt réussis pour la plupart.

Celui qu’elle avait confectionné, était à la base un stimulant qui permettait à son corps de ne ressentir aucun besoin pendant une durée donnée. Mais pour qu’il puisse agir en sa faveur, elle l’avait mélangé à une potion généralement utilisée en botanique : la potion de dessèchement. Au final, son corps n’avait plus aucun besoin et maigrissait tout en même temps. Bien que cette substance customisée n’avait absolument rien de bénéfique pour elle, il lui permettait tout de même d’être dans une forme exceptionnelle et permanente. Elle ne dormait pratiquement plus, mangeait à volonté sans ne jamais rien prendre, et pouvait profiter de toutes les activités qui lui plaisaient n’importe quand, n’importe où.

Mais ce jour là, si Mary Jane s’était retrouvée à déambuler dans les couloirs de l’école à l’heure du repas, ce n’était certainement pas par hasard. En effet, depuis que l’inondation avait été déclarée au château, Gryffondors et Serdaigles étaient en alerte ; bien grand mot pour dire qu’ils avaient été convié à récupérer leurs affaires dans le but de s’installer dans la salle sur demande avec le reste des élèves. MJ ne comprenait toujours pas pourquoi d’ailleurs, mais quoi qu’il en soit, alors qu’un jour elle avait finalement commencé à rangé ses affaires, une de ses voisines de chambre avait aperçut les potions dans les affaires d’MJ et intriguée par sa découverte avait menacée MJ d’en parler aux professeurs. Non pas que cette jeune fille fut une piètre balance, mais elle craignait que la potion puisse être à l’origine de l’inondation.
Sinon pourquoi cacher précautionneusement une potion dans ses valises ?

Voilà pourquoi alertée - cette fois, le mot convient parfaitement - MJ s’était retrouvé avec tout son stock de potions qui finirait par être retrouvé si elle ne s’en débarrassait pas. Et être renvoyée chez elle, il n’en était pas question ! Surtout que ces parents ne pourraient que la laisser mourir sur son lit sans même se préoccuper de son état.

Lors de sa 3ème année, elle suivit une bande de garçons dans les couloirs parce qu’elle s’ennuyait et qu’ils étaient -pour la plupart- mignons.
Ceux-ci l’avaient menée jusque devant un tableau -qu’elle avait trouvé particulièrement hideux d’ailleurs- et après être passé plusieurs fois devant, s’étaient retrouvés face à une porte. Encore une fascination de la magie à laquelle MJ avait pu assister. Elle ne les avait pas suivit à l’intérieur, mais s’était jurée que si un jour elle avait quelque chose à cacher, ce serait là qu’elle irait.

Et comme le monde est si bien fait, maintenant qu’MJ avait quelque chose à cacher, il en lui restait plus qu’à se rendre dans la fameuse pièce. Elle tenterait sur place de comprendre comment y rentrer. Dans le cas contraire, tant pis pour cette cachette-ci.

*Une fois, deux fois, trois fois, quatre fois… sept fois !*

Cela faisait près d’une demie heure qu’elle essayait d’entrer dans la salle. Maintenant qu’elle pensait avoir enfin compris comment faire, la faim commençait à s’emparer d’elle mais elle ne pouvait prendre le risque de prendre de sa potion - en cas d’inspection.

Et c’est donc à force d’efforts acharnés qu’enfin elle parvint à pénétrer dans la salle.
Celle ci n’avait vraiment rien d’accueillant : mis à part un tas de vieilleries négligemment entreposées dans cette salle - qui ressemblait plus à une immense cathédrale qu’à autre chose - rien n’aurait pu interpeller personne - sauf si comme certaines j’m’en foutisses on aimait les horreurs poussiéreuses.

- Rha ça ne sent pas vraiment la rose ici … dit elle en toussotant.

Elle referma rapidement la porte et se précipita vers le fond de la salle - qui d’ailleurs ne semblait pas exister. En tout cas, lorsqu’elle eut l’impression d’être aller assez loin, Mary Jane ouvrit une petite armoire en bois délabrée et y planqua toutes ces fioles. Au même instant, elle trébucha sur la jambe d’une armure - évidemment - métallique. Le son qui se dégagea de celle-ci fut si puissant qu’il aurait facilement réveillé toute la population du Luxembourg - pour dire… .
MJ se releva avec peine - ouais elle est pas tellement sportive la petite rouquine - maudit le tas de pièces métalliques et s’engagea dans une des allées pour rejoindre la porte de la pièce.

- ARRGH !

Une douleur fulgurante s’empara de sa poitrine, de ses membres et la projeta au sol. Jamais elle n’avait ressentit un tel mal et son souffle s’était coupé sous le choc. Décidément, ce n’était pas son jour.
Ne comprenant pas véritablement d’où pouvait provenir ces soudaines afflictions, elle inspecta promptement les lieux sans vraiment voir personne. En se relevant, elle entendit cette fois des pas lourds qui émanaient de la direction de la porte.
Elle releva subrepticement la tête - au risque de se péter la nuque - et se retrouva nez à nez avec un jeune garçon qui mine de rien ne lui était pas totalement inconnu.

MJ n’était pas complètement rassurer par le fait d’être face à une personne susceptible de lui demander pourquoi elle se trouvait là. Pourtant, la même question lui titiller la langue.

- Nous nous connaissons il me semble, n'est ce pas ? … Eum, et que fais tu là ?

Oui parfaitement, question pas très originale vues les circonstances, mais qu’auriez vous dit à sa place ?
Encore grimaçante de ses précédentes douleurs, elle se massa le haut de ventre, ayant l’impression de ne plus pouvoir jamais respirer normalement.

* Fichtre, qu’est ce que ça peut faire mal -____- *

Toutes ces choses stupides qu’elle disait, qu’elle pensait, elle ne pouvait désormais plus les supporter. A force elle finissait même par croire que ses pensées se répétaient. Mais c’est toujours ainsi quand on désire changer, il faut pouvoir supporter les bonnes et mauvaises choses. Comme par exemple, subir les crises d’euphorie, les poussées d’adrénaline, les quintes de cris… Mais au final, peut être qu’elle finirait par avoir un ami. A moins que son jeune et gentil interlocuteur n’en vienne-t à en avoir peur. Qui sait, on ne s’étonne plus de rien de nos jours.

La rouquine essuya ses yeux humidifiés par les larmes. Elle se sentait si mal vis-à-vis de Nate, elle avait été si excessive ! Mais venant de sa part, cela n’avait finalement rien d’étonnant. En effet, Mary Jane Mortmain était bel et bien une folle furieuse. Sinon quoi ? Voilà ce que devait penser le Gryffondor.
Elle chercha du regard un semblant de siège sur lequel elle puisse se poser une milliseconde. Avant d’envisager de quitter les lieux précipitamment, elle devait d’abord donner à Wakefield une explication qui tienne la route.

« - Ca ? Oh oublie donc veux tu. »

Bien qu’elle ait cessé de pleurer, ses yeux étaient encore mouillés ; elle en aurait effrayé plus d’un avec son maquillage dégoulinant et ses joues rougis par l’énervement.
L’espace d’un instant, elle resta silencieuse, songeant à cette situation, aussi délicate fusse-t-elle.
Elle se leva et s’avança vers Nate, pas trop non plus, elle voulait rétablir un semblant de contact, pas le faire fuir.

« - Avant qu’autres choses soient dites, je tiens à me présenter en bonne et due forme. »

MJ était bien consciente que ce n’était pas leur première rencontre. En fait, ils se croisaient souvent dans les couloirs et dans leur salle commune, se souriant parfois. Mais bizarrement, ils ne s’étaient jamais adressés la parole. Allez savoir si cela était dû à une quelconque gêne de leur part. Cependant, ces deux là venaient de vivre assez d’étranges moments pour dès lors mériter plus que de brèves contorsions faciles.

« - Mary Jane Mortmain, tout a fait enchantée. »

Sans attendre, elle tendit sa main vers Nate et vint chercher la sienne, qu’elle remua certes maladroitement mais avec une vigueur bien décidée.
Elle relâcha sa prise et recula d’un ou deux pas. Elle semblait bien sûre d’elle pour une fillette pommée, comme si elle s’était déjà préparée à une telle scène.

Puis elle reprit : « Déjà, je m’excuse de mon attitude. Vois tu, le fait de revoir cette … poupée m’a quelque peu bouleversée. Je croyais l’avoir définitivement perdue et surtout pensais-je m’en être débarrassée. D’ailleurs, j’aimerais – si cela ne te gêne pas bien sûr – que tu me dises où tu as eu l’infortune de la trouver. Hier soir, elle n’était déjà plus en ma possession. »

En l’espace de quelques instants, MJ s’était vue transformée en gamine pleurnicharde, en mégère hystérique et voilà qu’à nouveau elle se retrouvait dans la peau d’un nouveau personnage : Sherlock.

« - Si ça se trouve, elle m’a suivie cette saleté O_O »

On aurait décidément tout imaginé à Poudlard…

Oublier ? Aussi toquée que les gens puissent la trouver, s’imaginait-elle réellement que Nate, jeune homme dotée d’une imagination bien trop débordante (chose qui lui attirait pas mal d’ennuis), allait arriver à ‘oublier’ toute cette histoire en un claquement de doigts ? Oublier sa danse sauvage, oublier sa crise de larmes et surtout, surtout oublier cette poupée ? Même s’il avait voulu le faire – et je vous assure tout de suite que ce n’était pas dans ses intentions – il n’y serait jamais parvenu.

En bon Gryffondor, il se demandait ce qu’il allait bien pouvoir lui dire pour la consoler. Notons déjà que ce n’était pas dans ses habitudes de réconforter les personnes en larmes, c’est pourquoi chaque fois qu’une situation délicate se présentait, il adoptait rarement une attitude adaptée à la situation. Ainsi, une fois, il avait suggéré de brûler tous ses cours de potions à une fille qui venait de se récolter un beau D bien tracé à un essai que Rogue leur avait cruellement infligé. Voyant son air perplexe, il avait rajouté que ça défoulait, et en guise de remerciements, s’était pris une œillade assassine. Cette fille avait dû prendre des cours auprès de Sam Richards, se dit-il en repensant à ce malheureux épisode. Je disais donc, il réfléchissait durement à ce qu’il allait bien pouvoir dire à cette Mary-Jane qu’il voyait depuis voilà quatre ans mais, constata-t-il, qu’il ne connaissait toujours pas. Car, bien sûr, il était hors de question de la laisser là dans un état aussi piteux. Qui sait si, avec toutes les rumeurs qui couraient sur elle, elle n’était pas capable de foncer dans une de ces piles d’objets louches et poussiéreux, entassés de manière précaire, et de détruire toute la pièce via l’effet boule de neige ?

Mais heureusement pour lui, elle lui épargna cette peine. Elle eut d’ailleurs une réaction des plus bizarres. Certes, en à peine cinq minutes, elle avait déjà eu le temps d’étaler sa culture moldue, de sautiller sur un pied, de hurler de rire, de manquer de les tuer tous les deux, de piquer une crise d’hystérie et d’avouer (c’était tout comme) qu’elle possédait une poupée vaudou, et Nate pensait qu’avec ça, il lui serait difficile de faire mieux, mais la réaction de la jeune rousse avait dépassé toutes ses attentes.

Elle s’était présentée. Oui, comme ça, simplement, comme s’ils étaient retombés dans leur première année, un jour de cours où il avait plongé son regard charbon dans celui bleu électrique de MJ pour la première fois. A quoi jouait-elle ?

Légèrement perplexe, il la regarda, sourcil gauche arqué, tout en lui serrant la main – ou plutôt en la laissant lui serrer la main sans comprendre.

Euh, MJ ? Tu m’en voudras pas si je te rappelle que ça fait quatre ans qu’on se connaît ?

Elle n’avait pas l’air d’une demeurée complète, et c’était peut-être ça le pire. On venait de retrouver la jeune fille en l’apparence saine d’esprit et tout ce qu’il y a de plus normal que Nate avait toujours connue. Du moins pensait connaître. Car il y avait sans doute autre chose dans l’histoire, la situation venait le prouver.

Il la regarda longuement avant de répondre, comme pour peser le pour et le contre. Nate avait peut-être la réputation d’être quelqu’un sans pensées consistantes, cette réputation n’était basée que sur l’image qu’il semblait dégager. Celle d’un éternel blagueur, toujours optimiste, le genre de ceux qui prennent la vie à la légère et pour qui les problèmes n’existent pas. C’était faux cela dit. A ses heures perdues, Nate aimait par exemple lire (je vous jure) et parfois même (bon, là c’est plus rare je vous l’accorde) s’accorder une ou deux heures de méditation (avachi sur le canapé un paquet de patacitrouilles à ses côtés, ok). Quoiqu’il en soit, il la dévisagea fixement. Quelque chose semblait louche dans toute cette histoire. Ne serait que son changement brusque d’attitude ou le calme avec lequel elle prenait la situation. Une poupée vaudou, quoi ! Ce n’est pas tous les jours qu’on en voyait une, même à Poudlard.
Après un petit moment d’hésitation, il parla enfin.

Je l’ai trouvée en potions. Tu devrais peut-être faire un peu plus gaffe à tes affaires… avait-il commencé, mais la remarque soudaine de MJ (« si ça se trouve, elle m’a suivie cette saleté ») l’avait interrompu. Fronçant les sourcils à son tour, il lâcha : Quoi ? Tu crois que c’est cette poupée qui a fait en sorte que je la ramasse et te la ramène ?

Stupefixé par cette idée, il marqua une pause puis reprit.

Arrête ça fout carrément la trouille !

C'en était terminé pour sa réputation. Mary Jane avait plus l'air d'une sorte de caméléon maladroit capable de se mouver dans n'importe quel rôle grotesque qu'une jeune fille en détresse, tentant de faire des efforts. Elle avait beau tout remuer dans sa tête, elle n'arrivait pas à comprendre comment les évènements avaient pu tourner de cette façon. Mais parfois, c'est d'une grosse claque dont on a besoin de changer ...

En ce qui concernait sa poupée, comment ne pas avoir l'air complètement cinglée ? Après tout, combien de personne ont la folie de se fabriquer une poupée pour se faire du mal ... Cependant, celle-ci aurait dû rester un secret entre elle et ... la poupée. Il n'avait jamais été question d'en parler à qui que ce soit et jamais elle n'aurait pu penser à le dire. C'était un secret bien trop dur et lourd à porter. Et elle aurait vraiment souhaité la faire disparaître à sa façon : dans la plus grande des discretions. Unique ? Alors ça, Mary Jane l'était, comme tout ce qu'elle avait l'habitude de faire, ou de dire. Et le premier pas qu'elle venait de faire, en s'excusant pour son comportement auprès de Nate, semblait être un véritable fiasco. De toute façon, en cette merveilleuse journée ensoleillée, Mary Jane ratait ... tout.

« Je ... hum ... Bref »

A l'instant même où elle regrettait de s'être défoulé sur sa main, ce qu'elle souhaitait le plus au monde, c'était un miroir ; son pauvre visage devait être dans un état déplorable, comme le reste d'ailleurs. Toute la confiance en elle qu'elle avait eu quelques secondes auparavant s'était fait expelliarmussiser. En plus de sentir particulièrement mal à l'aise et dépressive, sa faim restait la même et elle aurait tué pour une part de tarte à la citrouille.

Mais là n'est pas le problème, revenons en à nos manticores.

Maintenant que son secret était révélé – et qu'elle avait bien mal à la poitrine, grâce à Nate Wakefield (Ouais d'ailleurs ! C'est sa faute ! Vieux con !) - elle se devait de trouver une explication en bonne et due forme. Elle prit une grande inspiration en penchant la tête, cachant son doux visage derrière un rideau roux flamboyant. Mais lorsqu'elle releva la tête, un fou rire s'empara d'elle. Elle qui n'avait que voulu faire de l'humour, elle venait de foutre la pétoche au plus courageux (on se passera de commentaire) des Gryffondor. Nan mais franchement, même à Poulard les poupées vaudoues ne se déplacent pas toutes seules ! Est ce qu'il était sérieux ? En tout cas suffisament pour détendre l'atmosphère en un rien de temps.

C'est alors qu'elle s'approcha de lui, un sourire sadique sur le visage, les cheveux recouvrant une grande partie de son visage et resta là, à dix centimètres de son visage. Elle le regardait au fond des yeux, sans bouger, et elle resta comme ça pendant bien dix minutes faciles. Et là, sans prévenir, elle lui arracha la poupée des mains avec un sourire très fier. Toujours en pleine improvisation, de sa main libre, elle lui saisit la main et se mit à marcher le pas rapide, en le tirant.

« Mon estomac crit famine, viens. »