Manoir anglais des Wyrven [privé]

Londres. Quelque part dans les vieux quartiers. Près du centre. Un lieu qui avait été le centre de l'agitation au cours des siècles passés, quand les fiacres encombraient les rues et que les dames portaient de grandes robes à crinoline. Aujourd'hui, les dames portaient des jeans ou plutôt des tailleurs coupés sur mesure. Les voitures fonçaient dans les rues, quand il n'y avait pas ces interminables bouchons. Les demeures qui bordaient ces rues étaient toutes plus antiques les unes que les autres, façades victoriennes, jardins à l'ancienne, demeures impeccablement tenues, des gens de la haute ... Dirigeons notre attention plus particulièrement sur l'une d'entre elle. un manoir. Un mini-château en gros. Récemment rénové de l'extérieur, il étincelait plus que jamais. Bien sûr, il est hautement improbable si vous habitez la rue et cherchez le décorateur qui a effectué ce travail que vous trouviez son nom, étant donné que tout à été fait à l'aide de la magie. Oui, l'une des héritières de ce coquet domaine en avait eut marre de le voir tomber en ruines. Et voilà ce que ça avait donné.

Une façade victorienne, se rapprochant plus des manoirs écossais que ceux du pays de la Rose, noire, avec de grandes fenêtres joliement ouvragées. Un escalier vernis menant au perron, le jardin à la française plus magnifique que jamais, une grille d'entrée toute neuve, et, plus impressionnant que jamais, les deux dragons ornant les piliers qui l'entourait avaient été changés. Un noir, un blanc, la guele ouverte vers le ciel. Il ne manquait plus de les flammes. Mais ç'aurait été une très mauvaise idée. Les Wyrven avait toujours eut une bonne image dans leur voisinage, alors on n'allait pas commencer maintenant à passer pour des gens bizarres. Car il s'agissait en effet de la demeure anglaise des Wyrven, l'un des manoirs de leur famille à travers l'Europe. Et celle-ci était en ce moment occupée par nulle autre qu'Eterna Wyrven, onzième enfant de sa génération (détail hautement important). C'était elle qui avait décidé que ça commençait à bien suffire que cette partie du patrimoine famimlial soit dans un état aussi lamentable.

L'intérieur avait eut le droit lui aussi à une rénovation. Nettoyage des tableaux, des armures, des sculptures, des sols. plus la moindre toile d'araignée. Enfin, à part le grenier et les passages secrets. Il fallait bien qu'il garde un peu de son chrame cet endoirt. Une autre pièce à laquelle elle n'avait pas touché, la bibliothèque, qu'elle avait rebaptisée "Le puits de connaissances." Un endroit où elle passait le plus clair de son temps en ce moment. Une marée de livre, quelque chose d'infini, un océan d'ouvrages dans lequel on pouvait aisément se noyer. Il fallait savoir y nager, et heureusement, elle avait un très bon maître nageur. Gregor, un jeune érudit qui s'était fait guillotiner en France pendant la révolution (une erreur de jugement, un comble pour cet étudiant en lettres qui s'était fait passer pour un gentillhomme afin d'aider les sans culottes). Depuis qu'elle avait investi le manoir, il était son fantôme préféré, et elle pouvait passer de longues heures à discuter (en français bien sûr) avec lui. Il était un tel puits de sciences. Et d'une compagnie agréable. Mais ce n'était pas par pur plaisir de la compagnie de l'esprit qu'elle se plongeait dans les mille et une connaissances disponibles dans la bibliothèque non ... Mais quelque chose d'autre.

C'était une légende dans la famille Wyrven. Un joyau, d'une valeur inestimable, aux pouvoirs jamais dévoilés. Aucun ouvrage ne pouvait en faire état. Certains prétendent que l'âme du fondateur de la famille était enfermé dedans, d'autres que c'est tout le sagesse des Anciens ... D'autres encore que le possesseur pourrait contrôler les dragons. Des spéculations sans fin autour de cet objet. Un sujet de fascination pour des générations et des générations. Mais un mystère jamais élucidé. Et ce n'avait pas été sans attirer la curiosité d'Eterna. En effet, férue qu'elle était de tout ce qui était un peu sombre, étrange, mystérieux, elle avait décidé un matin, comme ça, sur un coup de tête, d'essayer de le retrouver. En fait, non, pas sur un coup de tête. Sur un rêve qu'elle avait fait, un rêve étrange peuplé de dragons endormis, d'énigmes à en perdre la raison, de passages secrets, de labyrinthes ... Et ce joyau, au centre de tout. Quelle forme avait-il? Nul ne le savait. Ou si, quelqu'un avait dut le savoir, mais cela avait bien été dissimulé. gregor en avait esquissé une figure dont il pensait se souvenir, celui d'une bague en forme de dragon, sertie d'une émeraude brillant de mille feux .. mais il avait secoué la tête, disant que cela ne serait jamais quelque chose d'aussi commun, d'aussi facile. Ce serait quelque chose de grandiose ... Oui, enfin bon...

C'était bien beau d'imaginer à quoi cela devait ressembler, mais ce qui intéressait le plus Eterna, c'était de réussir à élucider ce que nombre de personnes avaient échoué à démêler. Ce n'était cependant pas une mince affaire, et elle ne comptait plus les heures qu'elle passait dans cette pièce cachée du manoir. Des heures et des heures à potasser des livres, à se référer à d'autres ouvrages, à aller chercher les plus innaccessibles, les plus anciens, même des pages et des pages écrites dans d'anciens langages, grec, latin ... On était même allé jusqu'au summérien. Une énigme intergénérationnelle ... et un vrai cauchemar pour la jeune Wyrven. mais elle ne renoncerait pas, qu'importe la fatigue et qu'importent les difficultés, elle voulait y arriver, et elle y arriverait, même si elle devait ressortir ses lunettes qu'elle s'était juré de ne plus porter.

Et c'est là qu'elle était ce samedi, penchée sur un ouvrage entièrement rédigé en grec ancien. Se mordant la langue, elle rajusta ses lunettes qui lui glissaient sur le nez, finissant la traduction d'un passage sur une des localisations possibles du joyau, tandis que Gregor lui indiquait des subtilités de texte. Avec un sourire, replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille, elle lui lança d'un air amusé:

"Eh bien dis moi, tu me traduis la pensée de notre ancêtre Thyrésias comme si tu l'avais connu de son vivant.
-Pas exactement, jeune demoiselle, mais disons que quand tu as l'éternité pour apprendre ...

Elle lui rendit son sourire avant de se retourner vers la page:

-Donc, cela veut dire: "La où ni le Soleil ni les années d'emprise n'auront jamais?"
-Exactement .. quand à savoir ce que cela signifie ...
-Pour ça, j'en fais mon affaire, enfin .. pas seulement la mienne ...

En effet, la jeune fille avait envoyé un peu plus tôt dans l'après midi un hibou à son cher et tendre, j'ai nommé Pierrick Mclaggen. Pendant la courte pause qu'elle s'était accordé à midi, elle avait conclut qu'elle approchait sans doute du but, et qu'elle aurait sans doute besoin d'aide. et puis, Pierrick aimait bien les mystères aussi, surtout le jour vraiment énigmatiques et légèrement dangereux .. les mots gardiens n'étaient pas sans avoir retenu son attention à plusieurs reprises . Cela pourrait être intéressant. Bref, elle lui avait envoyé un hibou, lui demandant de la rejoindre AVQP (Aussi Vite Que Possible) pour une affaire "classée top secret"; Sa curiosité naturelle serait sans doute piquée au vif ... Enfin, elle l'attendant. Son regard passa de sa page au tas de parchemins et feuilles dactylographiées qui s'amoncelaient sur la table qu'elle avait investit. La somme de ses recherches. Il y avait de la matière ... Matière à réflexion ... et aventure. Tout ceci était prometteur, fort prometteur ...

Invité

C'est nul-euhhhhhhhh

" Un canapé. Un canapé, quoi de plus commun ? Et qu'est-ce qu'on fait sur un canapé ? On se repose. Oui, on se repose. Vous faites des haltères sur votre canapé peut-être ? Oui ? ASSASSIN ! VOUS VOULEZ VRAIMENT LE TUER VOTRE CANAPE ! BANDE DE CO...ncitoyens. Franchement, si vous tenez à votre canapé il n'y a pas 36 solutions. Soit, vous foutez ces haltères dans un placard et vous vous allongez tranquillement, soit ... Vous prenez notre nouveau produit, produit révolutionnaire ! Celui qui fera basculer la vie de votre canapé ! Car si c'est bien pour votre canapé, c'est bien pour vous ! Karinek, le nouveau produit des laboratoires Orubat, qui donnera une nouvelle jeunesse au cuir de votre canapé. Maintenant, si votre canapé n'est pas en cuir ... Bonne nouvelle, vous allez pouvoir dépenser gaiement l'argent de votre paie pour notre nouvelle gamme de canapé, en collaboration avec ... "

*Zappationnage*

Pierrick McLaggen, à moitié endormit sur son canapé regardait défiler les chaînes les unes après les autres, toutes possédant soit une page de pub débile comme citée ci-dessus, soit un film à l'eau de rose - dont il se foutait carrément - soit une rediffusion de la série ' Dallas ' moldue. Ah, quelle vie on mène, quand on a 17 ans. ~~[({Et 2 ans d'âge mental})]~~ L'ennui devenait incarné par notre jeune homme. Lui, qui n'avait pas vu ses parents depuis bientôt six mois, avait droit à un week-end, une fois de plus tout seul, dans le grand Manoir McLaggen. Ce manoir avait beau avoir 6 étages, un multitude de couloirs à explorer et 3 animaux dont il fallait s'occuper, l'ennui demeurait omni-présent. Vous me direz donc :: " Bah qu'il fasse le ménage ! ". Mauvaise réponse. Un gentil Elfe de Maison dont Pierrick avait pour ordre de ne pas s'occuper s'occupait de tout et à une vitesse affolante. Et puis, franchement, pensez-vos qu'il serait allé de lui-même faire le ménage ? C'est mal connaître Pierrick E. McLaggen. ( Car le E. Est important. ) Il était donc soumis au choix de regarder la télé moldue, la télévision magique en cours de création auprès de grands génies de la magie était toujours en élaboration. Voyez donc où sombrent les sorciers à leurs heures perdues. Dans de minables canapés, devant des chaînes minables, et avec des idées d'occupation minables elles aussi. Deux cernes tracées avec force sous ses yeux, notre jeune homme s'allongea sur son canapé - précisons qu'auparavant il était en position assise, son coude droit posé sur sa jambe droite, sa main droite soutenant sa seule et unique tête, avec un air de déterré. C'est donc sur ces quelques mots déprimants que notre personnage adoré s'endormit sur son canapé adoré, la télé toujours allumé, fixée sur une chaîne diffusant des pubs plus idiotes les unes que les autres.

" ESPECE DE BATTARDE ! ICI N'A LE DROIT DE PENETRER QU'UN PROCHE DE LA FAMILLE MCLAGGEN, OU BIEN SUR UN MEMBRE DE CETTE FAMILLE ! BARRE TOI D'ICI OISEAU DE MAUVAISE AUGURE ! "

Un sursaut. Notre Cher ami McLaggen avait bondit de son canapé pour aller voir ce qui se passait vers l'entrée. L'elfe de maison sur lequel il n'aurait pas réussit à mettre un nom dans l'état mi-ensommeillé mi-éveillé dans lequel sombrait McLaggen. L'elfe, un balai à la main, essayait de chasser un hibou qui semblait épuisé de son voyage, une lettre entre les pattes. Une fois sa raison de retour, McLaggen essaya de donner raison à l'Elfe, qui s'afférait à faire fuir l'hibou. La situation présente pouvait paraître ' Comique ' aux yeux d'une personne neutre. Sauf que là, pour McLaggen elle ne l'était pas du tout. Cet elfe de maison, autrefois si obéissant, avait décidé désobéir jusqu'au bout aux consignes de Lenna et Edward :: Il ne devait obéir qu'aux seules règles de la famille McLaggen. Or, un hibou qui entre donner du courrier, ça désobéit à quelle règle d'après-vous ? C'est pour cela que notre Héros, McLaggen, en profita pour essayer ses dons en sortilèges informulés pour essayer de faire léviter le balai et de façon à ce que ce dernier donne des coups de pieds au fesses de l'elfe jusqu'à ce qu'il déguerpisse. Une fois cet exercice de sortilèges arrivé à son terme, McLaggen pris le hibou par sa patte pour prendre sa lettre, tandis que le propre hibou de McLaggen escortait leur hôte vers la mini-volière installée au dernier étage. Une fois la lecture de cette lettre arrivée à son terme, McLaggen ne fit ni une ni deux, prit rapidement son manteau et sortit sans demander son reste. Il piqua un sprint jusqu'à chez sa tendre Cousine, qui elle, sachant conduire, allait pouvoir l'emmener chez Ety. Une fois que McLaggen déposa les pieds devant le manoir de sa tendre petite Amie, il tapota trois fois la statue de dragon de gauche. Ce que cela signifiait ? Vous le découvrirez plus tard ...

» Au Manoir Wildens.
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» Marwin A. Wyrven, 6e Année, Préfet.
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