Au Manoir Wildens.

Invité

Les rues de Londres, les boutiques, les rues richardes ... Le rêve pour toute jeune fille normalement constituée à la récherche d'évasion et de dépaysement. Mais la Terre, planète peuplée de différents spécimens humains tous différents et plus abrutis les uns que les autres, possédait une autre catégorie sur les jeunes filles. Oui. J'ai l'honneur de vous présentez ... Les jeunes hommes. Machos pour la moyenne, pas très romantiques, plus affûtés que futés, et surtout ... Bordéliques. Très bordéliques. Horriblement bordéliques.

Lenna - « PIERRICK EDWARD MCLAGGEN SI DANS 5 MINUTES TA CHAMBRE N'EST PAS PROPRE JE TE JURE QUE TU VAS CONNAÎTRE CE QUE CA FAIT DE S'OCCUPER D'UN GOSSE PENDANT QUE LES AUTRES S'AMUSENT ! »

Pierrick - « Méééeuh. S'pas des vacances ici ... »

Lenna - « Tu vas te rendre utile tiens, au lieu de t'abrutir devant la télévision. T'as mieux à faire que de regarder des moldus taper dans un ballon ... Viens jouer avec ta soeur ou vas faire des courses, tu me seras bien utile. Mais bouge-toi sinon ... »

Pierrick - « J'ai compris le message, c'est bon ... En même temps pour pas le comprendre faudrait être sourd ... »

Lenna - « DEHORS ! »

Quand je vous dis que le spécimen moyen est bordélique. C'est donc sans cérémonie que McLaggen fut traîné jusqu'à la sortie avec une liste de deux pieds de long. Lait, biberons, couches, pots de bouillie ... La moitié était une liste pour la gamine. Quel tapage un gosse à la maison. Comme s'ils avaient besoin de ça à leur âge ... Ils l'avaient déjà lui, pourquoi avoir attendu 17 ans pour en avoir un autre ? La raison devenait évidente. Pour qu'il s'en occupe et que Lenna ait moins de boulot avec Rose. Pfouah ... Décoiffé par la tempête McLaggen, Pierrick se contenta de ranger la liste dans sa poche de jean et de se mettre en route vers le magasin le plus proche.

C'était la foire aux moldus dehors. Tout montrait que les moldus étaient bercés par l'ignorance, et avaient bien peu de soucis contrairement aux magiciens de leur monde. Magicien était peut-être un terme cru, mais face à l'adolescent moyen d'une université de Londres et l'adolescent moyen de Poudlard, y avait pas de comparaison possible, si ce n'était que la coupe de cheveux. Si Pierrick était résolument contre tous les préjugés contre les moldus, il s'avouait parfois que leur ignorance lui tapait sur les nerfs : Qui ne fut jamais tenté lorsqu'on est en voiture de sortir et de transplaner lorsqu'un embouteillage empêchait la progression dans les rues de Londres ? Non, franchement, les moldus se compliquaient la vie.

Après quelques pas dans quelques sombres ruelles de Londres, vint une idée ingénieuse au jeune étudiant. Et pourquoi ne pas justement utiliser la voiture d'Elodie ? Si cette abrutie savait utiliser cette boite de conserves sur roues, ça ne devait pas être bien difficile à piloter ... Toujours moins qu'un balai. Quoique. Il retourna rapidement sur ses pas pour se poster devant la voiture d'Elodie. Comment ça démarrait ce truc là ? Bon, le problème d'ouverture fut vite réglé, un Alohomora bien placé suffit. Mais comment démarrer ...

Elodie - « De l'aide peut-être ? »

Pierrick - « Cherche pas, c'est urgent. Passe les clés. »

Elodie - « C'est bien parce-qu'il ne reste que deux couches pour la p'tiote ... »

Et deux minutes plus tard il se retrouvait dans les rues marchandes de Londres ... Et sans avoir rayé la voiture, contrairement à l'habitude de sa blonde de cousine. Et elle, elle avait le permis. Le monde était vraiment mal foutu. Il se démena comme un beau diable pour réussir à garer la poubelle pour finalement entrer dans ce magasin ... Et en ressortir une heure plus tard avec la liste complète des courses. C'était cher la vie chez les moldus. Il poussa un long soupir, puis retourna vers la bagnole, qui ne démarra pas. La poubelle de la cousine avait encore fait des siennes. Grâce au vieux portable d'Elodie qu'elle avait oublié comme une conne – qu'elle était – sur la banquette arrière, elle fut rapidement avertie que son épave était hors d'état de nuire et qu'elle pouvait la récupérer sur le parking. Blasé, McLaggen en profita pour lui dire de faire passer le message à sa mère qu'il irait se balader vers les magasins sorciers histoire de changer d'air.

Dans les alentours de Mastreet, un terrible mal au crâne submergea le jeune garçon. Se méfiant des alentours moldus, il se jeta avec toute la discrétion qui le caractérisait dans un buisson. Ses ongles se retroussaient, sa peau devenait poils, ses yeux devenaient perçants ... Et voilà, encore un accident. Il s'était encore transformé contre son gré. Griffes rétractées, museau au vent, Pierrick se trouvait sous sa forme animal en plein ... En plein où ? Il ne savait même pas où il avait mit les pieds ... Il sortit des buissons pour observer un panneau non loin de là où il était ... Oxford, Mastreet. Il avait tant dérivé que ça ?

Il continua son chemin, tel un chat errant. Il fallait qu'il retourne chez lui. Puis, se profila une silhouette qui ne lui était que trop connue. Oh non, pas lui ...

_Oxford, 12h00.
Voyez, en temps normal, il n'est rudement pas conseillé de déranger Tom Wildens. Dans le cas contraire, vous le mêtriez de mauvaise humeur, et pourrait à son tour vous gâcher toute votre journée. Et quand Tom se met à pourrir une journée de quelqu'un, il y allait de main forte. En temps normal, il serait encore pire de déranger un Tom qui dort. Cette fois ci, dans le cas contraire, vous devriez assumer de très lourdes conséquences (entendons par cela toute possibilité pouvant vous faire souffrir moralement et physiquement - sa tasse de thé). En temps normal, était-il dit. Cependant, la période préférée de tous les êtres humains à Poudlard (car Rusard n'en est pas un) était arrivée, les vacances. Or, quand on passe de période scolaire à vacances, les répercussions sont deux fois plus importantes. Tentez donc de déranger un Tom qui dort en vacances - si toute fois vous ne tenez pas trop à votre vie...

Celine - Tom ?

Rester calme. Garder les yeux fermés. Mais grogner un bon coup. Une douce voix insistait de nouveau.

Celine - Tom..

Cette voix provenait d'une personne très charmante, mais à vrai dire il n'aurait préféré ne rien entendre du tout. Cette petite fille qui se trouvait face à lui avait eu l'intelligence de se mettre face à la fenêtre dont se dégageait l'intense lumière du soleil. Ceci mit la mauvaise humeur de Tom à son apogée et fit froncer ses sourcils.

Il gromela de nouveau, et lui fit signe d'attendre quelques instants. Quelle heure pouvait-il être. Et où étaient-ils, encore. L'adolescent se redressa doucement et passa une main dans ses cheveux regardant sa petite soeur qui renchérissait.

Celine - Ils sont pas encore rentrés, et je meurs de faim..

Gagné. Ils n'étaient pas là. Ils se fichaient éperdurment de la vie de leurs enfants. En voyage, comme d'habitude. Pour eux, c'est facultatif de s'occuper de Tom et de sa soeur. Certes, l'argent ce n'était pas ce qu'il manquait, mais voilà tout, ne comparons pas l'argent à l'affectivité des parents.

Par contre vous pouvez comparer Tom à l'école, et Tom en famille (tom pas martine). Deux Tom littéralement différents. (pas schizo comme colin) Notez également que sa soeur ne reçu aucun reproche, aucune insulte et Tom ne lui fera nullement payer. C'est la seule personne qu'il aime.

_Oxford, 14h00.
Après avoir préparé le déjeûné - il ne savait peut-être pas être poli mais il savait cuisiner - Tom du accompagner sa soeur chez une copine. C'était à deux pas, mais l'idée de laisser sa soeur errait dans les rues ne le branchait pas trop. A côté de ça, il y avait certaines personnes qu'il aurait préféré voir crever dans le froid plutôt que de les accompagner.

Ceci fait et quelques heures plus tard - sortant d'un bar, il décida de traîner un peu dans son quartier. Ces heures perdues.. qu'il préférait tuer à Pré-Au-Lard. Un léger mal de crâne l'incita à rentrer chez lui, il n'était plus très loin de toute façon.

Homme - OUAIS C'EST CA. Mais je vous emmerde tous !

Oui, nous aussi, c'est ça. Ivre en plein après-midi. Lamentable. Mais Tom était vraiment mal placé pour dire quoique ce soit à son sujet. Plissant des yeux et avalant sa salive, Tom poursuit son chemin jusqu'à ce que ce même homme claqua sa bouteille au sol. Cette dernière, en mille morceau, et en plus du bruit normal qu'elle du faire en claquant au sol, en avait produit un autre. On aurait franchement dit un chat.

Tom était décidemment fait, c'était ce qu'il se disait, jusqu'au temps où il apperçut un chat, blessé. Il était pas écrit SPA sur la façade de sa maison. Mais il était blessé. Ceci à cause de l'autre ivre du coin.

Tom - Bii..en.

Heureusement que le chat était immobilisé vu la lenteur à laquelle Tom venait. Ce dernier se pencha pour récupérer le chat qu'il mit dans sa veste qu'il venait d'oter. Qu'il lui dégueulasse sa veste, qu'il esssaye !

Vu qu'il était à deux pas, il ne tarda pas à rentrer rapidement. Il ne se fit pas prier pour monter à l'étage. Il déposa le chat sur son lit, après avoir mis de quoi le protéger, il avait déjà dégueulassé sa veste, pas son lit non plus. Tom se tourna, se mettant à dos l'animal, pour chercher quelques serviettes dans une commode.

Invité

Le félin qu'il était se trouvait désormais dans une position des plus inattendues et délicates. Tout seul, en plein milieu d'Oxford, transformé en chat, perdant peu à peu la raison humaine pour lune raison bestiale, il était censé rentrer comment chez lui ? Pas d'idées ? Tant mieux, moi non plus. Regard vers la gauche. Un alcoolo dérivait vers lui ... Bouteille cassée, éclat de verre. Une sensation de déchirure au niveau de sa colonne se fit sentir, mais il ne tressaillit même pas. Saloperies d'alcoolos. Une nouvelle difficulté s'offrait à lui, maintenant il devait se débarrasser de ce bout de verre imbibé d'un mélange de sang et d'alcool planté dans son dos. Et pour seule réponse à toutes ses interrogations tordues, une silhouette que trop familière s'offrit à lui.

Wildens, quasiment bourré, marchait d'un pas malhabile. Et malgré toutes les suppliques intérieures de la part du chaton, Wildens le remarqua, et fit même plus que ça. Il n'eut le temps d'esquisser aucun geste de désaccord - puisqu'immobilisé à cause du verre planté dans son dos - que le serpentard le prenait dans le chiffon qui lui servait de veste. Qu'est-ce qu'il allait devenir ? Le petit chat-chat à son Wildens ? La métamorphose humaine lui semblait tout à fait aussi improbable, puisque se montrer nu comme un ver devant Wildens ne l'enchantait pas vraiment.

McLaggen en chat sur le lit de Wildens. C'était impossible, ils l'ont fait. Et encore, on a évité le pire, du moins, jusque là. La situation vue depuis Pierrick était tout aussi humoristique que gênante, et, avouons-le, il aurait préféré voir cette scène dans un rêve que devoir la vivre. Il allait devoir aviser. Wildens le dos tourné, ça lui offrait des millions de possibilités. Une soudaine envie lui vint, il voulait sauter par la fenêtre pour s'enfuir ... Il était un chat, il ne sentirait trop rien ...

Ses envies ne prirent malheureusement pas vie, mais une autre métamorphose se déroula. Il se retrouva dans un état semblable à de la fièvre, et sentait son corps tiraillé entre deux apparences ... Par accoups il voyait la scène de son regard félin, d'autres moments il voyait comme un être humain, et sentait tout le reste de son corps comme engourdit, faisant divers gestes qu'il ne contrôlait pas. Au moment même où Wildens se retourna, son apparence se stabilisa aussitôt en chat. Il n'avait rien vu, il n'avait rien vu ...

Oui, il n'avait rien vu. Heureusement, Tom se serait sûrement évanoui en voyant un McLaggen sur son lit. Enfin pour le moment il n'en savait strictement rien. Son état s'empirait pour qu'il remarque un quelconque détail. Et puis si Tom avait vu tout cela, il aurait certainement cru que son imagination lui jouait des tours.

Après avoir pris tout son temps - non volontairement - Tom se retourna avec deux serviettes. Petit détail ommis, l'animal était dans un état pitoyable. Ne raffolant pas des animaux à la base, il n'allait pas le laisser salir toute la maison, en plus, c'est lui qui devrait tout nettoyer. Cependant, laver un chat.. Tom tenait à sa vie (mine de rien). Et puis l'idée de laver un chat ne le tentait pas trop, après tout, c'est qu'une petite bête de poil, deux minutes sous l'eau, c'est propre et ça salira plus rien.

C'étant convaincu tout seul, il prit alors doucement le chat, et l'amena à la salle de bain. Ouïch. Il avait ommit le bout de verre incrusté dans son dos. Comment l'enlever en douceur ? Non mais Tom ne pouvait pas s'occuper de ça, il serait capable de le tuer (avouons que ce n'était pas l'envie qui lui manquait mais après les traces de sang c'est dur à enlever et les poils partout non merci). Il devait bien y avoir un truc, une potion dans un placard. En même temps, il y avait un peu tout et n'importe quoi un peu partout. ( Au Manoir Wildens. 11

) Mais il trouva, et assez rapidement en fait. Ne pas confondre les flacons maintenant.. car de l'alcool sur une plaie ne ferait sans doute pas le même effet qu'une potion curative.

Le visage de Tom passa par toutes les grimaces inimaginables, juste quand il tacha d'enlever le bout de verre. Encore heureux qu'il était de petite taille. Il s'empressa ensuite d'humecter de potion un bout de coton qu'il posa délicatement sur la plaie. Il prit soin de ranger la fiole, et reprit le chat ensuite. Ce dernier fut déposé dans la douche. Ayant eu plus de jugeote, le lavobo ou la baignoire aurait fait l'affaire (quoiqu'il avait un peu peur de de le noyer).

Le pommau de douche (yu xD) en main, il commença à faire couler de l'eau. Et vu la maladresse de Tom (et son état (c'est un sacré alibi)) il ne lui fut pas plus de deux minutes pour qu'il soit plus trempé que le chat.

Seulement voilà. Un autre problème majeur arriva.

Oh. Mon. Dieu.

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