Poudlard Fantastique
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 Marwin A. Wyrven, 6e Année, Préfet.

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Marwin Wyrven
Elève de Gryffondor en 6ème année, Préfet
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Marwin Wyrven


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Marwin A. Wyrven, 6e Année, Préfet. Empty
MessageSujet: Marwin A. Wyrven, 6e Année, Préfet.   Marwin A. Wyrven, 6e Année, Préfet. Iconminitime1wn2Sam 18 Nov - 20:55

Hey, beauté fatale, tu vas rater ton train !

Quai numéro neuf trois quarts, Londres, quelque part dans la gare King Cross. Où exactement ? Jamais put le définir. Mais qu’importe ? Une locomotive rouge soufflait de la vapeur sur les imprudents qui se risquaient trop à l’avant, déterminés à savoir si oui ou non la rumeur disant qu’elle était pilotée par un gobelin était vraie. Sans doute que non, et ils se fatiguaient pour rien. Début de l’année scolaire, seul et unique voyage vers le château où tous les jeunes sorciers rêvaient un jour d’aller : Poudlard. Manoir mythique, cadre enchanteur où l’on passait sept années de sa vie. Sept ans à travailler comme des malades pour apprendre toutes les ficelles de la sorcellerie. Et après cela, il vous faudrait trouver votre place dans la société. Un programme de Titan. Mais cela n’empêchait pas que l’ambiance sur le quai était la même année après année. Légère, détendue, quoiqu’un peu stressée pour les nouveaux de première année qui embrassaient leur mère comme s’ils n’allaient plus jamais la revoir. A côté de ça, il y avait les retrouvailles joyeuses des anciens, nouvelles échangées des vacances, embrassades de retrouvailles pour les couples, premières boutades, premières vacheries à d’anciens ou futurs ennemis… l’atmosphère qui faisait qu’on se sentait chez soi. Bienvenue à la maison, c’était le message qui passait ici.

La remarque entendue plus haut avait fusé d’un bout du quai, forte, et les regards s’étaient momentanément tournés vers son origine. La majorité des gens étaient retournés à leurs occupations, mais deux filles de quatrième années s’étaient donné mutuellement un coup de coude, et leurs regards étaient fixés pour ne plus s’en détacher sur la personne qui avait pris la parole. Un jeune homme de seize ans, assis sur une malle. Les cheveux châtains en bataille, avec de sublimes reflets brun foncé, tout naturel bien sûr. Se levant, et tirant sa malle derrière lui, ses yeux noisette qui brillaient de malice et d’humour se posèrent sur les deux filles, qui crurent qu’elles allaient défaillir. Amusé de leur réaction, il leur décocha un sourire ultrabright, accompagné d’un clin d’œil charmeur. Docteur Carter, deux évanouissements dans l’allée 9 ! S’ébouriffant encore plus les cheveux d’un revers de la main, le jeune homme passa outre et s’avança vers la personne qu’il avait ainsi interpellé. Gloussant, les deux Serdaigles le suivirent des yeux, chuchotant à voix basse d’un air surexcité :


« Tu as vu ? C’est Marwiiiiiiiin !
-Raaaa il est tellement beau. Tu as vu, il nous a sourit, il nous a sourit !!! »


Et c’est ainsi que deux petites hystériques allèrent directement dans le train se vanter à leurs copines. Il suffisait vraiment d’un rien. Avoir un beau sourire, un accent français tellement sexy, cet air éternellement indifférent … C’est simple, depuis son entrée à Poudlard, Marwin Wyrven n’avait pas arrêté de faire des ravages. Le French-lover portait bien son surnom. Mais pour l’instant, peu lui importait qu’il vienne d’illuminer la journée de deux jeunes écervelées, il marchait en direction d’une des personnes qu’il aimait le plus au monde : une jolie brune avec qui il avait quelques traits communs. Sa cousine, Eterna. Laquelle lui lança un regard désapprobateur avant de lui lancer :

Dis, le French-lover, pourquoi tu ne vas pas t’occuper de ta copine et que tu me fiches pas la paix !
Ouais, ben moi je le plains ton copain le pauvre …
EN VOITURE TOUT LE MONDE !!!!!

L’échange s’était fait du tac au tac, et il n’y avait plus de temps pour réfléchir. Marwin empoigna sa cousine d’une main, attrapa sa valise de l’autre, et entraîna les deux vers le Poudlard Epress qui commençait déjà à rouler. Après s’être rétablis non sans mal et être rentrés dans un wagon, ils se retrouvèrent face à face pour l’une des rares fois de l’été. En effet, Eterna avait passé le plus clair de son temps en Angleterre, dans le manoir des Wyrven, et quat à lui … C’était une longue histoire. La jeune fille qui lui faisait face lui envoya un sourire éblouissant, avant de lui passer la main dans les cheveux, d’un geste affectueux.

Allez, Don Juan, va retrouver ta dulcinée !

Alors qu’elle tournait les talons, Marwin se rendit enfin compte des paroles qu’elle avait prononcées. Les yeux fixés sur son dos, il les laissa pénétrer au plus profond de lui-même, jusqu’à ce qu’elles atteignent le point sensible : le cœur. Partie vulnérable entre toutes, qui saignait à blanc depuis la fin de l’année. Une blessure qui n’avait pas pu cicatriser, malgré tous les efforts qu’il avait déployés. Mais quels efforts ? Secouant la tête, il essayait d’endiguer la douleur qu’il sentait monter. Il avait malin, tellement mal depuis ce jour de juin. Un malheur jour de juin auquel il repensait , traînant sa valise jusqu’à un compartiment occupé par un groupe de petites Poufsouffles auxquelles il n’accorda pas la moindre attention, posant sa malle par terre, se vautrant dans la banquette en posant ses pieds dessus et fixant son regard sur le paysage alentour.

[Flash-Back]


Mily, je peux te parler s’il te plaît ?

Poudlard Express, un compartiment fort semblable à celui où se trouve Marwin en ce moment même. Compartiment occupé par deux jeunes filles brunes, et un jeune homme qui était facilement reconnaissable à ses mèches rebelles qui tombaient devant ses adorables yeux marrons. Et ce garçon était en train de regarder les deux filles qui chahutaient, une cigarette à la bouche. Oui, parfaitement, en train de fumer. Et d’une, il ne supportait absolument pas la fumée de cigarette, et de deux… de deux, il y avait trop de signes, depuis trop longtemps, qui faisaient qu’il arborait cet air soucieux. Morgane était bien sympa, mais il appréciait de moins en moins sa compagnie. Surtout pour Emily. Non pas par jalousie, il n’en était pas à ce point, il n’en avait rien à faire qu’elle ait une meilleure amie, bien au contraire, cela n’aurait pas été normal, non, ce qui l’embêtait, c’était que la demoiselle Frost se comportait de plus en plus comme une délinquante, et qu’elle déteignait sur la demoiselle. Et ça, cela lui déplaisait profondément. C’est pourquoi il voulait s’entretenir seul avec elle. Mais elle ne l’avait pas entendu, trop occuper à se marrer sur il ne savait pas trop quoi. Et il n’avait d’ailleurs aucune envie de le savoir. S’est pourquoi, s’éclaircissant la gorge, il reprit :

Mily, je peux te parler s’il te plaît ?

La petite brune avait relevé la tête vers lui, comme surprise de sa présence :

Oui ?
En privé je voulais dire.

Elle lui lança un regard profondément interrogateur, avant de reprendre, d’un ton qui ne présageait rien de bon :

Tu peux parler devant Morgane, je vois pas ce que tu as à lui cacher.
Je veux te parler à toi, et à toi seule.
Et moi je te dis que…
Non, Mily, laisse, je vais aller dire un petit coucou à mon Serpentard préféré.

Et Morgane se leva, et quitta le compartiment, non sans avoir intercepté le regard que Marwin lui avait envoyé. Il se trouvait à présent devant les deux océans bleus que constituaient les prunelles d’Emily, qui le fixait, à mi-chemin entre l’énervement et la curiosité.

[Fin du Flash-Back]


La suite n’appartenait qu’à lui. Cette scène pénible qui suivait, celle pendant laquelle il avait exposé à Mily le comportement plus qu’inquiétant de Morgane, et le fait qu’elle commençait à suivre ses traces, lentement, mais sûrement. Scène qui s’était finie par une Emily furieuse lui envoyant une gifle et quittant le compartiment comme une furie. Il n’avait pas eu de nouvelles d’elle depuis, malgré les quatre-vingt six hiboux et les trente cinq lettres qu’il lui avait envoyé en Australie. Aucune nouvelle, rien, même pas un mot même pas l’espoir d’une réconciliation, même pas de quoi soulager son cœur qui souffrait, qui saignait et qui n’en pouvait plus. Secouant la tête, se passant une nouvelle fois la main dans les cheveux, il ignora délibérément les gloussements des jeunes filles qui lui vrillaient les tympans. Il était détesté par pas mal de garçons pour ça, d’habitude il leur répondait en plus, charmeur de naissance, mais, là, il n’en avait pas envie. Il allait sans doute passer pour un type blasé, mais dorénavant, il n’avait plus vraiment envie de séduire, après l’été qu’il venait de passer.

Voyons, résumons : ses parents avaient décidé de se faire une petite virée en amoureux de deux mois à Tahiti, ses cousines étaient dans leur manoir à Londres, elles l’avaient bien sûr invité à les rejoindre, mais il n’en avait pas envie. Il avait envie d’être seul, tout seul. Et il avait évidemment sombré dans la déprime, passant ses premiers jours seul dans la villa de ses parents à Saint-Tropez, à respirer le parfum de Mily sur un foulard qu’il avait pris dans ses bagages, à regarder des photos d’eux deux, à repenser à leur première rencontre, à Poudlard, des années plus tôt. Il n’était pas bien non plus à cette époque, il sortait d’un coma dans lequel il avait bien faillit rester définitivement, suite d’une série de traumatisme. Une longue histoire, un périple épique qui lui avait permis de délivrer Linia , la petite sœur d’Eterna. Passage sombre de sa vie qu’il préférait oublier. Il portait diverses cicatrices, vestiges moindres des blessures impressionnantes qu’il avait. Il avait le cœur brisé en plus à l’époque, venant de se faire jeter par la fille dont il était éperdument amoureux. Et elle était tombé du ciel. Coup de foudre. Suivi d’un bonheur complet. Pourquoi cela devait-il se finir ainsi ? Il avait passé sa première semaine enfermé donc, à déprimer, à regarder des films à l’eau de rose débile, à taper dans un punching-ball, à manger des cochonneries, etc.

Et puis, un jour, il avait pointé le bout de son nez dans le bar de ses parents. Pas bien. Pas bien du tout. Et il l’avait dévalisé. Bu. Boire pour oublier ? Très mauvais remède. Toujours est-il qu’il était sorti après ça. Il voulait voir le soleil, il voulait vivre à cent à l’heure pour oublier, se décharger de tout ça. Alors, tous les matins, il se levait aux aurores, plongeait dans la piscine de la maison, se faisait deux kilomètres à la nage. Après ça, petit déj’ avalé en deux temps trois mouvements, puis footing sur la plage. Suivi de beach-volley, bronzette et autres évènements qui ponctuent la vie d’un jeune normal qui passe ses vacances sur la côté d’azur. Il s’était facilement intégré à un groupe de Moldus, décidé à laisser tomber ses études le temps de cet été. Il avait comme on s’en doute fait le bonheur des yeux de ses demoiselles. Un Marwin en maillot, musclé à souhait … Avec un cœur brisé, qu’il fallait consoler. Elles allaient s’y employer. Il allait en boîte tous les soirs avec eux, et surtout elles, et là … Là il commençait au bar, buvait quelques verres, puis devenait le roi de la piste. Déchaîné, il finissait souvent sans chemise. Inutile de dire qu’il avait multiplié les conquêtes, qui ne duraient en moyenne que deux jours à peine. Toujours le souvenir de Mily qui le hantait.

Et maintenant il s’en mordait les doigts. Tout ce qu’il avait voulu cet été, c’était oublié à quel point il était blessé, à quel point il l’aimait, jusqu’à en devenir fou. Mais là, il allait la revoir, dans très peu de temps. Qu’allait-il se passer ? tout ce qu’il voulait, c’était que tout redevienne comme avant, mais si elle avait encore plus changé ? Si elle voulait se remettre avec lui, mais qu’elle était dégoûtée par ce qu’il avait fait ? Si elle ne lui adressait plus la parole ? Son cœur tambourinait dans sa poitrine alors que le train ralentissait. Il n’avait même pas enfilé son uniforme. Fermant les yeux, il attendit que les gamines débarrassent le plancher avant de l’enfiler, de travers. Ca allait être dur, mais puisqu’il le fallait …. Il ne renoncerait pas, ce ne serait pas digne de lui, ni de sa famille. Légèrement tremblant, mais le regard brillant d’une lueur décidée, il poussa la porte du compartiment. Alea jacta est…


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