Impossible d'oublier...*LIBRE*

Elle était dans cette même estrade. Elle attendait. Cho attendait Cédric. Elle était inquiète car il ne revenait pas, Harry non plus d'ailleurs. Puis, ils apparurent, tout les deux, ensemble. Un immense sourire illuminait le sourire de la jeune asiatique. Elle descendit quelques marches pour voir les deux vainqueurs. La Serdaiglee figea net. Ce n'était qu'un rêve, ce ne pouvait pas être vrai. Elle venait de perdre la personne la plus importante à ses yeux. Le seul remède à ses blessures. Elle aurait voulu mourir. Elle voulait fermer les yeux, ne pas voir cette vision d'horreur, mais elle ne le pouvait pas. La Serdaigle aurait voulu oublier cette image d'Harry qui s'aggripait avec désespoir au cadavre de Cédric, la tendre moitié de la jeune asiatique. Elle aurait souhaité que son Poufsouffle se relève et éclate de rire, comme si tout n'était qu'une blague idiote, alors, elle aurait rit et aurait pu aller le rejoindre! Soudain, son cauchemard prit plus d'ampleir. Cho voyait Cédric qui riait méchament en la pointant du doigt et Harry qui répètait sans cesse '' Je ne sais pas comment Cédric a pu t'aimer.''


L'asiatique se réveilla en sursaut. De la sueur perlait son front. Encore ce même cauchemard qu'elle faisait otut les soirs depuis qu'elle s'était disputé avec Harry. Pourquoi? Pourquoi son esprit lui infligeait-il une telle douleur? Revoir ce cadavre, ce rire et cette phrase. Elle devait aller prendre l'air. Cho savait bien qu'elle n'avait pas le droit à cette heure beaucoup trop matinale mais elle le devait. Elle sortit de son lit, mit son uniforme et revêti sa cape de sorcière. Elle devait faire attention pour ne pas attraper froid. Ce serait sans doute le bout du bout si elle devait être malade en plus! Sur la pointe des pieds, elle traversa son dortoir, puis la salle commune et entreprit de descendre les escaliers. Elle entendit des bruits de pas se rapprocher de plus en plus de l'endroit où elle se trouvait. Cho alla se cacher dans un coin de murs et attendit, nerveuse. Elle ne devait surtout pas se faire prendre. La jeune femme pu apercevoir Rusard qui marchait de son pas...indescriptible puis, il continua sa marche et ne la vit pas. Quand elle fut sûre et certaine, elle continua sa descente. Cho poussa l'immense porte et sortit enfin à l'extérieur.


Tout était noir et sombre mais elle pouvait mais les chemins étaient éclairés par la seule source de lumière encore visible, la lune. Une lune gibbeuse plus précisement. Cette forme était la préféré de Cho mais elle ignorait pourquoi. La Serdaigle marchait d'un pas plutôt rapide. Elle ne voulait pas geler sur place. Le vent n'arrangeait rien à la température descendant en bas des normales saisonnières. Cho ralentit le pas puis elle vint s'assoir sur un banc, situé à plusieurs mètres de l'arbre que Cho admirait le plus au monde, le saule cogneur. La finissante ferma les yeux et tenta de faire le vide dans son esprit, elle essaya d'oublier tout ses tracas et son cauchemard. Puis, elle sortit de sa poche un parchemin et une plume qui n'avait pas besoin d'encre pour fonctionner, un cadeau de son père. Elle se mit à écrire





Cho repéta ce poême quelques fois à voix haute pour amplifier la beauté de ces quelques mots bien enchainé. Elle eut un pincement au coeur. Cédric lui manquait plus que tout au monde. Cho aurait donné tout pour pouvoir le revoir, le retoucher, frôler ses lèvres...Mais jamais elle ne le pourrait. Jamais. La Serdaigle essayait de s'accrocher à quelque chose mais elle ne trouvait pas. Même les petits bonheurs de la vie de lui faisait rien. L'amour l'avait quitté. Maintenant, qu'est-ce qu'elle allait faire? Elle allait devoir attendre et voir sauf qu'elle avait déjà attendu et déjà vu. L'asiatique se remit à écrire



Cho entendit un craquement derrière elle.

Chanson Ecoutée : Fall Out Boy - Dance, Dance

[*]Des noms ? Vous en voulez ? Jvous en donnes tout de suite, Monsieur Rusard ! Je vous dit que c'était pas moi !
[*]On verra bien, petite sotte.

Voici la pure et simple démonstration de : Comment un homme qui au départ marchait dans le droit chemin se laisse aller et part à la dérive, au point de faire accuser une fille qui n'était même pas là lors du "crime ". Cette situation plus que dérisoire commençait à l'enerver sérieux. Sérieux. Un tableau avait reçu de la moutarde sur le nez et n'arrêtait pas d'eternuer, perturbant le sommeil de certains élèves. Rusard tenait une jeune fille par le poignet, cette fille essayait tout de même de faire le moins de bruit possible, malgré son envie débordante de crier. Oui, ce concierge faisait mal. Elle n'avait que treize ans et lui, lui faisait subir un tel supplice. Obliger de se faire trainer pendant la nuit. Par un vieux monsieur. Dans les couloirs.

[*] Allez, plus vite , plus vite !

[*] Mais moi, je suis fatiguée !
[*] La prochaine fois, tu réfléchiras avant d'agir.
[*] Mais puisque j'vous dit que c'est pas moi !

Les deux personnages descendèrent rapidement les escaliers, puis passèrent par un escalier que l'élève ne connaissait pas du tout, et arrivèrent enfin devant le Hall d'entrée. Le concierge se planta devant la jeune fille, qui ne comprenait pas du tout ce que cet individu allait lui faire. Mais quelle école pourrie! Les professeurs, tous des débiles mentaux qui se prenaient pour des Napoléons Bonapartes, qui commandaient les élèves comme si ils étaient esclaves. Non non, elle ne pouvait supporter cela. Du tout.

[*]Bon, pour éviter que tu ne recommences à faire des tiennes, tu vas rester ici pour te calmer. Tu n'auras pas de punition cette fois-ci. Mais fais gaffe ! La prochaine fois, ça sera une heure de retenue ! A l'époque, les élèves étaient torturés ! Ah, c'était bien tout ça ...

Raah, mais qu'est-ce qu'elle s'en foutait ! Passant sa main dans les cheveux, la jeune fille que nous allons appeller Callie partit de son côté, tandis que Rusard prenait le chemin du Hall, surement pour encore et encore surveiller. Son boulot devait être barbant, à la longue, quand même. Callie ne ferait jamais ça plus tard. Mais pour le moment, que faire ? Elle ne souhaitait pas risquer de se faire prendre par Rusard dans les couloirs, ni attraper froid en restant scotché au sol durant des heures. Alors, bougeons, et visitons un peu cet endroit. Celui-ci se trouvait être magnifique, malheuresement, la nuit était déja tombée depuis longtemps, et on ne pouvait pas admirer le Lac à cette heure-ci. On y voyait pas grand chose d'ailleurs. Un pied allant devant l'autre, miss Apelon marchait à son aise, savourant chaque seconde. Elle ne savait pas trop où marcher, et tatonnait un peu la zone avant d'y marcher.

Oh! Une branche d'arbre. Un léger craquement se fit entendre et Callie décida de s'arrêter là. Elle s'asseya en tailleur, et, la tête dans la capuche, commençait à craquer le morceau de bois en plusieurs parties. Le vent lui soufflait au visage, et Callie discerna, au loin, une silhouette assise. Un léger son se faisait aussi entendre. Tellement doux. La jeune Apelon se remit sur patte péniblement et s'approcha lentement de l'origine de cette douce sonorité. Il s'agissait d'une fille, car ses cheveux non attachés se laissaient emporter par le vent fort. Miss Apelon ota sa capuche et se pencha légérement sur l'autre fille. Un texte. De quatre lignes. Non, pourquoi lire ? Cela ne servait à rien. Elle laissa passer une léger « Oh! » de sa bouche toute finouche et remit ses mèches en arrière. Mais pourquoi avait-elle mise une jupe ce jour-là ? X__X

En chuchotant -
[*] Hum, ça a l'air bien ce que tu fais. C'est pour qui qu'técris ?

Peut-être cet épisode allait-être un début de grande amitié, ou au contraire, le commencement d'une haine imcomparable pour cette fille. Qui sait . Cette scène aurait fait un très beau tableau : Deux jeunes élèves, dont une était debout, à regarder curieusement ce que faisait l'autre élève. Le vent soufflait beaucoup, mais pas assez pour ne pas entretenir une bonne discution.

Cho ne prit pas la peine de se retourner pour regarder qui se trouvait derrière elle. La force avec lequel on avait fait craquer la branche n'était pas suffisament fort pour que ce soit un adulte. Alors, la Serdaigle n'avait rien à craindre. Même si la jeune personne était un Serpentard, ce n'était pas trop un problème, seulement une très mauvaise compagnie. Cho ne pourrait plus écrire et elle serait condamné à écouter un emmerdeur professionnel. Cho resta impassible, question de ne pas parraître trop curieuse et elle continua à griffoner quelques mots



Puis, Cho entendit les paroles de l'inconnue. Un fille à coup sûr puisque son ton de voix était...disons...feminin? Elle lui demandait quelque chose. Pour qui elle écrivait? Pour personne, pour elle, pour son malheur et pour Cédric mais jamais elle n'oserait en parler avec une simple inconnu rencontré à 3 heures du matin sur un banc, c'était absurde. Mais comme la jeune femme se connaissait, c'est ce qu'elle allait faire. Tout raconter pour la je ne sais combien de fois. Elle n'avait pas envie de le faire. C'était sans doute la dernière chose que Cho aurait aimé faire mais sinon...quoi dire? Parraître bête en ne lui répondant pas ou lui raconter des sottises tout à fait fausses? Cho ne savait plus. C'était fou comment une personne pouvait causé du trouble dans la tête d'une autre. Elle décida de ce la jouer franche parce que sinon, ce n'était pas elle.

-J'écris pour moi et pour mon malheur. Et peut-être même un peu pour quelqu'un qui est...disons...mort et que je n'arrive visiblement pas à oublier.

STOP. Cho était encore en train d'en dire trop. La jeune femme entrait toujours trop dans les détails et ne faisait que ce mettre les pieds dans les plats. Elle ne souhaitait pas que cette inconnue sache tout de ses problèmes. Cho aurait souhaité avoir une amie qui ignore tout de ce qui va mal chez la jeune asiatique et qui la perçoit comme une fille pleine de vie et sans aucun problème. Mais elle savait que c'était impossible. Cho en racontait toujours trop. Bon. Maintenant, quoi faire? Guetter une réaction de la jeune fille? L'inviter à s'assoir, de toute manière elle ne pourrait pas être plus curieuse et elle devait être écoeuré d'être débout. ou bien...lui demander de l'inspiration pour son poême? Nah. C'était complètement ridicule. Alors, elle allait l'inviter à s'assoir.

-Hum...tu peux t'assoir si tu veux. Le banc est pas très confortable mais il l'est certainement plus que se tenir debout.

C'était tout ce qu'elle avait trouvé pour l'inviter à s'assoir. Cho n'avait pas le tour pour être aimable. Et elle ne comprenait pas pourquoi d'ailleurs. Enfin, tant que la jeune fille ne le prenait pas mal, l'asiatique était sauvée. La Serdaigle relit son poême dans sa tête cette fois et se demanda ce qu'elle pouvait bien ajouté pour qu'il soit plus...complet ? Le plus beau poême n'est pas obligé d'être parfait lui rappelait toujours sa mère. Oui, vous avez bien devinez, même à sa plus tendre enfance, Cho s'amusait à écrire des poêmes. Biensûr, dans ce temps ils portaient plus sur la nature ou papa, maman. Aujourd'hui c'était beaucoup plus différent. Elle parlait de Cédric, mort beaucoup trop jeune. Surtout qu'il aurait pu faire de grande chose. de dispute, d'amour, de joie et de peine. Tout dépendait de son humeur. Et son humeur du moment était loin d'être en prospérité. C'était comme si on lui avait piétiné le coeur.



Cho n'écrivait plus de sa petite écriture soigné mais en se vengeant de son malheur sur ce pauvre parchemin qui n'avait rien fait. Oh non! Les larmes étaient en train de revenir. Elle devait les chasser. Cho en avait trop marre de pleurer et de parraître faible à tout les coups. La jeune femme devait apprendre à contrôler sa peine. Elle ne pouvait pas se permettre de pleurer devant tout le monde quand même! Elle devait prouver à Harry qu'il avait tort et qu'elle ne pleurait pas tout le temps...La jeune fille derrière elle devait vraiment ce demander à qu'elle genre de névrosé elle avait à faire. Elle devait être en train de se dire qu'elle aurait mieux fait de rester en arrière. Mais bon. Elle était là et elle ne pouvait plus faire demi-tour.