Inconscience quand tu nous tiens

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Ce jour-là, ses soporifiques cours enfin terminés, ses chères groupies totalement subjuguées, ses sourires charmeurs à tout-va lancés, Ethan Wyndham avait décidé qu’il passerait une soirée calme. Mais vraiment, hein ! Affalé sur son lit, la musique en fond, un bouquin entre les mains et tout ce que necessecitait la soirée calme de base. Bref, tout ça pour dire que, quoiqu’il ait pu se passer par la suite, lui, le pauvre Gryffondor ne comptait rien demander à quiconque. Il rentrait tranquilliment vers la tour, marchait d’un pas régulier et fredonnait même le dernier tube des Bizarr’ Sisters. C’était qu’il avait l’humeur joyeuse le Wyndham n°1. Et pour cause ! Dans son train-train quotidien, aucun plomb n’avait sauté, le papier-machine n’avait point déraillé et les jours s’écoulaient mécaniquement bien. Même en cours, tout se passait pour le mieux : il avait désormais pour voisine de gauche, une très charmante jouvencelle. Que demander de plus ? Tout en rajustant son écharpe d’une main et ébouriffant niaisement ses cheveux de l’autre, Ethan ne trouva point de réponse…

… Et ce fut bien là son erreur ! Ce brave garçon, il était complètement frappé d’insouciance, parfaitement dépouvu d’an-ci-ti-pa-tion. Alors vous imanginez qu’il n’éait absolument pas préparé aux pérépéties que lui préparait sa soirée, espérée calme. Calme ? Mon œil, oui ! Mais là, le jeune malheureux et son QI d’huître bienheureuse, ils se jetaient tout droit dans la gueule du loup. Et sans rien y voir ! Et pourtant, les signes avant-gardistes n’aurait pu être plus flagrants pour un œil averti : d’abord, c’était la pleine lune, et ce ne pouvait rien augurer de bon. Par ailleurs… Bon par ailleurs, rien du tout. Finalement, les signes n’affluaient peut-être pas tant que cela…

Mais tout de même, se rendre tout guileret aux dortois alors qu’on ne savait trop quel malheur se tramait dans son dos… Tt, le pauvre Ethan…. le pauvre, mais très pauvre Ethan.

Bientôt, il biffurqua au détour d’un couloir et fit face à un long et large corridor mal éclairé. Toute personne bien formée d’esprit et possédant le minimum de jugeotte se serait au moins méfié de l’endroit. Quitte à ne pas rebrousser chemin en hurlant « Maman, le monstre du placard veut m’attaquer », au moins laisser place à une mini-crainte, à une légère hésitation ou quelque chose du genre… Mais si Ethan Wyndham avait été tel le commun des mortels, il n’aurait plus était Ethan Wyndham, voyons. Eh oui, la « Je suis unique et j’y tiens »-attitude à tout prix, n’est-ce pas ?

Ainsi notre Gryffondor préféré s’aventura joyeusement dans ce corridor…. Ah si seulement il avait su !

[HJ : Tehehehe, contrairement aux apparences, ce topic n’a rien de fermé ou prédéfini. Je n’ai rien préparé de spécial et n’attends personne en particulier. J’avais juste envie de jouer Ethan, et je n’ai pu écrire qu’un navet pareil… Alors toutes personnes et toutes idées sont les bienvenues. Viendeeez, viendeeez !]

Rusard... Rusard et Peeves... Tous deux étaient après elle. Elle n'aait pourtant rien fait... Elle s'était juste trouvée au mauvais endroit au mauvais moment. Peeves avait décidé de faire une de ses mauvaises blagues au concierg au moment où un élève passait à proximité pour le faire accuser. Et c'était tombé sur elle, l'étrangère qui avait encore des difficultés à comprendre ce que disaient les gens. Bref.. La malchance était tombée sur elle. Rusard l'avait vue alors qu'elle tournait tranquillement au coin du couloir et il lui avait emboité le pas en hurlant. Il s'était pris des oeufs pourris sur la tête. Bref... Kirinia se trouva obligée de fuir. Sa journée avait été passablement mauvaise, et elle était loin de s'arranger.

En effet, la neige qui était tombée toute la journée sous forme de tempête avait contraint la jeune fille à rester à l'intérieur, l'empêchant de se défouler dehors. Elle avait donc un trop plein d'énergie. Ca et des cours qui l'avaient ennuyée à mourir, bien qu'elle fut Serdaigle, s'en était trop pour elle. Elle était de fort méchante humeur, et le fait d'avoir été prise au piège par Peeves n'était pas fait pour améliorer son humeur, d'autant qu'elle ne voulait rien avoir à faire avec Rusard. Il fallait avouer, aussi qu'être étrangère n'arrangeait guère les choses. Kirinia avait beau tout tenter pour se mêler aux autres, elle était toujours considérée par beaucoup comme une étrangère car elle parlait encore très mal l'anglais. Et cela contribuait à énerver notre jeune Russe.

Celle-ci déboucha d'ailleurs du couloir où venait d'entrer le jeune Gryffondor qu'elle percuta et tous deux tombèrent par terre. (^^)

"Toi pas pouvoirrr fairrre attention où toi marrrcher?"demanda-t-elle d'un ton énervé.

Certes, elle était de mauvaise foi sur ce coup là, puisque totalement en torts. C'était elle qui ne regardait pas où elle allait, ne cessant de regarder derrière elle pour vérifier que Rusard ne la suivait pas... Elle se releva et épousseta ses vêtements, un pantalon en cuir noir et un pull à col roulé blanc.

"Toi vouloirrr voirrr Rrrusarrrd? Lui êtrrre derrièrrre moi, cause Peeves..." expliqua-t-elle en lançant un regard courroucé ua Gryffondor.

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Et hop, au tapis, le Thathan. Eh oui, voilà, paf, comme ça, le jeune homme fut projeté au sol. Oui, mesdames et messieurs, devant vos yeux ébahis, le grand, le merveilleux et le magnifique Ethan Wyndham perdit l’équilibre. Et pour quelle raison, me demanderez-vous ? Laissez donc votre humble narratrice narrer les circonstances de ce sombre incident, tandis que le pauvre petiot retrouve ses esprits. Engouffré dans ce corridor peu avenant depuis à peine sept secondes, deux dixièmes, cinq centièmes et huit millièmes, notre cher Gryffondor préféré était là bien tranquillement, poursuivant son bonhomme de chemin, sans quémander quoique ce soit à qui que ce soit. Et puis, la voilà qui déboule comme une furie, la moue exaspérée et surtout l’œil inattentif. Une jouvencelle arborant l’insigne bleu et bronze de ces chers intellos, supposément calmes et posés. En tout bon gentleman, Ethan se serait bien écarté pour lui laisser la voie libre… Bien entendu, pour un si joli minois, tout était possible. Dans un acte de générosité époustouflante, il l’aurait même gratifié d’un sourire enjôleur et d’une courbette courtoise… Mais être un gentleman était une chose, mais être un gentleman nyctalope en était une autre. Et suivant cette logique implacable et l’obscurité de l’endroit, Ethan ne vit pas distinctement la donzelle qui traçait droit sur lui… Ce ne fut qu’en la percutant, que la présence d’un autre individu lui apparut. Surpris, le jeune Gryffondor esquissa alors un brusque pas de côté… Brusque pas, et surtout brusque et maladroit pas qui s’empêtra dans la cape qu’il arborait ce jour-là. Ainsi trébucha-t-il.

« Mais qu’est-ce qu… »

Laborieusement à genoux, l’écharpe pendante, les bras cherchant un équilibre instable, il avait fière allure, notre bourreau des cœurs. M’enfin, notez qu’Ethan avait la chute élégante : il tombait, mais ne se départissait pas de son côté savamment [et surtout infatigablement] débraillé. Plus ébouriffé que jamais, la chemise qui dépassait et la cravate dénouée, attention ! Sur son visage, un seul sentiment transparaissait la surprise. Surprise qu’il aurait voulu chassé, en posant cette question plus vide qu’utile : « Mais qu’est-ce qu’il se passe ? ». Sauf qu’une voix irritée le coupa en pleine interrogation. Enfin bref…

Toujours est-il, que les mots lancés par la voix n’ébranlèrent pas le moins du monde Ethan. Les bribes qu’il saisit lui rappelèrent vaguement un sermon de McGonagal, mais dans un registre plus « Moi Tarzan, toi Jane », un accent russe rythmant le tout. Momentanément, il laissa cela de côté, avec pour seul objectif, se remettre sur pattes… Parce que les équilibristes du couloir, ‘kay… Mais cinq minutes seulement. Ainsi dans un artistique moulinet de bras et un bond léger, Wyndham junior se releva pour faire face à une demoiselle courroucée qui époussetait ces vêtements… Roh, c’était qu’elle avait pas l’air contente, la damoiselle !

« Uhm… Bonjour, je… »

Mais tout poli fut-il, Ethan eut à nouveau la parole coupée. Résigné, le jeune homme pencha la tête sur le côté, écoutant patiemment les explications de sa condisciple. Et quand celle-ci se tut, il garda aussi le silence… Un silence qui signifiait « J’ai strictement rien compris à ce que tu racontes ». Enfin, cela était la version officieuse. Celle que délivra Ethan sonnait un rien plus poli. Gentleman un jour, gentleman toujours.

« … Pardon ? Tu veux dire que Rusard te court après avec Peeves ? »

Ah, ah ! Ethan avait toujours su qu’il y avait quelque chose de pas clair avec ce concierge. Ces cheveux gras, ce regard mauvais… Cela ne pouvait être qu’un pervers, un voyeur ! Et ce soir, il pourchassait sa proie, une innocente et frêle jeune fille.
Ahem… Enfin oui, mais peut-être pas, finalement….

Les cours étaient enfin terminé. Ce enfin venait irréfutablement avec un énorme soupir de soulagement. De plus, pour la première fois de l'année, Cho n'avait aucun devoirs à remettre le lendemain. Elle profita donc de ce miracle de la nature pour aller se promener dans les couloirs. Le seul endroit presque calme à cette heure. Elle aurait bien pu aller faire un tour dehors question de prendre l'air mais un vent frisquet attaquait qui que ce soit qui osait mettre le pied dehors. Une température guère propice à une promenade. Cho s'était donc dit qu'une petite marche dans les couloirs pourrait l'aider à oublier ses tracas.

Cho se leva de sa chaise et allait adresser quelques mots à ses amies de Serdaigle qui avait l'air en pleine discussion hyper importante sur un garçon, un nouveau sans doute. Elle n'osa pas les déranger, leur sujet de discussion avait l'air tellement important. Ses pensées étaient bien entendu très sarcastique. Cho haussa les épaules et sortit de sa salle commune, direction: les couloirs. Sa promenade pouvait parraître idiote comme ça mais elle en profitait toujours pour faire le bilan de sa journée, ou de la semaine cette fois-ci, qui avait été très chargée. Elle descendit donc les quelques étages qui la séparait des couloirs et entra dans ceux-ci.

Elle croisa Rusard qui avait l'air de chercher quelqu'un. Cho haussa un sourcil. Encore un autre élève qui aurait fait quelque chose. Quoi que Rusard s'en prenait à n'importe qui. La preuve, il y avait de cela quelque jours elle avait fait l'erreur de se défendre contre Peeves et avait envoyé la boule puante qui lui était destiné sur Rusard. Ce n'était vraiment pas voulu. Une chance que le concierge n'avait pas vu son visage la dernière fois. Elle tourna dans un petit couloir et entendit une voix familière. Kirinia. Malgré la noirceur Cho distingua facilement les deux étudiants. Kirinia et un jeune homme qu'elle n'avait visiblement jamais croisé. Elle leur adressa un petit sourire et demanda

-C'est un d'entre vous que Rusard cherche? Parce que d'habitude, quand son visage se referme et qu'il bouge la bouche bizarrement c'est qu'il cherche quelque chose.

Sa voix était douce quoi qu'on pouvait apperçevoir une teinte de moquerie. Cho détestait ce concierge et ça parraissait. Ses yeux s'habituèrent rapidement à l'obscurité présente et pu distinguer que le jeune homme était de griffondor. Au moins, ce n'était pas un Serpentard. Il était même pas mal du tout. Cho se trompait peut-être mais la situation avait l'air de le dépasser complètement. Elle lui demanda avec le sourire

-Et toi, tu t'appels?

Elle connaissait Kirinia, alors pas besoin de demander mais elle aimait toujours savoir le nom des personnes avec qui elle discutait. C'était une habitude chez elle. On pouvait entendre, au loin, les bruits de pas de Rusard.

« Mais qu’est-ce qu… »

Tous deux étaient tombés, mais elle était déjà debout qu'il en était encore à reprendre ses esprits. Pas très vif, le Gryffondor, apparemment. Sinon, il aurait eu tout loisir de l'éviter. Mais bref. Pas la peine de revenir sur la raison de la chute. Il finit cependant par se relever. Sans doute en avait-il un peu marre de jouer les serpillères... (une Kiri en colère = pensées à la Serpentard^^) Elle le regarda d'un air presque condescendant tandis qu'il reprenait la parole.

« Uhm… Bonjour, je… »

"Bonjour", répondit-elle de façon quelque peu courroucée par son temps de réaction.

Voulait-il qu'elle se fasse prendre par un Rusard en colère et un Peeves mort de rire alors qu'elle n'avait rien fait? D'ailleurs, comment aurait-elle pu faire ça - lancer des oeufs pourris sur Rusard, ndrl - alors qu'elle navait pas sa baguette sur elle? Elle aurait été vue, forcément! Mais il ne fallait pas demander au concierge d'avoir deux sous de jugeotte, bien entendu... Le garçon en face d'elle restait parfaitement silencieux. Quoi? Il n'avait pas compris un langage basique? La colère passa un instant sur ses traits, tadis qu'elle se demandait pourquoi elle attendait là sans bouger, alorsque le concierge et le fantome farceur étaient à sa poursuite.

« … Pardon ? Tu veux dire que Rusard te court après avec Peeves ? »

Et bien voila!!! Le cerveau du jeune homme se mettait enfin en marche. On peut dire qu'il avait été long... - au moins 45 secondes, ptdr - mais maintenant, il marchait. Kirinia pouvait presque voir ses oreilles fumer sous l'effort intense de ces quelques secondes de réflexion (ptdr ).

"Da!!!!"répondit-elle enfin satisfaite.

Enfin, il avaitcompris ce qu'elle avait voulu dire. ce n'était pas trop tôt, vraiment... Ce fut ce moment que choisit Cho pour faire son apparition dans la scène, fort comique en vérité.

-C'est un d'entre vous que Rusard cherche? Parce que d'habitude, quand son visage se referme et qu'il bouge la bouche bizarrement c'est qu'il cherche quelque chose.

"Da, moi... Lui crrroirrre moi lancer lui oeufs pourrris. Peeves rrresponsable, moi avoir vu. Mais Rrrusarrrd crrroirrre moi rrresponsable...expliqua-t-elle succintement.

Cho. Elle était contente de la voir. Quelques jours avant, c'était elle qui avait été dans cette situation. Elle était sans doute, en cet instant, la plus à même de comprendre ce qu'elle vivait. Du moins fallait-il l'espérer. Sinon, Kirinia étai mal barrée... Quoiqu'il en soit, mis à part l'air ahuri du Gryffondor, la Russe n'avait pas encore prêté un regard attentif à celui-ci. Elle était même incapable de dire s'il était blond ou brun. Tout ce qu'elle avait remarqué, c'était son air débraillé et débarqué d'une autre planète.

-Et toi, tu t'appelles?

Elle fut cependant soulagée de la question posée par Cho, puisqu'elle même n'y avait pas pensé. Elle esquissa, enfin, un sourire gêné à l'attention du garçon et tendit la main vers lui pour se présenter.

"Kirinia"

Néanmoins, l'on pouvait voir à sa façon de se tenir et d'écouter les bruits du couloir qu'elle surveillait avec attention l'approche du concierge.

"Nous devoirrr parrrtirrr... Ca êtrrre plus prrrudent..."

» Tiens ?! C'est quoi ça ?
» Quand euphorie rime avec .. Nate.
» Quand le subconscient se réalise...
» Quand Line passe...
» . Et le silence nous engloutit . (PV)