. Et le silence nous engloutit . (PV)

Son rêve le hantait. Chaque nuit, chaque jour, chaque minute, chaque seconde, il se revoyait rencontrer Sandra, lui sourire, lui parler. Il revoyait chaques instants qu'ils avaient passé ensemble, puis brusquement, elle devenait translucide et se mettait à lui hurler qu'il l'avait tuée.

Cette nuit, Evans s'était refusé le luxe de dormir. Revoir Sandra devenait une véritable torture, et la jeune femme semblait de plus en plus hargneuse. Mais une fois sur son lit, alors que le silence était tombé et que la nuit couvrait tout, à quoi penser ? Comment rester éveiller ? Il lui était impossible d'être immobile dans son lit sans bruit, sans sommeil, sans songe. Alors il s'était levé. Habillé. Puis il avait traversé le dortoir, parcourut la salle commune sans un bruit. Il était devenu une ombre qui avance dans le noir le plus total. Le tableau de l'entrée s'était tourné sans bruit et doucement, il s'était enfui dans les couloirs de Poudlard. Son but, à première vue, n'était nullement d'aller au parc. Il pleuvait, des cordes mêmes. Mais après de longues minutes interminable à avoir arpenté les étages, il s'était retrouvé devant la grande porte. Et face à cet immense masse de bois, il avait eu le désir fou de sentir le froid contre sa peau, et ses cheveux se coller contre ses temps. Alors, toujours sans un bruit, il s'était eclipsé dehors.

La violence de l'assaut le surprit. La force de la pluie était une des choses qui lui avait toujours inspiré le plus grand des respects. Ces gouttes qui tombaient une à une et ensemble, formaient des quantités d'eau ininmaginable. Bien vite, l'humidité plaqua ses habits contre son corps. Dès ce moment là, Evans se retrouva calme. Il se sentait terriblement bien, alors que le froid lui mordait sauvagement la chair. Pendant un long moment, il marcha en direction du lac, inconscient de ce qui se passait autour de lui. L'étendue grise à ses pieds lui procurait un calme nouveau, s'ajoutant à celui qui l'avait submergé précédemment. Puis, une fatigue nouvelle le submérga. Il s'encoubla, tituba et tomba à terre. Le sol n'était que boue et herbe mouillée. Couché à plat ventre contre l'humidité sale, il ferma les yeux et inspira longuement.


Silence. La nuit engloutit les bruits, étouffe les cris et éteints les moeurs. Ici les sentiments ne sont que souvenir, effacé par le vide infini. La haine, l'amour, la joie, la lassitude. Tout n'est que pâle reflet du noir opressant. Et pourtant, Evans ressentait. Perdu au milieu des ombres de la nuit, il désirait. Désirait tellement de chose. Trouver enfin la paix, le calme. Et en même temps, quelque chose pour s'occuper.
Solitude. Celle qui vous encercle, vous emprisonne et ne vous laisse jamais repartir. Celle qui s'avance et s'attache, douleur sourde. Celle que tous on subit un soir, celle que tous craigne pendant la nuit. Hantise de nos rêves, Intrigue de nos cauchemars. Celle qui tout les jours, emène Evans au plus profond de ses soupirs.

Et puis soudain, tout s'en lise. Un bruit, une compagnie. La douce chaleur de quelqu'un qui s'approchait, qui s'éveillait comme une fleur et venant apporter avec elle le parfum sucré de la douceur. Evans se retourna, à dos contre la terre, son regard rencontrant les nuages noirs qui masquaient les étoiles. Qui donc venait gâcher son calme ?

Nous avons tous parfois de drôle de réaction face a certaine chose. Que l'on fait, sans réélement s'en rendre compte, ou surtout sans calculter son niveau de stupidité. Certain crient, hurlent, dés qu'ils voyent un insecte, qu'importe le monde autour, en oubliant leur fièreté, d'autre boude, ou tire la langue, en cas d'enervement, sans faire atention q'ils se rendaient ainsi plus ridicule que jamais en se comportant comme des enfants. Ou bien même d'autre eclataient de rire d'une manière tout a fait stupide pour quelque chose d'absolument pas drôle. Oui. On a tous nos moment de stupidité, car au fond, on est tous stupide. Biensur, nous sommes tous différents, mais au fond, nous sommes tous fait de la même manière. Il est donc normal que l'on est certain point commun. Pourtant, jusqu'a ce jour, Neil était certain de ne pas faire parti de tout ça. D'être "l'exeption qui confirme la régle" comme on dit. Biensur, il savait trés bien qu'il agissait parfois de manière quelques peut...étranges. Mais non pas stupides. Evidament, puisqu'il était parfait. Il n'avait aucun ami, et n'arrivait pas a s'en faire, mais il était parfait. C'était les autres qui étaient nuls. Evidament. Pourtant aujourd'hui, les choses étaient quelques peut différentes..

Sonf Off - Mais qu'est ce que j'suis.. C*N !

Il ouvrit les yeux. Mais c'est pas possible c'est pas possible ! Qu'avait il fait pour mériter ça ! Ces paupiéres lui semblaient péser des tonnes, et les ouvrir lui puissa presque toute son energie. Pour voir quoi ? Qu'il était allongé, au pied d'un arbre, trempé au couvert de boue. Et son beau slim Levis ? Allait il réussir a le recupéré dans cet état ? Difficile a savoir...Et son beau tee shirt Diesel ? Tain fait chier ! >< Il s'etira lentement, laissant réaparaitre son côté felin, et tenta doucement de se redresser, histoire de ne plus se prendre de gouttes d'eau dans les yeux, ce qui était plutôt desagréable. Puis, ayant fini cette dure tache la, il entreprit la suite, qui fut de se lever. Mais malheureusement, son pied glissa dans la boue, et il se retrouva de nouveau alongé dans la terre mouillée, sale et dégueullasse. Il bailla. Au point ou il en était, autant finir sa nuit ici... Oh, quoi que. Son pantalon n'allait il pas etre plus dur a laver une fois sec ? Mais bon. j'imagine tout de même que vous vous demandez tous, ce qui avait bien pu lui arriver pour qu'il se retrouve ainsi a se reveillé dans la boue, et se pourquoi - encore plus etonant! - il en arrivait a se trouver con. Et bien je vais vous le dire..



Voila, vous savez tout. donc maintenant, reprenons. Il se releva, cette fois avec plus de succes, et retomba meme sur son livre enfoui sous la boue. La bibliothéquaire n'allait pas être ravie... Mais il en avait rien a foutre, il n'était pas a lui. Puis il avanca de quelques pas, dans l'idée de rejoindre le chateau, d'un pas lent, mais sur. D'un geste machinal, il passa la mains dans ses cheveux habituellement doux et soyeux. Ils étaient... Dégueulasse ! Ce qui lui laissa imaginer que ca tete ne devait pas être beaucoup mieux, et que son crayon noir devait avoir totalement coulé de partout... Personne ne devait le voir ainsi. Personne n'avait le droit ! Il reprit sa route. Heureusement qu'il faisait nuit, et particulièrement noir.. Mais malheureusement cette fois, le destin sembla en decider autrement. Une ombre se laissa deviner dans le minuscule rayon que venait de laisser les nuages au mince quatier de lune. L'avait il vu ? Non, impossible... C'est pas vrai ! Il devait en avoir le coeur net. Et si la reponse aparaissait possitive, être sur qu'aucune imformation ne quitte un jour sa bouche..

Emotion - Hé ! Toi la ! M'as - tu vu ?

Il était ainsi placé pour que seul son ombre n'aparaisse, bien evidament. Et l'on pouvait deja sentir dans sa voix, un ton de reproche. bah oui, c'était de sa faute a lui aussi, fallait pas se ballader ici en pleine nuit ! Aviez vous eu le maigre espoir que le serpentard se remette en cause ? Haha. Trés drole x). Il reprit la parole.

Emotion - Quoi qu'il arrive, ne me regarde pas tu m'entend ? Sinon... je n'hesiterais pas a m'en servir..

Il sorti sa baguette, et la pointa vers la silouette, juste au cas ou. Deja qu'il avait du mal a se faire des amis, mais si en plus il n'avait même plus sa belle image de beau gosse, qu'allait il devenir ? Allait il survivre si ce n'était plus d'admiratifs murmures chuchotés sur son passage, mais des moqueries sur sa méssaventure nocturne ? Si cela arrivait, il ne lui resterait plus q'une chose a faire : se flinguer dans un coin, en esperant inutilement que quelqu'un le regrette.

- Vala ! Finit xD J'ecrit de manière bizare en ce moment, désolé xD -

Soupir. La boue s'était infiltrée dans tout les petits trous, venant se coller contre sa peau avec perfidité. Ses vêtements, précédemment trempé, était à présent couvert d'un masque brun répugnant. Maudit genoux qui ne tenait pas. Et dire que juste avant, il s'était sentit si bien. Approchant une de ses mains pour se la passer sur son visage, il grimaça en découvrant qu'elle était brune. L'essuyant du mieux qu'il put sur un beau de pantalon propre, il réussit à aperçevoir un peu de sa peau pâle. Tant pis, il irait prendre une douche.
Une présence. Il l'avait sentie quelques secondes au paravant, très nettement. Mais à présent, on aurait dit qu'elle se cachait. Ou il ? Il ne savait pas très bien. Il n'avait jamais su reconnaître les auras des gens, et encore moins différencier leur sexe rien qu'en reniflant leur odeur. Il n'était pas non plus physonomiste. Après tout, c'était normal, il passait tellement de temps seul. Comment voudriez-vous qu'il se rapelle des gens qui osaient l'approcher ? Ils étaient si rare qu'on aurait pû imaginer qu'il marquait le jeune homme, mais au contraire.
Evans releva la tête. Mais il n'avait pas la force de lever plus. Dans le noir, il distinguait vaguement une silhouette. Il se laissa retomber dans la boue, un " Splotch " hideux accompagnant son mouvement. Eurk. Puis une voix l'interpella, méfiante et sur la défensive.

Emotion - Hé ! Toi la ! M'as - tu vu ?

Qu'est-ce qu'on lui voulait encore ? Il grogna, mais c'était à peine perceptible, malgré le Silence écrasant. Non, il ne l'avait pas vu. Il faisait nuit noir, shit ! Pas besoin de le demander. Et puis, pourquoi l'aurait-il regardé ? Les gens qui traînant dans le parc la nuit ne se regardait pas entre eux.

Emotion - Quoi qu'il arrive, ne me regarde pas tu m'entend ? Sinon... je n'hesiterais pas a m'en servir.

Han ? De quoi parlait-il ? Reprenant son courage à deux mains, il leva vaguemment sa tête. Bien entendu, il ne distinguait toujours rien. Une vague forme qui lui faisait face. Et quelque chose qui dépassait. Un bras ? AAAh. Une baguette. C'était ça, dont il le menaçait. Sa baguette. Evans aurait pû parier rien qu'au ton de sa voix et à la manière qu'il avait de se tenir droit que c'était un Serpentard. Mais depuis toujours, il n'avait pas fait de distinction entre les maisons. Oh, il n'ignorait pas qu'une guerre imminente ce jouait entre les rouges et les verts, mais il s'en contrefichait. Pour lui, s'était aussi important qu'une partie d'échec. C'est à dire; inexistant. Las, il rétorqua.

New Born - Fait nuit, pauv'cloche. J'vois que dalle.

Ouais, d'accord, il voyait une ombre. Mais quand-même. Ce dingue avait-il peur qu'on voit son ombre ? Nan mais j'vous jure, les gens d'nos jours ! Evans gromella dans sa barbre irréelle, puis se redressa tràs légèrement, s'installant sur ses coudes. Sa tête lui tournait et il ferma les yeux un moment. Se calmer. C'était la première chose à faire. Un moment de Silence plus tard, il réussit à se redresser complétement, et entreprit de se lever. Ses jambes tremblèrent un instant. Aaah. Satsifaction. Il releva la tête vers l'ombre. De là où il était à présent, il pouvait constater que la forme était de la même taille que lui. Il analysa les informations quelques secondes. Garçon, même taille. Et Serpentard ? Bah. Qu'est-ce qu'il foutait là ? A en comprendre son attitude, il n'avait pas vraiment envie de dire ce qu'il foutait là. On aurait plutôt dit qu'il désirait rentrer. Tant mieux ! Evans aussi, voulait rentrer. La nuit, le froid, le silence, tout ce bordel, c'était très bien, mais au bout d'un moment. Et à coup sûr, il avait déjà chopé la crève. Il ne lui restait plus qu'à rentrer dans son dortoir et... Merde ! La boue. Rusard. Le jeune homme se mordit la lèvre, détourant son regard pour fouiller les environs. Le lac. Une idée lui vint.

New Born - J'sais pas pour toi, mais Rusard va savoir qu'on est sortit, avec toute cette merde de boue. On ferait bien d'se laver avant d'entrer dans le château.

J'ai pas dit que c'était sa bonne conscience qui parlait ! Mais plutôt son envie folle de faire des conneries. Le noir l'excitait, à croire. Une tête dans le lac pour se laver, il aurait bien voulu. Restait plus qu'à voir comment aller réagir l'autre bouffon. Parce qu'il n'y irait pas seul dans le lac. Ah, ça non !