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 Chirurgie "presque" esthétique

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Sam Richards
5ème Année à Gryffondor (AD)
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Sam Richards


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MessageSujet: Chirurgie "presque" esthétique   Chirurgie "presque" esthétique Iconminitime1wn2Dim 15 Oct - 19:04

Le premier jour de cette nouvelle année scolaire s’achevait doucement. La dernière heure de cours de la journée venait de s’achever dans un bruit de cloche, les élèves remontaient lentement le chemin menant à leurs salles communes respectives ou descendaient directement à la Grande Salle prendre leur dîner pour les plus affamés d’entre eux. Sam Richards était rapidement passée par les cuisines durant une heure de temps libre pour prendre des réserves de nourriture qui lui éviteraient justement un passage obligé par la Grande Salle et une perte de temps considérable. C’est donc avec un sac rempli de bonbons et autres chocolats que Samantha Lillie Richards s’engagea dans les couloirs du château pour se rendre à la bibliothèque… Pourquoi vous riez ? C’est tout à fait crédible que Sam aille à la bibliothèque dès le premier jour de cours, parfaitement ! Elle s’est assagie je vous ai dit... Enfin presque.

La jeune fille avançait rapidement dans les corridors, ses cheveux couleur feu mouvant au rythme de ses pas sonores, la cravate dénouée qui reposait derrière sa nuque, le regard bleu fixe. Elle n’avait qu’une seule idée en tête et cette idée se résumait en deux mots... « Chirurgie esthétique ». Mais non, Miss Richards ne voulait pas subir une opération physique quelle qu’elle soit – quoique la prise d’une bonne dizaine de centimètres ne serait pas de refus, croyez-moi – elle ne savait même pas ce que ça voulait dire ni même comment ça s’écrivait ou encore si seulement ça s’écrivait. Mais depuis ce matin-là, autour de 8H13, elle était perturbée par cette expression. Depuis en fait, que ce garçon, Wakefield, lui en avait parlé. Quand elle lui avait demandé ce que ça signifiait, il lui avait conseillé de foncer à la bibliothèque. Alors, qu’à cela ne tienne, elle irait voir. Elle allait voir.

Sam avait passé une journée des plus mouvementées. Pour commencer, elle avait été réveillée par les soins de sa douce et tendre – traduisez par là brutale et sans cœur – génitrice qui par le biais d’une Beuglante lui avait fait comprendre qu’elle ne devrait plus arriver en retard en cours. Chose qui lui avait permis d’arriver à l’heure mais lui avait fait perdre vingt minutes de sommeil. Ensuite un cours d’Histoire de la Magie étrangement intéressant (deuxième oxymore de la journée). Qui l’amenait d’ailleurs sur le chemin de la bibliothèque puisque c’était durant ce cours qu’elle était tombée sur Nate Wakefield, Gryffondor de trois mètres, étudiant à temps partiel et débiteur d’âneries à plein temps – hein ? ça vous rappelle qui ça ? ah non connais pas de Richards moi – . Une journée de cours épuisante ensuite, incluant le premier cours de Potions de l’année et... la première colle de Sam de l’année. La jeune Gryffondor était assez motivée pour battre son propre record avec Rogue cette année – qui je vous le rappelle était de 38 en deuxième année – année de B.U.S.E. ou pas...

Arrivant au quatrième étage, Sam tourna à droite après l’escalier et poussa la lourde porte en chêne de la bibliothèque. Elle fit une entrée triomphante, applaudie par tous ses adulateurs qui vinrent l’éventer avec une feuille de bananier. Elle fit une entrée en silence, pour une fois bien décidée à ne pas se faire remarquer. Elle tenait à trouver ce pourquoi elle était venue avant de se faire éjecter par sa chère et tendre amie de son cœur, à savoir, la bibliothécaire Madame Pince.

Après une demi-heure à vagabonder entre les rayons et diverses étagères, après avoir demandé presque gentiment à Pince des renseignements, après avoir juré à haute voix et manqué de se faire flanquer dehors, Sam se retrouvait étalée au milieu d’une dizaine de livres ouverts sans plus savoir où chercher. Ce qui étonnait assez la jeune fille, c’est qu’elle – et avec elle tous les bouquins de Poudlard – n’en ai jamais entendu parler alors que c’était très connu « chez lui » comme il avait dit. L’aurait-il menée en bateau en inventant un truc qui n’existait pas ? Si c’était le cas, elle lui aurait conseillé de ne jamais plus croiser Samantha Lillie Richards durant les trois années qui lui restaient à étudier à Poudlard s’il ne voulait pas mourir dans d’atroces souffrances. Vous vous dites que j’exagère ? Et bien pas du tout. Enfin...

Presque.


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Nate Wakefield
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MessageSujet: Re: Chirurgie "presque" esthétique   Chirurgie "presque" esthétique Iconminitime1wn2Dim 22 Oct - 13:03

Cela faisait déjà un bon moment que Nate flânait entre les étagères poussiéreuses de la bibliothèque, en empoignant de temps à autre un ouvrage au hasard. Une bonne douzaine de livres de tailles variées s’empilaient de façon précaire sur l’une des tables à la surface boisée de l’allée centrale. Enfin pas tout à fait au hasard. La sélection « Nate » se composait essentiellement de titres aussi accrocheurs que « LBRDPB – Ouvrez pour savoir » ou encore « GrrranouI ou Comment Faire Exploser Vos Poumons Tout En Restant Sous l’Emprise d’un Silencio ».

A cette heure-ci de la journée, à savoir la fin des cours, la bibliothèque grouillait de monde. Les élèves zigzaguaient énergiquement entre les bouquins entassés en vrac tous les deux mètres ou carrément en lévitation entre les étagères. La première semaine de cours était littéralement invivable, on déconseillait à ses amis de mettre les pieds dans cet endroit proche du point d’ébullition au cours de ces sept jours infernaux. C’est pourquoi il était absolument vital d’y faire un tour justement, si on ne voulait pas voir les titres des meilleurs bouquins de la bibliothèque affectés d’un grand RESERVÉ dans le catalogue de Pince.

Plongé depuis un bout de temps dans un lourd pavé intitulé « Face à l’Inconnu », Nate ne vit pas le temps passer. L’endroit se débondait progressivement, la faim s’étant apparemment emparée des estomacs. L’heure du repas avait sonné. D’ailleurs, Nate ne tarda pas à lever les yeux de son bouquin et s’en rendre compte, suite à un gargouillement significatif de son estomac qui criait déjà famine.

Reposant le livre sur l’étagère, il empoigna sa petite sélection ‘lecture’ sous le bras et se dirigea docilement vers le comptoir de la bibliothécaire, quand une crinière d’un roux vaguement familier attira son attention. Il s’arrêta net, incrédule devant ce qu’il venait de voir – ce qu’il pensait avoir vu, plutôt.. Non non, ce qu’il venait de voir : Sam Richards plongée dans une marée de livres ouverts. Elle avait franchement l’air saoulée. C’est ce détail-là qui était intriguant, qui poussa Nate à faire demi-tour et à s’avancer vers la petite rousse avachie sur le sol en tournant nonchalamment les pages d’un bouquin relié cuir. A l’aide de son pied, il orienta le livre le plus proche en sa direction et ses yeux plissés parcoururent la page de gauche.


- Je savais pas que tu t’intéressais aux –je cite- « Billywigs pyromanes mangeurs de champignons bondissants ». C’est quoi cette connerie ? ^^
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Sam Richards
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MessageSujet: Re: Chirurgie "presque" esthétique   Chirurgie "presque" esthétique Iconminitime1wn2Dim 22 Oct - 20:40

Ça devrait être interdit de faire trop réfléchir un élève. Non mais vous savez la migraine du feu de Dieu que ça vous fiche pendant une semaine après ? Sans parler de la totale démotivation de l’élève en question parce qu’il n’a pas compris. Alors bien sûr, quand c’est un prof qui fait ça à un élève, ça peut paraître, d’un certain point de vue, compréhensible voire légitime. Mais quand c’est un enfant qui fait ça à son camarade, c’est de la pure trahison ! Ça relève de la méchanceté à l’état de nature, c’est mesquin, vilain, sournois, dégueulasse, pourri, laid, déloyal, hypocrite, tordu, affreux, horrible, atroce, infâme, HONTEUX. Nate Wakefield, où qu’il soit, devrait avoir honte de faire ainsi souffrir une si douce et charmante jeune fille telle que Samantha Richards... bon disons plutôt il devrait avoir honte de faire souffrir une jeune fille telle que Samantha Richards... Plus crédible là.

Notre rouquine préférée était entourée de bouquins plus poussiéreux les uns que les autres, à demi entre l’éternuent bruyant et l’évanouissement dû au mal de tête. Elle avait plus appris en trente cinq minutes dans tous ces livres que ce qu’elle pouvait apprendre en trois semaines avec un Binns. Depuis la question de la souveraineté du pouvoir ministériel de l’Allemagne magique aux moyens de neutraliser un Billywig dangereux en passant par la technique de métamorphose d’un ornithorynque en platypus [nez:]. Mais aucune trace de sa fichue chirurgie esthétique à deux Noises. Elle était persuadée qu’il avait totalement inventé cette expression stupide qui ne voulait rien dire parce qu’il savait pertinemment que curieuse comme elle était, Sam irait chercher. Mais elle cherchait en vain. Il n’y avait absolument rien, mais alors rien du tout, sur ce sujet. Sam le haïssait, elle avait envie de l’étriper au sens propre et au figuré et dans tous les autres sens aussi.

Figurez-vous... Allez-y figurez-vous ! Ça y est, vous êtes figurés ? Et bien figurez-vous que comme par hasard, vraiment par hasard, Wakefield était là. Mais la jeune Gryffondor ne l’avait pas encore vu, sinon, il aurait déjà perdu la vie. Non, la petite rousse était plongée dans
Les Dangers de la médecine Moldue sur des blessures magiques. Elle en était à la page 2, « Table des matières », en vue de quelconque expression qui puisse ressembler de près ou de loin, ou même de moitié-près-moitié-loin à « Chirurgie esthétique ». Elle ne savait pas comment ça s’écrivait, alors, elle mettait énormément de temps à déchiffrer les expressions Moldues, lisant parfois à voix basse – c’est un peu comme à voix haute, mais en pas fort – pour se rendre mieux compte de la prononciation. C’est un peu comme quand on apprend une langue étrangère...

Une voix bien plus grave, plus forte et plus masculine la sortit de sa lecture. On lui parlait. Hein ? Qui me parle ? Où es-tu ? Sam leva la tête pour voir… lui. LUI ! Et en plus il se fichait d’elle. Habituellement, elle aurait répondu par une autre vanne bien placée qui aurait fait rire les rares élèves encore présents dans la bibliothèque. Mais là, elle avait trop la migraine et trop la rage au ventre pour prendre le temps de l’envoyer balader. Tant pis si elle se prenait un mois de colle, si Pince la flanquait à la porte ou s’il faisait trois mètres de plus qu’elle avec des bras qui faisaient deux fois la circonférence de ses cuisses à elle.


« Toi ! T’as intérêt à courir vite si tu tiens à ta vie mon gars ! »

Si elle avait eu des baguettes magiques à la place des yeux, Nate aurait probablement été Incendioté, Endolorisé voire même Avada Kedavré. Sans attendre une quelconque réponse – probablement ironique – Sam sauta sur ses pieds, prête à lui sauter à la gorge. Pas besoin de baguette quand on a assez de colère pour arracher un cœur à mains nues. Seulement, à peine eusse-t-elle été debout, qu’elle tangua avant de s’étaler par terre au milieu des livres, la tête si lourde qu’elle aurait pu servir d’ancre au Black Pearl. Il faut dire que sa migraine s’amplifiait et qu’elle n’avait pas touché à ses réserves de nourriture tellement elle avait été absorbée par ses recherches, imaginez l’importance à ses yeux !
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Nate Wakefield
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MessageSujet: Re: Chirurgie "presque" esthétique   Chirurgie "presque" esthétique Iconminitime1wn2Lun 30 Oct - 13:49

Un gosse de 15 ans, c’est lent. Alors un gosse de 15 ans qui réfléchit, c’est complètement ramolli. Ca devrait être interdit par la loi d’embrouiller ces pauvres gosses après une lourde journée de cours bien remplie.

Trois détails emberlificotaient l’esprit de Nate à ce moment-là. D’une part, le fait de voir Sam Richards à la bibliothèque, dans le rayon Histoire de la Magie, entourée de bouquins bourrés de conneries telles que les Billywigs pyromanes dont l’estomac était en crise. Rien que ça pouvait vous retourner le cerveau à l’envers. D’autre part, il y avait ce regard de tueuse à faire beugler McGonagall de jalousie qu’elle lui avait lancé comme s’il avait commis un crime irréparable. Et pour finir, la phrase qu’elle lui balança en pleine figure le visage écorché sous l’effet de la colère et qui ressemblait plus à un enchevêtrement subtil d’âneries visant à détsabiliser Nate plus qu’à une phrase intelligente. C’était un complot contre lui !

Le sourcil droit du Gryffondor vira vers le haut alors qu’il cotemplait Sam dans l’incompréhension la plus totale. Devant son regard menaçant lanceur d’éclairs de folle furieuse, il recula effectivement de quelques pas, ne serait-ce que pour minimiser le risque de se faire agresser. Elle l’avait peut-être confondu avec quelqu’un d’autre. Dans l’état où elle se trouvait, ça n’aurait étonné personne.

Il était sur le point de lui demander si elle était sûre d’aller bien, si elle était sûre que c’était une bonne chose de sauter le dîner, si elle était sûre que Rogue ne l’avait pas empoisonnée durant le cours, si elle était sûre que la personne en face était Nate Wakefield, si elle était encore sûre de s’appeler Sam Richards, si … quand elle se mit debout à une vitesse à en faire halluciner plus d’un et se rua de façon si inattendue sur Nate que celui-ci se serait surement retrouvé par terre s’il n’avait pas eu le merveilleux réflexe de reculer in extremis. Seulement, avant même de pouvoir faire un pas, Sam perdit l’équilibre et s’étala à plat ventre sur le sol. Et comme un malheur ne vient jamais seul, sa main, dans un ultime besoin de s’accrocher à quelque chose, avait fait dangereusement tanguer une pile de livres déjà branlante. Résultat : une flopée d’ouvrages poussiéreux se penchèrent vers Nate et se déversèrent douloureusement sur ses pieds.


Je vois ça oui… C’est sûr que si je me fais contaminer par ta maladresse limite mortifère, je peux dès maintenant commencer à creuser ma tombe (j’ai acheté une pelle chez Ikea pour creuser ma toooombe)

On dirait que le processus a déjà commencé… à plus de deux mètres de toi, je sens déjà plus mes orteils, ça commence bien.

Zéro réaction. On aurait dit que Sam s’était auto-assommée. Trop de bouquinage tue le bouquinage. On ne pouvait pas trop s’attarder dans cette bibliothèque, au risque de se serdaigliser le cerveau, ce qui était loin d’être une bonne chose.

Sam ?

Toujours pas de réponse.

Sam ? Ya un gamin de deuxième année qui est en train de te piquer ton paquet de Chocogrenouilles !

Toujours rien. Là, ça devenait grave. Elle ne pouvait pas être morte quand même >__<’ – car dans ce cas, la première personne qu’on accuserait serait Nate, et les ennuis, il en avait déjà pas mal sans qu’un autre ne vienne compléter la liste. Il fit un pas vers sa camarade de classe étalée sur le sol, inerte, avant de s’arrêter net, hésitant.

Et si c’était une feinte ? Un coup monté ? Et si Sam était juste en train de feindre l’évanouissement en attendant qu’il s’approche pour voir ce qu’elle avait, pour pouvoir lui sauter dessus, lui passer la corde au coup et le pendre, hic et nunc ? Et le pire dans cette histoire était qu’il était destiné à mourir dans une BIBLIOTHEQUE, lui, Nate Wakefield T_T.

Il n’était pas complètement idiot pour s’approcher de Sam alors que son bon sens lui disait clairement que ce serait la dernière des idioties. C’est pourquoi il trouva une autre solution. En jetant un coup d’œil furtif aux alentours histoire de s’assurer que Pince n’était pas dans les parages, il sortit sa baguette et la pointa sur la jeune fille.


Aguamenti !

Un jet d’eau froide jaillit de l’extrémité de sa baguette et vint éclabousser le visage de la jeune Gryffondor étalée sur le sol, en même temps que ses cheveux. En moins de deux, elle baignait dans une belle flaque d’eau, qui au passage, n’avait pas épargné les pages des bouquins d’histoire que Sam avait eu la négligence de laisser ouverts.

Mouais. Il y était peut-être allé un peu fort.
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Sam Richards
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MessageSujet: Re: Chirurgie "presque" esthétique   Chirurgie "presque" esthétique Iconminitime1wn2Mar 31 Oct - 22:36

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais Sam n’avait pas vraiment accroché avec Nate. Allez savoir pourquoi... Peut-être que c’était parce qu’elle ne supportait pas d’être prise pour une imbécile. Ou parce qu’elle détestait les personnes aussi invivables. Ça c’était ce qu’elle pensait. Mais la vérité était tout autre, c’était tout simplement qu’ils étaient pareils. Le même caractère, les mêmes réactions. Et ça, elle refusait de l’accepter parce qu’elle ne voulait pas se voir comme une Wakefield au féminin. Etait-elle aussi insupportable ? Probablement, mais jamais elle ne l’avouerait. Sam se trompait rarement sur les gens, c’était un truc qu’elle sentait. Si elle n’aimait pas quelqu’un, il s’avérait en général qu’elle avait eu raison, même si pour ça, un laps de temps phénoménal s’était écoulé [si tu vois ce que je veux dire]. Prenez Fairhead. Dès le premier jour, la première minute où elle l’avait vue, elle avait senti que c’était la pire des pestes. Et bien pour Nate, c’était pareil. Sauf que c’était pour de mauvaises raisons. Alors peut-être se trompait-elle, peut-être Nate était-il le mec le plus adorable du monde, mais ça, elle n’arrivait pas à l’envisager...

La rouquine venait de s’étaler monumentalement entre les différents ouvrages dans un bruit léger, si bien que Pince n’avait rien détecté avec son radar anti-élèves. Non la seule personne au courant que Miss Richards était inconsciente dans un vieux rayon de la bibliothèque était grand, brun et s’appelait Wakefield. Pas très rassurant du point de vue de la jeune fille. Mais après tout, s’il avait atterri à Gryffondor, ce n’était pas pour rien, et Sam avait beau ne pas l’aimer, inconsciemment, elle savait très bien qu’il ne l’aurait jamais laissée giser là entourée de bouquins plus jaunis les uns que les autres. Non Wakefield n’aurait jamais abandonné n’importe lequel de ces camarades, tout simplement parce qu’elle-même ne l’aurait jamais fait. Et je vous l’ai dit, d’une certaine façon, ils sont pareils.

Mais Sam n’était absolument pas consciente de la situation. La joue collée sur l’expression « Billywigs pyromanes mangeurs de champignons bondissants », quelques mèches de feu cachant ses yeux clos, elle était totalement, entièrement et complètement dans les pommes. Bien sûr, tout cela ne serait pas arrivé si elle avait avalé quelque chose. Bon, tout le monde sait que Sam mange comme dix, okay, mais personne ne s’est dit que c’était peut-être pour une bonne raison ? Ben vous l’avez, si elle ne mange pas, elle faiblit, et si elle est faible, elle s’évanouit... Saaaaam ! Pourquoi t’es sortie de la cuisiiiiine ?! [^^] Et cet évanouissement ne serait pas arrivé si elle n’était pas allée à la bibliothèque. Venez dire que la curiosité n’est PAS un vilain défaut maintenant... Et ça ne serait pas arrivé si elle n’avait pas entendu parler de ce truc de chirurgie esthétique. Techniquement, tout ça c’est de la faute à Wakefield et de ses idées tordues. En parlant de ça...


Aguamenti !

Sam se réveilla, prenant une inspiration bruyante comme si elle venait de remonter à la surface après être restée en apnée bien trop longtemps. Ces grands yeux bleus s’ouvrirent intensément et elle toussa. Elle se redressa très lentement, prenant le temps de regarder un peu partout pour essayer de comprendre la situation. Elle avait froid et sa tête lui faisait vraiment très mal. La jeune fille se prit le front entre les mains et laissa glisser ses dernières sur ses cheveux trempés. Ceux-ci gouttaient sur sa nuque pâle comme de la confiture d’abricot (ben quoi ? ^^). Sam essayait de se souvenir, mais elle n’arrivait pas à comprendre comment elle avait pu se retrouver arrosée dans la bibliothèque, à côté de tous ces livres mouillés...

« Oh non ! Non, pas les bouquins... Oh merde. »

Assez étonnant comme réaction hein ? Qui aurait pu croire que Samantha Richards, je m’en foutiste à souhait, le genre de fille qui se fichait de tout et de tout le monde, irait s’inquiéter pour de simples livres ? Surtout quand elle venait de nous faire un petit évanouissement et qu’elle avait encore des petits points rouges qui se baladaient devant ses yeux, signe que ça pouvait recommencer si elle ne mangeait pas. Et bien, c’est parce que, contrairement à ce que peuvent croire les personnes qui ne la connaissent pas – à savoir, Poudlard – elle s’intéressait à ce qui se trouvait autour d’elle. Que de révélations sur Sam hein ? Et les bouquins c’est sacré.

Sam analysa la situation. A peu près les quatre-vingt pourcents des ouvrages étalés à côté d’elle étaient trempés. Outre le fait que si Pince voyait ce carnage, c’était retenue tous les soirs jusqu’à ce qu’elle ait passé ses A.S.P.I.C – voire plus longtemps – Sam trouverait vraiment dommage d’abîmer autant de livres. Sur le moment, Sam ne savait plus quoi faire. Aucune formule ne lui venait en mémoire, rien qu’elle ne puisse faire. Elle n’avait que deux choses en tête : les bouquins étaient foutus ; c’est moi ou c’est la pièce qui tourne ?

Elle aurait pu utiliser le sort de sécheresse, mais son état ne permettait pas la remémoration de la formule. Elle la connaissait mais si elle cherchait trop, c’était reparti pour un dodo sur les livres. C’est à ce moment-là que la rouquine se souvint que Nate Wakefield était là. Pourquoi à ce moment-là ? Parce que c’est quand elle recommença à distinguer les couleurs qu’elle s’aperçut que son ombre se mouvait sur les pages mouillées. Sam leva alors les yeux pour rencontrer le regard du Gryffondor.





- J'aime pas, j'aime pas, j'aime pas -
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Nate Wakefield
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MessageSujet: Re: Chirurgie "presque" esthétique   Chirurgie "presque" esthétique Iconminitime1wn2Mer 1 Nov - 20:31

« Oh merde » était exactement le terme approprié pour décrire la situation. Plusieurs dizaines de livres nageaient carrément dans la flaque d’eau qui s’était formée entre deux étagères. Les pages étaient entièrement imprégnées d’eau et les mots qu’une personne x avait à un moment donné de l’Histoire, pris le temps de tracer, se rejoignaient en formant de grosses taches d’encre noire. Ils avaient de la chance - beaucoup de chance - que Pince ne soit pas là pour assister à la scène. Et s’ils tenaient à leur vie (tous les deux, cette fois), ils feraient mieux de se dépêcher de trouver une solution.

En toute sincérité - même s’il était en effet dommage de bousiller autant de livres en moins d’une minute - Nate n’avait pas eu la même réaction que Sam. Il en était loin, même. Ca ne lui faisait ni chaud ni froid de voir tous ces bouquins éparpillés par terre, sachant qu’on pouvait facilement arranger le coup. Il faut dire aussi que le fait qu’ils se trouvent dans le rayon Histoire de la Magie y était pour quelque chose.

N’empêche, il y avait quand même un point positif dans tout ça. Sa technique avait non seulement fonctionné, mais elle avait également mis un terme aux impulsions de violence de Sam. Ou alors ça l’avait simplement réveillée, et elle réalisa qu’elle se trouvait face à Nate et non à une hideuse créature abominable qui voulait sa mort. En effet, elle s’était relevée légèrement bringuebalante les yeux dans le vague et leurs regards se sont croisés sans qu’il y ait d’éclairs qui en sortent.

Nate ramassa le bouquin le plus proche et l’agita un peu pour faire tomber quelques gouttes d’eau qui dégoulinaient le long des pages. Il contempla la page complètement déformée et tenta vainement de déchiffrer quelques mots.


C’est dommage, plus personne ne saura pourquoi les Billywigs sont devenus pyromanes… dit il en essayant de se remémorer la phrase qu’il avait lue avant d’inonder la bibliothèque. Ou quelque chose dans ce goût-là en tout cas.

Il reposa le livre sur une table avec toute la délicatesse dont il était capable et reporta son regard sur Sam qui paraissait complètement dans les vappes. Elle n’avait pas l’air en forme. En même temps, il était difficile d’être en forme après une douche glacée en plein milieu d’une bibliothèque. Le fait même qu’elle garde son sang froid était incroyable. Soit elle était vraiment ramollie, soit… elle était vraiment ramollie. Il n’y avait qu’une seule et unique option envisageable.

Il avait complètement oublié la flaque d’eau jusqu’à ce qu’il ne sente ladite eau infiltrer ses chaussettes à l’intérieur de ses Converse. Son regard bifurqua vers les dalles complètement immergées et le besoin de faire quelque chose avant que Pince ne débarque ou que quelqu’un se casse un bras en glissant dessus se fit plus impérieux. Il pointa sa baguette sur la flaque et marmonna le sortilège de sécheresse. L’eau se vaporisa instantanément, en même temps que la désagréable sensation d’humidité dans sa chaussure.

Sam ? Combien j’ai de doigts là ?

- allez, au pif xD -
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Sam Richards
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MessageSujet: Re: Chirurgie "presque" esthétique   Chirurgie "presque" esthétique Iconminitime1wn2Ven 17 Nov - 19:17

Nate avait un temps de réaction plutôt limité. C’est le moins qu’on puisse dire. Il avait mis plus d’une dizaine de secondes à réagir à partir du moment où Sam avait levé les yeux vers lui. On se demanderait presque lequel des deux Gryffondor était tombé dans les pommes quelques instants auparavant. Si je dis « presque », c’est pour une bonne raison. Vous verriez la tête de Sam, assise dans une mare d’eau immense dans un rayon retiré de la bibliothèque, vous comprendriez. D’ailleurs, heureusement que le rayon Histoire de la Magie était un peu plus en retrait que le reste de ceux de la bibliothèque, parce que Pince passait moins souvent par là pour sa ronde. Avec un peu de chance, ils échapperaient à la punition qui leur interdirait de revoir un jour les rayons du soleil… Espérons. Parce que sinon, en plus de torturer Wakefield durant leurs heures de colle, Sam le torturerait à chaque fois qu’ils se retrouveraient dans la même pièce.

Après tout, tout ça, c’était de sa faute à l’origine. Et en plus de provoquer l’évanouissement de Sam, il avait bousillé une bonne dizaine de bouquins tous plus ... « intéressants » les uns que les autres. Non, je plaisante, mais même si les livres étaient carrément nuls, il faut quand même respecter le travail des autres. Sam pouvait déconner sur pas mal de trucs, mais si elle avait appris un truc depuis qu’elle était à Poudlard – si on omet le fait qu’il ne faut jamais, JAMAIS marcher sur la queue de Miss Teigne par accident quand on fait un coup en douce la nuit – c’était bien qu’il fallait respecter le boulot de chacun. Ça vous foutrait pas la haine à vous, si vous aviez passé quatre ou cinq heures sur une putain de disserte à raconter la vie d’un bulbe sauteur, et qu’un petit imbécile vienne vous détruire votre travail ? Ah vous voyez, je vous l’avais dit.

Etonnement, le coup de l’eau dans la tronche, ça avait plutôt calmé notre rouquine préférée. « Etonnement », parce que, si vous l’aviez prise à n’importe quelle heure d’une journée normale – si vous voulez vraiment mourir dans d’atroces souffrances, je vous conseille 4 heures 52 du matin – elle aurait réagi au quart de tour. Imaginez un Nate plein de sang, de griffures, bleus et autres plaies, un beau cocard, les cheveux dans tous les sens et une dent en moins – une des incisives sur la rangée du haut – c’est à peu près ce que ça aurait donné. Bon, peut-être pas plein de sang, mais pour le cocard et la dent, ça ne fait aucun doute sur le sujet. Sam avait beau être petite et maigrichonne, elle pouvait vous mettre K.O n’importe quel balourd. Même un Nate ^^ Mais là, elle était relativement calme. A part pour les livres.

Quand Nate se décida à réagir, Sam était déjà en train d’essayer de se relever, en s’appuyant sur tout ce qui se trouvait à proximité de ses bras (sauf Nate). A dire vrai, Sam se fichait totalement de ce qu’il avait pu advenir à ces fameux Billywigs pyromanes. Elle espérait qu’ils aient crevé dans la douleur, il faut être un véritable assassin pour vouloir déclencher des feux volontaires. L’embêtant, c’était que si un jour, quelqu’un avait envie de savoir pourquoi un Billywig peut être aussi con, il ne pourrait pas. Bah en même temps, il n’avait qu’à pas s’intéresser à ce genre d’âneries.

Quand Nate prononça la formule que Sam avait cherchée pendant quelques secondes, la flaque d’eau sur le sol réduisit progressivement avant de disparaître complètement, ainsi que les gouttes qui coulaient un peu partout le long de son corps et les marques d’humidité sur ses vêtements. Même ses cheveux avaient séché, si c’est pas génial la magie quand même...
Une fois debout, Sam resta solidement accrochée à la table la plus proche, le temps que sa tête s’arrête de tourner et elle jeta un coup d’œil à Nate.


Je t’explique l’idée. Y’a cinq doigts à chaque main. Et t’as deux mains. Tu veux vraiment que je te donne la réponse ou tu maîtrises la multiplication ?

Ah ! Voilà enfin ! Notre bonne vieille Samychou était revenue ! Je suis certaine qu’elle vous manquait à tous, avouez. En tout cas, ça se voyait qu’elle avait manqué à Nate (Chirurgie "presque" esthétique 11). En voyant le regard que lui avait lancé Wakefield, elle ne put s’empêcher d’esquisser un sourire.

Merci.
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Nate Wakefield
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MessageSujet: Re: Chirurgie "presque" esthétique   Chirurgie "presque" esthétique Iconminitime1wn2Sam 2 Déc - 21:26

De Gaulle a sauvé la France dans les années quarante. Lamartine, Hugo, Aragon, Eluard, Rimbaud... ont détourné le peuple français du lavage de cerveau qui lui était infligé. Même Bruce Willis est l'incarnation du grand sauveur américain. Et Superman a été un véritable "face saving tool". Autant de figures qui ont marqué leur époque, et dont les noms resteront profondément ancrés dans les esprits encore longtemps.

Nate Wakefield - qu'il n'est plus besoin de présenter - aurait pu suivre leur voie. Il aurait pu, s'il l'avait voulu, sauver les sabliers de Gryffondor, éviter les vidages de stocks hébdomadaires dans les cuisines et sauver la tronche d'une trentaine de livres historiques de haute valeur en faisant seulement quelques pas en direction de la sortie, tandis que d'autres s'entretuaient pour sauver un pays qui, de toute façon, aura dégéneré à nouveau dans moins de trente ans. L'occasion rêvée de voir un plateau survolé de ses initiales étincelantes rejoindre ses confrères sur les étagères de la Salle des Trophées pour services rendus à l'école.
Mais il fallait avouer que la vie sans Sam Richards serait beaucoup moins drôle à Poudlard.

C'est sans doute pour cela que, réfléxion faite - si réflexion il y avait eu - que Nate avait décidé de remettre Sam sur pieds. Et apparemment, il était plutôt doué en la matière, vu qu'il avait retrouvé "la vraie Sam" en moins de deux. En plus, elle semblait péter la forme. Ou alors, c'était simplement une feinte pour faire divaguer le sujet parce qu'elle voyait effectivement double (ou même triple) et était incapable de répondre à la question posée.

Dans tous les cas, le regard qu'il lui lança reflétait sa pensée à la perfection. Quelque chose comme "tu-veux-vraiment-retomber-dans-les-pommes" se lisait de façon on ne peut plus limpide dans ses prunelles noires.

Cela dit, il retrouva vite son expression habituelle, ou peut-être légèrement plus abasourdie que d'habitude à la suite de ce "merci" qui venait d'atteindre son oreille. Je ne sais pas vous, mais Nate n'avait pas souvent eu l'occasion d'entendre Sam Richards dire merci. Ou bien elle était vraiment trop claquée ou bien l'eau ne la réussissait pas en fin de compte. Ou bien ce n'était pas Sam. Dans les trois cas, le sujet méritait réflexion.

Toujours est-il que d'une manière ou d'une autre, ce "merci" avait fait passer un semblant de courant entre les deux élèves. Nate ne regrettait pas le moins du monde d'avoir détruit une bonne partie des bouquins historiques d'être resté et Sam, de son côté, semblait avoir oublié la colère inexpliquable - et inexpliquée - qui l'avait submergée au moment où ses yeux s'étaient posés sur Wakefield.


Je t'en prie. La prochaine fois que t'es déshydratée, hésite pas, tu sais où me trouver. Je devrais sérieusement songer à devenir pompier...

.. Sauf que dans son cas, il avait plutôt "rallumé" le feu (en rapport à la chevelure rousse de Sam) au lieu de l'éteindre. Mais si on omettait ce détail, il pourrait faire un bon pompier, en effet.

Un hurlement à faire trembler la terre et qui sans aucun doute provenait de la bouche de Pince avait retenti quelques rayons plus loin. Et c'est précisément ce hurlement qui fit divaguer le regard de Nate vers les livres étendus pêle mêle sur le sol. Un véritable carnage. Services Rendus à l'école, on repassera...
La question qui l'avait turlupiné quelques instants plus tôt refit surface.


Désolé d'avoir détruit tes recherches. Mais depuis quand tu bosses ton histoire ? Me dis pas que ces conneries de Billywigs t'intéressent...

Et de toute façon, il était bien connu qu'on ne trouvait jamais rien dans le rayon histoire de la magie (et après Binns s'étonnait de la maigreur des essais...). Pour une raison ou une autre, les recherches restaient totalement infructueuses. Une preuve de plus.
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Sam Richards
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MessageSujet: Re: Chirurgie "presque" esthétique   Chirurgie "presque" esthétique Iconminitime1wn2Dim 3 Déc - 23:12

Merci. C’est un mot que Samantha Lillie Richards n’employait que très rarement. C’était une question de principe. Pour elle, le remerciement était un acte très précieux qui ne devait se faire qu’en toute sincérité, uniquement si l’on ressentait vraiment l’envie ou le besoin, au plus profond de soi, de montrer à quelqu’un que ce qu’il avait fait nous touchait directement. C’était donc pour cette raison que Sam ne disait que très peu merci aux gens, et non pas – comme beaucoup de monde persistait à le croire – pour une quelconque histoire de mal politesse ou de mauvaise éducation. Car quand on connaît Lillie Richards, génitrice et tutrice de Sam depuis un peu plus de quinze ans, on sait que tel n’est pas le cas. Si Sam vous dit un jour merci, croyez-moi, c’est qu’elle le pense réellement, et pas parce que ça se dit quand quelqu’un vous fait passer le lait. C’était d’ailleurs probablement pour ça que Nate avait l'air interloqué par ce simple mot sortant de la bouche de la rouquine. C’était sûrement la première fois en cinq ans qu’il avait dû l’entendre.

Sam n’était pas folle. Non je vous assure, c’est ce que tout le monde croit, parce que personne ne la connaît vraiment, mais Sam était une adolescente comme les autres. Un peu plus excentrique que le reste du monde à la rigueur, mais normale. Si elle disait merci à Nate Wakefield, ce n’était pas par un pur excès de folie ou parce qu’elle était épuisée. Et elle était bien Sam. L’hypothèse sur l’eau mériterait éventuellement qu’on s’y attarde, qu’on en fasse une thèse de doctorat en sociologie ou qu’on fasse des tests en laboratoire pour vérifier. Mais premièrement on n’a pas le temps, et deuxièmement, Sam ne se laisserait jamais faire sans coups de griffe et sorts débiles jetés à tout va. Et troisièmement... troisièmement.

Pompier. Mot intéressant, original, mais complètement inconnu au vocabulaire de Sam. N’allez pas croire qu’elle est analphabète, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Non, Sam est plutôt intelligente quand elle ne fait pas exprès de ne pas comprendre. C’est juste qu’elle ne connaissait pas ce mot. Pourquoi ? Parce que le mot « pompier » est un mot purement moldu et qu’en tant que sorcière n’ayant aucun lien avec des personnes dépourvues de pouvoirs magiques, Sam ne pouvait pas connaître ce mot. Elle hésitait à lui demander ce que ça voulait dire. Elle hésitait parce que la dernière fois qu’elle l’avait fait, ça s’était terminé... ici. Maintenant que sa tête s’était arrêtée de tourner et que les Billywigs pyromanes mangeurs de champignons bondissants avaient disparu de devant ses yeux, elle se souvenait. C’était à cause de lui si elle était dans cet état qui, avouons-le, était lamentable.

Elle aurait pu lui hurler dessus. Elle aurait pu se jeter sur lui et le frapper jusqu’à ce que mort s’en suive (la mort de qui, on ne le précisera pas). Elle aurait aussi pu ne plus jamais lui adresser la parole parce qu’il avait attisé sa curiosité [d’ailleurs... *o*]. Mais elle ne le fit pas. Pour trois raisons. Déjà, parce qu’elle avait une dette envers lui, elle n’allait pas tuer quelqu’un qui venait de l’aider, ça serait de l’ingratitude. Ensuite, parce que finalement, elle s’était peut-être trompée sur lui, il n’était peut-être pas si nul. Il y avait un truc qui faisait qu’elle l’appréciait. Et enfin, parce que le cri sauvage et déchaîné de Pince la prit au dépourvu. S’ils tenaient à revoir la lumière du soleil avant la fin de leurs études à Poudlard, ils feraient mieux de fuir le lieu du « crime » avant qu’elle n’arrive à leur niveau.


Je bossais pas. Je cherchais ta connerie sur la chirurgie esthétique machin-chouette. Mais je crois pas que ça ait un rapport avec les Billywigs finalement.

Bien évidemment. Les Billywigs étaient des insectes australiens, on n’en trouvait pas en Angleterre [sauf si on cherche... ùù] Or Nate avait précisé que chez lui, « les gens n’avaient que ce mot-là à la bouche ». Et à ce qu’elle sache – elle ne le connaissait pas beaucoup mais depuis cinq ans à l’entendre répondre aux profs presque aussi bien qu’elle, elle savait quelques trucs – Nate ne vivait pas en Australie. Donc, ça ne devait probablement rien avoir en commun.
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Nate Wakefield
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MessageSujet: Re: Chirurgie "presque" esthétique   Chirurgie "presque" esthétique Iconminitime1wn2Dim 10 Déc - 16:35

Une seconde passa avant que la réplique de Sam prenne sens dans l'esprit de Wakefield. Une seconde, vingt neuf millisecondes, plus exactement. Laps de temps pendant lequel trois gosses ont vu le jour quelque part dans le monde (d'après les statistiques). Trois "bouts de chair roses" (dixit Yourcenar). Ils avaient de la chance de naître au moment où Nate Wakefield venait d'avoir un déclic. Ce n'est pas tous les jours que ça arrivait.

Son sourcil droit avait viré vers le haut et s'était arqué dans la perplexité la plus totale. Il s'était attedu à tout - même à un "comment Yaelle Leroy a assassiné un être déjà mort". Avec Sam, il FALLAIT savoir s'attendre à tout, au risque de devenir fou dans le cas contraire. Mais là, il faut bien l'avouer, il avait été plutôt déstabilisé. C'est drôle de voir à quel point une réplique même pas percutante l'avait percuté. Le simple fait de l'entendre prononcer le mot "chirurgie esthétique" pouvait vous faire avaler votre jus d'orange de travers.

Mais comme je disais, un peu plus d'une seconde après que le son de sa voix ait atteint l'oreille de Nate, celui ci eut un déclic. On dirait pas comme ça, mais il réfléchit vite quand il veut le petit Nate. Petit flash back en arrière (le premier qui crie au pléonasme, je le carbonise XD), zoom sur le cours d'histoire de la magie de ce matin, le rembobinage de leur conversation très passionnante sur la néo Binns... bingo! Chirurgie esthétique. Voilà, en plus vous avez eu droit à tous les détails de l'émergence du souvenir, si avec ça vous êtes pas comblés... Bref, déclic aussitôt suivi par un éclat de rire. Qu'il ait sorti une connerie pendant le cours d'histoire était une chose, mais que Sam consacre ensuite plus de deux heures à essayer de déchiffrer ses paroles, là ça méritait carrément une bonne explosion de rire autour d'une bouteille de Bièraubeurre. Heureusement qu'il n'y avait que Sam Richards pour faire ça, imaginez à quoi ressemblerait la bibliothèque de Poudlard sinon...


Qu'est-ce qui t'as fait croire que ça avait un rapport avec les Billywigs ? Pyromanes mangeurs de champignons bondissants qui plus est !

Ceci dit, Nate croyait savoir la réponse. C'est de Sam Richards qu'on parlait. Ce genre de questions ne se posait même pas.

Tu perds complètement les pédales, ma vieille. Et du temps.

C'était sans parler de l'état dans lequel se trouvait actuellement le rayon histoire de la magie. Nate était sur le point de lui dire que la chirurgie esthétique en elle même ne valait pas le coup de tuer sa soirée à moisir dans cet endroit, que c'était vraiment une connerie et que ça ne méritait même pas qu'on en parle, quand un sourire malicieux parcourut son visage.

Cela dit, tu as raison de chercher à savoir ce que c'est. Je pourrais te le dire mais... ce ne sera plus drôle. Je ne suis pas du genre à tuer le suspense. Mais ... je te suggère quand même d'essayer la réserve, ça me paraît de loin l'endroit le plus approprié pour ce genre de choses...

Juste ce qu'il faut pour piquer son attention. D'habitude, Nate n'était pas du genre à envoyer ses confrères/consoeurs de Gryffondor dans des endroits interdits, mais quelque chose lui disait qu'il allait bien s'amuser quand Sam reviendrait de la réserve les yeux lançant des éclairs, n'ayant rien trouvé si ce n'est peut etre un sortilège de mort instantanée - pire qu'un avada kedavra. Parce que bien sûr, elle relèverait le défi ( Chirurgie "presque" esthétique 11 )

Mais je suis sûr que t'auras jamais le cran d'aller faire un tour à la réserve... Pas avec Pince qui s'approche (il fit un signe de tête en direction de la bibliothècaire qui, en effet, n'était pas bien loin) et surtout, pas à l'heure du dîner.
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Sam Richards
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MessageSujet: Re: Chirurgie "presque" esthétique   Chirurgie "presque" esthétique Iconminitime1wn2Dim 10 Déc - 19:40

Chirurgie "presque" esthétique 11 AU PLEONASME ! Chirurgie "presque" esthétique 11


Pourquoi les Billywigs ? Parce que Sam n’aimait pas spécialement les Billywigs. Aucun intérêt ces petites bestioles toutes bleues. Et après deux heures et demie à chercher tout et n’importe quoi pouvant avoir un rapport quelconque, même infime avec la « chirurgie esthétique », Sam s’était dit que Nate devait être un sadique. Et comme tout bon sadique qui se respecte, il avait probablement choisi un sujet que Sam n’aimerait pas exprès pour la faire enrager un peu plus. Bon bien sûr, elle était totalement à côté de la plaque à ce moment-là... Mais après être resté le nez dans les bouquins bien plus longtemps que la limite samanthale autorisée, et sans avoir dîné, je vous mets au défi d’avoir les idées en place. Ou même carrément d’avoir des idées tout court.

Avec Sam on pouvait s’attendre à tout. Un point pour monsieur Wakefield. Vous vous rendez compte de ce que ça signifie ? Et bien qu’après quinze ans de dur labeur, on est enfin parvenu à tirer une pensée intelligente de cet énergumène ! Si Sam avait su ce qu’il se tramait dans le cerveau encore en démarrage de Nate, elle lui aurait sans doute proposé de fêter ça devant un éclair au chocolat et un verre de Whisky Pur Feu. Enfin peut-être... c’est pas dit qu’elle aurait partagé sa réserve d’éclairs au chocolat avec lui vu la faim qu’elle avait...


Comment veux-tu que je sache qu’il y a aucun rapport ? J’ai aucune idée de ce que c’est moi la chirurgie esthétique ! Je...

Sa phrase aurait pu se terminer par « savais pas ou chercher » si un bruit ne lui avait pas coupé la parole. En temps normal, Sam se serait profondément énervée contre la source de ce bruit, sachant qu’elle détestait qu’on l’interrompe quand elle parlait – malgré que ce soit souvent la seule chose qui l’arrête quand elle s’y met. Mais étant donné que la cause de ce bruit n’était rien d’autre que son propre estomac réclamant d’être rempli, elle se dit que ce n’était éventuellement pas la peine d’en faire tout un plat (quoique justement, dans le cas présent, ç’aurait pu servir).

Pas drôle. Il voulait vraiment savoir ce qui n’était pas drôle ? C’était le fait de sauter le repas – chose extrêmement grave et dérangeante quand on s’appelle Samantha Lillie Richards – de passer sa soirée à la bibliothèque au lieu de fainéanter pour un truc dont elle n’avait aucune idée sur le pourquoi du comment de la chose.

A la seule mention du mot « réserve », les sourcils couleur carotte de Sam se relevèrent dans un signe d’intérêt soudain et son regard bleu s’électrisa un peu plus. La chirurgie esthétique serait-elle donc finalement digne du temps qu’elle venait de passer sans manger ? Sûrement si la réserve était dans le coup. L’endroit était bien connu de la Gryffondor pour avoir été le lieu de prédilection de quelques unes de ses escapades nocturnes, probablement les plus mémorables de sa scolarité. La plus grande partie étant due à des paris avec ses camarades de maison. Comme par exemple la fois où Rusard l’avait retrouvée à moitié n... Non, on s’éloigne du sujet. Je vous raconterai cette histoire une autre fois... peut-être.


Moi pas le cran ? On dirait que c’est la première fois que tu me rencontres Wakefield. T’inquiète pas pour mon ventre, j’ai tout ce qu’il faut. De toute façon l’heure du dîner, elle est un peu beaucoup passée.

Elle se baissa pour attraper son sac sur lequel elle tapota pour faire signe qu’il était rempli de tout ce dont elle pouvait avoir besoin. A savoir, divers gâteaux et friandises, ou autres fruits et saucissons secs [for you ^^]. Sam mit le sac sur son épaule et commença à avancer avant de s’arrêter soudainement. Elle se retourna et fixa Nate quelques centièmes de secondes. Un grand sourire se dessina sur les lèvres de la jeune fille.

Attends... Tu vas venir avec moi. Histoire que je puisse t’assassiner si je trouve pas.

La rouquine attrapa la main de Nate et le traîna dans le rayon Histoire de la Magie et s’arrêta au bout et se pencha en avant pour jeter un coup d’œil derrière les étagères. Pince était dans le rayon juste à côté... S’ils y allaient maintenant, il y avait de grandes chances – voire une quasi certitude – qu’ils se fassent attraper avant d’avoir fait la moitié du chemin. Mais s’ils n’y allaient pas maintenant, ils étaient certains de se faire tuer pour ce qu’ils avaient fait – pardon, ce que Nate avait fait – aux bouquins.

J’espère que tu cours vite.

Avant d’avoir ne serait-ce que l’ombre d’une réponse – réponse qu’elle n’attendait pas soit dit en passant – Sam démarra au quart de tour, entraînant Nate avec elle dans une course effrénée à travers la bibliothèque sous le regard intrigué du peu d’élèves encore présent. Malgré le fait qu’ils soient pressés s’ils ne voulaient pas se faire coller jusqu’à la fin de leur vie, Sam eut tout de même le temps de faire son « Si tu l’ouvres j’te bouffe au goûter »-look, histoire de bien faire comprendre à tout le monde qu’il valait mieux pour leur survie qu’ils fassent comme s’ils n’avaient rien vu.

Sam ne se retourna qu’une fois arrivée dans la réserve. Elle regarda derrière elle et vit une Pince scandalisée, traumatisée, outragée en train de constater les dégâts provoqués sur ses précieux ouvrages. Elle s’était retournée pour scanner un éventuel coupable avec son radar capteur de taux de nervosité. Aucun élève n’avait réagi. Il faut avouer qu’ils étaient tous en première ou deuxième année et à cet âge-là, ils sont facilement influençables, surtout par quelqu’un comme Sam Richards alias Richards-la-cannibale dont ils avaient tant entendu parler.
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Nate Wakefield
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MessageSujet: Re: Chirurgie "presque" esthétique   Chirurgie "presque" esthétique Iconminitime1wn2Lun 18 Déc - 1:22

- boude pas sista... JOYEUSES PAQUES Chirurgie "presque" esthétique 0066 -


Pfiou. Il venait de faire la bonne action de la journée. Et Dieu - s'il existe - sait que la journée en question avait été exténuante. Des heures de cours toutes plus ennuyeuses les unes que les autres s'étaient enchainées sans intermédiaire. Certains avaient servi à rattraper les heures de sommeil perdues, tandis que d'autres, de manière carrément cruelle, n'étaient là que pour faire crouler les élèves sous les innombrables essais à faire pour le lendemain. Comme si des millions de personnes n'avaient pas déjà disserté sur les différentes formes de la métamorphose, non mais je vous jure. Pas un brin d'originalité dans cette école. Voilà, Nate Wakefield avait prévu, dès que la dernière sonnerie ait retenti, de s'offrir un passage éclair à la bibliothèque histoire de remplir ses étagères de livres éventuellement passionnants à lire en temps d'ennui profond. Superbe idée, puisqu'il avait pu, en prime, faire la bonne action dont je vous parlais.

Il faut savoir que "bonne action", dans le langage wakefieldien, n'a pas tout à fait le même sens que dans le langage courant. Pour commencer, tout ce qui est un tant soit peu barbant est à exclure de la définition. En fait, pour Nate, "faire une bonne action" se résumait à "se payer du bon temps en société (ou seul, éventuellement, ce qui était plus rare)". Dans le cas présent, il se félicitait d'avoir quelque chose de distrayant en tête pour compenser l'épuisant essai de McGonagall qu'il devait pondre en moins de quatre heures. Le "quelque chose" en question était la perspective d'une Sam furieuse faisant irruption dans la salle commune à deux heures du mat, prête à égorger celui qui lui avait si odieusement menti. Ouais.

Les lèvres de Nate s'étirèrent en un sourire de satisfaction, alors qu'il regarda Sam s'avancer vers la réserve, la main serrant fermement son sac à provisions.


Bon appétit... tu me raconteras..

Cependant, son air de satisfaction fut rapidement place à une mine plus morose tandis que ses pensées convergèrent vers le fameux essai qu'il n'avait, soit dit en passant, aucune envie de faire. Pas quand il était à court d'inspiration. Mais cet essai - aussi débile et maudit soit il - restait la priorité du moment. Son ambition de toujours s'occupa de lui lessiver le cerveau de fond en comble : s'il voulait avoir un jour ses BUSE - et il le voulait terriblement, croyez-moi - il avait plutôt intéret à se magner. C'est donc en tournant le dos à une Sam qui, contre toute attente faisait soudain demi tour, qu'il se mit en route pour la salle commune.

Sauf que... too bad, Natie. Quelque chose - ou plutôt quelqu'un, lui avait aggripé le bras, l'obligeant à faire lui aussi demi tour.... pour faire face à la rouquine qui arborait un sourire colgate.
Là, ralentissement des neurones de Wakefield. Quoi, qui, où, comment ? Venir avec elle ? La Réserve ? Mais.. la métamorphose ? Non non, elle déconnait là.
Et pourtant, on aurait bien dit que non. Le fait que son plan n'ait finalement pas fonctionné comme prévu l'avait complètement déboussolé. Mais avant qu'il ait pu articuler la moindre protestation, elle le tira vers l'allée principale, et, deux secondes plus tard, il se retrouva à courir comme un.. Gryffondor pris en flagrant délit. Enfin presque.

Il réussit quand même à siffler entre les dents :


Richards... Je te préviens tout de suite, si j'ai un zéro en métamorphose demain, je m'arrangerai pour que tu essuyes la même retenue que moi - voire le double.

Ce n'est que lorsqu'ils aient dépassé le cordon rouge séparant la partie interdite de la bibliothèque accessible aux élèves, ouvert la lourde porte en chêne menant à la réserve et se soient plaqués contre un mur attendant que la tempête (=Pince) soit loin, qu'ils se permirent de respirer à nouveau. Ce n'est qu'à ce moment là que Nate réalisa qu'une escapade à la réserve était peut-être, en fin de compte, préférable à une soirée "baclage d'essai". Ca commençait à faire un bout de temps qu'il n'avait pas remis les pieds en cet endroit. Bien que n'étant pas du tout adepte de la magie noire, Nate s'accordait à dire qu'il y avait pas mal de choses dangereusement intéressantes ici.

Bon alors tu commences par où ? Gauche, droite, tout droit, demi tour... Tu n'as que l'embarras du choix.
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Sam Richards
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MessageSujet: Re: Chirurgie "presque" esthétique   Chirurgie "presque" esthétique Iconminitime1wn2Sam 23 Déc - 19:23

Richards... Je te préviens tout de suite, si j'ai un zéro en métamorphose demain, je m'arrangerai pour que tu essuies la même retenue que moi - voire le double.

Sam avait difficilement résisté à sa puissante et violente envie d’éclater de rire. Mais elle n’avait pas pu s’empêcher de lever les yeux au ciel avec un grand sourire amusé. Pas le genre de sourire hypocrite que l’on peut traduire par un « je me fous de ta gueule et j’adore ça ». Non ça c’est le sourire habituel de Sam, celui que tout le monde voit. Mais celui là, c’était un vrai sourire. Le genre qu’on ne peut contrôler, les zygomatiques qui s’étirent tout seuls et les lèvres qui s’écartent, en révélant toute une rangée de dents. Nate Wakefield s’inquiétait pour ses études. Il s’intéressait un tant soit peu à ses devoirs. C’en était touchant. Mais l’histoire de la retenue, ça c’était marrant. Pourquoi ? Parce que Sam aurait de toute façon cette retenue. Etant donné qu’elle avait passé sa soirée à fouiller tous les bouquins de Poudlard dans l’espoir de trouver ce que voulait dire « chirurgie esthétique », elle n’avait absolument pas eu le temps de faire son devoir de Métamorphose. Ni celui de chercher une excuse potable à mettre sur pied. De toute façon, depuis le temps que Sam lui sortait des bobards, McGonagall avait appris à ne plus la croire. Donc la Gryffondor savait pertinemment qu’elle aurait cette retenue et le fait que Nate y aurait aussi droit la remettait étrangement de bonne humeur.

Nate, par contre, n’avait pas l’air spécialement ravi de se taper une heure de colle avec McGonagall à changer des rats en tabatières pour préparer le cours des troisièmes années du lendemain. Étonnement, Sam avait l’impression que Nate n’aimait pas vraiment McGo. Contrairement à Trelawney... Allez savoir pourquoi. Une femme aussi charmante que leur directrice de maison... Aucune raison de ne pas l’aimer... Douce, délicate, attentive, sympathique, souriante, etc.

Ils étaient dans la réserve. Et Pince n’avait rien vu. Franchement, Sam était fière d’elle, aussi courte sur pattes soit-elle, elle avait réussi à courir assez vite pour ne pas se faire pincer – c’est le cas de le dire. Comme quoi, elle assurait. Et maintenant... Sam se retourna et jeta un regard d’ensemble à la réserve, pour apprécier la taille de la pièce. Et instantanément, elle pâlit. Il y avait au moins des centaines de bouquins sur des étagères qui montaient pratiquement jusqu’au plafond. Elle en aurait pour des heures entières. Toute une nuit ne suffirait pas à fouiller chacun de ces livres. Et Nate ne se gêna pas pour le lui faire remarquer. Elle leva la tête vers lui et lui jeta un regard noir. Et puis une étincelle passa dans ses yeux. Une petite étincelle attention. Et rapide. Il était là lui. Un sourire se forma sur ses lèvres. Cette fois, c’était le sourire habituel, le fameux « je me fous de ta gueule et j’adore ça ».


JE vais commencer par les livres d’en bas pendant que TU feras ceux du haut. Je suis petite, j’ai besoin de toi pour atteindre les étagères du haut.

Après l’avoir poussé à attraper un livre et à l’ouvrir, Sam se décida à s’y mettre aussi. Elle prit le premier bouquin qui passait à portée de sa main et s’attaqua à lire la table des matières, très lentement, à la recherche d’un moindre indice sur la fameuse chirurgie esthétique qui était assez intéressante pour qu’un ouvrage de la réserve s’y attarde. Attention ! Je ne suis pas en train de vous dire que Sam appréciait tous les ouvrages de la réserve. La magie noire, très peu pour elle ! On ne dirait pas comme ça quand on la voit, mais en fait, Sam est une jeune fille très droite et très à cheval sur certaines valeurs. Elle a des principes, et on ne les lui enlèvera pas. Toutes les conneries du monde, elle les fait, parce que c’est amusant. Mais il y a certaines choses sur lesquelles on ne plaisante pas. Et la magie noire en fait partie.

Une heure, un tas de papiers de bonbons et une pile de bouquins regardés plus tard, ils étaient toujours dans la réserve. Nate, assis en tailleurs, feuilletait la table des matières des ouvrages sans vraiment faire attention, comme s’il savait qu’il ne trouverait pas ce qu’elle cherchait là-dedans. Mais ça faisait quelques minutes qu’il était sur la même page d’un livre. Sam se leva de la dalle de pierre sur laquelle elle s’était installée et passa derrière lui. Elle s’agenouilla derrière lui et regarda la page jaunie par-dessus son épaule. Un truc datant du Moyen Âge. Ses yeux furent attirés par des vers que Nate lisait à voix basse. Sam les lut en même temps que lui, comme si le fait de prononcer les mots l’aidait à mieux comprendre.


Si uterque epoqua sint, si uterque temporis intermisso sint
Admodum indefinimentiae repetam.
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Nate Wakefield
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MessageSujet: Re: Chirurgie "presque" esthétique   Chirurgie "presque" esthétique Iconminitime1wn2Dim 24 Déc - 15:31

La réserve était vraiment un endroit impressionnant. Même pour quelqu'un qui avait déjà eu une dizaine d'occasions d'y mettre les pieds. Quand on s'appelait Nate Wakefield, il était difficile de faire autrement. La première fois qu'il avait dépassé le cordon rouge séparant la réserve du reste de la biblitohèque, il y a environ trois ans, il s'agissait d'un pari entre copains. Nate n'était pas du genre à laisser un défi en plan. Cela dit, cet endroit ne lui inspirait pas vraiment confiance. C'était pratique lorsqu'on avait besoin de confectionner une potion interdite pour une cause personnelle, c'était également l'idéal pour des pratiques interdites qu'on voulait garder secrètes. Mais le fait de savoir qu'un tiers des livres ici présents puait la magie noire vous faisait frissonner. La magie noire était l'unique branche de la magie pour laquelle Nate n'avait manifesté aucun intérêt.

Il n'avait pas réellement envie de finir son devoir de métamorphose. Au fond de lui-même, il était même content de faire quelque chose d'inhabituel. En effet, ce n'est pas tous les jours qu'il allait se documenter à la réserve. L'expérience pouvait s'avérer enrichissante - et hilarante, vu que Sam Richards espérait trouver des bouquins en rapport avec la chirurgie esthétique, notion totalement inexistante dans le monde des sorciers. A cette pensée, Nate avait failli exploser de rire. Il se retint, décidé à faire durer la comédie au maximum, mais laissa tout de même échapper un mince éclat de rire non maitrisable - c'était au dessus de ses forces.


Citation :
JE vais commencer par les livres d’en bas pendant que TU feras ceux du haut. Je suis petite, j’ai besoin de toi pour atteindre les étagères du haut.

A cette réplique, Nate esquissa un sourire moqueur.

Sam, je suis assez bien renseigné sur le sujet. Je ne vais pas te gâcher le plaisir de le chercher par toi-même... Dans tous les cas...

Il tendit le bras et attrapa un ouvrage au hasard. C'était un vieux livre assez volumineux et sa reliure en cuir était entièrement recouverte de poussière. Nate souffla un peu dessus jusqu'à pouvoir lire le titre.

... ce n'est pas dans Les dessous de l'Alchimie Rouge que tu vas trouver la réponse. Paracelse était peut-être un grand alchimiste, mais il ignorait tout de la chirurgie - quelle soit esthétique ou pas. A ta place, je laisserais tomber ce rayon.

En fait, Nate était plus étonné qu'autre chose que Sam soit devenue complètement obsedée par la "chirurgie esthétique". C'était marrant de voir à quel point une connerie balancée en l'air pouvait intéresser quelqu'un comme Richards. Si on lui avait demandé son avis quelques heures auparavant, Nate aurait répondu sans hésiter que Sam avait sûrement oublié ce terme - si ce n'était toute leur conversation sur Yaelle Leroy. En règle générale, les expressions moldues intéressaient peu de monde - du moins, pas au point de sacrifier sa soirée et de faire une virée à la réserve. Il n'y avait que Sam Richards pour faire ça.

La rouquine était quant à elle, complètement plongée dans les bouquins. Elle en prenait un, le feuilletait, puis le repoussait, puis en reprenait un, le feuilletait, le repoussait, et ainsi de suite. Nate en aurait PRESQUE culpabilisé. Il était vraiment trop cruel.

La situation risquait de durer encore un bout de temps. Il espérait seulement que Sam comprendrait assez vite que tout ceci n'était qu'une mise en scène, qu'ils ne passent pas la nuit dans la réserve. Bonjour la gueule de bois le lendemain, sinon. En attendant, Nate s'ennuyait un peu. Au terme de quelques hésitations, il avait attrapé un autre livre au hasard sur l'étagère la plus proche. Enfin, au hasard... avec un minimum de prudence, tout de même. Eviter de tomber sur un livre qui mord, qui brûle ou qui hurle. De préférence.

Plusieurs minutes passèrent ainsi. Nate était désormais assis en tailleur sur les dalles glacées et feuilletait nonchalamment les pages d'un livre à la couverture verdâtre. Arrivé vers le milieu, un gros titre frappa son regard. C'était de l'ancien anglais, mais en replaçant les termes à leur place, cela donnait quelque chose comme "Les retourneurs de temps, vraiment indispensables pour modifier le passé ?". Le reste était presque entièrement écrit en latin. Dans son enfance lointaine, les parents de Nate l'avaient obligé à faire du latin, mais ça n'avait pas duré, puisqu'il dut troquer son éducation moldue contre Poudlard. D'ailleurs c'était tant mieux, vu qu'il n'avait pas vraiment l'âme d'un littéraire. Cela dit, il lui restait encore quelques souvenirs. Il prit au hasard la phrase la plus courte et se mit à la lire à voix haute - sans trop élever la voix cependant.

Il n'avait pas remarqué que Sam s'était rapprochée pendant qu'il était en train de tenter de déchiffrer l'indéchiffrable. Ce n'est que lorsqu'il entendit sa voix résonner derrière lui qu'il comprit qu'elle était elle aussi en train de lire la même formule. Peut-être que la page exerçait une force d'attraction sur les cerveaux humains, à la réserve on pouvait s'attendre à tout. En tout cas, leur prononciation à tous les deux était vraiment médiocre XD.

A peine eurent-ils terminé que soudain, le monde se mit à tourbillonner autour des deux élèves. Nate fronça les sourcils, alarmé. On ne distinguait plus les étagères, l'image était complètement déformée, comme quand vous passez votre doigt sur un document fraîchement imprimé. Nate avait voulu refermer le livre, au cas ce dernier serait la cause de tout ce remue ménage, mais il s'aperçut soudain que ses mains ne tenaient rien que du vide. Le livre avait littéralement disparu.

Ce phénomène inexplicable n'avait duré que quelques secondes. Tout redevint normal d'un coup. Comme si rien ne s'était passé. Enfin, rien... le livre n'était plus là, et à vrai dire, ce n'était pas la seule chose qui manquait. La réserve elle même semblait avoir été vidée. Il manquait une dizaine d'étagères, et celles qui restaient contenait bien moins de volumes que d'habitude.

Réellement pris de panique, Nate se tourna vers Sam, qui à son grand soulagement, était toujours là.


Qu'est-ce qui s'est passé ? @_@
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Sam Richards
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MessageSujet: Re: Chirurgie "presque" esthétique   Chirurgie "presque" esthétique Iconminitime1wn2Dim 24 Déc - 21:20

Sam n’avait jamais étudié le latin. Bien que sa mère, qui s’était occupée de son éducation avant Poudlard, veuille lui en apprendre les bases pour que Sam comprenne les formules qu’elle allait apprendre, la rouquine s’y était toujours opposée. Les déclinaisons et les mots à mettre dans un sens différent dans les phrases, très peu pour elle. Et en cet instant précis, elle le regrettait un peu. Car si elle avait fait du latin, elle aurait eu la bonne idée de ne pas lire cette formule. En même temps, tout le monde sait qu’on ne lit pas une formule magique à voix haute. A croire que les mots les attiraient tellement qu’ils en avaient oublié les règles de base de la Magie.

A peine Sam avait-elle terminé de lire la formule, qu’un étrange phénomène se produisit. Premièrement, Sam ne vit plus rien. Tout devint flou, les formes et les couleurs se mélangèrent. Les étagères en bois verni se confondirent avec les livres pour ne devenir qu’une vague tache brune. Deuxièmement, tout se mit à tourner. Vous savez, un peu comme quand on a bu un verre (de Malibu) de trop. Mais le mal de crâne en moins. Non, Sam restait parfaitement lucide. Mais le monde autour d’elle ne ressemblait plus à rien. La seule chose que Sam voyait concrètement, c’était Nate. Il était toujours assis en tailleur à ses pieds. Mais à la grande surprise de Sam, il n’y avait plus de sol sous eux. Juste du vide, un mélange étonnant de couleurs.

Et puis, aussi soudainement qu’il s’était déformé, le monde se reforma autour d’eux. Mais le monde avait changé. La jeune rousse fit un tour sur elle-même et constata des modifications non négligeables. Déjà, les murs étaient moins... moins gris. Et la pierre n’était pas aussi érodée qu’avant, on distinguait clairement les joints qui liaient les dalles entre elles. Même remarque pour le sol, qui au passage, était revenu sous leurs pieds. Ensuite, les étagères. Elles étaient moins nombreuses, moins remplies. Le bois était moins abîmé, plus propre, et avait cette odeur de neuf que Sam n’avait jamais sentie auparavant en venant à la réserve.

Nate s’était retourné vers elle et lui avait demandé ce qui s’était passé avec une expression de panique sur le visage que Sam n’avait jamais vue. Bon, le fait qu’il lui pose la question avait un point positif et un point négatif. Bonne nouvelle : Sam n’était pas totalement tarée et elle n’avait pas halluciné. Mauvaise nouvelle : il s’était effectivement passé quelque chose que tous deux ignoraient. Et ça n’était pas vraiment très rassurant, loin de là.


Je sais pas. Mais il y a un truc qui cloche. C’est pas comme avant.

Le sourire si franc que Sam arborait une heure en arrière avait totalement disparu de son visage pour laisser place à une grande perplexité et, si l’on regardait attentivement, une expression d’inquiétude qui tournait presque en peur. Quelque chose n’allait pas. Et ce qui l’embêtait fortement, c’est qu’elle ne savait pas ce que c’était. Sam se dirigea vers l’entrée – ou la sortie, ça dépend du point de vue sous lequel on se place – de la réserve de la réserve et se retourna pour voir si Nate la suivait. Un coup d’œil à l’extérieur lui indiqua qu’en effet, tout avait changé. La bibliothèque était aussi différente de la réserve. Les élèves que Sam avait menacés d’un regard tout à l’heure avaient disparus et surtout, Pince n’était plus là. Tout était silencieux, il n’y avait plus personne. Notre rouquine préférée leva la tête vers son camarade. Nate arrivait aux mêmes conclusions qu’elle. Ce n’était pas le même endroit que celui où ils se trouvaient avant d’avoir lu la formule du livre...

Le livre ! Où est-ce qu’il est ?

Mais elle savait la réponse. Elle avait très bien vu quand le monde s’était rematérialisé devant eux, que le bouquin que Nate avait tenu dans ses mains avait disparu. Et maintenant, ils faisaient quoi ? Ça foutait la trouille cette histoire. Une formule qui modifie le monde autour de vous, un livre qui disparaît quand la formule est lue. Et de toute façon, qu’est-ce que le livre leur aurait apporté. Il était écrit en latin. Ce n’était pas les quelques phrases en ancien anglais qui allaient leur expliquer le pourquoi du comment. Tout ce qui était intéressant dans les bouquins était toujours écrit de telle manière qu’on ne pouvait rien y comprendre. Et quand bien même, Sam ne maîtrisait pas trop le vieil anglais. C’était trop soutenu et littéraire pour elle.

Nathanaël, qu’est-ce que vous êtes en train de faire ?

Hein ?! Sam porta sa main à sa gorge, au niveau de ses cordes vocales. Mais non, elle n’avait pas ouvert la bouche. Pourtant elle aurait reconnu cette voix n’importe où. Elle connaissait cette voix par cœur, depuis toujours. Cette voix, c’était la sienne. Mais il y avait un quelque chose dans le ton que Sam n’avait jamais eu. Cette façon de parler un peu... bourgeoise. Très soutenue, très vieillotte. Sam leva les yeux vers Nate quand elle sentit son regard sur elle.

Ne me regarde pas comme ça, j’ai rien dit.
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Nate Wakefield
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MessageSujet: Re: Chirurgie "presque" esthétique   Chirurgie "presque" esthétique Iconminitime1wn2Lun 25 Déc - 22:45

La sincérité qu'exprimait le visage de sa consoeur de Gryffondor l'avait frappé. Et n'avait fait qu'amplifier ce sentiment de panique qui s'était emparé de lui. Il faut dire qu'au début, Nate avait cru que ce tourbillon d'images relevait d'une blague que Sam lui aurait fait. Un coup foireux caractéristique des Gryffondor. Il pensait qu'elle s'était enfin rendue compte que tout ce cirque qui tournait autour de la chirurgie esthétique n'était qu'une mise en scène, et que ce.. truc était sa façon de se venger : lui faire peur pour mieux se moquer ensuite. Avec quelqu'un qui s'approche de vous par derrière sans prévenir, on pouvait s'attendre à tout.

Mais tout portait à croire qu'il n'en était rien. Sam paraissait aussi prise de panique que Nate. Rien n'était comme avant, c'était le cas de le dire. Et le pire dans cette histoire était bien évidemment le livre qui avait eu la mauvaise idée de se volatiliser. Même s'ils ne comprenaient rien au latin, le fait d'avoir le livre (qui était probablement le déclencheur de toute cette histoire) avec eux aurait été plutôt rassurant. Sam aussi semblait avoir remarqué ce détail, et ne se fit pas prier pour extérioriser ses pensées. En fait, en ce moment de trouille générale, ils réagissaient exactement pareil. Sans doute parce qu'ils se ressemblaient énormément, tout en refusant de se l'admettre ( Chirurgie "presque" esthétique 11 ).

Nate avait immédiatement sauté sur pieds. On lui avait toujours appris que la passivité ne mènerait à rien. Lors d'un bloquage, il valait toujours mieux chercher la solution quitte à se fourrer dans un pétrin plus grand encore. D'ailleurs, c'est en général ce qui arrivait lorsque Nate Wakefield prenait la situation en main. C'est pour cette raison que sa courte vie avait connu autant de rebondissements. Malgré tout, "ne jamais croiser les bras quoiqu'il arrive" restait son credo. Donc il se mit debout à la vitesse d'une fusée en plein lancement. Rester dans cet endroit rempli de pièges ne lui disait rien qui vaille. Son impulsion première avait donc été de quitter la réserve et voir si l'extérieur avait lui aussi changé d'apparence. Mais à peine eut-il le temps de faire un pas que Sam le devança. Malgré toute cette sensation désagréable de peur qui emplissait son esprit, il eut un petit sourire que Sam, qui lui tournait le dos, ne vit pas. Pour une fois qu'ils s'accordaient parfaitement sur quelque chose... c'était plutôt bon signe. Restait plus qu'à espérer qu'ils seraient aussi synchro tout au long du truc.

Donc Sam s'avança vers la porte qui séparait la réserve du reste de la bibliothèque, Nate sur ses talons. Quelque chose lui disait que cette dernière refuserait de s'ouvrir - ce serait trop facile sinon. Le fait que le reste de la bibliothèque bascule dans la même bizarrerie que la réserve ne lui était même pas venu à l'esprit.

Et pourtant... Sam avait ouvert la porte sans trop de difficulté, et l'endroit qui s'étalait devant leurs yeux n'était autre que la biliothèque, mais ô combien transformée. Les murs respiraient la fraîcheur, et les étagères dégageaient une odeur de bois que Nate ne leur avait jamais connue. Pour lui, ces ameublements dataient d'il y a plusieurs siècles et leur vieil âge leur empêchait d'émettre la moindre odeur, excepté celle de la poussière qui se déposait sur leur surface.


Nathanaël, qu'est-ce que vous êtes en train de faire ?

Cette phrase percutante tira Nate de ses pensées. Percutante, parce qu'elle avait été prononcée avec un vieil accent limite incompréhensible. Percutante, parce qu'elle avait cette intonation qu'utilisaient les personnages de Shakespeare dans les nombreuses pièces de théâtre que Nate avait eu l'occasion de voir. Et enfin, elle était d'autant plus percutante qu'elle venait de Sam. Il s'est demandé un instant si le fait de mettre les pieds hors de la réserve ne l'avait pas elle aussi transformée. Au point qu'elle oublie qu'il s'appelait Nate, et non pas Nathanaël. Il lui lança un regard plus perplexe tu meurs, d'autant plus qu'il ne faisait rien de spécial.

Mais le "aurais-tu perdu les boules ?" qu'il s'apprêtait à lui lancer avait été coupé par la réponse de Sam, qui semblait avoir anticipé la question. Les deux élèves se regardèrent un moment, sans comprendre, jusqu'à ce qu'une autre voix, celle de Nate à peu de choses près, ne retentisse à quelques mètres d'eux.


Bonsoir Samantha. Je ne faisais guère plus que quelques recherches pour le cours d'alchimie.

Les yeux de Nate à cet instant auraient pu rivaliser par leur taille avec ceux d'un elfe de maison. Un petit coup d'oeil vers Sam lui indiqua qu'elle était aussi larguée que lui. Ils se tournèrent machinalement vers la source du bruit, en l'occurence... deux élèves qui leur ressemblaient comme deux gouttes d'eau ! Si Nate n'avait pas été à ce point pétrifié par ce qu'il venait de voir, il se serait sans doute évanoui. Même dans le monde des sorciers, ce genre de choses n'arrivait jamais.

Le faux Nate - ou Nathanaël, c'est selon - s'était empressé de cacher le livre qu'il était en train de feuilleter derrière le dos. Apparemment, le clone de Sam l'avait pris en flagrant délit, et apparemment, ils ne se faisaient pas tellement confiance. Non seulement ils leur ressemblaient physiquement, mais il y avait quelque chose de très "nate-ique" dans l'attitude de Nathanaël.

Une fois qu'il eut retrouvé la parole, Nate tira Sam derrière une étagère - c'était déjà étonnant que leurs homologues ne les aient pas encore repérés. Ils ne pouvaient pas se permettre de rester plantés en plein milieu d'un univers totalement inconnu. Ou peut-être étaient-ils une sorte de fantôme pour Nathanaël et Samantha. Toujours est-il qu'il valait mieux ne pas prendre de risques.


Tu crois qu'on a basculé dans une sorte d'existence parallèle ? Ou j'ai lu trop de fiction ?

A ce moment là, le gros titre qu'il avait réussi à déchiffrer sans trop de mal lui revint en mémoire. "retourneurs de temps pas indispensables, passé". Aussi incroyable que cela puisse paraître (parce qu'il faut savoir qu'avec toute l'imagination dont il était doté, il n'avait jamais vraiment réussi à comprendre comment fonctionnait un retourneur de temps, et surtout comment ce simple objet pouvait modifier tout un monde), les accoutrements de Sam et Nate version Shakespeare voire pire (la rime !! XD) semblaient compléter ce titre abracadabresque. Et s'ils s'ils avaient réellement sauté de quelques siècles en arrière ?

Cela dit, la raison lui dictait que c'était tout bonnement impossible. Okay, supposons que leurs ancêtres leur ressemblaient comme deux gouttes d'eau. Après tout, il y avait une chance sur plusieurs milliards que ce soit possible. Supposons que ce soit le cas. Mais alors que faisait le prétendu ancêtre de Nate à Poudlard, ça je vous le demande. Nate Wakefield venait d'une famille moldue de pure souche. Enfin.. c'est ce qu'il avait toujours pensé.


O_O on a remonté le temps ??

Il n'avait jamais été aussi largué qu'à ce moment-là.

On m'a toujours dit que pour cela, il faudrait inventer un engin susceptible de dépasser la vitesse de la lumière. Et pas qu'un peu pour retourner une dizaine de siècles en arrière. Or, là ...

Il s'interrompit, réfléchir et parler en même temps, Nate Wakefield en était incapable.

... on n'avait qu'un pauvre livre de rien du tout. Les sorciers seraient-ils à ce point plus intelligents que les Moldus ?

Pause.

Moué, je reste sceptique.

Pause.

C'est louche cette histoire c'est la première fois que je comprends vraiment rien. Même avec McGonagall, ça ne m'est jamais encore arrivé T__T

*Nate, ferme là, tu parles tout seul*

Et pour une fois, sa conscience avait raison.
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Sam Richards
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MessageSujet: Re: Chirurgie "presque" esthétique   Chirurgie "presque" esthétique Iconminitime1wn2Mar 26 Déc - 1:43

Sans doute parce qu'ils se ressemblaient énormément, tout en refusant de se l'admettre. Ça pour sûr, Sam n’accepterait jamais l’idée qu’elle puisse avoir une infime part de sa personnalité en commun avec Nate Wakefield. J.A.M.A.I.S. Il était complètement taré et elle... elle non. Parfaitement, elle, elle était normale ! Enfin, aussi normale que peut l’être une Sam Richards. Non, normale n’était pas le mot convenable pour qualifier Sam. Mais elle n’avait rien de Nate. Elle parlait parfois sans avoir réfléchi aux conséquences que cela aurait sur le reste de l’humanité. Elle fonçait tête baissée dans n’importe quelle histoire digne d’intérêt qui s’offrait à elle. Elle agissait de façon instinctive et non de façon posée. Mais en aucun cas, elle ne ressemblait à Nate Wakefield. Croyait-elle. L’espoir fait vivre...

Sam ne comprenait plus rien. Comment avait-elle pu parler sans rien dire ? Car incontestablement, c’était bien la voix de Samantha Richards qui avait retenti entre les murs propres de cette drôle de bibliothèque. Enfin pas tout à fait. Sam n’avait jamais eu ce ton moyenâgeux et semi-bourgeois qu’elle avait entendu. Cette voix là faisait... vieille. Non, ce n’était pas elle. Nate avait l’air aussi perdu qu’elle. Ce qui dans un sens la rassurait : aucune mauvaise blague sur ce coup. Une autre voix sortit du silence pesant qui régnait...


Bonsoir Samantha. Je ne faisais guère plus que quelques recherches pour le cours d'alchimie.

Sam sursauta au son de cette voix – un vrai sursaut, pas le presque-sursaut habituel – et leva instinctivement la tête vers son camarade de maison. Nate s’était mis à l’appeler Samantha – acte suicidaire soit dit en passant – et parlait d’alchimie ? Au regard qu’il lui lança, Sam comprit que ça n’avait rien à voir avec Nate. Vous voyez un gallion ? Multipliez la taille de la pièce de monnaie par environ deux et demi. Vous obtenez la taille des yeux de Wakefield à cet instant-là. Non, et puis il y avait encore cet accent vieillot qu’ils n’avaient pas.

Sam se retourna et vit... Sam ! Un miroir ? Non non. Et pourtant c’était bien son propre corps qu’elle voyait à quelques mètres d’elle seulement. Une petite rousse aux yeux d’un bleu électrique, des taches de rousseur sur le nez et les joues, un petit grain de beauté juste au dessus du sourcil gauche. Et juste en face, en train de l’empêcher de voir son bouquin, Nate. Il y avait une différence dans leur manière de se tenir, beaucoup plus droite et propre. Et dans leur tenue vestimentaire. Sam avait pâli. Son clone était vêtue comme un jour de carnaval. Elle portait une espèce de robe – déjà, elle portait une robe – rouge avec des touches de doré, donc les épaulettes étaient horriblement bouffantes. De grandes manches qui devenaient de plus en plus amples à mesure que l’on arrivait vers les poignets. La robe en question avait l’air de lui comprimer la poitrine si bien que l’on devinait la présence d’un corset sous le vêtement. Serrée au niveau de la taille, la robe partait ensuite plus largement sur ses jambes pour finir à peine en dessous de ses chevilles. Chevilles sur lesquelles ledit Nathanaël avait jeté un furtif mais étrange coup d’œil. En parlant de l’autre Nate... Sam manqua de s’étouffer. Encore, l’espèce de haut rouge avec les bords dorés qu’il portait pouvait passer. Mais quand on baissait les yeux, on voyait qu’il portait... la culotte ! Vous savez, cette horrible chose bouffante au niveau des cuisses et qui s’arrête juste au dessus des genoux pour découvrir une paire de collants affreux ? Ben pareil.

Pourquoi est-ce qu’ils portaient des accoutrements aussi... disons-le, aussi débiles ? Et puis surtout, pourquoi est-ce que Sam se voyait elle-même et un autre Nate dans une bibliothèque totalement différente de la leur ? Sam sentit les doigts de Nate se refermer autour de son bras pour l’entraîner dans le rayon d’à côté. Il ne valait en effet mieux pas qu’ils se fassent voir par leurs doubles. Imaginez les conséquences dramatiques que cela aurait. Déjà qu’elle arrivait à peine à tenir debout sur ses jambes branlantes... Le cerveau de Sam se mit alors à réfléchir à toute allure. Résumons la situation. Nate et elle dans la réserve. Jusque là, rien d’extraordinaire. Tout d’illégal mais rien d’étonnant. Ensuite, ils avaient lu cette étrange phrase de latin dans un bouquin et là... tout avait changé. De quoi parlait le bouquin ? N’avait-elle pas vu un titre ou quoi que ce soit d’autre ? Non, ses yeux avaient été immédiatement attirés par la formule.


On a remonté le temps ?

D’où lui venait cette idée idiote ? Pourquoi pensait-il à... Quoique pas si idiote que ça l’idée. Après tout, la réserve – et le reste de la bibliothèque – moins remplie, les meubles plus neufs, le château en lui-même tout jeune, les fringues d’un style plus que moyenâgeux... Tout se tenait. A part une chose. Elle. Et lui. Ou plutôt leurs homologues médiévaux. Sam ne ressemblait même pas à quelqu’un de sa famille directe alors comment aurait-elle pu ressembler à son arrière-arrière-arrière-arrière-etc. grand-mère ? Comme deux gouttes d’eau. Mis-à-part les vêtements et la façon de se tenir et de parler, elles étaient les mêmes. Etrange ancêtre...

En effet, Nate parlait tout seul. Sam ne l’écoutait pas, elle réfléchissait. Okay, ils étaient remontés dans le temps – et à ce qu’elle voyait des autres Nate et Sam, très loin dans le temps – mais quand ? Quelle époque ? La jeune fille parcourut des yeux l’étagère juste devant elle en lisant les titres des bouquins qui y reposaient. Pas un seul n’avait l’air de dépassait l’année 980. Ils se retrouvaient à la fin du Xème siècle ! Ce qui voulait dire... à peine à la construction de Poudlard ! Godric Gryffondor, Rowena Serdaigle, Helga Poufsouffle et Salazar Serpentard étaient sûrement encore vivants. Et ils arpentaient peut-être les couloirs du château en cet instant même ! Tout ceci est la preuve qu’il arrivait à Sam d’écouter ce qui se disait en cours d’Histoire de la Magie.


Ne me prenez pas pour une sotte. La porte de la réserve est ouverte et vous affabulez comme un élève de Serpentard est honnête.

Ça c’est pas faux, tu sais pas mentir.
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Nate Wakefield
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MessageSujet: Re: Chirurgie "presque" esthétique   Chirurgie "presque" esthétique Iconminitime1wn2Mar 26 Déc - 21:26

Si Nate avait arrêté de parler, les questions, elles, continuaient de fuser. Comment, où, pourquoi ? A en perdre la tête. D'ailleurs, si ça continuait comme ça, c'est probablement ce qui finirait par arriver. Jamais il n'aurait imaginé se retrouver dans une situation pareille.

Et Sam non plus d'ailleurs, au vu de son expression éberluée. Elle semblait ne pas s'être encore remise du choc. En effet, la rouquine continuait à fixer les Nate et Sam d'antan à travers un mince interstice entre deux étagères, comme si elle n'arrivait pas à se décider : rêve ou réalité ? Ou alors, elle était simplement choquée de se voir en robe. Nate avait entendu dire que Sam ne supportait pas les robes tout court, alors en voir une datant du Moyen Age sur elle-même devait carrément la paralyser. Dans ce cas, il tenait la clé du comment traumatiser Sam Richards. Ca pouvait toujours s'avérer pratique, la vie réserve bien des surprises. Quant à lui, Nate avait déjà eu l'occasion de tester la culotte bouffante lors d'une pièce de théâtre à laquelle il avait participé à l'école, lorsqu'il était plus jeune. La culotte avait beau être bouffante, le fait de porter des collants vous donnait l'impression d'être complètement écrasé dedans. Franchement, les hommes du Moyen Age étaient à plaindre. Il avait beaucoup de chance d'appartenir au XIXe siècle.

Pour tirer Sam de sa rêverie, Nate lui lança sur un ton légèrement moqueur (c'est surtout qu'il n'avait pas résisté à la tentation de la taquiner) :


Tu l'aimes tellement la robe, au point de ne plus pouvoir en décoller les yeux ? T'en veux une pour Noël ?

Mais il ne sut jamais vraiment ce que Sam voulait pour Noël, car à cet instant précis, Samantha avait fait remarquer à Nathanaël que la porte de la réserve était ouverte. Tous les détails portaient à croire qu'il lui mentait. Et là, même Nate (qui se sentait mystérieusement du côté de Nathanaël) ne put s'empêcher de penser que la partie prenait fin et que Samantha en sortait gagnante.

Bizarrement, Nathanaël ne sembla pas prêter la moindre attention au fait que la porte de la réserve était ouverte. Pourtant, vu l'heure, il n'y avait presque personne d'autre dans la bibliothèque. On aurait presque dit qu'il avait l'habitude de la voir ouverte (^^). Ils l'avaient vaguement entendu dire que "cela n'avait pas d'importance", signe qu'il cherchait à se défiler. Le fait qu'il glisse le livre dans une espèce de sacoche qu'il avait sur lui ne leur échappa pas non plus. Nate se demanda un instant ce qu'il avait en tête. Mais se connaissant, il savait que cela pouvait être n'importe quoi.

Les questions quant à ce qu'ils devaient faire reprirent leur danse endiablée dans son esprit. Le couvre feu n'allait sûrement pas tarder (à moins bien sûr que la notion de couvre feu n'existât pas encore), Nathanaël et Samantha allaient prendre le chemin de leurs dortoirs respectifs, et Nate se demandait s'ils devaient les suivre. Dans un sens, rester moisir dans cette bibliothèque qui sentait le bois fraîchement coupé ne lui disait rien qui vaille, mais le peu de livres qu'il avait lu sur les virées dans le passé mettaient invariablement le lecteur en garde : ne jamais se faire voir au risque de modifier le futur (leur présent). Il y avait tout de même un point positif dans cette histoire. Même deux. Premièrement, ils avaient la chance de se retrouver encore à Poudlard, qu'ils connaissaient sur le bout des doigts. Et deuxièmement, s'ils avaient vraiment fait un bond de mille ans en arrière, ils devaient se situer à l'époque des fondateurs. Tous les bouquins d'histoire insistaient sur la grandeur et l'ouverture d'esprit de ces quatre mages. Bon, peut-être que les notions de grandeur et d'ouverture d'esprit avaient évolué avec le temps, toujours est-il que c'était la meilleure solution pour retourner là où ils devaient être. Puisque ni Sam ni Nate ne semblaient avoir d'idée. Et rester coincé dans ce monde de dingues (stylistiquement parlant) n'était pas une perspective réjouissante.


Il se tourna donc vers Sam, pour discuter de ce qu'ils allaient faire et éventuellement lui exposer ses idées (peu nombreuses, il faut bien l'avouer), mais Sam semblait ne pas vouloir décoller les yeux de leurs doubles. En fait, Nate avait l'impression que Nathanaël et Samantha agissaient sur la rouquine comme un aimant. Ou peut-être n'y en avait-il qu'un seul qui jouait le rôle de l'aimant dans l'histoire ?

A ce moment-là, la mâchoire inférieure de Sam tomba brusquement, tandis que ses yeux prenaient une forme de plus en plus ronde. Son expression reflétait un subtil mélange d'incrédulité et de dégoût.

Intrigué, Nate coula à nouveau un regard vers les deux spécimens... et sentit son coeur décrire un looping au niveau de sa cage thoracique. Les visages de Nathanaël et Samantha se rapprochaient dangereusement l'un de l'autre jusqu'à... jusqu'à...


Comment pouvaient-ils manquer à ce point de goût ?!

Sam et Nate se regardèrent, réalisant - avec un peu de difficulté - qu'ils venaient tous deux de parler. Et qui plus est, ils avaient dit la même chose texto (VNPDPDM *o*). Mais ils n'eurent pas vraiment le temps d'extérioriser davantage leur étonnement, car ayant été complètement perturbés par ce qu'ils venaient de voir, ils avaient oublié de baisser le ton.
Deux paires d'yeux externes étaient en train de les fixer. Et inversement proportionnel ou égal.

Le choc ne dura pas plus de deux secondes. Automatiquement, quatre baguettes furent dégainées. Pas vraiment simultanément, les premiers à le faire furent Nathanaël et Samantha. Réflexe de défense, Nate et Sam avaient suivi le mouvement.


EXPELLIARMUS !!

Là, en revanche, ils avaient été parfaitement synchro. Vous savez ce qui arrive lorsque deux expelliarmus se rencontrent ? Le choc en est tellement brutal qu'une multitude d'étincelles rouges jaillissent du point de collision et ça émet une sorte d'ondes concentriques qui se propagent dans toute la pièce et vous font immédiatement perdre l'équilibre. Multipliez ces effets par deux et vous aurez une idée de l'état dans lequel se trouvaient actuellement nos quatre Gryffondors préférés. Autrement dit, ils avaient été violemment propulsés au sol.
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Sam Richards
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MessageSujet: Re: Chirurgie "presque" esthétique   Chirurgie "presque" esthétique Iconminitime1wn2Mer 27 Déc - 1:32

Sam voulait des chocolats. Et elle voulait du pain d’épice. Mais la dernière chose que Sam voulait pour Noël, c’était une robe. S’il y avait bien une chose que Sam n’aimait pas porter, c’était bien les robes. Enfin, les robes de soirée du moins. Elle les trouvait toutes immondes, et pas pratiques du tout. On ne pouvait rien faire dans ces trucs-là et on ressemblait à un sac à patates ou à un saucisson. Sam avait toujours eu cette étrange manie de tout rapporter à la nourriture... Toujours était-il que cette robe était hideuse et immettable. Mais ce n’était rien, rien du tout, à côté de la culotte bouffante. Si Sam n’avait pas été perturbée par le contexte du « on a remonté le temps et on sait pas comment faire pour revenir », elle se serait ouvertement foutue de la gueule de Nate. D’ailleurs... Elle savait ce qu’aurait Wakefield sous son sapin cette année... Si tant est qu’ils se sortent de ce pétrin.

Quand la rouquine eut terminé de faire une fixette sur ce qui semblait être les uniformes de Gryffondor de l’époque, elle réfléchit à ce qui était en train de se passer. Si la porte de la réserve était ouverte, ce n’était absolument pas une erreur due à la négligence de Nathanaël, mais plutôt une due à celle de Nate. Il avait oublié de refermer la porte derrière eux quand ils étaient sortis. Mais ça, Sam s’abstint de le répéter, après tout c’était Samantha qui avait raison dans l’histoire. Et la branche Wakefield qui ne savait pas mentir. Autant en profiter, mamie avait l’avantage sur papi Natie.

Cette visite au temps de la construction de Poudlard posait quand même un léger problème. Voire même plusieurs. Déjà, c’était curieux qu’ils se retrouvent pile en cette date précise. Comme par hasard le soir où leurs ancêtres s’y retrouvaient aussi. Comme si on voulait leur montrer quelque chose. Evidemment, ça devait être un effet expliqué par la formule qu’ils avaient lue. Mais premièrement, Sam ne savait pas traduire le latin et deuxièmement, elle ne se souvenait de toute façon déjà plus de ladite formule (et troisièmement ... XD). Ensuite, il y avait un embêtement majeur. Ils ne devaient pas se faire voir. C’était une chose qu’elle savait pour l’avoir lue dans un livre un jour – ne me demandez pas lequel, Sam et moi avons oublié – et qui était très importante. Si on les voyait, cela pouvait changer définitivement leur présent à eux. Et étant donné que c’était sa génitrice indirecte qui était en cause, Sam tenait vraiment à ne pas perturber son existence. Instinct de survie oblige. Et enfin, énorme problème : ils n’avaient aucune idée sur le comment revenir à leur millénaire. Logiquement, la réponse devait se trouver dans le livre, mais le livre ayant disparu, Sam avait justement supposé qu’il avait dû être écrit APRES l’année où ils se trouvaient. Alors ils pouvaient toujours aller demander aux fondateurs (si Sam résistait à l’envie de botter les fesses de Serpentard) mais c’était un gros risque. En même temps, elle ne se voyait pas attendre un bon millier d’années pour revenir chez elle.

Tout en réfléchissant aux conséquences que ce voyage dans le passé entraînait, Sam n’avait pas lâché les deux ancêtres des yeux. Et ce qu’elle voyait ne lui plaisait guère. Les deux jeunes gens s’étaient tus et se regardaient bizarrement. D’un air... d’autoroute. Et d’ailleurs, ils étaient plus près... bien plus près... beaucoup trop près... Arrête-toi c’est son nez là ! Sam était ébahie, dégoutée, traumatisée. Nate se demandait ce qui pouvait traumatiser Sam ? Et bien laisse tomber les robes mon coco, montre lui ce genre d’horreur ! A côté, un feu de forêt, c’était un jeu de gamins. Non ! Yuck !


Comment pouvaient-ils manquer à ce point de goût ?!

Sam tourna la tête vers Nate, non mécontente de changer de point de vue. La scène repassait encore dans sa tête en boucle en devenant de plus en plus sanglante à mesure qu’elle se la représentait. Ils venaient, d’une façon plutôt étrange, de sortir la même phrase, à la virgule près. Ça la rassurait au moins que Nate ait le même avis qu’elle. A savoir que c’était horriblement dégoutant. Mais le grand problème là, actuellement, c’était l’intonation de leur phrase. Beaucoup, beaucoup trop forte. Repérage time.

Samantha avait de suite dirigé sa main vers sa baguette. Sans même y réfléchir, Sam l’avait imitée et s’était jetée sur la sienne. Et l’Expelliarmus qui s’en était suivi était d’une puissance phénoménale. Richards retomba violemment sur les dalles glacées pendant que Samantha... retombait violemment sur les dalles glacées. Idem pour Nate et son papi. Le choc avait été surprenant pour les quatre adolescents qui tentaient tant bien que mal de se relever.

Les deux jeunes gens du Moyen Âge alternaient entre regards entre eux et regards sur leurs homologues futuristes. Ils devaient probablement être en train de procéder à la même technique d’analyse que Sam et Nate quelques minutes plus tôt. Ledit Nathanaël avait rapidement regardé Nate de haut en bas avant de bifurquer sur Sam et, au grand étonnement de celle-ci, sur ses pieds. Alors que Nate, lui, avait coulé son regard sur Samantha mais bien plus haut...


Hum... Salut. Moi c’est Sam. Enchantée de faire ma connaissance.
Qui êtes-vous ?
Elle est bouchée ta mamie Richards. Sam elle a dit qu’elle s’appelait. Moi c’est Nate.
Nathanaël. Merci de ne pas déformer mon prénom.
Vous verrez, avec le temps, on a tendance à raccourcir les prénoms.
Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire ?
Ben en fait tout ça, c’est à cause de Wakefield. Ça a commencé avec le bouquin... Non, ça remonte plus loin. C’est en cours d’histoire que ça a commencé.
Quoi de ma faute ? T’as lu la formule toi aussi je te signale.
C’est toi qui m’as envoyée dans la réserve.
C’est toi qui as été assez stupide pour m’écouter.
Laisse tomber Wakefield, t’as tort.
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Nate Wakefield
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MessageSujet: Re: Chirurgie "presque" esthétique   Chirurgie "presque" esthétique Iconminitime1wn2Ven 29 Déc - 22:03

Tort ou pas tort, cela n'avait pas d'importance. Nathanaël et Samantha les dévisageaient d'un air sceptique, un sourcil arqué. Du genre "ça y est, vous avez fini ?". Ils arboraient exactement la même expression, pour le coup. Il faut dire qu'avec ses explications - enfin si on pouvait appeler ça des explications, Sam embrouillait l'histoire plus qu'elle ne l'éclaircissait. Déjà que le concept d'un voyage dans le temps avait été difficile à digérer, presque indigérable en fait. Alors si en plus les explications qui l'accompganent sont foireuses, c'était à ne rien y comprendre.

Nate vit son supposé ancêtre échanger un regard perplexe avec mamie Richards. Mettez vous à leur place : vous êtes en train de vivre un des plus beaux moments de votre existence dans une bibliothèque que vous pensez être vide, lorsque débarquent de façon brusque et inattendue deux ados dans des costumes de carnaval, qui vous ressemblent goutte pour goutte. Comment ça ya un truc qui cloche ? Bon d'accord, je retire le "un des plus beaux moments de votre existence". En fait, théoriquement, ils devraient leur être reconnaissants. Reconnaissants de les avoir empêchés de commettre l'erreur qu'ils auraient ensuite regrettée tout au long de leur existence. Seulement, le fait que les intervenants leur ressemblent goutte pour goutte leur a fait oublier tout le reste. C'est vrai quoi, c'est pas tous les jours qu'on a l'occasion de taper la causette avec son double, ce genre d'événement ça se fête (XXIe siècle), ou alors ça fait se poser des questions (Xe siècle). Dans tous les cas, ça se superpose aux remerciements. Oui, les merci, ce serait pour plus tard.

Seulement voilà, la réaction qu'eurent Nathanaël et Samantha dépassait toutes les attentes et suppositions de Nate. Bon, en même temps, Nate c'était pas une référence, ses réactions à lui différaient de celles du commun des mortels.

Ils se relevèrent et ramassèrent leur baguettes de manière presque instantanée. Puis, avant même que nos deux Rouge et Or préférés n'aient le temps de ciller, Samantha prit la parole.


Vous pensiez pouvoir nous piéger aussi facilement ? Est-ce votre nouvelle méthode de déstabilisation des joueurs avant le match de demain ?

Désarmé. Voilà très exactement l'état d'esprit de Nate à ce moment-là. Un match, quel match ? Quidditch ? Ah bon, ça existait déjà à cette époque-là ? Et si oui, Nathanaël et Samantha faisaient partie de l'équipe ?! Il étouffa un rire à cette pensée. Déjà, rien que d'imaginer Sam sur un balai... étrangement, à chaque fois qu'il essayait, l'image d'une batteuse avec une hache à la place d'une batte apparaissait dans son esprit sans qu'il y soit pour quelque chose. On comprenait pourquoi l'équipe adverse préférait les mettre hors d'état de nuire la veille du match. Mais avant qu'il puisse intercaler la moindre remarque, Nathanaël prit la relève.

Un polynectar ? Ce n'est pas très malin. Si les Fondateurs sont au courant, vous passerez votre après midi non pas sur le Terrain demain, mais en train de récurer les cachots ! Cela dit, venant des Serpentards, ce manque d'ingéniosité et de finesse ne devrait pas nous étonner.

Cela a assez duré. Qui êtes vous réellement ? Alberich ? Auroléus ?

Nate lança à Sam un regard qui parlait de lui-même et qui disait quelque chose comme "y a vraiment un truc qui tourne pas rond chez eux".

On a vraiment l'air de ressembler à des Serpentards ?! Toi à la limite, peut-être, mais moi...

Il fut interrompu par Samantha, qui s'était approchée d'eux (vraiment pas peur pour sa vie elle), et toucha de sa baguette l'épaule de Sam.

Ou peut-être est-ce Cyprien ? ... J'attends !

Sam ne se fit pas prier pour lui répondre. Sa réponse était en deux parties. Amorcée par un regard meurtrier, puis suivie d'un "Fais gaffe où tu pointes ta baguette, toi !" pas moins meurtrier. Une vraie meurtrière cette Richards.
Samantha, en revanche, le voyait sous un autre angle. Ses yeux s'étaient arrondis. Comment un Serpentard avait-il osé lui manquer à ce point de respect ?! Elle n'était pas très loin de lui lancer un maléfice (pas comme si Sam ne s'y attendait pas), et l'aurait sûrement fait d'ailleurs, si Nathanaël n'était pas intervenu (rhalala... que ferait on sans les Nate...).


Il y a un moyen très simple d'annuler les effets du polynectar. Vous avez trois secondes très exactement pour choisir : soit vous déclinez votre identité vous mêmes soit on vous y oblige.

Oui, nous aussi on est enchantés d'avoir fait votre connaissance.

Nate n'avait pas confiance. Ils étaient beau être leurs ancêtres, il avait franchement du mal à faire confiance à leur "moyen très simple d'annuler les effets du polynectar". Si par un quelconque hasard, le "moyen" en question foirait, s'ils se blessaient ou que sais-je d'autre, le cours des choses risquait d'être définitivement changé. Rien ne leur disait qu'ils arriveraient à réinverser la situation, mais l'espoir (vain??) et l'attente étaient tout de même préférables à un quelconque duel contre leurs homologues moyenâgeux. Nate coula son regard vers Sam, comme si elle détenait la réponse de ce qu'ils devaient faire. Courir ? Rester là et tester on ne sait quelle formule ? Ou leur faire finalement croire qu'ils étaient à Serpentard ?
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Sam Richards
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MessageSujet: Re: Chirurgie "presque" esthétique   Chirurgie "presque" esthétique Iconminitime1wn2Sam 30 Déc - 19:17

Sam aurait pu raconter leur histoire avec tous les détails qui s’imposaient, depuis la simple évocation de l’expression « chirurgie esthétique » jusqu’au livre qui les avait amenés au Xème siècle si Nate avait décidé de ne pas s’en mêler. Mais comme Wakefield ne pouvait pas accepter d’endosser toute la responsabilité de l’affaire malgré que tout soit de sa faute, le début d’explication de Sam se termina en schisme incompréhensible.

Sam aurait aimé leur dire qu’il ne fallait surtout pas écouter ce que disait l’autre abruti à côté d’elle et que c’était dans ses gène d’être aussi stupide. Mais un éclair d’intelligence lui suggéra de se retenir. Ils se retrouveraient à trois contre un dans ce cas-là. Nate se défendrait tant bien que mal. Nathanaël, en ancêtre fidèle aux quelques nucléotides en commun avec Wakefield, approuverait le choix de son arrière-arrière-etc. petit-fils. Et Samantha, aveuglée par... ce que Sam appellerait une erreur due à son jeune âge et à sa naïveté inconsciente, suivrait son camarade médiéval. Tenant un tant soit peu à sa vie, Sam se retint donc d’exposer son constat des faits.

Avant même que nos deux enfants de deuxième millénaire ne puissent réagir, leurs ancêtres avaient récupéré leurs baguettes et les fixaient intensément. Sam sentait que ça n’allait pas être du gâteau de les convaincre de leur innocence dans cette affaire de match. Un match... de Quidditch ? Non, ça n’existait pas à cette époque-là. Probablement un de ces ancêtres. Sam avait une aïeule qui savait tenir sur un balai ?! Alors ça ! Il fallait dire que chez les Richards, on n’était pas très amis avec les manches à balai – que ce soit pour le sport ou pour le ménage. C’était la grande nouvelle du jour. Quand elle allait raconter ça à Roxane... Si jamais ils trouvaient le moyen de revenir en 2006.

Serpentard... Serpentard ?! Non mais oh ! Ca va pas la tête ? Est-ce qu’elle se permettait de les insulter elle ? Un peu de respect pour ses descendants s’il vous plait ! Sam n’avait rien d’une Serpentard. Déjà elle n’était pas un monstre assoiffé de sang, contrairement à ce que la plupart des gens voulaient faire croire. Et ensuite, elle n’avait rien d’une trouillarde avare qui poussait les autres devant pour protéger son matricule. Sinon, ça ferait longtemps qu’elle se serait cachée derrière Nate. La réponse de Wakefield ne l’étonna pas plus que ça. Nate faisait partie de cette catégorie de gens qui adorait la voir comme une tortionnaire en puissance. Sam lui fila un coup de coude dans les côtes et s’apprêtait à lui renvoyer une réplique cinglante mais elle fut interrompue dans sa lancée par son double moyenâgeux dont la baguette visait son épaule droite. S’en suivirent un regard noir de la part de Sam et :


Fais gaffe où tu pointes ta baguette, toi !

Temporellement parlant, c’aurait été un infanticide que de lancer un sort à la future génération que représentait Sam pour Samantha. Instinctivement, notre rouquine préférée avait commencé à lever le bras pour rediriger la baguette vers une autre cible que son propre corps. Mais papi Wakefield avait décidé d’intervenir. Que ferait-on sans les Nate ? Je vais vous le dire moi, déjà on ne serait pas onze siècles en arrière en train de voir des scènes dignes de films d’horreur et de se faire menacer par sa propre ascendance !

Mais qu’est-ce qu’ils avaient avec ce Polynectar ? Non, sans déconner, s’ils avaient vraiment été des Serpentards maléfiques – pléonasme, je sais – en pleine tentative de tuerie de Gryffondors, ils auraient été assez intelligents pour ne pas se fringuer avec un style futuriste. Quoiqu’on parle de Serpentards là... C’est marrant, mais Sam n’avait jamais entendu parler de technique pour révéler la véritable apparence des gens. Okay, elle n’était pas très attentive comme élève, mais les mots de Rogue elle les buvait, dans l’espoir de pouvoir répliquer derrière. C’était un coup monté. La rouquine baissa les yeux sur les dalles glacées et repéra sa baguette entre les pieds de Nathanaël. Celle de Nate était un peu plus loin sur leur gauche.

La Rouge et Or releva rapidement la tête pour croiser le regard de Nate. Il avait l’air de se méfier de leurs ancêtres autant que Sam. Pas question de tester leur truc. Ils avaient déjà assez bousillé le cours des choses comme ça. Et étant donné que c’était leur ADN qui était en cause, elle préférait arrêter les frais. Elle allait ouvrir la bouche, prête à débiter n’importe quelle excuse débile pour gagner du temps de réflexion, quand un grincement se fit entendre. Quatre paires d’yeux se retournèrent vers la source du bruit et...


Winnie !

Ça lui avait échappé. Le Xème siècle était-il la génération des doubles du XXIème ? La jumelle médiévale de Winnifred Higgs venait d’entrer dans la bibliothèque. Une discussion s’engagea instantanément entre les anciens, oubliant presque la présence de Nate et Sam.

Que se passe-t-il ?
Winnifred, vous n’étiez pas censée aider le professeur Gryffondor à...
Sacrebleu c’était aujourd’hui ! Le jour où vous deviez lui faire la cour.
Pardon ?! Nathanaël, qu’est-ce que...

Sam ne s’intéressait pas à leur conversation. Malgré que la curiosité soit en train de la ronger de l’intérieur, elle se concentrait sur tout autre chose. Après avoir exercé une légère pression sur la main de Nate, la Rouge et Or se baissa aussi lentement que possible. Elle tendit la main et attrapa sa baguette en douceur. Après s’être relevée, elle fit un ou deux pas en arrière...

Hey !
Oui ? Salut.
Qu’est-ce que vous faites ?
On mange une choucroute.
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Nate Wakefield
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MessageSujet: Re: Chirurgie "presque" esthétique   Chirurgie "presque" esthétique Iconminitime1wn2Mar 2 Jan - 11:33

Au premier abord, la situation dans laquelle ils s'était fourrés avait l'air drôle. C'est vrai quoi, parler à votre clone c'est toujours une expérience pour le moins enrichissante. Déjà, on se voit sans miroir - le moindre de ses faits et gestes, la moindre de ses mimiques. Et ça, en soi, c'était assez exceptionnel. Mais en creusant un peu, il fallait avouer que la situation en question n'avait rien de drôle pour nos deux Gryffondors préférés. A moins qu'ils ne tombent amoureux de ce monde un peu - beaucoup - vieillot et s'y plaisent au point d'y demeurer pour toujours, mais sinon, c'était plutôt problématique. Ils n'avaient aucune idée du comment s'extirper de ce monde qui, certes, avait des points communs non négligeables avec le leur mais qui, malgré tout, n'était pas le leur. Pendant les moments où son cerveau n'était pas occupé à digérer l'existence de Nathanaël et Samantha et à essayer de comprendre ce qui se tramait, Nate cherchait une solution pour revenir en arrière - ou en avant, en l'occurrence. Mais ses recherches étaient bien entendu vaines, sinon ils ne seraient pas encore là à bavarder avec leurs ancêtres.

Mais justement. L'arrivée inopinée et ô combien traumatisante de Winnifred Higgs - du moins de son clône moyenâgeux - avait complètement perturbé le schéma de la situation qui commençait à prendre forme dans l'esprit de Nate. En fait, il doutait de tout maintenant. Ca lui paraissait louche que leurs ancêtres leur ressemblent goutte pour goutte. Même les sorciers n'étaient pas capables d'échapper aux régies de l'ADN. Et, de plus, il croyait venir d'une famille purement moldue. Et pas assez ancienne pour qu'une branche des Wakefield appartienne au Xe siècle. C'est pour ça que le puzzle refusait de se construire. Les morceaux n'avaient pas la bonne forme. Une autre hypothèse germa à ce moment là dans son esprit. Et si c'était juste un monde parallèle, un monde qui n'avait PAS évolué pour une raison ou pour une autre. Un monde qui, au XXIe siècle, ressemblait à leur Xe siècle à eux ? Un monde qui avait une évolution deux fois plus lente ? Cette hypothèse là paraissait plus crédible - fruit d'une centaine de fictions que Nate avait eu l'occasion de lire dans sa courte vie d'adolescent. Et alors qu'il commençait à s'imprégner de cette théorie-là, cette dernière fut brusquement démentie par les paroles de Winnie bis (anté-Winnie??). Le professeur Gryffondor (ça faisait bizarre d'entendre le nom de sa maison précédée d'un "professeur"). Ce qui les ramenait à nouveau vers la première hypothèse, celle d'un voyage inexplicable - et inexpliqué - dans le temps.
Il était perdu dans ses constatations et ses tentatives d'interprétation lorsqu'il sentit une légère pression sur le bras. Tournant la tête lentement, il vit Sam tendre le bras et attraper sa baguette. Suite à quoi elle se releva. -_- Elle aurait pu attraper celle de Nate, à y être, s'ils n'étaient pas capables de coopérer dans des moments aussi critiques, comment pensaient-ils trouver une solution ? Mais en fait, il ne sut jamais si elle avait l'intention de ramasser sa baguette ou pas, puisqu'une fois debout, elle ne manqua pas d'attirer l'attention des trois autres. Mouais. Niveau discrétion, on trouvait mieux, ne put s'empêcher -t- il de penser.


Hey !
Oui ? Salut.
Qu’est-ce que vous faites ?
On mange une choucroute.

Nate leva les yeux au ciel. Il doutait fortement que la choucroute existait au Xe siècle. Si Sam cherchait à les tourner en bourrique, c'était plutôt réussi. Ils s'étaient regardés un moment, perplexe, mais n'eurent pas le temps de dire quoi que ce soit, puisque Winnie choisit cet instant là pour intervenir.

Qui est-ce ?
Une paire de Serpentards arrogants qui ont besoin qu'on meur remette les idées en place.
Euh, juste comme ça... on tient ça de vous.
Le polynectar rend stupide, dit on !
Polynectar ou pas, mais depuis deux minutes, j'essaye de vous dire quelque chose alors ECOUTEZ MOI !

Quatre paires d'yeux se posèrent sur une Winnifred Higgs bouillonnante.

Merci. Je voulais juste dire que j'avais déposé une vingtaine de projectiles pestilentiels dans le bureau de Serpentard. Elle leur montra une espèce de boule qui dégageait une odeur nauséabonde enfermée entre ses doigts. Vous feriez mieux de ne pas vous attarder dans les couloirs, ils ne vont pas tarder à s'en apercevoir et faire leurs rondes habituelles.

La cuiriosité de Nate fut piquée au vif avant qu'il ne se rende compte de ce qu'était ce projectile puant. Après l'illumination de courte durée qui lui a permis d'identifier l'objet en question, il éclata d'un rire sonore. C'était un ancêtre de la Bombabouse!!

C'est ça, vos bombabouses ? Vu l'odeur qui s'en dégage alors qu'elle n'est même pas encore utilisée, ça ne doit pas être très efficace! Attendez, je vous montre, il me semble que j'en avais une...

Il se mit à fouiller dans son sac qui, étonnemment, est resté pendu à son épaule durant toute la soirée. C'est là qu'il regretta d'avoir toutes ces choses inutiles qu'il trimballait partout avec lui : on n'y trouvait jamais rien en deux secondes. Finalement, au terme de quelques minutes de plus pendant lesquelles les trois paires d'yeux médiévales le fix aient dans la perplexité la plus totale, il finit par brandir victorieusement une... Bombabouse.

Adoptant la voix d'un animateur télé, il enchaîna :


Modèle plus petit, plus perfectionné, ne dégage pas d'odeurs, et explose au premier contact brutal. Tenez, je vous fais une démonstration gratuite.

Il recula son bras, et balança sans plus de ménagement que ça la Bombabouse en direction de leurs ancêtres. La boule attérit quelque part entre les trois Gryffondors médiévaux, enveloppant les environs dans un nuage de fumée verdâtre et particulièrement pestifère.

De rien, je vous en prie!

Profitant de leur désorientation temporaire, Nate se pencha pour ramasser sa baguette puis jeta un regard interrogatif à Sam.

On y va ?
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Sam Richards
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MessageSujet: Re: Chirurgie "presque" esthétique   Chirurgie "presque" esthétique Iconminitime1wn2Ven 5 Jan - 17:00

On mange une choucroute.

En effet, le but de Sam à cet instant précis, était de les déstabiliser. Mais en même temps, ils posaient une question stupide. Que vouliez-vous qu’ils soient en train de faire quand ils étaient menacés par les baguettes inexpérimentées de deux sorciers en formation du Moyen Âge ? Ben oui, ils essayaient de s’extirper de là avant que quelqu’un (QUELQU’UN ?) ne fasse une bêtise avec le bout de bois qui lui servait d’arme. On remarquera que la question stupide a été posée par le clone médiéval de Wakefield. Ça voulait tout dire.

Mettons les choses au clair avant que certaines personnes commencent à croire Nate et à penser que Sam est une ingrate sans aucun sens de la solidarité. Si Sam avait pu récupérer la baguette de Nate quand elle s’était baissée pour prendre la sienne, elle l’aurait bien entendu fait. Mais je vous rappelle que Sam Richards mesure en tout et pour tout un petit mètre cinquante à tout casser. Et en conséquence, la longueur de ses bras n’est pas non plus très élevée. La baguette de Nate étant bien plus loin que celle de Sam, la rouquine n’aurait jamais pu l’attraper, à moins de se jeter par terre. Et encore...

Il était clairement évident que maintenant, ils auraient beau dire quoi que ce soit pour leur expliquer la situation, Nathanaël et Samantha (sans oublier Winnifred) ne les croiraient jamais. Mais ça n’était qu’un détail. Tout ce qui importait Sam pour l’instant, c’était de les perturber assez longtemps pour qu’ils s’y perdent. Histoire d’éviter de mourir dans son propre passé par une formule ratée. Mais à force de trop les faire tourner en bourrique, elle risquait de les rendre totalement fous. Pas très rassurant quand on savait que sa procréatrice était dans le lot. Ça pouvait rouvrir le débat sur les voyages dans le temps. Est-ce que le fait qu’ils viennent traficoter le cours des choses allait modifier leur présent ? Ou est-ce plutôt le fait qu’ils soient déjà venus, au Xème siècle, qui faisait que leur présent était tel quel ? Mal de tête en perspective. Ah ! Elle comprenait maintenant pourquoi Nate était aussi... Nate.

La Winnifred du Moyen Âge ressemblait elle aussi à Winnie au cheveu près. Ça en devenait vraiment bizarre. Qu’on ressemble fortement à quelqu’un de sa famille, on peut facilement le concevoir, mais pas à ce point-là, et pas avec plus de mille ans de différence. Sam esquissa un sourire quand mamie Higgs s’égosilla pour se faire entendre. La vraie Winnie, celle de 2006, avait exactement le même type de réaction. Ah parce qu’en plus d’être identiques, ils avaient le même caractère ? C’était vraiment louche. Mais non. Ça devait être juste pour Winnie. Sam et Samantha n’étaient pas pareilles. Sam n’aurait jamais été assez tarée pour faire ce que son double moyenâgeux était sur le point de faire quelques minutes auparavant.

La pré-Winnie tenait entre ses doigts une boule de couleur inquiétante de taille non négligeable d’où émanait une odeur infecte. Une vieille Bombabouse ? Ils appelaient ça un « projectile pestilentiel ». Excellent. Le nom, s’entend, pas l’objet. Non, leurs bonnes vieilles – ou plutôt, leurs bonnes jeunes – Bombabouses semblaient bien plus efficace. Nate s’était mis à fouiller dans son sac après leur avoir proposé de leur montrer leur Bombabouse. Sam, piquée par la curiosité, bien qu’elle sache déjà ce qu’il allait sortir de son sac, s’était mise sur la pointe des pieds pour jeter un coup d’œil dans le fameux sac. Rempli de choses toutes plus inutiles les unes que les autres.


P’tain, t’es une vraie fille Wakefield.

Sam ne voyait pas trop l’intérêt de leur montrer ce qu’était une bombe puante digne de ce nom, si ce n’est pour faire de leurs ancêtres les inventeurs précoces de la Bombabouse. Mais quand Nate expliqua que l’objet explosait « au premier contact brutal », elle comprit. Wakefield aurait-il des idées ? Dans un souci de protection nasale, Sam recula de quelques pas en arrière alors que Nate leur jetait la boule dessus.

On y va ?
Ça me semble le plus ingénieux. Sauf si tu tiens à porter une culotte bouffante pour le reste de ta vie.

Nos deux protagonistes ne firent pas plus prier et, après avoir éliminé la menace médiévale – ie après avoir stupéfixié leurs ancêtres – ils quittèrent rapidement la bibliothèque. Là encore, dans les couloirs, tout semblait différent. Plus propre, plus récent, plus neuf. On distinguait clairement les dalles du sol et des murs, pas encore touchées par l’érosion. Et la forte odeur de poussière qui hantait les corridors du XXIème siècle avait disparu.

Bon, c’était bien beau d’échapper à des Gryffondors en furie, d’éviter de perturber le cours du temps et donc leurs propres lignées mais maintenant il fallait faire quelque chose. Trouver le moyen de rentrer chez eux. Pas que Sam n’aime pas le style moyenâgeux mais en fait, elle détestait. Ils avaient plusieurs solutions devant eux. Ils pouvaient aller demander de l’aide aux Fondateurs de Poudlard. Mais honnêtement, Sam craignait qu’ils ne leur réservent un accueil aussi chaleureux que leurs doubles médiévaux. Ils pouvaient aussi chercher par eux-mêmes, mais vu leur talent pour tomber sur les bouquins qui vous font rajeunir de mille ans, ça n’était peut-être pas une bonne idée. Sam se contenta de demander l’avis de Nate en l’interrogeant du regard.
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