Deux tyrans pour ne faire régner qu'une seule loi.

Le château résonnait encore des rires des élèves. Le couvre feu n'avait pas encore débuté. Partout, on entendait des gamins s'interpellant, on voyait des couples s'embrasser, et des membres de la B.I s'attaquer sans raison à quelques Bouffondors mal averti. Mais il fallait s'approcher pour comprendre le fondement même de cette haine infinie entre maison. La lutte entre les rouges et les verts était déclarée. Les Poufsouffles et les Serdaigles avaient fini par rallier la cause des Gryffondors. Bien entendu, la maison du Serpent se retrouvait seule contre tous. Avec quelques avantages... Et pour en nommer l'un deux, je dirais; Un gros crapaud rose et une Bandede Suiveurs acharnés. Une mini réplique du Seigneur des Ténèbres. Ai-je besoin de vous dire que si j'ai expliqué tout ceci, c'est simplement car deux jeunes gens se balladaient, un sourire aux lèvres, régnant sur leur petit royaume. Drago Malefoy, pour commencer. Digne et blond, arrogant et narcissque. Son maître mot était Ironie, son préfèré Sarcasme. Fidèle à son sang, et héritier des Malefoy. Puis, Pansy Parkinson. Narquoise et mesquine. Mordante et vicieuse. Une peste, chicane et exaspérante. Tout comme Drago, sorcière de haut rang. En un mot, un couple parfaitement accordé. Et "couple" depuis seulement une demi heure. C'était sur un canapé de la salle commune qu'une idylle était née. Allait-elle durer longtemps ? Pour l'instant, il n'y avait que le présent.

Le blond posa son regard sur la brune. Elle était plus petite que lui, fine et gracieuse, son sourire provoquant accroché aux lèvres avec une vanité semblable à la sienne. Mais Drago savait que derrière leurs apparences froide, ils étaient tous deux plus qu'heureux. Sa seule envie était de saisir Pansy dans ses bras et de l'embrasser dans un coin sombre. Mais le couloir était rem... Il ne l'était plus. Non en effet. Seul un Bouffondor. Et qui venait de tourner au coin. Un instant d'hésitation. Puis la fièvre s'empara de son corps et il s'arrêta pour faire face à Pansy.
Voilà quelques minutes qu'ils avaient quitté la salle commune. Entre temps, il s'était déjà attaqué à quelques élèves traînant leur patte. D'un accord tactique, il s'était refusé le luxe de se donner la main. Mais le cinquième année brûlait de se saisir d'elle. Ses deux bras l'entourèrent à la taille et il l'attira contre elle avec douceur, mêlant son regard au sien. C'était tellement surprenant de voir Drago s'emprendre de cette tranquilité douce. Son nez vint frôler celui de Pansy alors qu'il l'embrassait doucement.