Arc-En-Ciel [PV]

« Hey, December ! Dis un mot, pour voir. »
Snow – « Shit. »



La pluie tombait, incessante, lancinante. Inévitable. Une sorte de névrose s'était emparée du château, impliquant aussi bien ses élèves, ses professeurs et ses elfes dévoués que ses murs et ses plafonds. Les hiboux et les chouettes faisaient grise mine dans la Volière. Les escaliers semblaient se déplacer encore plus, plus vite et de façon plus imprévisible que d'ordinaire. Les personnages des portraits eux-même tiraient une tronche de six pieds de long et se tenaient, silencieux et maussades, appuyés contre leur cadre doré à la feuille comme si la fin du monde était arrivée. Depuis le rez-de-chaussée on entendait des sanglots aigus et ininterrompus provenant des étages, ce qui rajoutait au marasme spirituel collectif. D'aucuns murmuraient que c'était la Grosse Dame qui déprimait depuis que le Chevalier du Catogan lui avait fait une remarque sur son tour de taille – hypothèse confirmée par le fait que les sanglots étaient de temps à autre entrecoupés de « c’est vrai – snif – que je me suis un peu laissée aller pendant les – snif – fêtes » et autres « sale goujat ». Les fantômes eux-mêmes semblaient avoir bonne mine à côté des étudiants blafards. Il faut dire que c'était jeudi midi, que la journée de cours était loin d'être finie et qu'une foule compacte se pressait devant les portes de la Grande Salle, y entrant par un flot régulier et s'attablant devant leurs entrecôtes accompagnées de purée de pommes de terre – et n’oublions pas que les petits esclaves qui se pressaient en cuisine étaient assez déstabilisés, eux aussi, par l’ambiance sordide.

« Nan, mais j’veux dire, un mot qui veut dire quelque chose… »
Snow – « Eh ben ce que je viens de dire, ça signifie que tu me tapes sur les nerfs, toi et Chris (elle se retourna et montra du doigt la petite brune à l’air crétin qui souriait bêtement dans son dos) et votre jeu débile. »
« Okay, okay », répondit vaguement le grand échalas qui l’embêtait depuis dix minutes. « J’te fous la paix, c’est ton problème si tu fais toujours la gueule. »

December jugea inutile de répondre et, enfonçant les mains au plus profond de ses poches noires, elle se mura à nouveau dans son silence. A vrai dire, pas mal de trucs avaient le don de l'exaspérer, en général. Mais, contre toute attente, la foule l'apaisait. Le fait de penser à tout et à rien dans son coin et à la fois de se sentir entourée d'une masse babillant à tout-va la réconfortait étrangement. Peut-être encore plus que son habituelle solitude. Mais elle n'aurait jamais avoué ça. A personne. En fait, elle n'avouait jamais rien, de toute façon, puisqu'on ne l'y obligeait pas. Avec un soupir, elle se laissa tomber devant son assiette et observa quelques secondes la viande qui ressemblait à une semelle et la purée marinant dans son jus. D'habitude, ce qu'on leur servait était plutôt bon, délicieux même. Là, ça avait l'air assez ignoble. L'adolescente attrapa sa fourchette et la planta prudemment dans l'entrecôte saignante, qui émit un petit « pfuit ». Immangeable. Autour d'elle, d'autres Serpentard effectuaient le même manège, tournant et retournant la nourriture dans leur assiette avec suspiscion. Comme s'ils s'apprêtaient à désamorcer une bombe et qu'une petite voix dans leur tête leur disait : « pas le rouge ! pas le rouge ! ». Affreux.

Elle leva la tête, ses grands yeux verts fixés sur Chris qui, conformément à son habitude, semblait ne penser à rien. Le fait que la purée ressemble à du plâtre n'avait pas l'air de la gêner, elle. Tant mieux, remarque, ça lui faisait au moins une passion dans la vie : bouffer, bouffer, bouffer. C'était écoeurant. Mais ça faisait une belle jambe à December, qui, elle, s'emmerdait pas mal. Soudain, un éclair de génie l'envahit. Elle empoigna à nouveau sa fourchette comme s'il s'était agi d'un fusil à pompe. Il s'agissait de piquer le gros porc vautré à ses côtés sans que celui-ci ne voie l'attaque venir, et qu'il ne sache pas d'où elle venait quand il reprendrait ses esprits. Sa langue rose pointant entre ses petites dents mal alignées, la Verte et Argent approcha doucement son bras des fesses de Chris en passant sous le banc de bois. A ce moment précis, la cible bougea et grogna de contentement, ce qui la fit sursauter tant elle était concentrée. Soudain, un petot cri étouffé se fit entendre derrière elle, et elle tourna brusquement la tête. C'était la table des Serdaigle. Une grande fille blonde avait la fourchette de December plantée dans la hanche gauche. Elle fit volte-face, l'air furieux, les larmes lui montant aux yeux malgré elle.

Aïe.

« Tu manges pas ? »
Rain – « J'ai pas faim. »

Comme d'habitude. La bleue et argent n'avalait pas plus d'une boulette de viande par repas, accompagnée d'une cuillère de purée ou autre ingrédient à son goût. Pas que la cuisine de Poudlard la dégouttait, c'était la nourriture en elle même qui était un problème. Elle qui avait pourtant si bon appétits à l'époque se retrouvait exacerbée à l'idée de voir une tonne de gâteau s'afficher sous ses yeux. L'arrivée des fêtes la troublait, et d'autant plus pour son anniversaire. Se voir souffler sur des bougies, croquer dans la part la plus grosse du gâteau au chocolat fait maison par sa mère la rendait névrosée. Depuis la mort de Mark, rien ne lui donnait plus envie. Mais il ne fallait pas se voiler la face : elle devait continuer son chemin. Oubliant l'amour. Chose futile. Un véritable paradoxe lorsqu'on voit la douleur qu'il nous fait subir après la joie intenses. Tout ça ne pourrait se définir avec quelques mots. Ca dépasse l'imagination. Rain avait beau être désespérée au point de ne plus avoir envie de se lever le matin, contrairement à beaucoup de personnes, elle prenait tout de même en compte les sentiments de son ancien fiancé : il ne souhaitait pas la voir ainsi. Surtout par sa faute. Elle devait se trouver de nouvelles conviction parmi tout ce qui l'entourait. Néanmoins, elle ne voyait que dégoût et amertume pour le moment. Tout lui sautait aux yeux. Ce qu'elle ignorait, ou bien ce à quoi elle ne faisait pas attention l'an passé : tout se dressait devant elle. Les regards en coin des professeurs, des élèves qui s'échangeaient des baisés en secret sous une table, les tableaux vides, les trous des uniformes, le sourire de certains, le visage pâle des autres. Elle ne parlais presque plus. Que lorsque tout ça était nécessaire. Et lui. Lui qui la regardait peut être, ne pouvait rien y faire. Mais elle, elle qui était toujours en vie, pouvait trouver les réponses qu'il cherchait tant. Et si, en temps voulut, ses yeux étaient toujours fixés sur elle, il pourrait reposer en paix. Et lorsque ce sera son tour : elle le rejoindra. Les yeux fermés. L'espoir laisse place au désespoir caché.

Silence. L'assiette vide, Rainbow se préparait à se redresser pour sortir de table. Rester ici éternellement ne lui donnait que des nausées. Et faire acte de présence ne rapporterait rien de plus aux discutions enjoués de ses amis Serdaigles. Un dernier soupir, et elle regarda le ciel étoilé avant d'entendre un « SPLACH » distinct. Ceci lui fit retarder de quelques minutes son départ imprévus. Une sorte de pâté visqueuse se trouvait à présent dans son assiette de marbre. A la vue de cette image, l'adolescente ne put s'empêcher d'avoir un haut le coeur. Ca ne semblait pas immangeable, peut être même était-ce succulent, mais l'apparence était tout autre : surtout pour elle.

« Mange Rain. »

Tania Mc Lean. Une de ses plus proche amie. Ce n'était pas forcément un ordre, mais à l'écoute de ces paroles, Rainbow savait qu'elle n'avait pas vraiment le choix. Il était rare que la Serdaigle soit aussi démonstrative avec ses amies, et Cartland en tenait compte. Elle fit tout de même la moue, fronça les sourcils, puis attrapa sa fourchette. Elle mit plusieurs secondes à l'approcher de son assiette, et encore plus de la tremper dans la pâté visqueuse. Haut le coeur. C'était immonde. Alors que les yeux de Tania étaient virés sur elle et son assiette, Rain – prit par un élan de courage – attrapa un (minuscule) morceau qu'elle fourra dans sa bouche. Elle eut du mal à l'avaler et voulait même le recracher. Néanmoins. Quelque chose vint la troubler dans son épreuve. La douleur s'empara d'elle, sans crier garde, les yeux de l'adolescente doublèrent de volume tellement elle était surprise. Elle avait l'impression qu'on lui plantait la hanche avec un couteau. Non. Une fourchette ! Au lieu de s'imaginer, elle aurait dut voir que c'était bel et bien ça. Une fourchette en plein sur sa hanche. Elle sursauta et avala tout de travers avant de pousser un cris aigu qui attira toute l'attention de la table des Serdaigle.

« C'est pas bon ? T'aimais ça avant pourtant. »
Rain – « Non, c'est.. Putain ça fait mal. »

Son amie regarda sa hanche et fut aussi choquée qu'elle. Rain se redressa, ce qui agrandit la plaie, puis retira imédiatement le couvert en question. Qui avait put bien faire cet acte totalement immature ? Si, bien sur, ça avait été une coïncidence, elle n'aurait rien dit. De même pour un acte volontaire. Qu'est ce qu'elle aurait put faire, de toute façon ? Se défendre ? Rainbow ne put toute fois pas éviter de chercher le coupable. Elle regarda derrière elle. Bien sur les Serpentards. Une fille la regardait étrangement, et son visage ne lui était pas inconnu. Effectivement, d'après son insigne elle faisait même partie de la Brigade Inquisitoriale de Ombrage. Allez jusqu'à s'abaisser à ce poste était sidérant, mais Rainbow n'allait pas afficher son avis. La Serdaigle regarda l'assiette de la jeune fille, ayant une bonne vue (malgré le fait d'avoir passé six longues années plongées dans des bouquins) elle put apercevoir le fait que la demoiselle n'avait plus (ou pas) de fourchette.

« C'est elle ? »
Rain – « Apparemment. »

Tania soupira un « Que des gamins » à peine audible alors que Rainbow se préparait à rendre l'arme du crime à son propriétaire. Elle avait les larmes aux yeux mais arrivait à s'habituer à la douleur. Rassurez vous, ce n'est pas une masochiste écervelé. Juste qu'elle n'avait pas vraiment le choix et qu'elle n'avait pas de potion de guérison sous la main, et aller à l'infirmerie n'était pas une bonne solution avec les marques qui hantaient son corps. Quelques coulis de sangs se propageaient jusque dans ses hanches. Quatre exactement. Et c'est à ce moment là qu'elle remercia les quatre fondateurs de Poudlard d'avoir fait leur uniforme en noir. Elle s'avança jusqu'à la table jusqu'à être à la hauteur de December.

Rain – « Je suppose que c'est à toi. »

Elle lui tendit la fourchette. Echec et Mat.

« Je suppose que c'est à toi. »

Un silence de plomb s'abattit sur dix mètres à la ronde, étonné, abasourdi. Une élève de Serpentard à la voix aiguë - Pansy Parkinson, probablement - réagit la première, laissant échapper un rire cristallin à mi-chemin entre l'aboiement de caniche et le pinson en colère. Quelques manifestations de joie s'élevèrent à leur tour de la marée des Vert et Argent attablés, tandis que leur répondaient les exclamations offusquées des Serdaigle. La hanche de la blondasse maigrelette était en sang, et celle-ci brandissait la fourchette coupable en essayant visiblement de retenir ses larmes. Pour une fois que l'un de ces gros niais doublés d'incorrigibles rats de bibliothèque n'était pas une mauviette... Un calme tout relatif était retombé sur les élèves, et la plupart avaient replongé dans leurs assiettes respectives. Seuls les deux principales concernées, plus Tania McLean, cette traîtresse de cousine de Romy, et quelques camarades de December ne voulant pas louper le pugilat qui allait inévitablement s'ensuivre, continuaient à se fusiller du regard sans un seul mot. A ce moment précis, une gamine de onze ou douze ans avec des cheveux plus foncés que le charbon leva ses grands yeux brillants vers la grande blessée de guerre.

« Tout va bien Cartland ? Tu devrais aller à l'infirmerie. »

Le regard de December se fixa brusquement sur le Baron Sanglant qui lui-même reluquait le Moie Gras avec mépris et dégoût. Mais elle ne le voyait pas vraiment. Elle n'entendit pas non plus sa victime expliquer à la petite Serdaigle qu'elle allait très bien, mais merci de s'en inquiéter, dans une grimace qui disait le contraire. Et, sans même s'en rendre compte, la jeune Serpentard se leva sans prêter attention aux paires d'yeux braquées sur elle. Parce qu'il avait fallu que Romy et elle aient la même histoire, parce qu'elles s'étaient trouvées, et parce que l'une des choses les plus importantes au monde pour la rouquine était d'écrabouiller tout ce qui pourrait faire du mal à son amie, pour toutes ces raisons bien nobles dans le coeur glacé d'une Sorcière véritable, elle avait envie d'arracher les boyaux de cette Cartland. Car December en était quasi-sûre : elle se tenait bien en face de Rainbow Cartland, ex-petite amie de Mark McLean. Le frère disparu. En fait, elle n'avait aucune raison de haïr cette pauvre fille ; simplement, tout ce qui était lié aux tracas de Romy la mettait hors d'elle. Mais que faire maintenant ? Assommer cette conne n'était peut-être pas une solution en soi. Alors, en désespoir de cause, la sixième année arracha la fourchette de la main innocente de Cartland et l'essuya avec sa serviette en papier. Du sang continuait à perler des quatre dents en argent. Puis, elle se rassit, très calme, sous l'oeil interloqué de la Serdaigle.

Snow - « Elle a raison », siffla-t-elle, ironique. « Va à l'infirmerie, tu m'as l'air d'avoir un gros bobo. »

Heureusement que Romy n'était pas dans le coin. Quelle journée pourrie.

Silence. Alors que Cartland tenait toujours fermement la fourchette vers Coates, meilleure amie de Romy Mc Lean, cette dernière semblait affichait à regard étonné à son encontre. Peut être avait-elle sous-estimé le courage des bleus et argents ? Ce serait mal, car Rainbow a beau avoir l'air d'une petite trouillarde, elle ne remettait pas moins à sa place ceux qui commençait à la faire littéralement chier. C'était sans doute le message qu'elle avait compris à force de trainer avec Tania, cette dernière l'avait en partie « corrompus » mais pas autant qu'une Serpentard. Quand je dis corrompus, je prend en compte : plus de confiance en soi, et peut être, parfois, des oublis de règlements (oui oui, oubli, Cartland n'admettrait jamais être passé outre des règles elle même). Faire face à une Serpentard, n'était-ce pas un grand jour ? Tous les regards de ces ahuris se dirigeaient vers elle, outrés, fixant sa hanche en sang. Les goutellettes perlaient sur son uniforme et ce dernier ne semblait pas vouloir éviter les lavabos boueux du second étage. La Serdaigle entendait déjà Mimi grogner. Mais c'était plus relaxant que les propos d'une gamine, qui, perchée sur sa chaise, vous fixez d'un regard hautain et semblait se croire « Miss Egocentriste, à votre service ». Rainbow riait d'avance de sa réplique. Mais la redoutait aussi, au fond d'elle.

« Tout va bien Cartland ? Tu devrais aller à l'infirmerie. »

Aie. Etant plutôt « bonne poire » elle n'arrivait jamais à trouver les mots qui cassent bien secs, bien que Tania ait fait tout son possible pour régler ce léger problème de système (à croire que Cartland est une machine). Néanmoins, contre tout attente, Rainbow afficha un léger sourire, ce qui destabilisa son interlocutrice du moment. December semblait occupée, et tant qu'à se faire remarquer : faisons le jusqu'au bout. Les professeurs ne semblaient pas avoir remarqué cet écard lors du repas, et tant qu'il n'y avait pas l'ombre de Romy dans les parages, la Serdaigle pourrait encore garder ce sourire presque vexant.

« Ecoutes. Je suis heureuse que tu te soucis de ma santé, mais il me semble que du haut de mes dix-sept ans, je n'ai pas besoin d'une gamine pour me dire ce que je dois faire. »

Bien envoyé. Cartland restait elle même abasourdie de ses propos. Elle ne vous faisait pas la scène de la fille avec les yeux écarquillé, littéralement choqué avec tout le baratin qui va avec, non, ça c'était l'oeuvre de la petite Serpentard qui se retourna imédiatement, outrée, une fourchette de viande blanche dans la bouche. Peut être un prétexte pour ne pas répliquer, ou alors l'utilisait-elle simplement parce qu'elle n'avait rien à dire ? En tout cas, la table des bleues et argents fut épris d'un fou rire à la suite de cette phrase. On aurait presque dit l'ambiance d'un match de Quidditch, bien qu'au fond d'elle, Rainbow n'éprouvait pas une once de plaisir à ce dialogue. Ce n'était pas son fort de faire du mal aux autres, mais en même temps, il fallait pas la chercher. Toute l'attention des deux tables voisines étaient à présent rivé sur Coates qui avait été la première concernée, et qui, étonnament, n'avait pas encore ouvert la bouche. Rainbow étant la meilleure amie de Tania, December de Romy, elle devait être, logiquement, énnemies directe. Cependant, Rainbow n'y attachait guère d'importance, et savait éperdument que tout ce qu'elle pourrait dire pourrait être retourné contre elle, et que, même si elle gagnait la bataille, ce serait toujours charge de revanche. Un véritable cercle vicieux. Sans fin. Le fait de tenir indéniablement la fourchette en main commençait à créer des fourmis dans les avants bras maigrelets de la Serdaigle, cependant, contre toute attente, Coates lui reprit des mains, un sourire caché sur le visage. Elle l'essuya calmement, sans réelle méchancement, Rainbow se doutait que le « meilleur » était à venir, et qu'il ne fallait pas se fier aux apparences douteuses. Malgré tout, si elle arrivait à en retirer un « Désolé » elle serait convaincu. Mais il ne fallait pas rêver.

« Elle a raison », siffla-t-elle, ironique. « Va à l'infirmerie, tu m'as l'air d'avoir un gros bobo. »

Silence. Et tous les regards changèrent de direction pour fixer Cartland. On aurait dit un vrai spectacle. Aucuns mots ne s'échangeaient dans la salle à part ceux des Gryffondor et Poufsouffle qui ne semblaient pas avoir encore découvert la scène. Ca ne saurait pourtant tarder, néanmoins, cela aussi signifierait la fin de la rencontre vu que les professeurs le remarquerait en même temps que le silence soudain de la grande salle. En ce qui concernait le point de l'infirmerie, Rainbow semblait pourtant avoir été assez claire. Alors qu'elle voyait son propre sang sur la serviette de la Serpentard, elle pouvait parfaitement imaginer l'état de sa jambe, mais ne pouvait se résigner à la regarder : sinon, elle aurait perdue. Se pinçant la lèvre, elle essayait de vraincre la douleur, car malgré elle, elle avait très mal. Quatre pics qui s'enfoncent dans la peau, ce n'est jamais agréable.

« Tu sais Coates, ce que j'ai dis à ta 'camarade', ça vaut aussi pour toi. »

Deuxième Bang. Rainbow commencerait-elle à se vouer une nouvelle passion ?