Poudlard Fantastique
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 La fête des amoureux... des malchanceux ?

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Les Cris du Coeur
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MessageSujet: Re: La fête des amoureux... des malchanceux ?   La fête des amoureux... des malchanceux ? - Page 3 Iconminitime1wn2Sam 25 Aoû - 14:04

    Tout allait arriver donc. La coupe s’illuminait une nouvelle fois dans un murmure généralisé avec de nouvelles enveloppes prêtes à sortir pour délivrer leurs messages aux élus des cœurs d’autres. Certains espéraient que ce soit enfin leur tour, d’autres redoutaient que les lettres leur soient adressées et il y en avait maintenant qui craignait que la déclaration qu’ils avaient rédigée sorte de la coupe. Mais malheureusement pour eux, aucune lettre n’était perdue, et tout le monde aurait droit à sa minute de gloire. Si gloire il y avait.

    La coupe rejeta tour à tour des enveloppes qui stagnèrent un moment dans les airs avant de prendre des directions différentes. La première descendit lentement vers la table des Serdaigle pour aller trouver une élève déjà connue de la coupe. « Tania Mc Lean » était lisible sur l’enveloppe.

    Aucun mot ne saurait me faire pardonner
    Cette lettre ne suffira donc pas
    A l'heure où le soleil va se coucher
    Dans la tour d'astronomie, rejoins moi...


    Après cette déclaration plus que mystérieuse et engageante, l’enveloppe se détruisit dans un pop sonore et projeta des minuscules cœurs roses sur la destinataire, laissant toute une couche de mystère sur son auteur. Mais sans qu’on n’ait plus le temps de s’attarder en suppositions, une autre enveloppe amorçait déjà sa descente, vers la table des Gryffondor cette fois-ci... Elle parcourut la table à la recherche de son récepteur. Quand elle l’eut enfin trouvé, elle commença à débiter son message à Pierrick McLaggen.

    Amour de mes jours, idole de mes nuits,
    (Rdv derrière les Sabliers à minuit.)


    Là encore, le secret planait. Et là encore, l’enveloppe explosa en une myriade de cœurs criards sur McLaggen. Ces lettres devenaient étranges à souhait, et promettaient de futures rencontres plutôt intéressantes. Quoi de plus parfait pour une Saint Valentin, dont le but était de rapprocher les gens ?

    Et ce n’était pas fini. D’autres lettres, toutes plus mystérieuses ou plus romantiques ou même simplement plus touchantes les unes que les autres étaient à venir. Et pour l’heure, une troisième enveloppe était déjà sortie de la coupe illuminée et descendait en flèche vers la table des Serpentard. Elle défila lentement le long de la table pour venir s’arrêter devant Tom Wildens.

    Si différents mais pourtant si semblables...

    Encore une fois, comprenne qui pourra. Déclaration d’amour ? Simple amitié ? Ou autre chose ? ... La lettre se détruisit comme les précédentes, déversant une pluie de cœurs roses sur le Serpentard. Et le temps que les murmures commencent à monter en intensité et que les questions commencent à se poser, deux nouvelles enveloppes descendaient déjà vers la table des Gryffondor l’une après l’autre. La première rechercha un instant la personne à qui elle était destinée et s’arrêta enfin devant Morgane Frost.

    Je n'aurais pas cru pouvoir tant aimer, tant t'aimer. Mais tu as su tout gâcher - comme toujours. Tu ne changeras jamais, tu ne veux pas changer, mais moi, je ne veux plus te voir. Merci de cette merveilleuse St Valentin.

    Après cette déclaration qui tournait plutôt en règlement de comptes, l’enveloppe explosa comme elles le faisaient toutes. La deuxième enveloppe, elle, avait déjà trouvé son récepteur. L’habitude. Car en effet, elle venait de s’arrêter devant le champion toutes catégories confondues des lettres d’amour.

    Marwin. Nous savons tous les deux que tu as beaucoup de filles qui te tournent autour, et qu'elles te laissent l'embarras du choix. Mais nous savons aussi tous les deux que c'est moi qu'il te faut. Choisis-moi, je suis la seule à pouvoir te rendre heureux. Jess.

    Et alors que l’enveloppe envoyait des cœurs roses sur les épaules du jeune homme en se détruisant, la coupe s’illuminait à nouveau. Non, c’était loin d’être fini... En effet, après quelques instants, une nouvelle enveloppe rose fut rejetée et descendit vers les Gryffondor, ou plus exactement, devant le Gryffondor. Et oui, encore...

    Marwin Wyrven,
    Ceci n'est pas une lettre d'amour, ceci est... Une lettre pour te redescendre. Le préfet alcoolique de Poudlard méritait bien qu'on lui rappelle ses torts. Or, te voir te pavaner dans les couloirs avec ton air supérieur et ton petit insigne pour charmer les minettes de Poudlard, c'est révoltant. A croire que Dumbledore est également amoureux de toi. Moi, Emma Angewo, l'excentrique de Poudlard, j'en ai plus qu'assez de voir ta sale gueule, donc t'as intérêt à te calmer, parce qu'à force, tu risquerais d'en énerver plus d'un... Et avoir des représailles... Donc pioches-en une ( Emily Jones ! Bonne pioche ! ), case-toi avec elle, et après, CASSE-TOI !




N'hésitez pas à envoyer vos déclarations par MP.


Dernière édition par le Dim 26 Aoû - 16:46, édité 1 fois
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Marwin Wyrven
Elève de Gryffondor en 6ème année, Préfet
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MessageSujet: Re: La fête des amoureux... des malchanceux ?   La fête des amoureux... des malchanceux ? - Page 3 Iconminitime1wn2Sam 25 Aoû - 22:29

S’enfuir en courant, loin d’ici, loin de tout ça, oh, qu’est-ce qu’il aurait donné pour le faire ! La seule touche de réconfort qu’il avait eu pour l’instant avait été une réflexion des plus bizarres d’une petite élève de Serdaigle que beaucoup surnommaient Loufoca Lovegood, c’était dire. Il se sentait plus que mal, en fait. Non, je vous l’accorde, ce n’était pas logique. Avant, ça l’aurait faire rire, il aurait eu un mot, un geste pour chaque fille qui lui aurait envoyé une carte, mais aujourd’hui, ses nerfs étaient dans un tel état que ce n’était même pas la peine d’y penser. Oui, il était stressé, enfin stressé était un euphémisme pour tout dire. Il en avait mal au ventre, rien que d’y penser, sa gorge se nouait… partir, maintenant, et tant pis, tant pis, c’était une idée folle, une folie, oui, pure et dure, c’était une cause désespérée… Aucune cause n’est désespérée temps qu’il reste au moins un pauvre fou pour y croire. Merci, Jack, mais ça ne fait pas avancer le schmilblick. Non, pas de rhum, merci, c’est de l’histoire ancienne ça. Non, là, il lui fallait s’accrocher, il lui fallait le faire, il était trop tard pour reculer, il serait malade d’abandonner là. Un peu de courage, bon sang ! Courage, courage, facile à dire … Le lion magnifique qu’il était redevenu s’était métamorphosé en petit chaton craintif. Peur. Il avait peur. Il n’y avait pas beaucoup de choses qui faisaient peur à Marwin, même pas une horde de filles déchaînées, il gérait toujours. Il n’avait aucune phobie. Alors, de quoi avait-il peur ? De ce qu’il allait faire. Bientôt … mais pas tout de suite. Il fallait qu’il tienne encore un peu, on lui avait écrit, et il était assez gentleman pour ne pas dédaigner tout cet étalage de « sentiments ».

Alors, lorsqu’une nouvelle enveloppe arriva, il resta stoïque, immobile, un sourire accroché aux lèvres, et attendit qu’elle explose, redoutant ce qui allait suivre, encore une fois.



Mon cher Marwin, toi qui es de la maison adverse, tu as été là à un moment où j'avais besoin de secours, alors que tu aurais pu me laisser dans l'état lamentable dans lequel tu m'as trouvé, tu es resté et tu m'as aidé, et comme pour Tania, je ne te remercierai jamais assez pour cela, alors voila, je te remercie, et j'espère qu'après cela, on restera amis, même si nos maisons sont ennemies. Je t'aime, oui car quand j'aime mes amis je souhaite qu'ils le sachent, même s'il s'agit d'un garçon.
Narcisse Feuer.


Au fur et à mesure que les paroles résonnaient dans la salle, il se détendait. Il tremblait. L’étonnement se lisait au fond de ses grands yeux noisette. Il s’était attendu à tout, sauf à ça. Pris de cours, il resta un moment là, à regarder les cœurs pleuvoir, alors que le sien battait la chamade. Une vague de gratitude déferla sur lui, et, à sa grande surprise, une larme perla au coin de son œil droit. Touché, il l’était au-delà des mots. Une déclaration d’amitié d’un Serpentard à un Gryffondor, devant tout le monde, au su de tous … C’était énorme. Et tellement … il se rappelait de ce moment comme si c’était la veille. La nuit, alors qu’il résistait à ses bouteilles, il avait trouvé narcisse en haut de la tour d’astronomie, défoncé, saoul… Ça lui avait fait un choc, et oui, il l’avait aidé, du mieux qu’il l’avait pu. Et ce qui lui donnait envie de pleurer, c’était la reconnaissance. Car, certes, il avait aidé Narcisse, mais lui l’avait aidé, sans s’en rendre compte sans doute. Ç’avait été la première personne à lui refaire confiance. Il s’était abandonné, sans aucun masque, entre ses mains, il lui avait fait une confiance aveugle, il avait cru qu’il pouvait le sauver, il avait cru en lui. Et ça, jamais Marwin ne pourrait le remercier assez pour ça. Ils s’étaient sauvés mutuellement cette nuit là, et jamais il ne l’oublierait.

Alors, cette larme, il la laissa descendre, doucement, glisser le long de sa joue, sans honte aucune. Et il le chercha du regard. Pour le trouver enfin, à la table des Serpentards. Il avait une envie folle de se lever, et de le serrer très fort, comme cette nuit là, quand il l’avait emmené dehors. Lui faire comprendre à quel point il l’avait touché, à quel point ce message lui faisait du bien. Parce que cela voulait dire qu’il avait réussi. Qu’il l’avait fait. Il l’avait aidé. Mais il ne pouvait pas quitter la table. Pas maintenant. Mais la salle était silencieuse, dans l’attente de nouvelles lettres. Alors, il se leva de son banc, s’inclina légèrement, la main droite posée sur le cœur, et prononça ces mots, assez forts pour être audibles par lui :


Ça me va droit au cœur. Mais merci à toi. C’est toi qui m’a sauvé. Et sache qu’une couleur de blason n’a aucune importance pour moi. Amis.


Et, avec un sourire, ce sourire ultra bright, il se rassit. Peu lui importaient les regards étonnés, peu lui importaient les rumeurs qui commençaient sans doute à circuler (il y avait fort à parier qu’on allait dire qu’ils étaient gay ), il se sentait incroyablement bien, incroyablement lui. Débordant de gratitude et n’en revenant toujours pas. C’était sûr qu’après les invectives d’Hayden … Non, ne pas repenser à ça, ce n’était en aucun cas le moment. Se concentrer sur la coupe. Ce n’était pas fini, non, ce n’était pas fini. Rien pour lui cette fois-ci. Il fallait qu’il se décide à le faire. Mais à faire quoi ? Qu’est-ce qui le rendait si nerveux depuis quelques temps ? Qui le rendait malade en cet instant précis, même après la missive de Narcisse ? Suivez son regard et je vous explique.

Son regard était posé sur Emily Jones. Qui était assise sur le même banc que lui, mais quelques personnes les séparaient. Pas mal en fait, elle était limite à l’autre bout de la table. Mais, en tournant la tête, il la voyait de dos. Le dos de Mily le mettait dans un état pareil ? Tout de Mily le mettait dans un état pareil. Mais là n’était pas la vraie raison. La vraie raison, c’était ce qu’il projetait de faire depuis des semaines. Et qu’il allait faire aujourd’hui. Okay, c’était nul le jour de la Saint Valentin, ils haïssaient ce jour-là. Mais c’était aujourd’hui, parce que ce matin, en se levant, il s’était senti prêt. Mais prêt à quoi bon sang ? Vous voulez vraiment savoir ? Vous êtes sûrs ? Bon, okay, je vous le dis. Prêt à embrasser Emily.

Ça fait un choc, non ? Oui là, il voulait se lever, remonter toute la table des Gryffondors, la faire pivoter vers lui, et l’embrasser comme il ne l’avait jamais fait. Il voulait qu’elle comprenne qu’il l’aimait, qu’il s’était racheté, qu’il avait changé, pour de bon, et qu’il ne pouvait pas vivre sans elle. Oui, il le voulait, et il allait le faire. Il y pensait depuis des semaines, depuis qu’il était redevenu « normal », en gros. Si elle comprenait, peut-être qu’elle lui pardonnerait. Peut-être … En fait, ce qui le tuait, c’était qu’il ne savait pas ce qu’elle pensait, ce qu’elle ressentait. Et ça le tuait. Alors, plutôt que l’attente, il s’était dit qu’il devait être fixé. Et comme elle n’avait pas répondu à Noël (« Dis moi que tu ne ressens plus rien pour moi et je te fous la paix une fois pour toutes »), il n’avait trouvé qu’un moyen. Ce moyen. Il allait le faire, il fallait qu’il le fasse. Mais pas là. Il … Allez, Marwin ! Non, il allait attendre encore un peu.

Et, comme un fait exprès, une enveloppe atterrit pile poil devant lui, avec un nouveau message. Et comme il y avait peu de chance que ce soit un nouveau message d’amitié …


Marwin. Nous savons tous les deux que tu as beaucoup de filles qui te tournent autour, et qu'elles te laissent l'embarras du choix. Mais nous savons aussi tous les deux que c'est moi qu'il te faut. Choisis-moi, je suis la seule à pouvoir te rendre heureux. Jess.

Oh, non, pitié. Là, il était à deux doigts de hurler. Mais il afficha LE sourire, alors que des petits cœurs roses lui pleuvaient sur la figure. Jess. Ça pouvait être tout le monde et n’importe qui. Ouais, enfin, ça, ça veut dire exactement la même chose. C’était vous dire … L’énervement. Il n’en pouvait plus d’être « l’homme à avoir ». Quand il était avec Mily, elles étaient moins entreprenantes, elles savaient se tenir. Mais là, depuis … depuis … DIS LE ! … depuis leur rupture, c’était l’enfer. Il était sans cesse poursuivi par des gamines aux yeux débordants d’amour, entendait des gloussements à longueur de journée. Et oui, il savait qu’il pouvait sortir avec à peu près n’importe quelle fille de Poudlard. Oui, à peu près justement. Mais il ne sortait plus avec la seule dont il avait envie, il ne faisait que l’entrevoir… Il se mourrait d’amour pour elle à petit feu. Et il ne supportait plus d’entendre toutes ces fadaises, toutes ces filles qui prétendaient l’aimer, qui prétendaient faire son bonheur. Mais non, la seule qui pouvait faire son bonheur était Emily Jones.

Il n’en pouvait plus. Il ne pouvait plus se passer d’elle. il ne réfléchissait plus. C’était fini, cette enveloppe avait été l’étincelle qui avait mis le feu aux poudres. Il se leva, se dégagea du banc. Comme dans un rêve, il remonta d’un pas vif la table des Gryffondors. Il sentait les regards posés sur lui, son cerveau les enregistrait, mais il n’en tenait absolument pas compte. Non, ses yeux à lui étaient posés sur le dos de la jeune fille qui s’approchait de plus en plus. La salle était soudain très silencieuse. Il était arrivé à sa hauteur. Son cœur battait tellement vite qu’il avait l’impression que toutes ses artères allaient exploser. Mais peu importait, peu importait, il y était, il allait le faire. Ne plus penser, ne plus respirer, ne plus rien faire, juste agir…

Sa main se posa sur son épaule, et il l’appela, comme il rêvait de le faire depuis si longtemps:


Emily…

Lentement, elle se retourna vers lui. Pendant l’espace d’un instant, il vit son visage, plus près qu’il ne l’avait vu depuis des mois. Chaque détail de son nez, ses joues, ses magnifiques yeux bleus, cette mèche rebelle qui lui tombait sur le côté du visage … Cela le transperça, comme un poignard au cœur, et il faillit reculer. Mais il était trop tard, maintenant, trop tard. Son visage s’approcha de celui de Miss Jones, et, doucement, avec tendresse, ses lèvres vinrent se poser sur les siennes.
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Pierrick
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MessageSujet: Re: La fête des amoureux... des malchanceux ?   La fête des amoureux... des malchanceux ? - Page 3 Iconminitime1wn2Sam 25 Aoû - 23:13

« Amour de mes jours, idole de mes nuits.
( Rdv derrière les Sabliers à Minuit. ) »

Si il y avait bien quelque chose dont il ne se doutait pas, c'était bien ça. Alors que sa vie amoureuse était plus que chaotique ces temps-ci ( Vais-je devoir tout reprendre depuis le début ? ), voici une lettre qui arrivait de nulle part. Même pas signée, rien. Il restait vraiment perplexe. Il ne voyait absolument personne qui aurait pu lui envoyer cette lettre. Eterna, c'était pas la peine de rêver, elle sortait avec Goten, et elle l'aimait. A vrai dire, il s'en foutait. Mais sa curiosité naturelle lui faisait chercher un nom. Mais absolument rien ne lui rappelait quelqu'un qu'il connaissait. Même pas les paroles, même pas le timbre de voix ... Il fut arrêté dans ses réflexions par les gloussements alentours. Là, il en avait vraiment ras-le-bol. Jamais une Saint Valentin n'avait été positive pour lui après tout. La date de la Saint Valentin était ponctuellement la date dispute avec Eterna. Il soupira avant de regarder d'autres volées de lettres.

Là, il regarda avec délectation Wildens recevoir sa beuglante. Quelque chose de bizarre dans le regard fit que le jeune homme semblait ravit de l'effet de surprise qu'elle avait provoqué. S'il était l'auteur de cette beuglante ? Allez savoir ... Une fois la beuglante terminée, le préfet de Gryffondor se redressa comme il se le devait. Cette journée de la Saint Valentin était tout aussi imprévue qu'énigmatique. Les lettres d'amour vrillaient entre règlement de compte, déclarations d'amitié, remerciements, et énigmes. Et il avait été victime d'une de ces énigmes. Mais il n'avait pas la tête à réfléchir à ça. Il était préfet, il irait par curiosité. Il n'avait rien à perdre après tout. Il avait toujours cette bête impression d'excitation à l'attente de ce genre de choses de rendez-vous mystiques, et plus les minutes passaient, plus son impatience s'agrandissait.

Son regard se détourna vers Marwin. Il était toujours impressionné par l'effet qu'il faisait auprès de la gentes féminine, et était encore plus soulagé de ne pas avoir le même effet que lui, car le calvaire deviendrait quotidien. Rien que cette beuglante mystique lui accaparait les esprits, alors des dizaines, laissez-moi rire. Il observa Marwin, qui semblait profondément contrarié par cette nouvelle lettre, à deux doigts de la crise. C'était tout à fait compréhensible lorsqu'on savait que lorsqu'il allait à la volière il en avait comme ça des centaines et des centaines. Il regarda avec amusement le French-Lover « essayer de recoller les morceaux » avec Emily. Bonne journée pour les couples ... En même temps, on n'appelle pas ça la Saint Valentin pour les chiens. Il se retourna vers la coupe, en attendant la nouvelle déferlante.
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Emily Jones
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MessageSujet: Re: La fête des amoureux... des malchanceux ?   La fête des amoureux... des malchanceux ? - Page 3 Iconminitime1wn2Dim 26 Aoû - 16:27

Et si elle partait ? Après tout, c’était un jour comme les autres, un repas comme les autres, ils pouvaient partir une fois qu’ils avaient terminé, non ? Ouais, pour que tout le monde te regarde quand tu traverseras la salle, super idée Em, vraiment, brillant, tu te surpasses en ce moment... Pauvre cruche. Pas qu’Emily soit particulièrement timide, mais le regard des autres, elle ne connaissait que trop bien et en avait franchement ras le Choixpeau. Non, elle devait rester, même si elle n’en pouvait plus. L’intervention de Jocelyne l’avait quelque peu détendue et surtout, l’avait touchée. Elle n’avait pas oublié. Cette nuit dans la tempête, Jocelyne ne l’avait oubliée et ça l’avait même marquée apparemment. Pour Emily, ç’avait été le début de la fin, mais aujourd’hui, elle voyait les choses différemment. Maintenant, elle ne considérait plus cette soirée que comme le jour où elle avait sombré totalement mais aussi comme le jour où elle avait trouvé une épaule sur laquelle s’appuyer en cas de besoin. Attention, je n’ai pas dit que Morgane n’était pas une bonne amie, loin de là, elle était la meilleure. Mais Emily craignait son regard, elle ne voulait surtout pas qu’elle la juge et n’accepterait pas de pitié dans ses yeux. Non devant Morgane, elle devait rester forte. Alors trouver quelqu'un devant qui elle pouvait s’épancher sans crainte, ça lui avait fait du bien. Cette nuit-là, un lien s’était créé entre les deux jeunes filles et sans savoir ce que c’était exactement, elle savait que c’était important.

Alors oui, cette lettre innocente lui avait fait du bien. Elle était maintenant certaine que cette soirée dans la tempête l’avait marquée autant qu’elle et qu’elle avait quelqu'un en cas de besoin. Et ça, c’était plus qu’elle ne pouvait demander. Mais cette satisfaction ne suffirait pas. Cette fête stupide et tout ce qui s’en rapprochait plus ou moins la rendait malade. La décoration, cette coupe débile, ces messages plats et pleins de mièvrerie à vomir, ces gens qui jouaient au chat et à la souris du regard, ces couples mielleux... Mauvaise Emily ? Oui. Sans hésitation aucune, oui. Jamais elle n’avait aimé la Saint Valentin et sans doute jamais elle ne l’aimerait. Regardez-les tous, à se faire la guerre de l’amour, juste parce que quelqu'un avait dit qu’aujourd’hui il fallait être plus amoureux que les autres jours, ils étaient pitoyables. Pathétiques.

Emily releva la tête vers la coupe, sans trop savoir pourquoi. Elle espérait peut-être qu’elle aurait une indication de quand toute cette connerie allait se terminer. Oui, oui, connerie, n’ayons pas peur des mots. Elle espérait que les enveloppes criardes à souhait allaient arrêter de sortir de cette maudite coupe. Mais apparemment, un sort de duplication tel celui du coffre Lestrange avait été jeté sur les enveloppes... Mais le point positif dans tout ça, vous ne l’avez peut-être pas remarqué, c’est qu’Emily espérait. Et ça, c’était assez exceptionnel. En relevant la tête donc, vers la coupe, elle croisa le deuxième regard sympathique de la journée. Et pour la deuxième fois de la journée, elle força un sourire crispé sur ses lèvres pour répondre au salut de Kenneth et replongea le nez dans son assiette. Deux manifestations de sociabilité en moins d’une heure, c’était amplement suffisant pour la journée. Pour Emily, qui venait tout juste de décider qu’il fallait qu’elle se remette à vivre, il fallait y aller doucement. C’était déjà dur de se faire à l’idée de se réintégrer au reste du monde, ça lui pinçait le cœur, alors on ne pouvait pas espérer qu’elle soit souriante en toute circonstance et devant tout le monde. Et surtout pas aujourd’hui.

Pourquoi aujourd’hui particulièrement ? Vous m’avez lue quand j’ai dit qu’Emily détestait la Saint Valentin ? Vous trouvez sa réaction face à cette journée disproportionnée... Et vous aurez raison. Certes, Emily n’avait jamais aimé ce jour-là, mais de là à en faire tout un blâme du 14 février, c’était exagéré, n’est-ce pas ? Alors quoi ? Elle était jalouse ? Jalouse de ne pas recevoir de déclaration enflammée : non. Oh non, elle n’en avait vraiment rien à faire des lettres, ça ne l’intéressait pas. Au contraire, moins on la remarquerait, mieux elle se porterait. Jalouse de quoi alors ? Jalouse de l’atmosphère de bonheur qui planait sur cette date. Jalouse des gens heureux. Jalouse aussi de ce trop plein d’amour à vous en donner la nausée qui régnait sur la Saint Valentin peut-être... « Peut-être » ? Emily jalouse de l’amour ? Je croyais que ça ne t’intéressait plus, que t’en avais eu assez, c’est pas toi qui disais « Tous des connards » ?... Elle lui tournait le dos délibérément. Qui « lui » ? Genre vous avez pas deviné. Mais dis-le Em, assume un peu. Marwin. Elle tournait volontairement le dos à Marwin. La journée était déjà assez difficile à endurer, si en plus elle devait croiser son regard, elle ne s’en sortirait pas. Le savoir à quelques mètres d’elle était déjà une torture pour le cœur et l’âme. Son cœur qui se serrait douloureusement, son âme qui replongeait dans l’obscurité, son cœur qui... Stop ! Ne plus y penser, se concentrer sur autre chose... Et merde ! Au diable Valentin et ses bébés joufflus qui puaient l’amour, elle s’en allait ! Emily s’apprêtait à se lever quand quelque chose la cloua sur place. Une enveloppe, passant devant son nez et s’arrêtant à quelques centimètres d’elle sur sa gauche... Morgane.

Je n'aurais pas cru pouvoir tant aimer, tant t'aimer. Mais tu as su tout gâcher - comme toujours. Tu ne changeras jamais, tu ne veux pas changer, mais moi, je ne veux plus te voir. Merci de cette merveilleuse St Valentin.

Elle ne pouvait pas partir. Elle ne pouvait pas la laisser affronter ça toute seule. Tom – parce que ça ne pouvait être que lui – n’y était pas allé de main morte. C’était en même temps une des plus belles déclarations qui étaient passées pour l’instant, mais c’était aussi sans nul doute la plus cruelle. Non, elle ne pouvait pas partir. Morgane avait besoin d’elle, elle le sentait. Lentement, Emily attrapa la main de son amie et la serra dans la sienne. Un encouragement. Morgane ferait sûrement celle que rien ne touchait, mais elle savait très bien qu’elle allait bouillir à l’intérieur. Et d’une simple pression de la main, elle espérait la calmer un peu, atténuer ses sentiments. Elle allait faire un effort, elle allait rester pour Morgane. Parce que Morgane méritait qu’on fasse un effort pour elle.

Alors Emily serra les dents et resta assise. Elle n’entendit même pas l’énième déclaration que recevait Marwin, bien trop occupée à surveiller Morgane du coin de l’œil. Elle ne remarqua même pas que la salle s’était faite soudainement silencieuse et que c’était à peine si quiconque osait respirer. Elle ne remarqua même pas que tous les regards s’étaient posés sur un point qu’elle ne pouvait pas voir et qui se rapprochait irrémédiablement d’elle. Elle remarqua simplement que Morgane avait doucement dérobé sa main sous la sienne. Elle lui lança un regard interrogateur mais n’eut aucune réponse. Elle n’en aurait de toute façon pas eu le temps. Parce qu’à ce moment-là, une main se posa sur son épaule. Tout naturellement, elle commença lentement à se retourner, mais...

Emily...

Et son cœur explosa. Parce que bien sûr, elle avait reconnu sa voix. Comment ne l’aurait-elle pas pu ? Elle connaissait cette voix par cœur. Depuis combien temps n’avait-elle pas entendu son prénom prononcé de cette façon ? Des mois... Elle avait l’impression que ça faisait une éternité. Il ne l’avait pas appelée depuis une éternité. Par réflexe, ses yeux se fermèrent, le temps pour elle d’accepter ce qu’elle allait voir une fois retournée. La scène dura une fraction de seconde. Elle ferma les yeux, continua à se retourner et les rouvrit. Et il était là. A quelques centimètres d’elle. A une éternité d’elle. Il était là, il la regardait et elle ne comprenait pas. Elle ne comprenait pas pourquoi il venait la voir, ce qu’il pouvait avoir à lui dire, ce qu’il lui voulait. Mais avant qu’elle n’ait pu lui poser la question, il combla l’espace entre leurs deux visages et ses lèvres entrèrent en contact avec les siennes.

Emily ne bougea pas. Elle ne pouvait pas bouger. Elle ne pouvait même plus respirer. Elle restait paralysée par la surprise et la peur. Car oui, Emily avait peur. Elle était morte de trouille. Ses yeux restèrent grands ouverts d’étonnement et elle ne répondit pas à son baiser. Elle n’essaya pas non plus de le repousser. Elle ne pouvait pas faire un seul mouvement. Et quand bien même elle aurait pu, que se serait-il passé ? Elle n’en savait rien. Elle ne voulait pas chercher à savoir. Elle était à peine en train de réaliser que Marwin venait de l’embrasser.

Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu’il lui faisait ça ? POURQUOI ? Elle n’avait rien demandé à personne, elle voulait juste souffrir en silence, elle voulait juste qu’on la laisse dans sa solitude. Elle ne voulait même plus recommencer à vivre comme quelques minutes auparavant, elle voulait juste crever tant la douleur était forte. Elle le détestait. Elle le détestait de lui faire un coup pareil, de la faire souffrir comme ça. Elle le détestait de faire battre son cœur à nouveau, ça faisait trop mal. Elle le détestait de réveiller en elle des sentiments qu’elle croyait enfouis trop profondément pour ressortir. Ces mêmes sentiments qu’il y avait quelques mois quand il le lui avait dit. « Je suis le pire des salauds de la Terre » ... « Je suis sorti avec des filles. Pleins de filles » ... « Je t’aime ». Va te faire foutre Wyrven ! Elle le détestait de l’aimer. Elle le détestait parce qu’elle l’aimait ? Peut-être, sûrement même, mais comment s’en rendrait-elle compte ? La douleur était bien trop aveuglante. Ou n’était-ce pas plutôt elle-même qu’elle détestait ? ...

Il fallait qu’elle fasse quelque chose. Elle ne pouvait pas rester là et le regarder en attendant la fin du monde. Elle l’avait déjà fait et voyez où ça les avait menés. Et tout le monde les regardait. Pas que ça change quoi que ce soit à la situation, à part qu’elle se sentait obligée d’agir dans l’urgence. Elle n’aurait pas deux mois pour réfléchir comme la dernière fois. Remarquez, vu ce que ça avait donné, c’était peut-être pas plus mal. Faire quelque chose. Dire quelque chose. Tout le monde attendait, IL attendait... Merlin’s pants réagis merde ! Son regard plein d’incompréhension, reflétant à quel point elle était perdue, se posa sur Marwin.

Je... Qu’est-ce qui t’a pris ?

A mesure que la souffrance prenait plus d’emprise sur elle, un élan de rage montait doucement, sa voix prit un peu plus d’assurance et ses yeux devinrent humides. Il lui faisait ça aujourd’hui !

Tu crois que parce que y’a des cœurs partout, aujourd’hui sera différent des autres jours ? J’ai jamais eu besoin de Saint Valentin Marwin, jamais.

J’avais juste besoin de toi. Mais ça bien sûr, elle ne le dit pas. Elle ne pouvait plus ajouter un mot de toute façon, le sanglot coincé au fond de sa gorge l’en aurait empêchée. Elle n’en pouvait plus. Elle ne pouvait plus le regarder, les regarder tous. Elle voulait juste mourir. Elle voulait juste planer. Alors sans un mot de plus, sans un regard pour personne, elle se leva et partit. Et alors qu’elle quittait la pièce, une petite voix au fond d’elle lui souffla : Encore en train de fuir l’amour ? Lâche...





[Je me déteste *pleure*]


Dernière édition par le Lun 3 Sep - 12:39, édité 1 fois
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Marwin Wyrven
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MessageSujet: Re: La fête des amoureux... des malchanceux ?   La fête des amoureux... des malchanceux ? - Page 3 Iconminitime1wn2Dim 26 Aoû - 18:14

Son cœur battait à toute vitesse. Ou non, plutôt, il ne battait plus. Il ne savait plus, il ne savait pas, et le pire, le pire de tout, c’était qu’il s’en fichait. Rien à foutre, vraiment rien. Plus rien à faire de rien. Juste ses lèvres sur celles d’Emily. Pour la première fois depuis … une éternité. Non, pas une éternité, tellement plus que ça. Sept mois et plus sans elle, ce n’était pas l’éternité, c’était plus encore. Et au diable tous les scientifiques qui disaient qu’il n’y avait pas plus que l’éternité. Ils n’avaient jamais vécu ça, ils ne pouvaient pas savoir, ils n’en savaient absolument rien, et d’ailleurs, étaient-ils déjà tombés amoureux pour dire des âneries pareilles ? L’éternité est plus courte qu’une seconde sans un regard d’elle, sans une parole, sans une pensée d’elle. L’éternité semblait tellement futile à côté de l’amour. Il avait l’impression d’avoir pris tellement d’âge. D’avoir vécu cent ans avant que leurs lèvres ne se retrouvent. Mais cent ans d’une vie morne, terne, sans couleur, sans parfum, sans odeur, sans plaisir. Rien du tout. Comme ce qu’il y avait autour. Rien du tout. Juste elle et lui. Enfin.

Enfin … Non. Il s’en rendit bientôt compte. Même s’il ne voulait pas. Non, en fait, il n’y avait que lui. Lui et le goût de ses lèvres. Mais elle, elle n’était pas là. Non, elle ne le lui rendait pas, son baiser. Il n’y avait que lui qui l’embrassait, et pas le contraire. Vous connaissez cette impression, quand vous montez les escaliers dans le noir, et , alors qu’il n’y a plus de marche, vous en cherchez une. Vous avez l’impression de tomber dans le vide. Ou dans un looping , par exemple. L’impression que vous allez tomber, sans fin, et ne jamais vous relever. Que c’était la fin. Que vous alliez mourir, mais avec cette sensation de perte au niveau de vos tripes. Et bien là, c’était exactement la même chose. Tout s’écroulait autour de Marwin. Jamais il n’avait envisagé ça. Non, jamais. Il avait imaginé ses bras se passant enfin autour de ses épaules, ses doigts s’entrelaçant doucement à ses cheveux, la chaleur de son corps contre le sien, et la sensation, qu’enfin, tout était posé, tout avait été dit, tout avait été fait. Que le cauchemar prendrait fin. Qu’il l’embrasserait, qu’elle l’embrasserait, qu’ils s’embrasseraient comme ils ne l’avaient jamais fait, et que tout pourrait recommencer à zéro. Qu’ils allaient enfin se retrouver. Et ne plus jamais se quitter. Qu’après, il s’excuserait, encore une fois, qu’elle lui dirait de se taire, qu’elle s’excuserait aussi, et qu’ils s’embrasseraient, encore et encore, toute la journée, toute la nuit, tout le temps, comme pour essayer de rattraper leur retard. Il avait crut tout ça. Il en avait rêvé. Mais il venait de se rendre compte que rêves et réalité étaient pire que différents. Et son cœur de lâcher. Il ne battait plus, définitivement. Mais qu’importait ?

Qu’importait ? Il avait tout joué, tout risqué, tout donné, jusqu’à son dernier atout. Il avait abattu la dernière carte, mais sa reine ne voulait pas jouer. Plus jouer. C’était fini. La partie était terminée. Définitivement. Game over. Il avait tout perdu. Il n’avait plus qu’à … se reculer, déjà, ce serait pas mal. Ses lèvres rompirent le contact, il le savait désormais, inutile avec celles de Mily. Il avait envie de hurler. Mais il ne voulait pas la voir, elle. Pas après qu’elle vienne clairement de lui signifier qu’elle ne voulait plus de lui. Il ne voulait pas la regarder. E pourtant, il le fit. Et ses yeux noisette, débordant de désespoir, accrochèrent ceux d’océan d’Emily, qui semblaient perdus. Non, elle ne pouvait pas … elle ne pouvait pas de pas …Visiblement, si, elle pouvait, et elle venait de le faire. Mourir. Juste mourir. Là, maintenant, tout de suite, épinglé par ce regard d’azur. « Noone knows what it’s like to be the bad man, to be the sad man … behind blue eyes ». pourquoi ces paroles, maintenant ? Non, personne ne savait ce que c’était, personne ne pouvait savoir, ou alors ces personnes étaient mortes de souffrance. Alors, pourquoi était-il encore vivant, lui ? Pourquoi se tenait-il toujours là, droit, attendant qu’elle lui porte le coup fatal ? Sans doute parce que c’était comme ça que ça devait se finir. Elle devait l’achever. Il lui aurait limite demandé de lui lancer un Avada Kedavra. Où était Eterna ? Il voulait une seconde chance, mourir comme il aurait du le faire quand il avait sept ans. Maintenant. Pour de vrai. Et il le voulut encore plus à ses paroles :


Je... Qu’est-ce qui t’a pris ?

Je t’aime, avait-il envie de hurler, je t’aime, comment peux-tu poser cette simple question, comment peux-tu me demander ce qui m’a pris ? je t’aime, du plus profond de mon âme, de toutes les fibres de mon être, je t’aime à en mourir, Emily Cara Jones, et je n’en pouvais plus de mourir à petit feu en attendant de savoir si ces sentiments étaient encore partagés. Je voulais savoir, et maintenant, je le sais. Je sais que c’est fini. Fini pour nous. Que tu ne m’aimes pas. Que tu ne m’aimes plus. Que tu n’as plus envie de moi à tes côtés, chaque jour. Que je suis de trop dans ta vie. Mais ne t’inquiète pas. Je vais bientôt en disparaître. Là, maintenant, tout de suite. Oh non, plus jamais je ne recommencerai plus jamais tu ne pourras me demander pourquoi j’ai fait ça. Alors, toutes ces rumeurs étaient vraies ? Tu ne m’aimais plus, tu en aimais d’autres… Dean, Stann, Kenneth … Et qui d’autre encore ? Il n’y a plus de place pour moi dans ton cœur, dans ta vie. C’est fini.

Il n’en pouvait plus. Mais il ne craquerait pas. Pas maintenant. Et son blason de préfet qu’il venait de redorer ? Oui, en même temps, il n’était qu’un … qu’un homme amoureux, qui venait non pas de se prendre une veste, mais une balle en plein cœur. Pourquoi ? Pourquoi fallait-il qu’on soit si cruel avec lui ? Il avait payé, le double, voir le triple de ce qu’il avait fait. Et, en y réfléchissant bien, ce qu’il avait fait, il l’avait fait pour ne pas se foutre en l’air. Sa vie avait-elle un prix aussi élevé ? Non, cela ne pouvait être, sa vie n’avait aucun prix, elle ne valait absolument plus rien … puisqu’Elle ne voulait plus de lui. Alors, le prix de sa vie, c’était quoi cette connerie ? Il avait dû payer pour rester en vie alors qu’en définitive, ça ne valait rien. Ça ne valait pas la peine. Ça ne valait plus la peine. Il serra la mâchoire, et la défia du regard. Vas-y, achève-moi, semblait-il lui dire. Ou non. Je t’en supplie, dis-moi que tu regrettes cette phrase, que tu vas me sauter au cou et m’embrasser. Dis-moi que tu m’aimes, Emily Jones. Un seul mot de toi me fera vivre. Je t’en supplie …


Tu crois que parce que y’a des cœurs partout, aujourd’hui sera différent des autres jours ? J’ai jamais eu besoin de Saint Valentin, Marwin, jamais.

Non. Non, il n’avait jamais crut que parce qu’il y avait des cœurs partout, aujourd’hui serait différent. Il avait juste senti que c’était aujourd’hui. Et mal senti. Il aurait crut, oui, qu’aujourd’hui, ce serait LE jour dont il se souviendrait longtemps, très longtemps. Et bien non. Non, bien sûr que non, il n’avait pas pensé que parce que c’était la Saint Valentin, ce serait différent. Vraiment ? Ne s’était-il pas tout simplement laissé porté par l’ambiance romantique de la fête ? Non, non, il n’avait pas pu faire ça. Non ? Non, allez, ça suffit. Et puis, ce n’était pas la question. Si. Ça l’était. Ç’avait été minable de sa part de faire ça le jour de la Saint Valentin. Avec tous ces cœurs écoeurants partout. Avec cette ambiance de mièvrerie, ces déclarations à la con … Ouais, Wyrven, t’as merdé, encore une fois. C’est ce qu’elle semblait vouloir lui dire la jeune fille. T’es un tocard, Wyrven, tu m’as trompée, tu m’as fait souffrir, et tu voudrais que je t’aime encore, ? Va te faire foutre Wyrven, putain, va te faire foutre ! Elle n’avait jamais eu besoin de Saint Valentin. Lui non plus. Eux, ils avaient le onze Avril, l’anniversaire de leur rencontre. Mais attendre jusqu’au Onze Avril, ç’avait été au-dessus de ses forces. Pas besoin de Saint Valentin. Pas besoin de Valentin, aussi, c’était ça ? C’était ça qu’il devait comprendre ? T’as tout raté, Wyrven, j’ai plus besoin de toi, va-t-en …

Mais ce fut elle qui s’en alla. Et lui, il ne la regarda même pas sortir. Non, il resta planté là, comme un piquet, fixant la place qu’elle venait de laisser. Le nœud qui s’était formé dans ses entrailles était maintenant remonté au niveau de la gorge. Et il menaçait de l’étouffer. Elle venait de le repousser. Devant tout le monde. Car le silence de mort autour ne laissait aucune place au doute : tout le monde avait été témoin de leur … de leur quoi ? Séparation définitive ? Lentement, il bougea. Avança le pied droit, le déplaça doucement vers la droite. Il allait partir, lui aussi, il n’avait plus rien à faire ici. La logique voudrait qu’il se rasseye, comme un préfet digne de ce nom, et qu’il continue, comme si de rien n’était. Mais c’était trop lui demander, c’était au-dessus de ses forces, et il ne pouvait se résoudre à le faire. Allez … Son regard tomba sur celui de Robbie. Il tenta de sourire, mais ce fut un échec royal. Il ne pouvait pas, il ne pouvait plus faire semblant. C’était une catastrophe.

Et en parlant de catastrophe, une nouvelle arrivait, mais il ne l’avait pas vue. A la limite de son champ de vision, une enveloppe rose qui se mit à hurler :


Marwin Wyrven,
Ceci n'est pas une lettre d'amour, ceci est... Une lettre pour te redescendre. Le préfet alcoolique de Poudlard méritait bien qu'on lui rappelle ses torts. Or, te voir te pavaner dans les couloirs avec ton air supérieur et ton petit insigne pour charmer les minettes de Poudlard, c'est révoltant. A croire que Dumbledore est également amoureux de toi. Moi, Emma Angewo, l'excentrique de Poudlard, j'en ai plus qu'assez de voir ta sale gueule, donc t'as intérêt à te calmer, parce qu'à force, tu risquerais d'en énerver plus d'un... Et avoir des représailles... Donc pioches-en une ( Emily Jones ! Bonne pioche ! ), case-toi avec elle, et après, CASSE-TOI !


Boum. La salle sembla tourner, sous le choc. Impossible d’avaler sa salive. Il ne voyait plus rien, il ne se rendait plus compte de rien, alors qu’une nouvelle pluie de petits cœurs lui tombait dessus. Tout valsait, il se serait cru sur un bateau ? S’obligeant à fermer les yeux, il resta parfaitement immobile. Pourquoi ? Pourquoi ça en plus ? « le préfet alcoolique de Poudlard ». Ça faisait plus d’un mois qu’il n’avait pas touché à une seule bouteille. Quand arrêterait-on de le voir ainsi ? « Jamais, susurra une voix à son oreille, parce que c’est ce que tu es… Tu essayes de faire croire à tout le monde que tu es quelqu’un de bien, mais c’est faux. Et tu le sais. Arrête de te voiler la face, Marwin … ». Il se mordit l’intérieur de la joue. Il ne voulait pas … Non, il avait changé. « Ah oui, alors pourquoi elle ne veut plus de toi ? » Tais-toi, laisse-moi tranquille … Il ne voulait pas y repenser. Et pourtant …

« Dis donc, Wyrven ! Depuis quand tu donnes des petites leçons de morale ? Il me semble pourtant qu’en matière de bourrage de gueule et de pouffiasses, comme tu dis, tu t’y connais à peu près autant que moi. Oh,. Pardon. C’est vrai que tu es préfet, maintenant. Il faut redorer un peu son blason, hein ? En oubliant un peu l’alcool et en menaçant avec ses gros bras ceux qui te rappellent trop ce que tu es vraiment. Parce que tu peux dire tout ce que tu veux, faire tous les pitoyables efforts que tu pourras, tabasser tous les alcoolos que tu trouves, ça changera rien. Tu peux m’insulter, me rabaisser, m’emmerder. Tu crois que quand on est comme toi et moi, ça change du jour au lendemain ? Tu te trompes, mon vieux. Tu te mets le doigt dans l’œil jusqu’au coude. C’est déjà trop tard. T’es pourri, Marwin. Jusqu’à la moelle. Pour toute ta vie. Comme moi. »

Il accusa le coup. Il se rappelait de chacun de ces mots. Chacun qui l’avait plus percé que le précédent, mais infiniment moins que le suivant. Chacun qui était allé jusqu’au plus profond de lui-même. Qui l’avait marqué. Profondément. Parce qu’en définitive, il semblait s’avérer qu’Hayden avait raison. Ouais, Monaghan avait raison. Il était pourri, définitivement pourri, et rien de ce qu’il ne pourrait faire ne changerait jamais rien à ça. Et vous savez pourquoi ? parce que là, à cet instant précis, ce dont il avait envie, c’était une bonne bouteille. Ouais, au diable tous ces efforts, où l’avaient-ils mener, pourquoi avait-il fait tout ça ? Il n’y avait aucun résultat, ça ne servait à rien. Alors, ouais, il voulait boire, pour leur montrer, à tous, qu’ils avaient raison. Non, à cet instant précis, il ne pensait plus au Professeur McGonagall qui lui avait dit qu’elle était fière de lui, il ne revoyait plus les visages souriants et soulagés de ses parents, il ne revoyait pas le regard d’adoration d’Eterna alors qu’il l’aidait à s’en sortir, il ne voyait plus la tour et Narcisse, il n’entendait plus la voix de Dominique le défendant contre Monaghan. Non, il ne sentait plus qu’une chose : une soif dévorante qui lui brûlait les entrailles, une envie, non, un besoin. Il allait boire. Maintenant. Puisqu’il n’était bon qu’à ça …

Et, sans un regard pour personne, sans un mot, sans un bruit, il traversa ce qui restait de la Grande Salle, et disparut par les portes ouvertes. Il semblait bien que c’était la fin …
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Colin Bandcroft
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MessageSujet: Re: La fête des amoureux... des malchanceux ?   La fête des amoureux... des malchanceux ? - Page 3 Iconminitime1wn2Dim 26 Aoû - 19:37

Les lettres continuaient d'arriver et les deux serdaigles continuaient eux de rigoler. Il fallait dire que certaines lettres étaient pour le moins surprenante et comme la plupart n'étaient pas signées, ils s'amusaient à trouver les combinaisons les plus improbables. Ainsi la lettre de Rogues était attribué à Oscar Estary, le petit frère de Dominique et la lettre d'Emma avait, selon leur dire, était écrite par Sowerberry, la pire des teignes qui soit.
Mangeant un morceau de toast par ci et buvant une gorgée de jus de citrouille par là, Colin et Cho attendaient avec impatience la nouvelle arrivée de lettre, comme tous les autres élèves présents. Et soudain, émergeant de la coupe, elles étaient là. Trois nouvelles enveloppes rouges. Trois nouvelles lettres qui pouvaient annoncer plein de chose : du bonheur ou du malheur, du bien comme de la douleur, des rires ou des larmes. Et au grand damne de Colin, la première lettre qui s'éloigna de la coupe se dirigea vers Tania :


Aucun mot ne saurait me faire pardonner
Cette lettre ne suffira donc pas
A l'heure où le soleil va se coucher
Dans la tour d'astronomie, rejoins moi...


Quelle idée il avait eu ? Pourquoi avait-il écrit celà ? Autant de question qui se présentaient maintenant à lui. Et pourtant les seuls mot que son esprit réussissait à créer étaient "mon dieu". Oh Colin n'était pas croyant pour le moins du monde, il savait bien que la vie n'était pas apparu grace a un dieu mais tout bonnement par magie, mais devant le désastre que donnait à l'écoute cette lettre, il était honteux. Bien sur, ces mots avaient été écrit à la va vite mais tout de même, il aurait pu faire un effort. Se tournant immédiatement vers Cho, pour ne pas pouvoir croiser le regard de Tania, il la vit sourire.

Oui bon c'est bateau je sais. Mais j'ai fait ça en deux minutes. Si tu pouvais me dire comment elle réagit s'il te plait. Ou non, dis moi plutôt si elle à l'air en colère ou pas.

Seulement la réponse fut couverte par le bruit de la lettre suivant. Un rendez-vous donné le soir, à voix haute, devant toute la brigade et devant Ombrage elle même. Il fallait être fou. FOU. Oh non, ne venait-il pas de faire la même chose ? Son plan avait plutôt interet à être bien ficelé car Rusard trainerait certainement dans les parages si ce n'était pas quelqu'un d'autre.
Ensuite, les lettres s'enchainèrent à toute vitesse, toute lpus courte les unes que les autres mis à part l'une d'entre elle qui finit devant une gryffondor amie d'Emily Jones que Colin conaissait comme étant une amie de Lys. cette lettre était des plus violentes ma foi et bien qu'elle eu pu faire du mal à quelqu'un, Colin doutait que cette réponse soit noble. Un serpentard certainement.
Et là, comme si elles s'étaient attendues les unes les autres, les lettres déferlèrent vers devinez qui : Marwin Wyrven. Deux, trois, quatre lettres. Colin les écouta...et réagit:


Je crois que je viens de perdre...Et je crois que lui aussi a perdu vu ce qu'on vient d'entendre. Il faut vraiment être lache pour ne pas dire en face ce genre d'attrocités. Quoi qu'il en soit, tu es la seule gagnante de nous trois. Je te laisse réfléchir à ton gage, il faut que j'aille travailler.

Et pour confirmer ses dires, Colin se leva de table et fila vers la porte. Puis il se retourna :

Ah oui au fait, si jamais d'autres lettres arrivent pour moi, dis leur que je suis dans la salle communes. Elles trouveront certainement un moyen d'arriver jusqu'à moi.

Colin continua donc son chemin en direction de la porte, l'ouvrit, sortit de la grande salle, mais ne put s'empecher tout en fermant la porte de jeter un coup d'oeil à Tania et au pauvre Marwin...
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Milicent Bulstrode
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MessageSujet: Re: La fête des amoureux... des malchanceux ?   La fête des amoureux... des malchanceux ? - Page 3 Iconminitime1wn2Dim 26 Aoû - 23:54

Après la Saint Glin Glin, la Saint-Valentin.
Pourquoi toutes les fêtes sont atrossement ennyeuses pour la jeune Milicent, en ce moment même au fond de son lit douillet, ayant aucune notion de l'heure qu'il était, vu que Pansy Parkinson n'avait pas pris le soin de la reveiller ? La fête des amoureux, laissez moi rire. Côté coeur, Milicent n'avait eu qu'un amour naissant, qui s'est vite estompé à cause d'une longue absence de 6 mois. Oui, Narcisse avait su traiter la jeune fille comme une princesse, malgré leurs années d'écart et leurs différences. Mais à présent, on y pense plus. Même si le fait de revoir le jeune homme lui avait fait du bien depuis sa "confrontation sentimentale" avec Davis Burningham ( à qui, entre parenthèses, elle ne voulait plus parler) .

*MERD"CREDI" !!!*


La jeune fille se réveilla en sursaut, dans une position n'existant même pas dans le kamasutra, enlaçant son coussin dans une étreinte passionnée. De qui avait-elle rêvé si fort pour imaginer que le coussin pouvait avoir son visage ? Son esprit était trop embrumé pour tirer les choses au clair. Elle se leva d'un bond et attrapa sa baguette à la volée pour attacher ses cheveux, s'en servant comme un crayon soutenant un chignon mal fait. (Oui, Milicent est un peu atteinte du cerveau u_u, mais chuuuut c'est un secret...) Mily se débarbouilla le visage rapidement en se passant de l'eau claire sur son visage à la peau de pêche. Après s'être habillée à la va-vite, elle sortit de son dortoir.

Personne dans la salle commune, sauf à part peut être Blaise Zabini lisant quelques lettres d'amour qu'il aurait reçu. Après lui avoir déposé tendrement un baiser sur le front en guise de salut à son meilleur ami, la jeune fille décida de rejoindre la Grande Salle pour un petit déjeuner d'ogre, quoiqu'un peu agité par la mise en disposition d'une coupe vomissant des beuglantes par dizaines. La seule chose qu'elle ésperait était d'en recevoir aucune, malgré qu'au plus profond d'elle et s'en serait servi comme élément pour se vanter. Mais son éternelle méchanceté était reconnue au château, et aucun garçon ne se risquerait de lui envoyer une lettre, ou peut être anonyme dans le pire des cas. Elle traversa le hall glacé pour passer les énormes portes donnant à la Grande Salle où tous les élèves produisaient des petits gloussements, ou encore des soupires de désolement.

D'une démarche chaloupée, la jeune fille traversa le milieu de la grande salle, passant entre les tables des Serdaigles et des Gryffondors. Arrivée presque devant la table des professeurs, elle serra à droite et rejoignit le bout de la table où se trouvait sa meilleure amie, qui dégustait gracieusement quelques toasts. Elle roula les yeux lorsqu'elle apperçut une tonne de lettre s'aglutinner sur un jeune Gryffondor, Marwin quelque chose, que Milicent connaissait de vue, vu qu'ils étaient dans quelques cours ensembles. A chaque fois qu'une beuglante qui lui était destinée s'ouvrait, le calme presque absolu se faisait, pour écouter les louanges de ses admiratrices. Bon il était pas moche pour un Bouffondor, mais il y avait mieux, songea Mily.

Après avoir déposé un baiser sur la joue de Pansy, elle entama une part de tarte aux pommes en fixant la coupe centrale qui continuait de projeter des lettres rouges.
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Pansy Parkinson
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MessageSujet: Re: La fête des amoureux... des malchanceux ?   La fête des amoureux... des malchanceux ? - Page 3 Iconminitime1wn2Lun 27 Aoû - 14:30

Miam. Un bon toast dès le matin. Pansy mordilla dans la tranche de pain de mie sur laquelle reposait un fine tranche de beacon. Trop de rouge et rose dans cette salle aujourd'hui. Pansy haussa un sourcil tout en finissant d'une bouchée son toast. Au loin, à son plus grand déshonneur, Burningham s'avança vers elle. Ce gars ne lui inspirait pas confiance du tout. Elle ne voulait en aucuns cas se montrer avec lui. Oui, Pansy est une fille comme ça. Elle baissa la tête vers son assiette, et des lèvres fraiches vinrent se poser sur sa joue. La jeune Vert et Argent prit une tinte rosatre, pensant que Drago était l'auteur de ce baiser, et quand Pansy tourna la tête vivement, Milicent Bulstrode se tenait à ses côtés. Elle s'asseya gracieusement ( comprenez par là que Milicent n'est pas gracieuse dans l'âme. C'est-à-dire, elle passa une jambe par dessus le banc, puis l'autre, et posa son coude sous son menton ). Pansy lui souria, puis reposa son regard sur Burningham. Il était tout près d'elles, et il lui lança un "Bonsoir". Pansy regarda un peu partout, comme pour chercher qui pouvait lui parler. Ensuite, le regard bleu se croisa avec le regard vert de notre Parkinson. Elle fit une moue de la bouche, et lui lança.

Pansy - Bonsoir, Burningham. Je ne te demande pas si tu vas bien. Je connais la réponse d'avance et ne m'en réjouie pas.

Voila comment éviter les " Salut, sa va ? " " oh, non tu sais j'ai trop de problèmes..." " Vas y raconte...." Pansy détestait ça. Et Milicent le savait. Drago le savait. Tout le monde le savait. Le caractère de Parkinson ne le permettait absolument pas. Cette phrase avait été lançé avec dégout et sans sourires. La jeune Verte et Argent tourna la tête d'un air hautain, puis reposa son attention sur Milicent.

Pansy - UNE LETTRE DE NARCISSE ?

Lui murmura Pansy. Oh, de toute façon, Milicent le lui aurait dit. A cette pensée, la jeune Parkinson repensa à la beuglante envoyée hier soir. Elle n'était pas encore sortie. Son regard vert se posa sur la coupe qui crachait des gerbes de beuglantes. Son regard se posa sur la trajectoire d'une enveloppe rouge volante. Un gryffondor. Wyrven. Pansy fit une moue de la bouche, et avança son bras sur un nouveau toast. Elle le saisit et croqua dedans comme s'il aurait été la tête de Marwin. Pathétique non ? Oui, mais c'était comme ça. Une fois le toast terminé, son regard se posa sur Milicent. Elle devait être triste et chamboulée. Ensuite, Pansy regarda Drago. Ils étaient pas très loin en fait. Il était à deux places décalées en face d'elle. Et, le connaissant, il ne lui avait peut-être pas envoyé de beuglantes....Soupir.
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Narcisse Feuer
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MessageSujet: Re: La fête des amoureux... des malchanceux ?   La fête des amoureux... des malchanceux ? - Page 3 Iconminitime1wn2Lun 27 Aoû - 15:04




    Une silhouette était assise seule, isoler dans un coin de la table des serpentard, les yeux plongés dans son petit déjeuner à peine manger. La silhouette n'était qu'autre que celle de Narcisse, qui attendait de voir la réaction des personne à qui il avait osé envoyer une simple lettre de Saint Valentin. La première personne qui reçut sa lettre, fut le jeune Gryffondor, qui lui avait sauver la vie, Jadis. Et il lui serait éternellement reconnaissant, et c'était pour cela qu'il avait dit publiquement qu'il le remerciait en prenant soin de décliner son identité.
    Lors de l'annonce de son nom, il jeta un regard à la table de Serpentard, et il vit que certains visage froid et méprisant étaient tourné vers lui, avec un regard de reproche, Narcisse n'en prid pas compte, et il fit comme Einstein lorsqu'on l'embêté, il leur tira la langue. C'est alors qu'une voix derrière lui se fit entendre, c'était celle de son sauveur, il la reconnaîtrait n'importe où, car il l'avait sauvé, grâce à ses actes, mais aussi à sa voix, car notre jeune vert et argent et trés sensibles aux voix.


    Sauveur -Ça me va droit au cœur. Mais merci à toi. C’est toi qui m’a sauvé. Et sache qu’une couleur de blason n’a aucune importance pour moi. Amis.


    Une expression d'étnnement sur son visage, lorsqu'il entendit que le sauveur c'était lui, et qu'il l'avait sauvé. Une lueur d'incompréhension dans son visage, il lui demanderais l'explication plus tard, mais son étonement se transforma en sourire, car sa phrase se terminait par le mot simple : Amis. Oui ils étaient amis, et cette amitiée, le jeune étudiant de serpentard, savait qu'elle allait durer, car quand onsauve la vie d'une personne, sa reste à jamais graver dans l'âme. Alors si un jour, le jeune rouge et or avait besoin de Lui, il serait là, pour l'aider à résoudre son probléme, il ferait du mieux qu'il peut.

    Puis son regard émeraude se porta sur la table des serpentards, plus loin, à l'autre bout de la table, il apperçut lachevelur doré, de celle qu'il aimait, elle venait juste de s'installer à sa table, il ne pouvait quitter son visage doux des yeux, mais sa vision de son ange, fut troublé, par une chevelur noir, quiv int se mettre juste devant, c'était sûrement celle Miss Parkinson, la meilleur amie de Milicent, il ne lui avaitp as encore parler, mais peut-être qeu cela se ferait un jour.

    Tous se qu'il espérait, c'était qu'elle reçoive bientôt la lettre, qu'il avait donner aux cris du coeur pour elle, il espérait, que cela la touche, puis il reporta son regard sur son assiette de bacon et de toast, qui n'avait toujours pas était manger, d'ailleurs il n'avait pas vraiment faim aujourd'hui, son estomac était noué, l'amour qu'il ressentait pour cette jeune femme, était si fort, qu'il en souffrait de ne pouvoir la serrer dans ses bras en se jour de saint valentin.


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Tom Wildens
Elève de Serpentard en 7ème année, Préfet, BI.
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MessageSujet: Re: La fête des amoureux... des malchanceux ?   La fête des amoureux... des malchanceux ? - Page 3 Iconminitime1wn2Lun 27 Aoû - 22:42

Les déclarations défilaient, toutes aussi barbantes les unes que les autres. Machinalement, la fourchette du Serpentard tournoyait entre ses doigts. A vrai dire, plusieurs choses le préoccupaient. Les points de Serpentard, et en particulier ceux des autres maisons, Ombrage était une chance pour eux de remporter la coupe. La Brigade, Tom adorait y faire parti, il n’y avait nul doute là-dessus, mais, c’était fatigant. Des rondes devaient se faire pendant celles des préfets, et après. D’autant plus que des élèves faisaient tout pour que leurs rondes durent plus longtemps, et faisaient tout pour les épuiser. Ce qu’il avait pu écrire comme déclaration l’embêtait aussi. Il n’en avait plus la moindre idée. Après tout, il avait certainement du dire la vérité, ce qu’il pensait et puis voilà. Au pire, elle n’aura que ce dont elle mérite.

La fourchette retomba sur la table. Suite à l’arrivée soudaine d’une enveloppe, l’adolescent se posait des questions. Evidemment, il se demandait de qui elle provenait. Morgane. C’était elle, il en était sûr. De toute manière, il ne voyait qu’elle. Et, sincèrement, il s’attendait à tout sauf de quelque chose négatif. Elle allait lui reprocher un tas de choses, lui dire qu’elle aurait préféré ne jamais le connaître, qu’elle ne l’avait jamais aimé… soupirant déjà, Tom se tût. Le problème c’était qu’il n’y avait rien de négatif. Enfin, ce n’était pas réellement un problème, au contraire, désormais, il espérait juste que la sienne était favorable à la Gryffondor.

Je n'aurais pas cru pouvoir tant aimer, tant t'aimer.

Le Serpentard s’avéra attentif, une fois qu’une enveloppe s’était dirigée en direction de Morgane. Le contenu commençait bien, ou plutôt, vraiment bien. Après tout, c’était vrai. Avec ceci dévoilé, l’entourage de Tom et celui de Morgane n’avait plus aucun doute sur l’expéditeur de la lettre.

Mais tu as su tout gâcher - comme toujours.

Et là, hic. Un beau et grand hic. Si on pouvait juste couper ce passage, ça passerait nettement mieux. Encore une fois, c’était vrai, du moins c’était ce que pouvait penser Tom. Bien sûr, pour Morgane c’était le contraire, Tom était responsable de tout, et depuis le début. Cette phrase remémora cette soirée dernière soirée passée avec elle. Cette soirée avait tellement bien débuté, et là, il y avait une chose dont il était sûr, c’est que si elle avait si merdiquement terminé ce n’était en aucun cas de sa faute. C’était celle de cette fichue Gryff.

Tu ne changeras jamais, tu ne veux pas changer, mais moi, je ne veux plus te voir.

Aïe aïe aïe. Mais c’était positif ça dans un sens. Elle était déjà parfait, il ne fallait pas qu’elle change, c’était aussi simple. Comment ça pas crédible ? Et puis non. C’était vrai. Il assumait. Il ne voulait plus la voir après ce qu’elle lui avait fait, et pour un tas d’autres choses.

Merci de cette merveilleuse St Valentin.

Pour finir en beauté, il n’y avait rien de mieux. Passant un main dans ses cheveux, Tom se décala. Avec ses deux béquilles il essayait de se dégager du banc. Lançant quelques jurons en se blessant, Tom arriva enfin à se lever, puis à quitter la Grande Salle.
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Morgane Frost
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MessageSujet: Re: La fête des amoureux... des malchanceux ?   La fête des amoureux... des malchanceux ? - Page 3 Iconminitime1wn2Mar 28 Aoû - 14:58

La Saint Valentin était une fête stupide. Artificielle. Commerciale. Niaise. On vous mettait des cœurs plein la vue pour vous faire croire qu’en ce jour béni, tout allait pour le mieux, tout était rose. D’ailleurs, tout était vraiment rose. Des accoutrements des minettes effrénées jusqu’aux glaçages de gâteaux, en passant par les sols, les murs, les guirlandes, les bougies, les enveloppes… On vous dopait au rose pour vous rendre heureux. Regardez Barbie, elle est belle, elle est friquée, elle est heureuse, elle a une maison rose. Mais Barbie elle a pas de sentiments, cette salope. Tricheuse. Le rose était la couleur cucul par excellence, le nec plus ultra de la niaiserie. Rose, pas rouge, le rouge c’était réservé à l’amour. Car bien sûr, là où il y a besoin d’une Saint Valentin, il n’y a pas d’amour. Ca voulait tout dire.

La Saint Valentin était une fête stupide. Elle rendait les gens stupides, elle faisait oublier toutes ces choses tellement plus importantes qu’il y avait dans ce monde. Un jour. Juste un jour d’évasion. Tu parles. Ca ne jasait plus que de Saint Valentin depuis deux semaines. Ecrire et réécrire un même mot un million de fois, je veux qu’il soit parfait, tu vois. Mmmh non, il pourrait mal l’interpréter là. Putain, où est passée mon encre rose ?! Et après : oh mon dieu, cette salope de McGo m’a mis un D alors que j’ai passé la soirée à écrire ce foutu essai. Pleure pas mon chou, c’est pas ta faute, c’est cette putain de Saint Valentin qui ne vaut pas la peine qu’on verse toutes les larmes de son corps, quand bien même c’est, paradoxalement, ce qui arrive tous les ans ce 14 février béni où tout est ROSE. Marrant, hein ?

La Saint Valentin était une fête stupide. Et le pire, c’est que tout le monde semblait le penser, et pourtant tout le monde était là, à regarder cette coupe cracher du papier rose toutes les deux minutes, espérant secrètement recevoir une enveloppe. En pleine figure.

Morgane ne serait pas descendue du tout, mais Emily l’avait ramenée à la raison en lui faisant comprendre que ce n’était qu’un déjeuner et qu’au pire elle n’avait qu’à ignorer l’agitation et à profiter de ce que l’attention de tout le monde soit braquée sur la coupe pour chiper les meilleurs morceaux de tarte et s’enfiler tous les bonbons au caramel de la table. Il fallait avouer qu’elle marquait un point, là, affirmait l’estomac de Morgane qui criait famine toutes les trois secondes depuis qu’elle s’était levée en retard et loupé le petit déj.

Remuant nonchalamment son assiette de riz à l’aide de sa fourchette, Morgane regardait les enveloppes passer avec une superbe indifférence, appuyée sur un coude. C’était vache quand même d’en faire des Beuglantes. Surtout vu les déclarations qu’elles contenaient, pour certaines. Etaler comme ça sa vie privée et celle du destinataire, sans aucun scrupule, aux yeux de Morgane c’était bas. Mais les yeux de Morgane ne voyaient souvent pas la même chose que leurs homologues… Quoiqu’il en soit, les gens semblaient ne pas avoir de problèmes avec ça. Ca les regardait. La Gryffondor s’en fichait royalement. Jusqu’à…

Une énième enveloppe d’un rose criard fut éjectée de la coupe et fonça en flèche vers la table de Gryffondor, s’immisçant dans le champ de vision de Morgane de façon à ce qu’elle ne puisse pas l’ignorer. D’un air morne, celle-ci regarda le bout de papier planer au-dessus de la table dans sa direction, ou plutôt dans la direction de quelqu’un assis près d’elle, cette hypothèse était plus probable. Au moment où l’enveloppe s’arrêta pile devant Morgane, cette dernière haussa les sourcils l’air de dire « qu’est ce que tu me veux ? ». Il devait y avoir erreur, il y avait forcément erreur, pour la simple raison que Morgane crachait sur l’amour ces derniers temps et que les déclarations d’amitié ou de quoi que ce soit d’ailleurs via papier (rose qui plus est) étaient à ses yeux niaises et creuses, car y recourir voudrait dire qu’on avait peur d’affronter la personne en face. Quant à la seule personne susceptible de lui envoyer un mot, et bien… c’était pas crédible, la personne en question avait failli se faire massacrer à cause de Morgane quelques jours auparavant et cette dernière n’avait rien fait depuis qui puisse justifier ou excuser ou même tenter de justifier ou excuser son acte. Mais ça c’était une autre histoire.
Oui, pas crédible. Et pourtant…

« Je n’aurais pas cru pouvoir tant aimer, tant t’aimer. »

Le doute quant à l’identité de l’expéditeur n’était pas permis. Quant au pourquoi du mot ou encore quant à sa nature, il y avait toutes les raisons du monde de se poser les questions. Pitié, pas maintenant. Laissez moi tranquille. Courageuse qu’elle était (ou plutôt prétendait être), Morgane n’eut pas la force de se tourner vers la table de Serpentard et de croiser le regard de Tom. Si toutefois il était dans la salle.

« Mais tu as su tout gâcher – comme toujours. »

Clignement d’yeux. Un deuxième. Puis un retour à la raison. Bien sûr, qu’est-ce qu’elle était conne d’espérer que le message soit positif. Il fallait qu’elle arrête de se voiler la face.

« Tu ne changeras jamais, tu ne veux pas changer, mais moi je ne veux plus te voir. »

Quelque chose venait de s’écrouler dans Morgane, l’anéantissant complètement, immobilisant toutes ses synapses, figeant toutes ses pensées si pensées il y avait. Elle devrait pourtant y être habituée, vu le nombre de fois où elle s’est pris un « je ne veux plus te voir » dans la figure. N’empêche, chaque fois qu’elle l’entendait, la phrase lui flanquait un de ces coups, comme si ce salaud de Valentin lui envoyait une de ses flèches envenimées en plein cœur. C’est nul. Laissez moi tranquille. Je ne voulais rien de plus que de finir mon repas en paix et me tirer d’ici, cette ambiance me rend malade. Elle détestait Tom de lui avoir infligé ça. Elle le détestait de s’être abaissé à ce niveau. Elle le détestait d’avoir rendu publiques des choses qui ne regardaient qu’eux. Elle le détestait finalement de l’avoir obligée à regarder les choses en face.

« Merci de cette merveilleuse Saint Valentin. »

Rester stoïque. Ne pas pleurer. Toujours garder la tête haute. Tel était son credo. Ne pas montrer sa faiblesse (et ne jamais réaliser que les plus faibles sont ceux qui ne montrent jamais leurs faiblesses). Elle sentit la main rassurante d’Emily se refermer sur la sienne, et elle aurait voulu pouvoir lui dire à quel point elle lui était reconnaissante d’être là malgré sa propre avalanche de problèmes. Seulement elle n’en trouvait pas la force. Elle se contenta de retourner sa main et de serrer celle d’Emily en retour. Les mots n’ont jamais été importants entre elles. Emily comprendrait.
Ravalant son orgueil, Morgane pivota enfin sur elle-même en direction de la table de Serpentard… juste à temps pour voir une silhouette appuyée sur des béquilles longer cette dernière prenant la direction de la sortie. Il se défilait. Elle ne savait pas quoi en penser, et d’ailleurs elle n’eut pas le temps d’émettre des réflexions, puisque l’instant suivant un silence assourdissant se fit dans la salle et le champ de vision de Morgane fut obstrué par… Marwin Wyrven.

Le reste se passa très vite. L’attention d’à peu près toute la salle était braquée sur Marwin, sa main, l’épaule d’Emily, Emily, son air ahuri, leurs lèvres soudain collées et puis l’air pas moins ahuri d’une bonne cinquantaine de minettes, Jessica Stuckman en tête, mais que personne ne sembla remarquer, encore moins Emily et Marwin qui étaient enfermés dans leur univers truffé d’amour, d’orgueil, d’incompris et de… désespoir. Car Emily venait de rompre le charme, et car l’expression décomposée de Marwin n’était pas sans rappeler celle d’une personne sur le point de se suicider. Et avec tout l’amour que Morgane vouait à Emily, elle ne put s’empêcher de se dire qu’elle avait tort de rester ainsi braquée sur ses positions. Le mot de Tom avait fait naître quelque chose en elle, quelque chose qui lui brûlait les entrailles… Mais avant qu’elle puisse dire ou faire quoi que ce soit, Emily avait sauté sur pieds et foncé hors de la Grande Salle, laissant un Marwin complètement désemparé se recevoir une énième lettre qui lui explosa à la figure. Et sans doute pour la première fois de sa vie, Morgane se sentit incroyablement proche de lui. L’enfer qu’il devait vivre à cet instant là était bien sûr différent du sien, mais il y avait tout de même un certain parallélisme entre les deux. Et tout comme Marwin (mais ça elle ne pouvait bien sûr pas le savoir), elle n’avait qu’une envie. S’adonner au délicieux vice qu’elle avait abandonné depuis voilà un mois mais qui était toujours là, en train de la guetter, prêt à se manifester à la moindre occasion. S’évader, oublier ses problèmes. Plonger une fois de plus dans la merde jusqu’au au cou, sans le réaliser. Ou peut-être si, le réaliser, mais s’en foutre royalement, éperdument, jusqu’à ce que mort s’en suive. De toute façon, elle était déjà dans la merde, et ça, elle ne le réalisait que trop bien. Emily était partie, il n’y avait plus personne pour l’empêcher de commettre à nouveau cette même gaffe… Tom était parti, sorti de sa vie, en beauté, en lui envoyant cette lettre « débrouille toi avec ça » en pleine figure et basta. Plus rien ne la retenait de ne pas sombrer définitivement. Elle se leva à son tour et lentement, tel un zombie, traversa le seuil de la porte à double battant grande ouverte, et disparut, collant une clope fraîchement sortie entre ses lèvres.

Et la coupe continuait de cracher des enveloppes, attendant patiemment que d’autres âmes soient anéanties, que d’autres cœurs soient brisés… quelle importance, ces machins en papier roses qui s’abattaient sur les têtes étaient là pour compenser… Une absurdité, voilà ce qu’était la Saint Valentin.
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Davis Burningham
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MessageSujet: La fête des amoureux ... Des malchanceux   La fête des amoureux... des malchanceux ? - Page 3 Iconminitime1wn2Mer 29 Aoû - 12:33

* Pourquoi suis-je là???*

Pensa Davis. Pour attendre celle qu'il n'avit pas vu durant cinq ans ... Mais viendrait-elle??? C'étai ce que se demander le jeune homme. Dans la majorité des cas , le vert et argent voyait des couples danser, s'enlacer... Ce qui énervait le Serpentard au plus au point , peut-être que parce que quand on est toujours seule et qu'on voit les gens se donner plusieurs baisers , on peut s'empécher d'être jaloux...

Peut-être que s'il partait au moins il serait tranquille ,vu qu'il ne verrait plus les tourteraux en train de se bizouiller. Que n'aurait-il pas donné pour embrasser Azéline??? S'il était seul c'était de sa faute. En vérité ce qui l'énervait vraiment c'était lui même . Le valentin serait donc seul ce soir ... De toute façon il l'avait été pendant cinq ans.


Non ce n'était pas vrai , son ami Tom était là...Il l'avait toujours soutenu. D'ailleurs Davis eut juste le temps de la voir quitter la salle avec ses béquilles , puis ce fut le tour d'une fille. Dans le brouhaha général , le jeune sorcier n'avait pas entendu ce qu'avait dit la beuglante adressé à son ami.Et s'il avait réagi comme ça c'était que le bout de papier parlant lui avait donné un mauvais message. Il aurait voulu partir aussi de la salle pour le réconforter , lui dire qu'il y avait d'autres filles dans le château. Mais n'étant pas lui même dans son assiette il décida de se raviser. Il s'assit donc à une table toute proche , prenant une autre bouteille de bièraubeurre , préférant ne pas écouter les compliments faits aux autres , en demeurant dans un silence qui lui permettrait de méditer sur les suites de sa vie.

Il prit ensuite deux longues gorgées de sa bouteille qu'il avait posé précédement devant lui.
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Jocelyne Johnson
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MessageSujet: Re: La fête des amoureux... des malchanceux ?   La fête des amoureux... des malchanceux ? - Page 3 Iconminitime1wn2Jeu 6 Sep - 20:22

La poufsouffle à ses côtés n'avait pas semblé prêter plus d'attention que ça à la réponse que Jo lui avait apportée. Et pour tout dire, la québecoise non plus ne s'intéressait plus à tout ça. Tout ce qui comptait, c'était ce qui se déroulait sous ses yeux. Marwin Wyrven s'était levé et approché d'Emily. La Poufsouffle ne savait pas ce qui se disait là-bas, à la table des griffondors, mais elle voyait bien les regards, l'expression des visages. Et elle voyait bien que ce baiser, Emily n'en voulait pas. Alors sans vraiment y réfléchir, elle se leva d'un bond. Elle quitta la table des Poufsouffle, sans se soucier des regards qui la suivaient peut-être, en oubliant presque qu'elle abandonnait Lauren et ses amis pour suivre la rouge et or qui vidait les lieux.

Ce qu'elle allait faire ? Jo l'ignorait. Ce qu'elle pourrait bien lui dire ? Elle n'en avait aucune idée. Juste que ces quelques mots qui avaient retenti quelques instants plus tôt dans la Grande Salle, ça n'était pas que du vent, et qu'elle comptait bien le faire comprendre à la griffondor. Pas question de la laisser toute seule, c'était la première personne à qui elle avait livré un petit bout d'elle ici, et elle comptait s'y raccrocher, autant qu'elle pressentait qu'Emily avait elle aussi besoin de se raccrocher à quelque chose. Ou à quelqu'un.
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MessageSujet: Re: La fête des amoureux... des malchanceux ?   La fête des amoureux... des malchanceux ? - Page 3 Iconminitime1wn2Mer 12 Sep - 23:33

    L’agitation commençait doucement à prendre de plus en plus d’ampleur dans la salle. On pouvait presque palper tout l’amour qui y régnait mais aussi d’autres sentiments plus complexes que l’amour qui y sont rattachés. Les gens commençaient à se rendre compte que l’amour ne s’explique pas par un bout de papier sur lequel on aurait jeté des mots que l’on croit représenter nos sentiments. Ils commençaient à se rendre compte que les mots n’expriment jamais l’exactitude de la puissance de l’amour. Et s’ils avaient compris que ce système de lettres n’était là que pour leur faire ouvrir les yeux sur l’amour, alors cette journée serait la plus réussie des Saints Valentins.

    Mais en attendant, il restait des déclarations qui n’avaient pas été dévoilées au grand jour. Et dans une dernière illumination, la coupe recracha les quelques dernières lettres qui concluaient ce déjeuner du quatorze février.

    Une première enveloppe rose pétard prit son envol avant de descendre lentement dans les airs, non pas vers une des cinq tables de la pièce, comme toutes les autres, mais vers la lourde porte de chêne ouverte. Elle dépassa l’entrée de la pièce pour arriver au niveau d’un jeune garçon avec des béquilles qui venait de sortir et délivra son message à Tom Wildens.

    Le lion ne s’associe pas avec le cafard.

    Et l’instant d’après, elle avait explosé, déversant une pluie de cœurs roses sur les épaules de son destinataire. Les enveloppes qui suivirent celle-ci se dirigèrent toutes vers la table de Serpentard et, l’une après l’autre, la parcoururent à la recherche de leur destinataire.

    La première d’entre elle s’arrêta devant une jeune fille blonde de septième année. Alors que l’enveloppe prenait la forme de lèvres pour délivrer son message, le nom de Milicent Bulstrode s’effaçait doucement du papier.

    Milicent,
    Ne t'attends pas à ce que se soit Burningham. C'est ta meilleure amie. Cherche bien, t'en as pas cinquante. J'ai pas l'habitude d'envoyer des lettres d'amour, tu sais très bien que j'évite, je n'aime pas. J'en ai même pas envoyé à Drago. Tout ça pour te dire que je tiens beaucoup à toi, et que si tu as besoin, je suis toujours là. Tu es une sacrée peste, mais c'est comme ça que je veux que tu restes. J'embrasserais Milou pour toi, bah oui, le chat que tu m'as offert... C'est fou, il a tes yeux....
    Bisous. Pansouille.


    Encore une fois, l’enveloppe se détruisit en une myriade de cœurs criards. Et la suivante s’arrêtait à nouveau devant elle. Et sans même qu’elle n’ait le temps de se remettre de sa première déclaration, l’enveloppe entreprit de lui livrer la seconde.

    Ma Tendre Milicent,
    Dès le premier jour où je t'ai vue ton regard a envouté ma vie. Tu hantes mes jours et mes nuits, je ne cesse de penser à toi chaque jour que la vie fait. Milicent, je ressens pour toi un sentiment que je n'ai jamais ressenti avant, je suis amoureux de toi Milicent. Le souvenir de ce que nous avons fait ensemble me hante, jour et nuit.
    Ton souvenir me Hante.
    Je T'aime, ma Douce...
    Narcisse.


    Et comme toujours, l’enveloppe explosa, déversant maintenant une montagne de cœurs sur les épaules de la jeune fille. Mais la suivante était déjà à la recherche de son destinataire. Elle s’arrêta devant un septième année du nom de Guéli Keylhan et récita sa déclaration.

    De la Terre au Soleil
    Parce que tu me manques
    Parce que sans tes rayons je me sens dépérir
    Ne m'abandonne pas
    Continue de veiller sur moi
    Je t'aime


    Là encore, explosion, cœurs roses partout, péremptoire. Et enfin, une dernière lettre parcourt la table des Serpentard avant de s’arrêter devant une jeune fille brune. Sur l’enveloppe, on peut lire « Alice White »...

    Ma chère Alice, tu as cru pendant une période que j'étais amoureux de toi, et plus tard tu as découvert que non, ce qui est vrai car le seul véritable amour que je te porte, et celui d'un frère, car tu es pour moi la sœur que je n'ai jamais eue, et que je n'aurai probablement jamais, et tu la remplaces, et je ne te remercierai jamais pour cela, ma puce, alors voila, ma chère Alice, je t'aime, mais comme un frère.

    Et la dernière lettre se détruisit en projetant des cœurs roses sur sa destinataire. La dernière ? Pas tout à fait. La coupe s’illumina pour la toute dernière fois de la journée et recracha une enveloppe d’un rose... particulier. Différent. Que les élèves reconnaîtront sûrement comme celui qui décore la salle de classe la plus crainte de Poudlard... L’enveloppe fusa à travers la pièce, se dirigea sans hésitation vers la table des professeurs, et sans le moindre temps d’attente, hurla son message d’une voix profondément aigüe et stridente, presque insupportable...

    Dolores, ma petite grenouille rose,
    A chaque instant où mes yeux quittent ta silhouette de sirène des marécages, je souffre de la même douleur que celle que j'éprouve durant tes séances de torture, alias tes retenues. Le poison que tu mets dans le thé que tu offres à tes élèves a eu sur moi l'effet d'un filtre d'amour. Le son de ta voix suffit à me plonger dans une profonde rêverie que tu considères comme de l'ennui. On pourrait appeler ça de l'amour vache, moi j'appelle ça de l'amour crapaud.


    Et là encore, elle explosa. Sauf que les cœurs qui se déversèrent sur la Grande Inquisitrice étaient en nombre bien supérieur à ceux des autres déclarations et la submergèrent complètement. C-o-m-p-l-è-t-e-m-e-n-t. C’était décidément une EXCELLENTE Saint Valentin.



Ceci est le dernier message des Cris du Coeur. Merci de ne plus envoyer de déclarations, elles ne seront pas prises en compte. Vos réactions sont cependant très attendues ^^
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Basile Crimson
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MessageSujet: Re: La fête des amoureux... des malchanceux ?   La fête des amoureux... des malchanceux ? - Page 3 Iconminitime1wn2Sam 15 Sep - 16:00

Là par contre, ça ne pouvait plus durer. Le Serdaigle posa sa fourchette dans un bruit sourd, avant de se lever avec raideur. SI Kirinia avait comprit ce qu'il avait marmonné dans sa barbe il n'en avait aucune idée, mais toujours est il qu'il en avait assez de rester là comme un crétin. Le décor ridicule qui les entourait, les rires de certains, la frustration des autres, il n'en pouvait plus. Il n'avait qu'une seule envie, retourner en quatrième vitesse dans son dortoir et passer le reste de la journée sous sa couverture.
Il n'avait pas vu ce qu'il s'était passé du côté de la table des Gryffondor car il n'avait pas voulu le voir; il n'avait non plus pas entendu les beuglantes qui décernaient leurs messages aux professeurs car il ne voulait pas les entendre. Et il lui était à présent impossible de ressentir ne serait-ce qu'un pale plaisir, face aux effluves des mets qui se trouvaient devant ses yeux.
Basile se sentait oppressé, et avait hâte de fuir ces lieux trop bruyants, trop peuplés.
Alors, sans jeter un regard à ses camarades, il longea sa table d'un pas rapide et nerveux. Il lui semblait entendre au loin son cousin qui l'appelait, mais sans faire d'avantage attention, le garçon se trouvait bien vite dans le hall alors désert. Il se sentait enfin calmé lorsqu'il croisa le chemin d'un jeune couple de cinquième année. Les deux jeunes s'embrassaient avec fougue lorsqu'ils remarquèrent enfin la présence du serdaigle. Alors, sans trop savoir quelle était la véritable raison de son acte, Basile décréta d'un ton cassant et brutal:

« Et vous pouvez pas faire ça ailleurs NON? »

Puis sous le regard interloqué des deux élèves, il passa son chemin les yeux rivés au sol, dans un vague juron qui ferait sans doute frissonner tous les amoureux de Poudlard si ils l'avaient seulement entendu.
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Kenneth MacArthur
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MessageSujet: Re: La fête des amoureux... des malchanceux ?   La fête des amoureux... des malchanceux ? - Page 3 Iconminitime1wn2Dim 16 Sep - 2:35

Un peu de calme. Ca n'était visiblement pas au programme de la journée. Outre les beuglantes et le brouhaha ambiant, les gesticulations des premières années dont il se rendait à peine compte, les scènes de ménage étaient également au programme, et, s'il n'arrivait pas vraiment à prêter attention à grand chose autour de lui, Ken réalisa tout de même que quelqu'un, pas loin, se levait. Machinalement, son regard suivit la silhouette jusqu'à ce qu'il réalise qu'il s'agissait de Wyrven, qui fonçait droit vers Emily et l'embrassait. Cash. Et elle lui répondait. Il n'entendait rien, au milieu du charivari ambiant qui martelait ses tempes, mais les regards en disaient suffisamment long. Et elle se leva. Il hésita à la suivre, mais songea qu'il n'était pas assez proche de la sixième année pour aller la réconforter. De toute façon, il ne saurait pas quoi lui dire. Marwyn quittait à son tour la salle. Il la suivait ? Sans doute, ils avaient besoin de s'expliquer. Enfin, c'était ce qu'il pensait. Rien à voir avec la réalité, mais il l'ignorait.

La salle commençait à se vider, peu à peu. Une poufsouffle suivit les rouge et or, puis un serdaigle. C'est bon, il avait fait acte de présence, il pouvait partir maintenant ? Délaissant son assiette encore à moitié pleine qu'il n'avait absolument pas le coeur à terminer, il se leva à son tour.

- Je vais prendre l'air...

A qui veut l'entendre. A qui arriverait à l'entendre. Bah... Pour ce que ça changerait... Il n'était pas vraiment sûr que même Pierrick s'inquiète de quoi que ce soit. Après tout, il était préfet, il avait d'autres responsabilités. C'était pas comme si c'était inhabituel qu'il s'éclipse en vitesse de la Grande Salle, il y avait toujours trop de bruit ici. Les doigts massant de nouveau ses tempes douloureuses, il se dirigea vers la sortie. Le lac, le terrain de Quidditch, même la forêt interdite, n'importe quel endroit du parc, pourvu que plus personne ne parle...
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Davis Burningham
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MessageSujet: La fête des amoureux ... Des malchanceux   La fête des amoureux... des malchanceux ? - Page 3 Iconminitime1wn2Dim 16 Sep - 12:26

Toujours assis à la table des Serpentards devant une bouteille de biéraubeurre , la cadence des messages injurieux et amoureux n'arrâtait pas. Voyant des jeunes gens s'embrassaient et d'autres se disputer , Davis commençait à trouver tout cela pathétique. Pourquoi ,peut-être qu'être seul toute sa scolarité , sans une petite amie avait rongé le coeur du Serpentard. Se levant pour partir il entendit un message adressé à Milicent.

Milicent,
Ne t'attends pas à ce que se soit Burningham. C'est ta meilleure amie. Cherche bien, t'en as pas cinquante. J'ai pas l'habitude d'envoyer des lettres d'amour, tu sais très bien que j'évite, je n'aime pas. J'en ai même pas envoyé à Drago. Tout ça pour te dire que je tiens beaucoup à toi, et que si tu as besoin, je suis toujours là. Tu es une sacrée peste, mais c'est comme ça que je veux que tu restes. J'embrasserais Milou pour toi, bah oui, le chat que tu m'as offert... C'est fou, il a tes yeux....
Bisous. Pansouille.


Toujours ce flot de haine envers lui. Surtout de la part de Milicent et Pansy . Pourquoi pour avoir laissé Milicent aller dans les bras d'un autre ??? Pff de toute façon la soirré ne s'annonçait pas bonne pour le vert et argent. Il ne se poserait donc pas questions. Mais les derniers mots du messages les firent bien ricaner. Parkinson était donc si sentimentale??? Etonnant pour une Serpentarde qui faisait tout pour cacher la plupart du temps sa liaison avec Drago. Et là elle n'hésitait pas à donner son petit nom.

Enfin le descendant Burningham ne s'amuserait pas à descendre une élève de sa propre maison , même si les autres n'hésiteraient sûrement pas à lui lancer des collibets.

*Pansouille ... Pff quel surnom ridicule.*

La colère montait dans le coeur du vert et argent mais rien n'arrangerait cela. Ce soir un rendez vous avec sa solitude habituelle l'attendait encore. Descendant vers les cachtos , il irait se coucher directement.
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Jessica Stuckman
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MessageSujet: Re: La fête des amoureux... des malchanceux ?   La fête des amoureux... des malchanceux ? - Page 3 Iconminitime1wn2Sam 29 Sep - 14:14

« Saint-Valentin, ô douce Saint-Valentin, comme je t'aime! »
« Marwin, ô doux Marwin, comme je t'aime! »
« ...aussi... {silence} »
« {silence} »
« Quoi? ça va, faites pas comme si je parlais de lui tout le temps! »
« Bah... C'est-à-dire que... »
« En ce moment... »
« OK c'est bon, j'ai compris. »
« Au fait, tu lui as déjà laissé un mot? »
« Un mot? »
« Dans la coupe... »
« Ah! Oui bien sûr, ça fait longtemps! J'espère qu'il l'aura avant les autres... »
« Les autres quoi? »
« Les autres mots (que l'on appelle les autres mots), des autres filles »
« Tu crois qu'il y en aura d'autres? »
« Bien sûr! Hey, c'est de Marwin qu'on parle! »
« Ouais, c'est vrai... Il va en avoir plein! »
« Le pauvre... »
« Pourquoi pauvre? »
« Parce qu'il va devoir choisir... »
« Oh mais non, t'inquiètes, ça sera facile. »

Sans plus de détails, Jess croqua dans sa part de tarte aux pommes. Elle commençait tout juste son dessert, et il promettait d'être long et délicieux. Les elfes de maison s'étaient surpassé pour ce jour-là. Toutes sortes de patisseries et friandises en forme de coeur attendaient d'être mangés par des adolescents affamés. Jess avait déjà prévu, après la tarte, un peu de mousse au chocolat, un morceau de brownie, deux ou trois cookies et quelques autres sucreries dont elle raffolait. Elle entendait d'ici sa mère lui demander "mais où est-ce que tu mets tout ça?", et comme d'habitude, elle lui répondait "Dans mon ventre." Bah oui, réfléchissez un peu. Où pouvait-elle le mettre, si ça n'était pas dans son ventre? Non mais vraiment, des fois, ya des gens qui réfléchissent pas...

Un murmure se soulevant dans la salle attira son attention alors qu'elle en était à la moitié de son premier dessert. Imitant les élèves autour d'elle, elle se retourna vers la coupe dans laquelle elle avait, quelques jours plus tôt, déposé sa déclaration pour Marwin. Elle était stressée. Si, un peu, il fallait l'avouer. ça n'était pas tous les jours qu'elle s'exposait comme ça... Enfin si, chaque fois qu'elle le voyait, elle s'exposait, elle espérait qu'il se décide. Mais ce jour-là, c'était différent. Elle sentait que c'était différent. Peut-être à cause de la Saint-Valentin. Tous ces petits coeurs rouges ne pouvaient que l'inspirer, non? Et puis, pour la première fois depuis longtemps, très longtemps, il était célibataire, et elle pouvait agir sans ressentir le moindre remords envers Jones. Pas qu'elle en aurait eu, mais ça fait quand même bien de faire semblant de s'en soucier, pour la forme.

Elle entendit le premier message adressé à Marwin. Non, ça n'était pas le sien. Légère déception. Le suivant non plus, et l'autre non plus. Tant mieux. Si sa lettre avait été mêlée aux autres, sans aucun signe distinctif, il n'y aurait pas fait attention. En tout cas, il n'y aurait pas porté plus d'attention qu'aux autres. A la fin de la première vague, elle se reporta à son dessert. Tous ces coeurs ne devaient pas lui empêcher de profiter de ce somptueux dessert spécialement concocté par les elfes de maison, pour ceux qui savaient apprécier leur talent à leur juste valeur. Il fallait vraiment qu'elle dise à son père d'en prendre un. Elle finissait sa part de tarte et commençait à se servir de la mousse au chocolat quand la deuxième vague sortit de la coupe. Elle ne se souciait absolument pas de ce qui se passait autour d'elle, que ce soit des drames, des coeurs brisés, ou encore des déclarations d'amitié un peu louches. Tout ce qu'elle observait, c'était la réaction de Marwin à chaque nouvelle déclaration. Aucune ne semblait lui faire de l'effet. La sienne en ferait. L'idéal serait qu'elle soit la dernière; le meilleur pour la fin.

Plusieurs vagues avaient déjà déferlé dans la grande salle, laissant sur leur passage leur écume de petits coeurs. Jess, quant à elle, finissait son brownie et commençait à choisir son premier cookie. Quelques autres déclarations sortirent de la coupe, dont une pour Marwin. Une. Une seule. Jess la suivit du regard jusqu'à ce qu'elle ait atteint son but. Elle ne savait pas pourquoi, ni comment, elle sentait. Celle-ci changerait les choses. Et celle-ci était la sienne. Les mots qu'elle avait écrits prenaient tout leur sens quand ils étaient ainsi prononcés à haute voix. On n'aurait pas su faire plus convaincant. Bravo le veau la lettre. Jess observa Marwin avec satisfaction. Il allait réagir. Il ne pouvait que réagir. Il réagissait! Comme au cinéma, il se leva, et commença à marcher. Ah oui mais non, c'est pas la bonne direction. Youhou, je suis ici! Qu'est-ce que tu fais, Marwin? Pourquoi tu restes vers la table des Gryffondors? Pourquoi tu regardes Jones comme ça? Pourquoi tu t'en rapproches comme ça? Pourquoi tu ralentis? Pourquoi tu t'arrêtes? Pourquoi tu la touches? Pourquoi tu...

Une sensation qu'elle ne connaissait pas, qu'elle ne connaissant plus. Sans qu'elle put faire quoique ce soit, ses yeux s'embuèrent de larmes. Mais elle ne les fermait pas. Elle ne pouvait pas les fermer. C'était comme si sa conscience l'obligeait à garder les yeux ouverts, et lui disait "tiens, regarde pauvre conne, regarde ce que tu refuses de voir depuis le début!" Non, elle n'était pas conne. ça n'était pas elle la conne. C'était lui, le connard.

« c... »

Pourquoi n'arrivait-elle pas à le dire? C'était injuste. Elle avait beau le penser très fort, ses lèvres ne le laissaient pas sortir. Ses cordes vocales étaient bloquées, se refusant à traiter de la sorte une personne qu'elles avaient tant chéri, et qu'elles chérissaient encore, malgré que Jess soit absolument contre le fait d'imaginer pourvoir encore dire du bien de lui. Se dégageant de la main qui s'était posée sur son épaule, et qui était sûrement celle de Kelly, elle se leva,e t sortit de la salle en courant. Elle ne pensa même pas à ajouter une dimension théâtrale à sa sortie, de toutes façons, tous les regards étaient posés sur Marwin et Jones. Elle voulait aller loin, très loin, n'importe où, tant qu'ele ne le voyait plus.






Edit Lalyne : Ohhhh... Ca m'a presque mis la larme à l'oeil... PRESQUE (moi sadique ? Oh oui). Par contre, "les autres mots" TROP bien casé ^^
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MessageSujet: Re: La fête des amoureux... des malchanceux ?   La fête des amoureux... des malchanceux ? - Page 3 Iconminitime1wn2

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