Poudlard Fantastique
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 Petite fête...

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Hayden Monaghan
6ème Année à Gryffondor
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MessageSujet: Petite fête...   Petite fête... Iconminitime1wn2Lun 23 Avr - 23:02

[Réservé]

Hayden respira à plein poumon le courant d’air frais de la nuit.
Il devait être quelque chose comme 10 heures du soir. Des étoiles brillaient déjà de tous leurs feux au dessus de sa tête, resplendissantes depuis l’observatoire privilégié qu’offrait la Tour d’Astronomie. La lune déployait fièrement son croissant dans un ciel parfaitement pur, sans aucun nuage. Une légère brise faisait voleter quelques mèches de cheveux devant le visage du garçon. Cela promettait d’être une belle soirée.

« Hayden ? »

Le jeune homme cligna des yeux, reprenant ses esprits, et se retourna.
Devant lui, un peu moins d’une dizaine de personnes, éparses sur la plate forme de la tour, s’activaient à divers préparatifs. Deux garçons étaient occupés à vider deux ou trois cartons, remplis de flacons, fioles, magnums, verres de toutes tailles et de toutes formes et autres récipients qui reflétaient autant de fois l’éclat de la lune. Une jeune fille, tout en discutant gaiement avec son amie, triait ces bouteilles, pleines de liquides aux couleurs aussi variées qu’inattendues, parfois (une boisson bleu électrique étincelait dans son flacon), selon un ordre connu d’elle seule –autrement dit qui ne respectait aucune logique. Un autre adolescent, avec deux ou trois compères et commères, était absorbé dans l’examen de petits sachets en plastiques contenant diverses substances louches. Enfin, le dernier, qui semblait être le plus âgé, rangeait -avec une admirable concentration pour un acte aussi inutile- les bouteilles une à une contre la muraille de la plate forme, de façon à faire le tour complet de celle-ci. Manifestement, une petite fête –tout à fait illégale- se préparait.
Hayden accorda enfin son attention à son interlocuteur. Celui-ci, plutôt petit pour son âge, avait un adorable visage de poupon, avec de grands yeux larmoyants –excités dans le cas présent, dont l’effet était quelque peu gâché par de grosses joues de hamster et un abdomen proéminent. Il tenait un carton dans les bras, dans lequel Hayden aperçut cinq ou six grosses bouteilles.

« Où est-ce que je mets tout ça ?
-C’est quoi ?

-De l’hydromel vieilli en fût de chez Rosmerta, répondit l’autre en se gonflant de fierté. Pur, fruité ou aux épices. Je les ais pris dans la réserve personnelle de mon père.
-Pas mal, apprécia Hayden après avoir bu une gorgée du contenu d’une des bouteilles. T’as qu’à les poser par là, Mackson…
-Heu, moi, c’est Carlson,
bégaya le gars en rougissant un peu. David Carlson.
-Ecoute mon grand,
soupira Hayden. D’ici la fin de la soirée j’aurais oublié mon nom. Alors, sans vouloir te vexer, je pense qu’il est inutile de me donner la peine d’apprendre le tien maintenant. »

Le Gryffondor n’accorda plus un regard au dénommé Carlson qui déguerpit sans un mot dans la direction indiquée. Hayden se lécha les lèvres. Il avait déjà descendu une demi-bouteille de rhum groseille, avant de venir. Juste histoire de se mettre dans l’ambiance. Tous ses sens éveillés, l’esprit très (trop) clair, il suivait les préparatifs d’un œil attentif et enthousiaste, une petite lueur d’excitation dans ses yeux bleus. Un loup n’aurait pas regardé le Petit Chaperon Rouge autrement.
A ce moment-là, un autre jeune homme s’approcha d’Hayden. Pas très grand, lui non plus, les cheveux coupés à ras, les yeux enfoncés dans leurs orbites, il avait une silhouette trapue et paraissait robuste comme un taureau. Hayden lui adressa cette fois un sourire de connivence.

« Salut, Hatcher.
-T’as parlé à Carly ?
demanda le nouveau venu.Un crétin de première, mais si t’avais vu la cave de son père tu lui pardonnerais n’importe quoi. Et puis c’est un Poufsouffle, il faut pas trop lui en demander non plus.
- J’avais vu. C’est qui la brune qui bouge les bouteilles dans tous les sens ?

- Une amie de Drew, à ce que j’ai compris. Une Serpentard. Plus hystérique, tu meurs. Elle est tout simplement insupportable. Drew a pas réussi à s’en débarrasser pour ce soir.

- Faudra pas qu’il nous refasse ce coup-là, on est déjà beaucoup, là. Corben a fait le sortilège d’Isolation Sonore ?
- T’inquiète, on pourrait faire un raffut de tous les diables que personne nous entendrait au-delà de cette plate forme. Le seul risque, ce serait que Rusard fasse sa tournée par ici, mais je pense que j’ai assez payé Snaps pour qu’il fasse diversion jusqu’à au moins 5 heures du mat’. On a une belle nuit en perspective !
ricana le gars.

Petite vérification de routine. Mieux valait s’assurer de ce genre de détails quand on organisait ce genre de petite fête.
Hayden sourit à Hatcher, et resta un moment avec lui à regarder les autres s’activer, sans un mot, les yeux brillants. On aurait dit deux chiens en train de se lécher les babines.
Puis le 6ème année se dirigea nonchalamment vers les deux jeunes filles qui triaient les bouteilles. Les gratifiant d’un charmant sourire, il s’empara d’une petite bouteille de passoa et se dirigea vers Drew, occupé à vérifier son stock d’herbe.

-Regarde-moi ça, Monaghan, dit-il d’un air émerveillé en voyant son ami arriver. C’est le mélange spécial. J’ai jamais réussi à en avoir autant à la fois. On pourrait se faire au moins une vingtaine de joints, chacun de la taille d’un doigt d’Hagrid avec tout ça.
-‘Sûr que tu t’écroules avant le troisième.

-Pari tenu. Mais dis-moi, pourquoi tu en restes au petit lait ? demanda-t-il d’un air perplexe en voyant le flacon que tenait Hayden. On a suffisamment de marchandise, il me semble. T’attends encore des gens ?
- Quelques-uns, oui,
dit Hayden avec un large sourire qui dévoila des dents blanches et pointues.

Hayden ne donnait jamais d’heure pour ce genre de soirée. Un flot d’élèves convergeant vers le même endroit au même moment ne serait certainement pas passé inaperçu. Surtout avec le couvre-feu à 19h30 imposé par Ombrage. Chacun venait donc quand il le voulait. Comme Hayden ne regroupait qu’un nombre restreint de jeunes gens, ils avaient peu de chances d’être surpris.
Le sorcier s’assit sur un carton retourné et but une autre rasade de passoa en observant avec délectation les gens autour de lui.
Il attendait ses invités d’honneur.


Dernière édition par le Mer 25 Avr - 20:19, édité 1 fois
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Basile Crimson
6ème Année à Serdaigle
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MessageSujet: Re: Petite fête...   Petite fête... Iconminitime1wn2Mar 24 Avr - 23:55

22h05, Basile venait de quitter le dortoir des Serdaigles.
Marchant dans l’obscurité ambiante des longs couloirs sinueux, il paraissait nerveux. Bien sûr la peur de se faire pincer alors qu’il était en dehors de sa salle commune à dix heures du soir y était pour quelque chose, mais pas seulement.
Car cela faisait bientôt trois mois qu’il n’avait pas mit les pieds dans une fête d’Hayden. Les occasions n’avaient pourtant pas manquées depuis octobre, mais après mures réflexions Basile avait trouvé judicieux de ne pas y participer. Parce que l’ambiance de ce genre de soirées n’était pas la sienne, parce qu’il arrivait souvent qu’il n’en ait aucuns souvenirs … Ou bien assez pour vouloir s’enfermer à vie dans le placard à balais de Rusard !
Mais alors, pourquoi accepter de se rendre à la tour d’astronomie ? Pourquoi risquer de revenir complètement rond (sinon pire) à son dortoir alors qu’il pourrait passer une soirée des plus tranquilles dans son lit ?
Basile n’en savait trop rien. Peut être car son Gryffondor de cousin ne lui avait pas laissé le choix …
Tandis qu’il prenait un couloir adjacent, une autre raison vint lui tirailler l’esprit. Fermant sa veste, il espérait que pour une fois, sa conscience aurait tort.

Un bruit retentit alors sur sa droite. Son cœur ne faisant qu’un bond dans sa poitrine, le sixième année eut pour reflexe de se plaquer contre un mur proche. Les bruits avaient eux cessé. Allant jusqu’à retenir sa respiration de peur de se faire repérer, Basile attendit encore quelques secondes, avant de se risquer à jeter un œil. Il tomba alors nez à nez avec une ombre immense.

« Qui…qui est là ? » demanda une voix grave et mal assurée.

Une voix que Basile connaissait. Soupirant de soulagement, il répondit d’une voix précipitée :

« Parle moins fort crétin, on va se faire repérer. »

La silhouette parut hésiter, avant de finalement sortir sa baguette magique. Après avoir prononcer l’incantation, une lumière vacillante éclaira les environs proches. Paul Carter, un grand brun au visage émacié lui faisait face. Le Gryffondor semblait d’ailleurs étonné de tomber sur lui, et demanda d’une voix sourde :

« Crimson ? Tu m’expliques ce que tu fais ici ?
-Je pourrais te retourner la question … Et éteint moi ça, je ne tiens pas à me faire attraper en ta compagnie.
-Ne me dis pas que tu vas à la petite soirée d’Hayden ? »

Le rire amusé du garçon s’accompagnait à présent d'un grand sourire. Même dans la pénombre des couloirs Basile pouvait le voir. Pour sa part, ses oreilles prenaient une belle couleur rouge, mélange de colère et de honte. « C’était si drôle que ça ? » Carter lui, continuait de le provoquer avec un plaisir non dissimulé :

« Je te préviens juste que ça risque d’être difficile de faire de l’escalade cette fois ci, il n’y a pas d’arbres dans la tour d’astro !

-Je croyais que tu avais totalement effacé ce souvenir de ta mémoire Carter …
-Désolé, mais fallait avouer que t’étais vraiment ridicule ! Puis après lorsque t’as essayé de reboucher la bouteille de Cointreau, mais sans le bouchon c’était…
-STOP ! »

Jetant un coup d’œil en arrière, il reporta ensuite son attention sur Carter. Il était difficile de paraître crédible lorsqu’on ne voyait qu’à peine son interlocuteur et que l’on était réduit à chuchoter pour proférer ses menaces.

« Ecoute Carter … Il me semble qu’on avait fait un marché tous les deux … Tu tiens vraiment à ce que Emma soit au courant pour ta petite aventure avec la Poufsouffle de septième année ?
-C’est bon, c’est bon je me tais ! Si on ne peut même plus plaisanter … »

Le reste du voyage se déroula dans le silence, et lorsque les deux adolescents furent arrivé en zone dite ‘rouge’, ils se séparèrent. Rusard avait en effet fâcheuse tendance à roder dans le coin, il était donc nécessaire d’être prudents. Si un troupeau d’élèves s’amusaient à parcourir les couloirs en cette heure tardive, il ne faudrait pas longtemps au concierge pour les repérer.
Arrivé en haut de la tour d’astronomie, Basile se faufila entre deux élèves portant de lourds cartons. Cherchant des yeux son cousin, il le vit en compagnie d’un garçon dénommé Drew. Saluant de la tête l'élève il s’adressa ensuite à Hayden :

« Carter est arrivé ? Je l’ai croisé dans les couloirs et stupide comme il est, il du au moins se faire repérer… »

Mais le grand Gryffondor était arrivé, et un sourire charmeur aux lèvres bavardaient avec deux jeunes filles. Haussant un sourcil, Basile soupira. Emma allait avoir du soucis à se faire, il n’y avait aucun doute là-dessus…
Le regard du Serdaigle tomba alors sur le verre presque vide de son cousin. Nouveau froncement de sourcils :

« Il me semble que la fête n’a pas encore commencée…
-T’as apporté quelques bouteilles Basile ? demanda Drew, toujours affairé à son stock d’herbe.
-Non »

Il lui adressa ensuite un regard qui en disait long sur le méprit qu’il lui inspirait, avant d’observer avec plus d’attention les élèves présents. Quelques têtes lui étaient connu, comme Alex Corben, un élève de sa propre maison … Mais celle d’une Gryffondor manquait à l’appel.

« Des nouvelles de Wyrven ?
-Marwin est sensé venir ? s’écria aussitôt un Drew intrigué.
-Non Marwin n’est pas sensé venir. » répondit le Serdaigle au comble de l’agacement

Vraiment des fois on se demandait ce qu’il y avait dans la tête de cet abruti. De l’eau ? Non, a ce niveau là, on pouvait même parler de vodka.
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Hayden Monaghan
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MessageSujet: Re: Petite fête...   Petite fête... Iconminitime1wn2Sam 28 Avr - 0:20

Hayden se leva d’un bond en voyant son cousin arriver au sommet de la Tour d’Astronomie, un sourire chaleureux aux lèvres.

« Basile, enfin ! J’étais sûr que tu viendrais ! »

Ah si si, vraiment, il en était sûr. Parce que même s’il était venu à son cousin l’idée saugrenue de ne pas se rendre à son invitation (franchement, comment cela aurait-il pu seulement lui effleurer l’esprit…), il serait descendu de la tour pour aller le chercher, même s’il avait dû pour ça le tirer par la peau du cou de la Salle Commune des Serdaigles ! Hayden tenait absolument à ce que Basile soit là ce soir. Il ne savait pas trop pourquoi. Peut être à cause de Wyrven. Ou parce qu’il l’aimait bien –non, vraiment !-. Ou tout simplement parce qu’il était tellement amusant dans ces soirées –plus ou moins malgré lui. Aucune importance, il devait être là parce qu’il en avait envie, point barre.

« Carter ? répondit distraitement Hayden. Ah, le grand brun squelettique ? Il est arrivé dix minutes avant toi et comme tu peux le voir, il n’a pas perdu son temps… »

Le dénommé Carter était en effet en pleine conversation avec la Serpentard hystérique et son amie. Haussant un sourcil, un sourire en coin, Hayden poursuivit :

« Il tente de brancher ces deux-là depuis tout à l’heure, et crois-moi, il n’hésite pas à employer tous les, hum, moyens à sa dispositions. D’ailleurs, Basile, continua-t-il avec un sourire franchement moqueur, je ne sais pas sur quoi tu as basé ton chantage pour le faire taire à propos de tes exploits dans ma dernière fête, mais si tu veux mon avis ça n’était pas une motivation suffisante… Je l’ai vu qui mimait une personne avec le doigt coincé dans une bouteille, et je sais pas pourquoi, mais cette personne ç’avait l’air d’être toi. »

Hayden se souvenait parfaitement bien de ce soir-là. Basile avait bu comme un trou, et avait fini la soirée dans un état peu glorieux... pour parler gentiment.

« Quel crétin, ce Carter, soupira Hayden d’un air affligé. Franchement, tout le monde est d’accord pour dire que tes prouesses avec cette bouteille de Cointreau sont bien en dessous de tes acrobaties sur l’arbre du Parc… »

Hayden allait continuer sur sa lancée, pris d’un élan nostalgique, et énumérer tous les actes les plus ridicules qu’avait accomplis Basile durant ces trois dernières années (histoire de les lui remettre un peu en mémoire, voyez-vous, ce pauvre petit ne s’était souvenu de rien après coup… quel gâchis). Malheureusement –ou heureusement pour Basile-, un grand gars efflanqué fit à ce moment-là irruption sur la plate forme et attira l’attention du Gryffondor.

« Salut Monhagan !
-Salut, Snaps… Attends une minute, t’étais pas censé faire diversion dans les étages, toi ?
-Bah si, mais bon j’allais pas rester toute la nuit à me geler les pieds dans les couloirs en faisant du cache-cache avec Rusard alors que vous êtes tous en train de vous amuser ici, quand même !?!
- Je compatis, mais c’est pour ça qu’on t’a payé, il me semble.
-T’inquièt’, dit l’autre dans un sourire. J’ai lâché l’affaire à un spécialiste. J’ai malencontreusement dit à Peeves qu’il y avait des rangées de bocaux tous neufs achetés par Rogue à détruire dans les cachots. Il s’est de suite mis à la tâche. C’est un brave type, dans le fond, Peeves.

Hayden éclata de rire et donna une tape dans l’épaule du gars, sans plus aucune inquiétude, si tant est qu’il ne se soit jamais inquiété. S’ils se faisaient choper, eh bah on allait pas en faire tout un drame !
Le jeune homme se retourna vers son cousin et Drew, qui avaient apparemment échangé deux trois mots pendant que lui-même s’occupait de leur sécurité. L’un regardait l’autre avec un tel dédain que Hayden se demanda bien quelle connerie monumentale Drew avait bien pu sortir. Comme cette question avait un bon millier de réponses possibles, il cessa très vite de s’interroger à ce sujet et s’intéressa plutôt à la question Wyrven.

« Je n’ai aucune nouvelle d’elle, dit-il d’un ton désinvolte. Mais elle a dit qu’elle viendrait, donc elle viendra. Te fais pas de bile, mon grand ! »

Pour être honnête, le jeune Gryffondor aurait été complètement incapable de dire si elle allait venir ou non. La dernière fois qu’il l’avait croisée datait déjà d’un moment ; c’était quand il lui avait fait savoir la date de la petite fête. Elle avait toujours pu changer d’avis, va savoir ce qui peut se passer dans la tête d’une fille… Enfin quand même, il espérait sincèrement qu’elle viendrait. Elle l’intéressait assez, la Wyrven, il fallait l'avouer…
Puis Hayden regarda plus attentivement son cousin, et remarqua la mine contrite de ce dernier.

« Tu m’as l’air un peu tendu, là, dis-moi. Ca va pas du tout, je ne veux personne de tendu dans mes fêtes. Attends voir. »

Le jeune homme farfouilla un moment dans les cartons, puis dénicha une grande bouteille dont le liquide incolore miroitait à la lumière des étoiles. La coinçant contre son bras, il se dirigea non pas vers son cousin mais vers une charmante jeune fille qui discutait avec Corben. Il lui chuchota un mot à l’oreille, et cette dernière, avec un grand sourire, le suivit jusque vers Basile et Drew.

« Basile, je te présente d’abord Anna Green. C’est celui dont je t’ai parlé, dit-il à ladite Anna.

Celle-ci hocha de la tête avec ce qui ressemblait furieusement à un sourire intrigué et ironique. De taille moyenne, blonde comme les blés, elle avait un adorable petit nez retroussé et des yeux marrons très vifs et pétillants.

"Enchantée, Basile, sussura-t-elle.
- Et elle, c’est Vodka Concentrée, poursuivit Hayden en brandissant la bouteille devant le nez de son cousin. Dans ton cas elle me paraît toute indiquée. Avec ces deux-là je ne vois pas comment tu pourrais ne pas t’amuser ! »

Sur ce, Hayden regarda son cousin avec un grand sourire, très fier de lui, l’air de dire " heureusement que je suis là pour penser à toi, hein ? hein ? hein ? merci qui ? ". Puis il frappa dans ses mains, et claironna :

« Maintenant, on peut entamer les choses sérieuses ! »

Comme si ces paroles étaient un signal convenu, chacun changea d’activité.
Drew commença aussitôt à se rouler avidement son premier joint, Hatcher décapsula un Whisky Pur Feu, Corben proposa un « qui boira le plus » à Snaps, deux filles remplirent en proportions généreuses leurs verres, Carter avait déjà vidé cul-sec un demi flacon de rhum pour épater les deux demoiselles… Bref, la fête avait commencé.
Bien sûr, il était inconcevable qu’Hayden soit en reste. Abandonnant la malheureuse bouteille de passoa, il empoigna un des énormes récipients d’hydromel aux épices –son préféré- et en vida un bon quart en moins de deux. La soirée ne démarrait pas mal du tout !
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Basile Crimson
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MessageSujet: Re: Petite fête...   Petite fête... Iconminitime1wn2Mar 1 Mai - 23:04

Ca y est. A peine quelques mots prononcés et déjà Hayden l’agaçait au plus au point. Ce qui se traduisait par plusieurs réactions :
Tout d’abord par un froncement de sourcils à peine perceptible.
Ensuite, par un regard oblique et sombre qu’on ne pouvait ignorer.
Et enfin par une posture droite et légèrement crispée, les bras le long du corps, la tête haute.
Hayden avait droit à la totalité de ces critères, grand bien lui en fasse.
Et pour ce qui était de Drew, il aurait pu disparaître que Basile ne s’en serait même pas rendu compte.
Il écouta en silence le Gryffondor lui répondre même si il ne détacha pas son regard du garçon. Au diable Carter, ce qu’il pouvait faire ne l’intéressait en rien. Qu’il trompe sa copine une bonne dizaine de fois si il le souhaitait, de toute manière lui ne ferait rien pour l’en empêcher.
A la petite ‘blague’ de son cousin, il n’eut qu’un rire aigre. Ne pas répondre, ne pas répondre.

« Et ça te fais rire ? »

Le ton était brusque, agressif. Conscient que ce n’était certes pas la meilleure des tactiques pour quelqu’un tel qu’Hayden, il ajouta en soupirant :

« Laisse tomber, j’ai rien dit. »

Il n’eut pas à se justifier d’avantage car un élève aux allures de gorilles venait d’entrer dans la tour. Basile observa rapidement le nouveau venu avec suspicion. Snaps…Ce nom ne lui disait rien, tout comme son visage. Apparemment il devait monter la garde, tache qu’il avait sans vergogne mise de côté. A son tour d’afficher un air goguenard. Il décréta d’un ton foncièrement mauvais :

« Dis donc, bravo l’organisation ! Avec ça on a encore d’avantage de chances de se faire pincer ! Et depuis quand vous faîtes confiance à Pevees ?»

Drew semblait alors mal à l’aise. Quant à Snaps, il se contenta de hausser les épaules avant de s’emparer d’une bouteille de rhum. Alors c’était ça la seule réponse auquel il avait droit ? Tiens il ne regrettait pas d'e ne pas côtoyer ce genre d’individus comme le faisait Hayden !

« Mais elle a dit qu’elle viendrait, donc elle viendra. Te fais pas de bile, mon grand ! »

Le Serdaigle leva les yeux au ciel. C’était une question comme une autre, Hayden n’avait pas besoin d’en faire tout un plat ! Te fais pas de bile … Quel crétin celui là.
Bon. Il avait légèrement tendance à s’emporter. Mais était-ce sa faute à lui si il était sur les nerfs ?
Basile respira un bon coup histoire de relâcher la pression. Bien trop longtemps qu’il ne s’était pas rendu à une fête de ce genre. Puis de se retrouver avec des gens qu’il avait pour habitude de ne pas fréquenter le frustrait légèrement, il fallait bien l'avouer.
Pourtant il devait faire des efforts, histoire de ne pas passer pour un rabat-joie. Hayden semblait remarquer qu’il n’était pas à son aise. Et il avait raison :

« Non, ça va aller. C’est juste que ça fait longtemps maintenant… » décréta il avec sérieux.

Puis lorsque le Gryffondor s’éloigna, il se demanda ce qu’il avait derrière la tête. Le suivant des yeux, il le vit farfouiller dans un carton cherchant sans doute de quoi le soûler. Mais contre toute attente il prit un tout autre chemin et revint avec une jeune fille.
Basile, aussi étonné que furieux se contenta de regarder avec des yeux ronds son cousin. C’était une blague ? De la vodka et une blonde, c’était ça son remède miracle ?
Bizarrement il n’avait plus du tout envie de paraître gentil, et décréta définitivement de mauvaise humeur :

« J’aime pas les blondes. »


C’était faux bien sur, mais rien ne lui était venu à l’esprit pour se débarrasser d’Anna.
Empoignant le bras de Hayden qui vidait consciencieusement une énorme bouteille, il l’attira un peu à l’écart.

« Tu t’es pas déjà dis qu’on avait pas les même envies ? Là par exemple j’ai aucune envie que tu me présente à une fille genre Anna parce qu’on sait très bien tous les deux comment ça va se terminer »

Il parlait avec précipitation, et n’avait pas lâché le bras de son cousin. Car il devait mettre les choses au clair dès le début de la fête. Et il devait le faire avant que l’alcool ne brouille ses pensées…En parlant d’alcool, un verre se retrouva entre ses mains -on ne sait comment-, verre qu’il vida d’un trait.
Levant les yeux de son Malibu coco, il vit entrer Eterna. Donnant un coup de coude à son cousin, il l’a désigna d’un mouvement de tête. Au moins, cette question là était réglée.
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Domy Est
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MessageSujet: Re: Petite fête...   Petite fête... Iconminitime1wn2Mer 2 Mai - 10:16

Qui aurait pensé que Dominique Estary s'emmêle ? C'était bien mal la connaître. Et pourtant ...


*


Dans la salle commune Serdaigloise, nombre d'élèves allaient et venaient de la grande salle. Ceux qui avaient fini leurs devoirs en catastrophe avant le repas en passant à la bibliothèque - ce qui ne leur laissait pas beaucoup de marge pour manger avec le couvre feu - et ceux qui étaient plus studieux, qui s'y étaient pris à l'avance et qui pouvaient se coucher sur leurs deux oreilles. Pour ceux qui aiment classer les Serdaigle parmi les intellos boutonneux qui pensent que les livres c'est l'avenir, vous faites fausse route. Serdaigle est la représentation de l'intelligence pure et simple, du fait d'être posé et calme, parfois timide ... Il ne faut pas confondre ça dans une masse de préjugés débiles et dépassés. Et puis, boutonneux, sûrement pas. Prenez Dominique Estary. Une belle plante. Elle avait vraiment tout pour elle. L'intelligence, le physique, la force physique également ... De quoi se plaindre ? Franchement, hein ? Bon, après, vient le tour du caractère, mais là, c'est une autre histoire ... Et si nous en revenions à notre petite fête ? Oui, la fête pour le alcooliques anonymes, si vous préférez.


*


Estary, accompagnée de Pierrick McLaggen dans les couloirs pour se rendre à une fête d'alcooliques du genre. Jamais, si elle avait vu cette image grâce à une voyante, elle ne l'aurait crû. Pourquoi ? De 1, jamais elle ne sortait la nuit. De 2, pour se rendre à une fête d'alcooliques, autant crever. De 3, avec McLaggen, la nuit, c'était pas la peine de compter sur sa tête le lendemain. Wyrven lui aurait arraché les yeux en l'apprenant et en aurait fait de quoi assaisonner une mayonnaise pour se venger ... Mais maintenant, elle avait une raison. LA raison. La raison pour laquelle elle agissait. La raison pour laquelle McLaggen l'accompagnait, la raison pour laquelle elle venait, la raison pour laquelle elle participait, la raison .. La raison. Et cette raison, elle était pas petite. Elle était même gigantesque à l'échelle de Poudlard. Car oui, rien était plus important que ça. Enfin, d'après elle, et pour l'instant. Il ne restait plus qu'à voir ce qu'il se passerait ensuite pour redéfinir les priorités ...



*



McLaggen, disparu dans les profondeurs des couloirs, laissa Estary au pied de la tour. Cette dernière ne tarda pas à monter à cette dernière, sachant que plus vite elle tâtait le terrain, plus vite elle pourrait agir. Une fois arrivée en haut, elle se tourna vers le prénommé Basile Crimson, plus jeune d'une année qu'elle. Elle savait très bien qui il était. Car elle le savait.


" Mademoiselle ( Elle insista lourdement sur le mot ) Wyrven m'a conviée à cette petite fête ... Pas la peine de m'inciter à descendre, je reste ... "

Elle ne s'attarda pas sur leur cas, et pivota directement vers les rambardes ( Faute de trouvage d'un autre terme oO ) de la tour, pour admirer le parc ... Allez, phase 1, enclenchée. Comme prévu, l'hiboux arriva à l'heure , un parchemin vierge entre les pattes. Estary sorti une plume et écrit à une vitesse déconcertante, pour laisser l'hiboux s'envoler à nouveau ... Ses actions étaient vraiment déconcertantes. D'un oeil neutre, Estary était certainement la personne la plus mystérieuse de Poudlard ... Mais elle s'en fichait pas mal ...




Lettre a écrit:
Je suis là. Elle n'est pas là. Il viendra plus tard. Dépêche toi de venir. Je fais court car les hiboux, maintenant ...

Fdz.


HJ : Lettre à Marwin =)
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Eterna M. Wyrven
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MessageSujet: Re: Petite fête...   Petite fête... Iconminitime1wn2Mer 2 Mai - 17:28

Ira, ira pas ? La question avait longuement tourmenté Eterna. Mais elle avait finalement tranché. Elle jeta un regard inquisiteur à son reflet. Une jeune fille la regardait de ce même air dans la glace, les cheveux lâchés, légèrement maquillée, et la tenue composée d’un jean, d’un haut noir et de sa chemise d’uniforme négligemment passée par dessus, son blason définitivement en évidence. Rajouterait-elle sa cravate à moitié nouée ? Ses mains se calèrent dans les poches arrière de son pantalon, penchant la tête sur le côté et essayant de trancher cette question existentielle. Je vous vois venir avec vos réflexions : n’avait-elle rien de mieux à faire de se préoccuper de son apparence physique ? Par exemple de la soirée à venir, où elle allait retrouver Basile, avec qui la situation était plus qu’étrange, son cousin Hayden, qui avait visiblement l’intention de lui mettre le grappin dessus, et où elle avait pourtant décidé d’aller. Pourquoi ? La raison semblait rester mystérieuse, mais elle, elle savait parfaitement pourquoi elle le faisait. Tant mieux pour elle, parce que vous, vous ne le saurez pas. Na ! Bon, cravate ou pas cravate ? Dans le doute, on s’abstiendra ? Non, allez, zut, cravate ! Attrapant l’objet du dilemme, elle se la passa autour du cou, s’emmêlant un moment dans le nœud. Il fallait dire que ses mains tremblaient. Malgré le détachement dont elle s’efforçait de faire preuve, elle tremblait comme une feuille. Stressée. Mais par quoi ? Ça … Voilà, elle avait enfin réussi à le faire, ce fichu nœud. Elle tira légèrement dessus. Dernier coup d’œil critique. Ça allait. Oui, enfin d’un point de vue extérieur, ça plus qu’allait. Elle ne ressemblait en rien à une anglaise, il fallait bien le dire. Même limite plus le type espagnol. Elle allait se détourner du miroir et quitter la salle de bains quand son regard fut attiré par un reflet dans la glace. Son pendentif en forme de pentacle, posé sur le lavabo. Deux secondes de réflexion. La cravate vola à travers la pièce, et le pendentif retrouva bientôt sa place préférée, autrement dit le décolleté de sa porteuse. Maintenant qu’elle savait exactement ce qu’était ce bijou (l'Horcruxe de son père), elle ne s’en séparait plus. Et elle n’aurait pas trop de la présence, même infime, de son père ce soir-là.

Ramassant sa cravate, elle sortit de la salle de bains sans bruit, et l’envoya sur son lit. Ses camarades de chambre dormaient, ou n’étaient pas là. Dans la salle commune ? peut-être. Elle espérait ne croiser personne pour éviter les questions. Elle n’avait ni la force, ni l’envie d’y répondre. Elle attrapa un pull posé sur son lit, et sortit. La salle commune était encore peuplée de pas mal d’élèves, mais ils étaient tous à leurs occupations. Sa main droite tenant le pull contre elle, la gauche jouant nerveusement avec son collier, la Gryffondor atteignit le portrait sans se faire remarquer, et sortit. Elle discuta deux secondes avec la Grosse Dame, qui lui assura qu’elle ne dirait rien s elle accrochait un sourire à ses lèvres, car on aurait dit qu’elle allait à l’abattoir. Après avoir murmuré que c’était presque ça et avoir néanmoins sourit, la jeune Wyrven disparut dans l’ombre des couloirs. Six ans et demi de sorties nocturnes l’avaient rendu plus discrète que le silence et plus silencieuse que la discrétion. Elle arriva donc sans encombre au pied de la tour d’astronomie, là où Hayden lui avait dit que se passait la soirée. Elle s’arrêta un instant, la main sur la pierre froide du mur. Et si elle faisait demi-tour ? Si elle n’y allait pas ? Son cœur semblait battre à ses oreilles et faire un ramdam d’enfer. Ce n’était pas compliqué, il lui suffisait de tourner les talons et de rentrer sagement dans son lit. Elle avait peur ? Oui, énormément. Voyons, ce n’était qu’une soirée … Non, c’était plus que ça. Et elle le savait. Pas vous. Et vous ne le saurez pas. Elle se força à se calmer, croisant les bras, et serrant le pull contre elle par la même occasion. Tiens, un pull bleu. Le pull d’Estary ? Non, il était légèrement plus grand. Allez, un deux ma grande, tu es une Wyrven, tu es une Gryffondor, tu as déjà fait face à la mort, tu ne vas pas te dégonfler ! pas maintenant ! Sa respiration se calma peu à peu, et elle se passa une main dans les cheveux, les remettant en ordre. Se calmer. Jouer le jeu. Sourire. Ne pas laisser paraître son stress. Faire comme si de rien n’était. Faire comme si tout était normal. C’est possible, ça ? relevant la tête, elle posa son regard sur les marches. Un sourire provocant et conquérant naquit sur ses lèvres, en même temps qu’une étincelle au fond de ses yeux. Elle était prête. Tranquillement, elle monta les marches, pour enfin se retrouver …

En haut de la tour d’astronomie ? Elle n’arrivait pas à reconnaître ce lieu où elle avait passé tant de soirs à observer les planètes en donnant de temps à autre un coup de coude dans le télescope de Wildens pour qu’il se le prenne dans l’œil. Il y avait des jeunes partout, deux en train de se peloter dans un coin de la terrasse, et les autres en train de se bourrer la gueule, de draguer … Elle avait toujours honni ces soirées. Picoler et sortir avec le premier venu. C’était ça qu’espérait Monaghan, qu’elle boive et qu’elle se jette dans ses bras ? Hum… Ouais, c’était une idée, il n’y a rien à dire là-dessus, c’était une idée. Mais elle avait d’autres plans. Du moins le croyait-elle. Son regard parcourut la terrasse, à la recherche de quelqu’un. Mais «ce « quelqu’un » n’était pas là. Ses doigts pianotèrent sur le pull qu’elle avait placé à cheval sur son bras droit. Ça, elle ne l’avait pas prévu. Malin … Que faire maintenant ? Elle se mordit la lèvre, un instant déconcertée. Son cœur percuta violemment ses côtes. Hurlera-t-elle ? Non, non, sauver les apparences Ety…


« Dis donc, tu bois quelque chose, bébé ?

Les yeux d’Eterna s’écarquillèrent de stupeur et ses yeux tombèrent sur un mec qui était déjà visiblement assez éméché. Le genre bourrin, fin comme ses pieds, une sorte de grande armoire à glace complètement stupide. Exactement le genre d’homme de la jeune Française. Qui n’a pas saisi l’ironie ? Angewo, dehors ! Et de quel droit l’appelait-il « bébé » ? Sérieux, il faisait peine à voir, sa bouteille de vodka à la main Sans doute était-il tellement bourré qu’il allait essayer de boire par l’oreille. Elle esquissa un sourire mi-pincé, mi-moqueur, avant de lui répondre, d’un voix qu’elle s’efforça de contrôler pour ne pas trahir son énorme envie e de rire, et de lui mettre un baffe.

- Merci, mais la vodka, c’est pas mon truc. Et je crois que tu m’as confondue avec le troll, là-bas, au fond.

Un grand sourire charmeur, et elle était partie, levant les yeux au ciel. Elle la sentait décidément bien, cette soirée. Et elle avait effectivement besoin d’un verre, ou elle allait craquer. Mais elle avait repéré une bouteille de Malibu. Déception : du coco. Ah, une bouteille de Mango à côté ! Elle eut un sourire, et se servit un verre, prenant soin de ne pas mouiller le pull. Avec un peu de chance, elle n’aurait pas à le tenir toute la soirée. Et se retournant, elle vit que la chance lui souriait. Les deux cousins en plein dans sa ligne de mire. Bon allez, Ety, un deux, on y va ! Non, attends ! Elle porta son verre à ses lèvres et en bu une longue gorgée. Voilà, ça allait mieux. Ses oreilles prirent un coup de chaud, attestant de l’alcool venait bien de monter. Oups, malibu Mango, pull bleu, Basile … ça rappelait des souvenirs. Non, zut, hein ! Ses pieds se mirent en marche tous seuls, et elle finit par accoster les deux cousins, son sourire intact, un verre à la main, et fit la bise aux deux. Comme ça. L’alcool ? Non, pas déjà quand même.

Salut vous deux ! Sympa, l’ambiance ! Surtout les buffles qui vous appellent « bébé »…

Sourire moqueur, et regard vers l’autre saoûl qui avait alpagué une blonde. Tiens, ça plaisait les mecs comme ça ? Retour sur les cousins. Elle souriait aux deux, mais son attention était entièrement focalisée sur Basile. Dilemme. Elle lui rendait le pull sous le nez de son cousin, où elle l’attrapait par le bras pour qu’ils aillent tranquillement discuter ? La seconde option lui plaisait plus, mais à vrai dire, elle doutait que Hayden l’entende de cette oreille. Mais quoi ? Elle n’allait pas recommencer leur manège de regards en coin de la dernière fois, si ? Il y avait une alternative. Un juste milieu. Qu’elle trouva. Elle vida son verre, puis enchaîna sur un autre sourire, et un regard appuyé au Serdaigle :

Basile … J’aurais besoin d’un verre. Ça te dérange de m’accompagner ?

Nul ? Ouais, si on veut. Mais elle ne préférait pas parler du tout devant Monaghan. Même pas qu’elle voulait parler avec son cousin, même si ça semblait évident. Il ne saurai rien. Point barre. Ça ne regardait que Basile et elle.
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Hayden Monaghan
6ème Année à Gryffondor
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MessageSujet: Re: Petite fête...   Petite fête... Iconminitime1wn2Dim 6 Mai - 20:41

Décidément, Basile n’était pas de bonne humeur !
Le cousin d’Hayden le rembarrait à chaque fois qu’il ouvrait la bouche, se moquait de lui, l’envoyait balader. Un vrai plaisir !
Hayden s’en foutait royalement. C’était habituel, entre eux. Ca faisait parti de leur petit jeu. Lui, en tout cas, il considérait ça comme un jeu.
Il se serait presque inquiété si Basile ne lui avait pas parlé comme ça. Mais bon, il fallait avouer que ce soir il n’y allait pas de main morte ! Le stress, sans doute. Hayden le lui avait toujours dit, il travaillait trop, ce petit. Franchement, faire tout un plat pour cette histoire avec Peeves… elle était très bien l’organisation, d’abord : la preuve, il y avait de l’alcool en abondance. C’était l’essentiel, non ?
Mais alors sa réaction face à Anna Green, cette blonde à croquer, c’était un peu fort.

« Comment ça, t’aimes pas les blondes ? demanda-t-il, haussant un sourcil, tout à fait incapable de comprendre que Basile n’ait pas envie de se taper une fille aussi mignonne. A ma dernière soirée, tu t’en est fait deux à la suite. »

Anna, de son côté, avait l’air mortifiée. Jetant un regard méprisant à Basile, puis un autre chargé de reproche à Hayden –que ce dernier ne vit pas, trop occuper à déloger la dernière goutte d’hydromel de sa bouteille- la jeune fille s’en fut sans autre forme de cérémonie. Lorsque le Gryffondor sortit de sa bouteille, il constata avec surprise que la potiche blonde avait disparu.

« Voilà, t’es content, tu l’as vexée ! commenta-t-il tandis que son cousin le tirait par le bras pour lui parler à l’écart. Va falloir la faire boire comme un trou si tu veux espérer l’avoir, maintenant, elle est rancunière comme pas deux !
-Tu t’es pas déjà dis qu’on avait pas les même envies ? Là par exemple j’ai aucune envie que tu me présente à une fille genre Anna parce qu’on sait très bien tous les deux comment ça va se terminer, rétorqua Basile.
-Bien sûr qu’on sait comment ça va se terminer ! s’étonna Hayden. Et alors, il est où le problème ? »

Le 6ème année posa sa bouteille vide à terre et soupira, agacé pour une fois. Il détestait quand son cousin faisait son rabat-joie comme ça ! Histoire de le faire taire, il lui fourra un verre dans la main, que ce cher Basile vida machinalement. Bah voila, se dit Hayden. C’était pas plus compliqué que ça. Il suffirait de veiller à ce que ce verre ne désemplisse pas de la soirée.
Au moment où il se servait à son tour un verre de Malibu Coco –oui oui, il utilisait un verre, une fois n’est pas coutume, Basile lui donna un grand coup de coude, ce qui eut pour effet de faire tomber la moitié du contenu de la bouteille à terre. « ‘tentiooooonnn ! » grogna Hayden. Il détestait le gâchis d’alcool.
Suivant le regard de son cousin, il vit alors ce qui le perturbait : Eterna venait d’arriver.
Mais avant que cette invitée particulière n’arrive jusqu’à eux, l’attention du jeune homme fut détournée par la voix d’une non-invitée tout aussi particulière :

« Mademoiselle Wyrven m'a conviée à cette petite fête ... Pas la peine de m'inciter à descendre, je reste ... »

Il s’agissait d’une grande jeune fille aux longs cheveux bruns, l’air autoritaire et un peu mystérieux. Hayden haussa un sourcil. Pourquoi tant de cérémonie ? N’importe qui ou presque pouvait venir à sa fête, il s’en fichait. Ou en tout cas n’importe qui ayant une aussi jolie frimousse. Il était beaucoup plus embarrassé par le fait que cette jeune fille regardait Basile, alors que c’était tout de même lui l’organisateur de la fête.

« Mais vous êtes la bienvenue, mademoiselle, répondit-il avec un grand sourire charmeur, histoire de réattirer l’attention sur lui. C’est qui, cette fille ? » demanda-t-il à son cousin en fronçant un sourcil, dès qu’elle se fut éloignée.

Il oublia toutefois aussitôt la mystérieuse jeune fille, car Eterna était campée devant eux, un sourire un peu ironique aux lèvres. Un sourire de loup étira les lèvres du jeune homme. Magnifique, avec ses longs cheveux noirs, le bijou qui mettait en valeur son décolleté, sa cravate mise de travers. Elle leur fit la bise, et Hayden fut ravi de constater qu’elle avait un verre à la main.

« Salut vous deux ! Sympa, l’ambiance ! Surtout les buffles qui vous appellent « bébé »…
-Oh, tu veux parler d’Hatcher ? Faut lui pardonner, il s’est enfilé deux bouteilles avant de venir, alors pas étonnant qu’il soit déjà dans cet état… dit Hayden d’un air réellement compatissant. T’inquiète pas, Basile sera là pour te protéger des buffles puisqu’il a décidé d’être chaste et sobre toute la soirée ! » ajouta-t-il avec une tape dans le dos de son cher cousin.

Après quoi, il s’employa à remplir à nouveaux les verres d’Eterna et Basile. En relevant la tête, il se sentit contrarié. Voilà que les deux lui refaisaient le coup du regard-en-biais-à-propos-du-truc-qu’il-ne-devait-absolument-pas-savoir. C’était que ça commençait sérieusement à le courir ce truc ! Fronçant les sourcils, il allait leur balancer une remarque assez cinglante, mais Eterna le devança, et demanda à Basile de l’accompagner prendre un verre. Chose pour le moins étrange puisqu’elle avait déjà un verre à la main et une quinzaine de bouteilles à portée de main.

« Pas la peine de vous déranger pour moi, vous savez ! dit-il avec un grand sourire. Je vous laisse, je vais voir où en est Drew avec ses doigts d’Hagrid. »

Piochant au passage une bouteille de martini, il s’éloigna aussitôt. Pas mauvais joueur, Hayden. Ni même vexé. Dans le fond, il s’en foutait même complètement.
Mais en surface, ça l’emmerdait, quand même ! Comment ça se faisait qu’elle préfère Basile à lui ? Bah, se tempéra-t-il aussitôt. Si c’était Basile, ça allait. Il n’allait pas être jaloux de son cousin, quand même. Ni être jaloux tout court. Peut être même que Wyrven réussirait à le dévergonder un peu, le Basile. Lui, ce soir, il en avait marre d’essayer. C’était bien la première fois, d’ailleurs.
En proie à une brusque lassitude, Hayden s’enfila une longue rasade de martini. En plus de lui décaper la gorge, l’alcool lui fit oublier toutes ces conneries. Depuis quand il se prenait la tête comme ça pour une histoire aussi insignifiante ?? Il devait avoir un problème en ce moment.
Se promenant nonchalamment entre ses invités, rendant des saluts, enjambant des corps, riant devant les imbécilités des fins saoules, il finit par arriver vers la rambarde. Il était à nouveau sur son petit nuage. La fête se passait bien, tout le monde s’amusait, le martini décapait bien.
Il aperçut la jeune fille bizarre qui leur avait parlé, tout à l’heure, et décida, tout joyeux, de lui parler. En s’accoudant à la rambarde près d’elle, il fut surpris de voir un hibou s’envoler, un message accroché à la patte. Pourquoi il était surpris d’ailleurs ? ça allait lui revenir. Mais y’avait un truc qui clochait.

« Salut, dit-il d’une voix assurée. Tu es très mignonne, tu sais. Par contre j’aimerais bien savoir pourquoi tu viens à ma fête envoyer un message par hibou alors que ce cher Crapaud Rose l’a interdit. »

Ah, voilà, c’était ça qui clochait.
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Marwin Wyrven
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MessageSujet: Re: Petite fête...   Petite fête... Iconminitime1wn2Dim 6 Mai - 22:57

Code:
Je suis là. Elle n'est pas là. Il viendra plus tard. Dépêche toi de venir. Je fais court car les hiboux, maintenant ...Fdz.

Il n’avait pas pris le temps de répondre. De toute façon, il était déjà en route. Il L’avait guettée, et l’avait vue, alors qu’elle s’efforçait de sortir le plus discrètement possible de la Salle Commune. Il n’avait pu s’empêcher de noter à quel point elle était jolie. Secouant la tête, il avait encore fait mine de s’intéresser deux minutes à son journal, le temps d’être sûr qu’elle était partie. Après, il avait décroisé ses jambes, bottées de Santiags qu’il affectionnait particulièrement, avait posé son livre sur une table et s’était discrètement lancé à la poursuite de sa cousine. Seulement, arrivé dans le couloir, il ne savait par où il devait prendre … Il voulait surveiller le moindre de ses faits et gestes. Elle devait être stressée comme ce n’était pas possible. Gauche, droite ?

- Gauche.

Marwin se retourna, et tomba sur la Grosse Dame qui lança un sourire malicieux assorti d’un air faussement réprobateur.

- Un préfet qui enfreint les règlements dès les premiers jours de son poste …
- C’est pour …
- La petite Eterna ? Je sais, oui.
- Vous savez....?!
- Tout. Et je te souhaite bon courage, et bonne chance.
- C’est elle qui en aura besoin. Mais merci !

La Grosse Dame eut un large hochement de tête, et lui fit signe de la main alors qu’il s’éloignait. Il frissonna dans sa chemise. Il aurait dû prendre une veste. Il n’y avait pas pensé, c’était trop bête. En même temps, il avait bien d’autres choses à penser. Enfonçant ses mains dans ses poches arrière de jean, il accéléra le pas, essayant de rattraper Ety avant qu’elle n’arrive au lieu dit. Il s’efforçait de rester le plus discret possible quand quelque chose lui toucha l’épaule. Horrifié, il crut qu’il allait défaillir. Il s’arrêta et se retourna très trèèès lentement, s’apprêtant même à mettre les mains en l’air. Et il s’était retrouvé nez à nez … avec ce hibou ! Il secoua la tête, son cœur battant à toute allure et se traitant mentalement de tous les noms. Il détacha le message, qui était donc celui de Domy. IL viendrait. Il s’autorisa un petit « Yes ! ». Tout n’était pas perdu. Ça se présentait plutôt bien finalement. Bon, rattraper Eterna, rattraper Eterna … Il se mit silencieusement à courir, et déboucha à l’angle du couloir de l’escalier menant à la tour d’astronomie. Vite, il se tapit dans l’ombre. Et l’observa.

Qu’elle était pâle. ET comme elle semblait triste, une fois de plus. Il se mordit la lèvre. Il aurait voulu la prendre dans ses bras, là, maintenant, lui dire que tout se passerait bien, mais elle devait y aller seule. Elle devait régler certaines choses, et Marwin ne souhaitait pour rien au monde être de la partie. Et il la connaissait. S’il apparaissait maintenant, elle allait s’effondrer en larmes dans ses bras et lui demander de la ramener dans son dortoir. Mais il n’en était pas question. Elle allait y aller. Et elle le fit. Elle gravit lentement les marches, telle une condamne à mort. Plaqué contre la paroi de pierre, il attendit un moment avant de s’en détacher. Il savait qu’il risquait gros en allant à cette soirée. Pas seulement à cause de son insigne. Ce soir était une sorte de test. Il connaissait Monaghan de réputation, et il se doutait bien qu’il allait y avoir de l’alcool, beaucoup d’alcool. Mais il tiendrait. Il n’en était pas totalement sûr. Si, il en était sûr. Il tiendrait, il le fallait. Il en avait fait la promesse. Et il avait bien trop avancé pour reculer maintenant. Alors il gravit les escaliers.

Arrivé sur la terrasse, il fut frappé par le fait de savoir à quel point ses prévisions étaient justes. De l’alcool partout, des jeunes en train de se bourrer ou déjà bien gris. Il serra le poing, combattant la furieuse envie qui le démangeait, à savoir attraper sa baguette et balancer toutes les bouteilles par dessus bord. Ou les faire exploser, au choix. Non, remarquez, il y en aurait sans doute des assez abrutis pour lécher le sol. Les faire disparaître les … Chut, Marwin, chut, concentre toi. Il passa donc à côté des caisses pleines de bouteilles, sans leur accorder un seul regard. Non, ce n’était pas si facile que ça. Son palais était en train de devenir sec, et sa gorge le brûlait … pas question. Il affermit sa marche, cherchant du regard quelque chose, ou quelqu’un pour penser à autre chose.

Ah ! Elle était là. Il finit par voir sa cousine, un verre à la main. Il ne put s’empêcher un froncement de sourcils désapprobateur. D’accord, elle avait besoin de courage, mais … Ah, chut, t’es mal placé pour juger Wyrven ! Ouais, c’est bon, je sais. Il n’était pas dans ses projets d’aller lui parler, mais pourtant ses poils se hérissèrent à la vue des garçons avec qui elle parlait, et il dut se faire violence pour ne pas y aller et mettre une beigne aux deux. Le premier, Monaghan, cette raclure. Un de ses amis lui avait rapporté qu’il s’était vanté d’avoir une touche avec Eterna, et qu’il allait mot à mot « se la faire » à cette soirée. Quel crétin ! Comme si Ety ne tolèrerait ne serait-ce que cet abruti l’embrasse. Et la façon qu’il avait de la regarder … On aurait dit qu’il l’imaginait sans ses vêtements. Les ongles de Marwin s’enfoncèrent dans la paume de sa main. Ce fumier ne perdait rien pour attendre. Et le deuxième … Basile. LE Basile. Avec qui toute cette histoire avait commencé. Marwin le haïssait. D’une, parce qu’il aurait dû repousser Eterna, qui était saoule. Mais non, il en avait profité. Et de deux, à cause d’une certaine entrevue dans les cahots au cours de laquelle le Serdaigle lui avait bien fait comprendre ce qu’il pensait de lui, c’est-à-dire qu’il n’était qu’un imbécile sans cervelle juste bon à séduire les filles. L’assimilant à Hayden en quelque sorte. Le Français aurait bien imité Pierrick pour lui en mettre une. Mais là, ce n’était pas le moment. Eterna devait parler avec lui. Mettre bien les choses au clair. Elle l’avait signifié à Marwin. Et Marwin n’irait donc pas à l’encontre de ça.

Mais pour parler, encore fallut-il que l’autre c*n déguerpisse. Lui qui n’arrêtait pas de remplir le verre d’Ety, qui d’ailleurs le renversait très discrètement à chaque fois. Il eut un sourire fier. Elle ne se laissait pas aller, elle avait de la suite dans les idées. Bon, la suite de le regardait pas. Quoi faire alors ? Cogner Monaghan ? Ce n’était pas très civilisé. Avoir une conversation avec lui peut-être, plutôt. Histoire de mettre les choses au clair. Où était-il passé ? Et il le repéra, s’approchant du balcon. Mais ce fut la personne vers qui il se dirigeait qui l’intéressa. Domy ! Il ne l’avait pas vue. Bien, il n’y avait qu’à se débarrasser d’Hayden et le tour était joué. Et connaissant Doinique, même s’il n’intervenait pas, elle l’enverrait bouler en beauté. Oui, seulement, il avait deux mots à lui dire au sujet d’Ety, donc … Donc il s’approcha, entendant les paroles du jeune homme, ce à quoi il répondit, arrivant à côté de Domy :


En effet, Domy est très mignonne, mais tu vois, elle est avec moi. Et le hibou m’était destiné, si tu veux tout savoir.

Un ton suffisant, mais mesuré. Il finit par poser une main sur l’épaule du Gryffondor, le faisait légèrement reculer, et plongeant ses yeux dans les siens.

Et tu vois, on a à parler. Alors tu vas gentiment tourner les talons, aller te bourrer la gueule ailleurs et draguer des pouffiasses, parce qu’il n’y a qu’avec elles que tu arriveras à quelque chose.

Il lâcha son haut, fit mine de se retourner vers Domy avant d’ajouter.

Oh, et une dernière chose : si je te vois encore tourner autour de ma cousine, ou que j’entends des paroles déplacées sur son compte, je te jure que je m’occupe de toi personnellement, c’est clair ?

Le sixième année n’avait pas bronché durant tout l’entretien, et Marwin se détourna, prenant Domy par l’épaule et l’emmenant un peu plus loin. Quand ils furent hors de vue de l’autre pervers et légèrement à l’écart, il se plaça face à elle et eut un sourire :

Désolé d’être intervenu, je sais que tu pouvais le faire toute seule, mais j’avais des comptes personnels à régler avec ce jeune homme … Tu ne m’en veux pas trop j’espère !

Il eut un regard autour. Visiblement, IL n’était pas encore arrivé. Il voyait du coin de l’œil Basile et Eterna qui discutaient et eut un léger hochement de tête. Puis il se retourna vers la Serdaigle.

Il t’a dit quand il comptait venir ? Il avait l’air comment ?

Beaucoup de curiosité… Mais il stressait sans doute autant que sa cousine.


Edit Lalyne : je te boude.
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MessageSujet: Re: Petite fête...   Petite fête... Iconminitime1wn2Mer 9 Mai - 15:55

Tandis que la fête battait son plein, Basile lui était aux prises avec son cher cousin. Ce dernier lui reprochait de s’être débarrassé de la dénommée Anna sans raison valable, en plus de l'avoir vexé. A l’entendre c’était une vraie perte, il l’accusait même d’avoir commis une faute grave. Mais jusqu’à preuve du contraire c’était encore lui qui était maître de ses actes. Fort heureusement d’ailleurs, il n’osait pas imaginer à quoi il ressemblerait si d’aventure il avait suivit toutes les ‘recommandations’ d’Hayden…Pas à grand-chose, sans aucun doute.
Mais pour le moment le Serdaigle n’avait pas vraiment le temps ni l’envie de se pencher sur la question. Car les paroles du Gryffondor, le mettait hors de lui et n’atténuait en rien sa mauvaise humeur déjà bien installée.

« Que..Quoi ?! Arrête de dire n’importe quoi je n’ai aucun souvenir de deux filles d’affilé… »


Pour le coup il aurait pu se taire… Ou bien employer une autre formule que ‘je n’ai aucun souvenir de’. Furieux contre lui-même, il se mordit la lèvre inférieure tandis que ses oreilles prenaient une belle couleur écarlate. Mais de toute façon Hayden avait déjà enchaîné, lui fournissant quelques informations dont il se serait bien passé. Qu’importe que l’autre blonde soit fâchée contre lui, puisque c’était exactement ce qu’il recherchait. Qu’elle lui lance des regards noirs si ça lui chante, il ne s’excuserait pas. Chose qu’Hayden n’avait pas comprit. Chose qu’il ne pouvait pas comprendre.

« Laisse, je n’ai aucune envie qu’elle me pardonne. »

L’arrivée d’une nouvelle personne mit un terme à leur discussion, au grand bonheur du garçon. Mais quelle ne fut sa surprise lorsque ses yeux se posèrent sur la jolie frimousse de Dominique Estary. A sa connaissance la capitaine de Quidditch de sa maison était tout sauf adepte à ce genre de ‘soirée’. Mais alors que faisait-elle là ? Chose d’autant plus étrange, elle s’adressa à lui, et non à l’organisateur de la fête autrement dit Hayden. Ce dernier, froissé d’avoir été mit de côté l’informa immédiatement de sa présence. Ignorant l’intervention de son cousin, Basile décréta d’un ton prudent :

« Salut Dominique…Je ne pensais vraiment pas te voir ici…Et je ne vois pas en quoi ta présence dérangerait… »

Puis il lui adressa un maigre sourire avant de se tourner vers Hayden. Lorsque la Serdaigle se fut éloigné, il répondit aux interrogations de son cousin :

« Dominique Estary. C’est la capitaine de Quidditch de ma maison…Le genre de fille qui ne se rabaisserait pas à participer à tes fêtes crois moi ! »

Jetant un coup d’œil à son verre, il fronça ensuite les sourcils.
Il aurait juré qu’il était vide tiens ! Bien trop occupé à observer ce qu’il se passait autours de lui, les actes de son cousin passaient à travers sa vigilance. Car Hayden, dans sa grande générosité lui servait systématiquement de l’alcool en prenant bien garde à se montrer discret. Basile lui, bien loin de s’en douter se posait en revanche certaines questions (existentielles) : Etait-ce son verre qui n’avait pas de fond ? Et pourquoi donc sa tête qui lui tournait légèrement alors qu’il en était à son tout premier verre ? Oulah, très mauvais plan ! Commencer à s’interroger sur des sujets aussi stupides ne présageait rien bon. C’est donc avec grande sagesse que le Serdaigle éloigna son verre de son visage…A la seconde près ou Eterna Wyrven pénétrait dans la tour.
Suite au mauvais calcul de Basile ( qui se résumait par un coup de coude mal placé et une bouteille d’hydromel en moins), la Gryffondor vint bien vite à leur rencontre.
La jeune fille leur expliqua rapidement sa petite entrevue avec ce cher Hatcher…Quel boulet celui là !

« Tu sais, ça ne vole jamais bien haut dans les fêtes à Hayden n’est-ce pas ? »

Petit regard effronté du côté de son cousin juste avant de remarquer son air impatient. Un regard qu’il ne connaissait que trop bien. Le genre de regard que réserverait un prédateur à sa proie.
Mais d’entrée la jeune fille annonça la couleur, et mit un terme aux rêves conquérants de son alcoolo de cousin. Jubilant, Basile décocha un grand sourire au garçon avant d’ajouter à l’intention d’Eterna :

« Pas de problème, tu me suis ? »

Il allait s’éloigner mais prit cependant grand soin de signaler à Hayden, d’un ton provocateur :

« Amuse-toi bien ! »

Tournant les talons, il fit signe à Eterna de le suivre. Enjambant un garçon de Poufsouffle qui semblait déjà sur le point de retapisser tous les murs, il se dirigea vers quelques caisses un peu plus loin. Il eut bien entendu droit à un regard glacial de la part d’Anna, qui observait à présent avec le plus grand des mépris la jeune Wyrven.
S’adossant contre le mur il posa son verre sur le rebord d’une des boites avant d’indiquer :

« Euh, j’espère que tu m’en veux pas si je ne trinque pas, mais là faut vraiment que je fasse gaffe….Tu veux quoi ? »

Il vérifia du coin de l’œil si Hayden les surveillait, mais le Gryffondor n’était déjà plus à l’endroit ou il l’avait laissé…Ah ! Le voilà qui parle avec Dominique. Basile eut un sourire en coin. Bien qu’il ne connaisse pas personnellement la jeune fille, il était à Poudlard depuis assez longtemps maintenant pour savoir qu’elle ne céderait pas aux avances de son cousin.

« Tu lui donne combien de temps avant de revenir bredouille ? » demanda-t-il entre deux sourires.

Eterna paraissait en forme contrairement à la dernière fois qu’il l’avait croisé dans les couloirs. Son visage n’était plus défait, son regard assuré. Basile remarqua alors le pull bleu, son pull. Il décréta avec d’avantage de sérieux :

« Tu as l’air d’aller mieux… »

« Hé mais c’est Marwin... »

Ca y est c’est officiel : Drew ne sert à rien.
Il lui avait pourtant dit que le Gryffondor n’était pas convié à la fête, que lui fallait il de plus pour en être enfin convaincu ?
Mais lorsque le Serdaigle aperçu au loin la silhouette du tombeur de ses dames, il du alors admettre que pour une fois, Drew avait raison. Et contrairement à son camarade, il s’inquiétait de la présence du français. Que faisait-il là ? Surveiller sa sœur ? Le surveiller lui ? Suite à leur altercation dans les cachots, les deux élèves étaient encore loin de tisser une belle amitié…
Suivant du regard le ‘French loveur’ en titre de Poudlard, Basile n’eut aucune réaction lorsqu’il s’attaqua à son cousin. Impossible d’entendre de quoi il était question, ils n’étaient pas assez près.
Le visage fermé, le sixième année ne fit aucun commentaire sur l’arrivée de Marwin. Cette fête prenait une tournure étrange, et le pire dans cette histoire c’est qu’il ne pensait pas à une coïncidence…Non,car ce serait bien trop simple.
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Eterna M. Wyrven
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MessageSujet: Re: Petite fête...   Petite fête... Iconminitime1wn2Mer 9 Mai - 21:54

Sourire, elle n’avait même plus à se forcer de le faire. Un rien l’amusait. L’alcool… Elle avait tout de même dû absorber un ou deux verres qu’Hayden lui avait versé. Elle ne pouvait pas non plus TOUT balancer discrètement ! Elle avait beau être super douée … Oh, elle aurait pu le faire, par des moyens disons, peu catholiques, mais elle n’était pas d’humeur à tenter un sort de magie noire, même aussi simple. Ça risquait de déraper, vu l’état de nerfs dans lequel elle était. Ce soir, c’était quitte ou double. Et elle n’envisageait même pas le quitte. Il fallait que ce soit double. Et elle allait vraiment voir double si ça continuait, si Hayden restait là à lui remplir consciencieusement son verre. Elle remarqua qu’il faisait de même avec son cousin. Qu’espérait-il ? Que Basile soit assez bourré pour ne pas se rendre compte qu’il était en train de la violer sous ses yeux ? On pouvait s’attendre à tout avec Monaghan, et surtout au pire. Et encore plus quand vous vous appeliez Eterna Wyrven, que vous arboriez un décolleté plutôt osé, et que vous étiez loin d’être moche. Et qu’en plus vous n’arriviez toujours pas à vous remettre d’une rupture qui vous avait brisée. Mais là, elle semblait avoir oublié tout ça. Semblait, c’était exact. Elle rayonnait la joie de vivre. Mais en elle, toutes ses entrailles se tordaient et hurlaient en même temps. L’art de la dissimulation. Quelque chose d’extrêmement précieux, et de très pratique quand on le maîtrisait à la perfection, comme Miss Wyrven. Elle ne pouvait pas non plus en faire des tonnes, mais l’alcool l’aidait largement. Même s’il fallait qu’elle reste modérée. C’était plus sage.

Elle eut un rire franc aux blagues des deux cousins, qui visiblement aimaient s’en mettre mutuellement plein la tête. Et cette joute l’amusait, même si évidemment elle était de parti pris. Pour Basile, à l’intention des gens trop saouls pour comprendre… Elle savait quand même reconnaître un mec bien, et selon ses critères, Hayden n’en avait absolument pas le profil. Basile, si. Il l’avait déjà prouvé. Et il embrassait sans doute mieux … parce que l’haleine à l’alcool… OH, ETY ! Je t’en prie ! Sorry, sorry, c’est l’alcool … Pas tenable la Wyrven, dès qu’elle a juste un peu bu. Sérieusement, reprends toi ma fille! Oui, il faut parler avec Basile …


« Pas de problème, tu me suis ? »

Ouf ! Elle allait enfin pouvoir poser son verre, et surtout échapper aux yeux du Gryffondor qui se posaient trop souvent à son goût sur la partie située entre le cou et la taille appelée communément poitrine. Elle ne put s’empêcher de noter, avec une pointe d’amusement, le sourire flamboyant que Basile envoya à son cousin. Ces mecs… Ils s’éloignèrent légèrement, se mettant à l’écart. Eterna se cala contre une pile de caisses, non sans remarquer qu’une blonde complètement fade, et a l’air passablement éméché la regardait de travers. Elle pencha la tête sur le côté, la considérant un instant, avant de se tourner vers Basile, qui la regardait également. Elle eut un léger sourire, avant de lancer un regard provocateur à la fille.

Hum… Tu crois qu’elle réagit comment si je t’embrasse ?

Elle éclata de rire, posant son verre à côté de celui de Basile.

« Euh, j’espère que tu m’en veux pas si je ne trinque pas, mais là faut vraiment que je fasse gaffe….Tu veux quoi ? »
T’inquiètes, je ne bois pas non plus … Vaut mieux éviter … déjà que ton cousin a bien mis la dose…

Elle croisa les bras, s’amusant de l’air outré de la fille qui ne semblait pas s’en remettre. La pauvre. Enfin, à son humble avis, Basile méritait mieux que ce genre de fille. Le genre pétasse de première qui se croyaient irrésistibles sous prétextes qu’elles étaient blondes et qu’elles exhibaient leurs jambes squelettiques sous une … non, pas une mini-jupe, une ceinture. De toute façon, qui méritait ce genre de fille à part Hayden et Gabriel ? Marw… Mily ! La porte, c’est par là ! Mais son attention fut attirée ailleurs.

« Tu lui donne combien de temps avant de revenir bredouille ? »

Eterna regarda Basile avec incompréhension, avant de suivre son regard. Là, a balcon, se déroulait une scène qui faillit la faire tomber par terre tellement elle était risible : Hyden essayant de draguer Domy. Elle ne put s’en empêcher longtemps. Renversant la tête en arrière, elle éclata d’un grand rire. Ses yeux ne pouvaient quitter la scène du regard.

Sérieusement ? Je connais Domy depuis très longtemps, et à mon avis, une minute même serait trop longue …

Elle avait sérieusement envie de voir cet espèce de Dom Juan du dimanche se prendre une veste par Domy. Mais la voix de Basile la sortit une fois de plus de ses pensées. Oui, c’était pour parler qu’ils étaient là, pas pour s’amuser des déboires des autres participants de cette soirée.

« Tu as l’air d’aller mieux… »
Faut bien …

Les deux mots avaient fusé, francs, automatiques, et chargés d’un fatalisme mêlé d’une tristesse presque palpable. Trop mal dissimulée. Ses lèvres se pincèrent, et elle baissa la tête, se mordant l’intérieur de la joue. Bien sûr qu’elle avait l’air d’aller mieux. Mais elle n’était pas guérie. La blessure était trop profonde, et trop nouvelle. Et le stress n’arrangeait rien. Bien sûr qu’elle allait mieux… Ou du moins qu’elle en avait l’air. Après tout, n’était-elle pas la coupable dans l’histoire ? Si, entièrement. Alors elle n’avait pas le droit d’aller mal. Puisque c’était sa faute et celle de personne d’autre. Elle n’avait pas le droit d’avoir l’air triste, elle n’avait le droit d’en vouloir à personne. Juste à elle-même. Mais ça non plus, elle ne devait pas le montrer. Elle devait jouer la carte de l’indifférence, regarder tout le monde droit dans les yeux et faire la fille que rien n’atteignait. La fille qui assumait tout et n’importe quoi. Même les pires rumeurs qu’elle entendait ne lui faisaient pas baisser les yeux. Pourquoi ? Elles étaient toutes plus erronées, stupides et fantasques les unes que les autres. C’était ridicule. Alors oui, en effet, elle avait l’air d’aller mieux, même si ce n’était pas le cas. Elle releva la tête, ses yeux bleus rencontrant ceux de Basile. Ils exprimaient tout ce que le reste ne disait pas : la souffrance, la déchirement, et tout ce qu’elle endurait, non seulement sans piper, mais en plus en faisant semblant de ne rien entendre, de ne rien voir, alors que chacun, chacune l’enfonçait encore plus. Elle se mordit la lèvre, elle avait perdu son sourire conquérant. Il ne restait plus que la petite fille perdue et pleine de remords. Ses doigts s’entrelacèrent à son pendentif. Elle avait encore quelque chose pour tenir. Et elle ne devait pas baisser les bras. Elle verrait bien. C’est pourquoi elle se mordit les lèvres, et repris l’attitude qu’elle avait au début de la soirée. Si elle flanchait maintenant, elle était foutue. Et il ne méritait pas ça. Lui aussi devait sans doute penser qu’elle n’avait qu’à assumer. Et il aurait sans doute raison.

Elle lui tendit son pull. Mais son sourire était moins éclatant, et la lueur qui était apparue dans le fond de ses yeux n’avait pas disparue.


Tiens … merci beaucoup. Ecoute, j’ai appris pour ce que Pierrick t’as fait … je suis désolée.

Elle l’avait appris par un bruit de couloir. Elle n’y avait pas fait attention, mais les faits semblaient trop véridiques. Elle avait donc cherché Marwin, qui, à force de menaces, de chantage et autres talents de Miss Wyrven, avait craché le morceau. Oui, Pierrick avait bien frappé Basile. En plein couloir. Devant tout le monde. La jeune fille s’était mise en colère. Elle avait voulu aller voir le Gryffondor pour lui dire sa façon de penser. Mais Marwin l’en avait empêché, lui conseillant de laisser courir. Et il avait bien raison, comme d’habitude. Mais elle estimait qu’elle devait des excuses au Serdaigle. Après tout, il n’avait rien demandé.

Ecoute, je suis désolée. Pour … tout. Tout est de ma faute, et tu n’as pas à payer à ma place.

La rumeur lui vint en même temps. Son regard se tourna vers Hayden, qui se faisait dégager par Marwin. Elle ne put s’empêcher de sourire. On ne le changerait pas, son cousin décidément ! Son attention se reporta toutefois rapidement sur Basile, attendant une réaction, des paroles, enfin quelque chose. Qui allait l’enfoncer encore plus ? Elle l’aurait mérité … après tout.


Edit Lalyne : BLOODY MARY je te double-boude
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MessageSujet: Re: Petite fête...   Petite fête... Iconminitime1wn2Sam 12 Mai - 0:09

Malgré tout son self control et son je-m’en-foutisme permanent, Hayden vit d’un très mauvais œil la petite pique de Basile tandis qu’il s’éloignait avec Eterna. SON dessert à lui !
OK, son cousin et lui se balançaient perpétuellement de petites taquineries dans ce genre, mais c’était lui qui avait le dernier mot normalement ! Et puis surtout, normalement, il s’en foutait de ce qu’on pouvait lui dire ! Alors pourquoi ça l’agaçait, là, hein ???
Bien qu’il ne veuille pas se l’avouer, le Gryffondor était assez contrarié tandis qu’il se baladait au milieu de l’anarchie qu’il avait organisée. Pourquoi tout n’allait-il pas comme il l’avait prévu ? C’était lui qui taquinait Basile, pas le contraire. Et puis c’était lui qui avait les filles aussi. C’était pas juste, voilà !
Le jeune homme eut soudain un immense sourire et rit tout seul. Voilà qu’il se mettait à penser comme un gamin de trois ans ! Bizarre, l’alcool lui en faisait prendre 10 généralement.
Arrivé vers la jeune Serdaigle que Basile lui avait présentée comme… comme… une minute, ça lui revenait petit à petit. Le gin, vous comprenez.
Dominique ! Dominique, voilà. On laisse tomber le nom de famille, c’est déjà un miracle pour le prénom. Et puis il se rappelait même qu’elle jouait au quidditch !
Mais la jolie jeune femme n’eut pas le temps de répondre à ses questions que quelqu’un d’autre, que Hayden se serait attendu à voir partout sauf ici et maintenant, le faisait à sa place.

« Hey, Marwin Wyrven ! s’exclama-t-il avec un grand sourire, sans prendre ombrage du ton agressif de ce dernier. Je ne pensais pas te voir ici ! On m’avait dit que… enfin, qu’importe. Désolé pour la fille, ajouta-t-il à voix à peine plus basse, je voulais pas te la piquer, je ne faisais que lui parler gentiment, comme deux personnes raisonnables sont en droit de le faire ! –enfin, aussi raisonnable qu’on peut l’être après une bouteille de gin. »

Hayden eut un rire entendu ; il ne connaissait Wyrven que de vue, de nom et de réputation, mais cela lui suffisait amplement pour savoir que ce dernier s’y connaissait presque autant que lui en beuverie ou soirée de débauche. Ca faisait d’ailleurs un moment qu’il avait eu envie de partager une soirée et quelques bouteilles avec lui, malheureusement –ou heureusement pour lui- l’occasion ne s’était jamais vraiment présentée, et puis on lui avait rapporté qu’il y aurait eu des changements dans le comportement du jeune homme… depuis sa nomination de préfet, notamment. Quel gâchis.
Le 6ème année n’eut pas le temps de réfléchir plus que Marwin continuait d’une façon beaucoup plus rude. En fait, il lui balançait carrément des insultes à la figure en lui demandant de dégager. Hayden haussa un sourcil. Qu’est-ce qui lui prenait ? Mais il continuait, en le menaçant clairement.
Mais cette fois, Monaghan se mit vraiment en colère. Alors que l’autre gryffondor lui tournait le dos, il l’interpella :

« Dis donc, Wyrven ! Depuis quand tu donnes des petites leçons de morale ? Il me semble pourtant qu’en matière de bourrage de gueule et de pouffiasses, comme tu dis, tu t’y connais à peu près autant que moi. Oh, ajouta-t-il, sarcastique. Pardon. C’est vrai que tu es préfet, maintenant. Il faut redorer un peu son blason, hein ? En oubliant un peu l’alcool et en menaçant avec ses gros bras ceux qui te rappellent trop ce que tu es vraiment. Parce que tu peux dire tout ce que tu veux, faire tous les pitoyables efforts que tu pourras, tabasser tous les alcoolos que tu trouves, ça changera rien. Tu peux m’insulter, me rabaisser, m’emmerder. Tu crois que quand on est comme toi et moi, ça change du jour au lendemain ? Tu te trompes, mon vieux. Tu te mets le doigt dans l’œil jusqu’au coude. C’est déjà trop tard. T’es pourri, Marwin. Jusqu’à la moelle. Pour toute ta vie. Comme moi. »

Hayden le regarda droit dans les yeux. Avec tout le mépris du monde. Puis il tourna les talons. Marwin pouvait le frapper. Il n’en avait rien à foutre. Il avait assez bu pour ne rien sentir. Il pouvait venir le frapper. Les mots qu’il avait prononcé, il ne les oublierait pas en tout cas. Qu’il vienne. Qu’il puisse, lui aussi, extérioriser cette colère brûlante et démangeante autrement que par la seule chose qu’il savait faire dans ces cas-là, le sarcasme et la cruauté.
Le gryffondor se retourna une dernière fois avant de s’éloigner.

« Ah oui, pour ta cousine. Tant que je serai en état de le faire, je dirai sur elle ce dont j’ai envie et je lui tournerai autour. Elle est assez grande pour savoir se défendre seule, il me semble. Si elle se défend pas, c’est que ça la gêne pas. Si mon raisonnement te plaît pas, frappe moi. »

Et le sorcier repartit d’où il était venu.
Hayden bouillait d’une rage débordante, ardente, insupportable, qu’il était incapable d’évacuer.
Trop, c’était trop. Tiens, la bouteille de gin, il l’avait encore à la main. Depuis quand Marwin le débauché était devenu Marwin super préfet ? Une bonne rasade, ça devrait arranger tout ça. De quel droit il lui dictait son comportement. Mon dieu, il avait la gorge complètement décapée avec ce truc. Basile qui le narguait, Eterna qui se foutait de lui depuis le début. Il commençait à voir trouble à présent. Et tous ces cons qui se bourraient la gueule sans lui. Il avait horriblement chaud, à présent. S’il retournait voir Anna Green ? Non, il n’avait envie de rien, rien boire, rien fumer, rien toucher.
Hayden se sentait mal, trop plein de cette colère qu’il ne parvenait pas à exorciser. Trop de pensées, trop, trop. Mal à la tête. Toutes ces bouteilles autour de lui, qui le narguaient. Rien que l’idée de boire lui donnait envie de vomir. Il fallait absolument qu’il fasse quelque chose. Insupportable. Faire quelque chose, vite. Vite.
Eterna, Basile. En pleine discussion. Parfait, ils allaient en baver. Maintenant, ici, tout de suite. Sinon, peut être bien que sa tête allait exploser.
Le jeune homme arriva près d’eux de sa démarche plus que pas droite, tira Eterna par l’épaule pour qu’elle lui fasse face.

« Tiens donc, nos deux tourtereaux, toujours en pleine discussion ? ricana-t-il d’un air mauvais. Alors, dis moi, Basile, ça avance ? Tu lui as déjà donné ton pull, je vois, le truc du « tu as froid prends le mien », pas vrai ? Un classique, mais toujours efficace. »

L’alcool et la colère faisaient généralement très mauvais ménage sur Hayden. On le reconnaissait à peine, son visage était creusé par d’immenses cernes violets, marqué par de grands yeux hagards et plissés par la malveillance. Mais qu’est-ce que ça faisait du bien. Déverser tout son fiel à tort à travers. Toujours cette colère dans sa poitrine, mais aussi cette terrible et profonde satisfaction de blesser les autres. Dans son égarement, il avait tout de même on ne savait comment reconnu un pull appartenant à son cousin dans la main d’Eterna, détail qu’il n’avait même pas noté quand la jeune fille était arrivée.

« Ou alors vous êtes en train de comploter ? Je suis peut être débauché, pervers, ou tout ce que vous voudrez, mes mignons. Je suis même pire que ça. Mais je ne suis pas complètement stupide. Vous croyez que je ne vois pas que vous êtes en train de manigancer quelque chose ? Vous croyez que j’ai pas vu vos saloperies de regards en biais, vos hiboux, et pis tous ces gens bizarres qui viennent à une fête que j’organise ? Vous me prenez pour un con ou quoi ??? »

Sa voix allait creshendo, complètement éraillée. Il criait presque, à présent.
Soudain, il fut pris d’une violente quinte de toux et fut forcé de se taire, bien malgré lui.
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Marwin Wyrven
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MessageSujet: Re: Petite fête...   Petite fête... Iconminitime1wn2Sam 12 Mai - 0:52

Il en avait fallu beaucoup pour arriver à convaincre Marwin de venir à cette fête. Les grandes conversations qu'il avait eu avec Domy y étaient sans aucun doute pour quelque chose. Mais ce qui l'avait décidé de venir, c'était de voir sa cousine se noyer un peu plus chaque jour et ce, malgré tous les efforts qu'il déployait. Il n'y a rien de plus rageant que de se sentir impuissant à aider les personnes qu'on aime. Et là, c'était encore pire. Parce que ce n'était pas simplement une personne qu'il aimait, c'était Eterna. Eterna était malheureuse, et elle ne s'en relèverait sans doute pas s'il ne s'en mêlait pas. S'ils ne s'en mêlaient pas. S'ils ne l'aidaient pas. Alors, et bien il était venu. Malgré tout ce que cela signifiait pour lui. Ce genre de soirées ... C'était devenu le synonyme d'enfer pour lui. Pas seulement à cause de la présence de quantités énormes d'alcool, même si c'était un gros facteur, car il était vrai que la tentation restait, malgré tous ses efforts, omniprésente, mais aussi parce que cela lui rappelait trop de souvenirs. Combien de soirées de ce style avait-il fait cet été, quand il n'allait pas en boîte? Combien de verres, que dis-je, combien de bouteilles avait-il ainsi vidées, dans cette ambiance complètement démente, et en même temps tellement pathétique? Oui, il les trouvait pathétiques. Tous, là, à boire comme des trous alors que pour la plupart, ils n'en avaient aucune raison. Et même s'ils en avaient une, ils n'avaient pas à faire ça. Ouais, enfin c'était facile de dire ça maintenant, maintenant qu'il s'en était sorti, il pouvait prendre du recul ... Mais pas tant que ça en fait.

Chaque ado qu'il voyait, riant, une bouteille à la main, serrant une fille contre lui, il se revoyait, lui, décoiffé, souvent avec quelques boutons en moins à sa chemise, en train de rire alors qu'il avait envie de pleurer, en train d'en embrasser une alors qu'il ne rêvait que d'une autre, une seule autre. Lui, en train de danser, au milieu de la piste, ou sur les tables. Lui, en train de servir à boire aux autres, lui en train de tester de nouveau mélanges, et là, lui en train de faire un concours de boissons, ou en train de faire un "I Never", une fille sur les genoux. "Comment ça tu n'as jamais fait ça avec deux filles? Jess' !!!!" "Non, non merci, je crois que ça ira ..." Et cette bande de clowns en train de mater les filles à côté ... Combien de fois s'étaient-ils posés, comme ça, avec son groupe de potes moldus du moment, à regarder les jolies filles et à chaque fois "Oh, le p****n de canon! Nan, sa copine, là, elle est mieux. Et l'autre ... Mamma mia! On les invite à se joindre à nous? Qui y va?". Et, immanquablement, c'était lui qui se levait, avec son sourire irrésistible, et aller tranquillement les aborder. Même les étrangères ne résistaient pas. Surtout les étrangères? La plupart du temps, les autres râlaient parce qu'elles n'avaient d'yeux et de lèvres que pour lui ... Lui ne disait rien. Ils ne comprendraient pas qu'il se plaigne, avec toutes ces jolies filles qui ne demandaient qu'un geste de lui pour se jeter à son cou. Il n'avait jamais trouvé personne à qui en parler. Sinon, il n'en serait jamais arrivé là. c'était dingue, le nombre de fois où il avait joué les anges gardiens pour les autres. Et là, personne pour lui?

Il s'égarait. Il était perdu en fait. Cela ne devait être qu'une mission de surveillance, et ça se transformait en véritable mission impossible. En une rédemption personnelle. Et ce n'était pas agréable. Il se sentait pire que mal à l'aise au milieu de tous ces gens, de toute cette agitation, de cette ambiance, de ces bouteilles ... Un peu de sueur perla sur son front, qu'il essuya d'un revers de la manche de sa chemise. Finalement, la veste était bien où elle était. Intérieurement, il en avait vraiment hâte que ça en finisse. Il ne se sentait pas très bien, il n'avait qu'une envie, c'était partir loin d'ici, retourner dans son dortoir, se coucher et se réveiller le lendemain matin en se disant qu'il avait encore un jour de plus pour faire ses preuves. Il ne se débrouillait pas trop mal, son blason, il lui faisait honneur. Il aidait tous ceux qu'il pouvait, il était poli et aimable avec tout le monde, il suivait en cours, donnait un coup de main au Professeur McGonagall dès qu'elle le lui demandait, bref, il avait tout du préfet exemplaire. Et il arrivait à se remettre. A faire une croix sur le passé, à se dire que tout cela était derrière lui, et était entièrement révolu. Et là, quand il se retrouvait ici, il se retrouvait comme face à lui même. Et il lui était impossible de s'échapper. Lui même ... ou plutôt cet ancien lui, encore si présent, et pourtant, si lointain. Et si proche, la preuve ... Il n’arrivait pas à s’en défaire. C’était comme si ce souvenir, ce qu’il avait été s’accrochait à lui, essayant de le refaire tomber, alors que lui voulait recommencer à zéro. Redevenir celui qu’il était avant. Et il y arriverait, envers et contre tout. Même s’il voulait fuir au plus vite, il devait rester. Pour Ety.


Dis donc, Wyrven !

Il n’en avait pas assez eu celui-là ? Il fallait quoi, qu’il lui arrange le portrait pour qu’il comprenne qu’il n’avait décidément rien dans le crâne et que rien que de penser à lui dégoûtait Marwin ? Que sa présence emmerdait tout le monde d’ailleurs ? Et qu’il venait de lui sauver la vie en ne laissant pas Domy se charger de lui ? Il tenait vraiment à mourir ce soir Après ce que Marwin avait entendu sur sa cousine, il n’était pas prêt à laisser Monaghan s’en tirer comme ça. Il n’avait pas compris qu’il ferait mieux de se la fermer ? Excédé, ledit Wyrven se tourna donc vers Hayden, fichant son regard dans le sien. Mais ce qui suivit lui coupa complètement le sifflet.

Depuis quand tu donnes des petites leçons de morale ? Il me semble pourtant qu’en matière de bourrage de gueule et de pouffiasses, comme tu dis, tu t’y connais à peu près autant que moi. Oh, pardon. C’est vrai que tu es préfet, maintenant. Il faut redorer un peu son blason, hein ? En oubliant un peu l’alcool et en menaçant avec ses gros bras ceux qui te rappellent trop ce que tu es vraiment. Parce que tu peux dire tout ce que tu veux, faire tous les pitoyables efforts que tu pourras, tabasser tous les alcoolos que tu trouves, ça changera rien. Tu peux m’insulter, me rabaisser, m’emmerder. Tu crois que quand on est comme toi et moi, ça change du jour au lendemain ? Tu te trompes, mon vieux. Tu te mets le doigt dans l’œil jusqu’au coude. C’est déjà trop tard. T’es pourri, Marwin. Jusqu’à la moelle. Pour toute ta vie. Comme moi.

Boum. Le coup de matraque. Qui avait dit que les alcooliques ne disaient jamais rien de très sensé, rien d’intéressant quand ils étaient bourrés ? Qui que ce soit, qu’il révise son jugement d’urgence. Parce qu’il avait faux sur toute la ligne. Estomaqué, il le prit comme un violent coup de poing dans le ventre. Qui lui coupa la respiration. Qui le força à regarder Hayden tourner les talons et s’en aller, fier de lui. Ou peut-être même pas. Peut-être ne se rendait-il même pas compte de ce qu’il venait de faire. Il venait d’assassiner Marwin. D’un coup de poignard bien aiguisé, et bien ajusté. En quelques phrases, il venait de le démonter. Dans tout ce qu’il avait fait. Tous les efforts qu’il avait accomplis, tous les progrès qu’il avait fait. Il l’avait insulté, dans sa fonction de préfet. Il l’avait insulté, en temps qu’être humain, sur tout ce qu’il s’était efforcé d’oublier, dans tout ce qu’il pensait être redevenu. Efforcé. Pensait. …

Pourquoi cela le touchait-il autant ? Parce que … Il se mordit l’intérieur de la joue, et baissa les yeux. Pourquoi s’était-il présenté pour être préfet ? Pour avoir une nouvelle chance. Pour montrer à tout le monde qu’il était différent. Seulement ? Pour « redorer le blason ». Ouais, comme il venait de le dire. Il avait voulu se racheter. Se raccrocher à cet insigne, pour se dire qu’il avait changé, qu’il était devenu meilleur, qu’il était différent. Mais n’était-ce pas de la poudre aux yeux ? Où était-il, ce changement ? E s’il était toujours le même ? Si finalement, cela n’avait servi à rien ? Il mentait à tout le monde. Cet insigne lui servait de protection, de garantie pour ne pas retomber. Alors ? Etait-il vraiment un menteur ? Cherchait-il à se voiler la face, à se mentir à lui-même. Mais non, il avait changé, il avait changé, c’était indéniable … Ah ? Alors regarde une bouteille en face, Wyrven. Vas-y, lève les yeux, regarde cette bouteille de Vodka. Dis-moi que tu n’as pas envie de la boire et de la descendre … Son regard se détourna, fuyant. Tu vois, Marwin, tu n’as pas changé. Tu es toujours le même. Tout ça n’est qu’une illusion. C’est lui qui a raison. Tu es pourri. Complètement. Et rien ne changera ça, jamais. Tu ne peux plus regarder une bouteille, tous ces gens que tu méprises, ils te mettent mal à l’aise parce qu’ils sont le reflet de ce que tu es … Tu es fini, Marwin, tu n’as plus qu’à assumer les conséquences de tes actes. Et si tu n’es pas content … Va te faire foutre, Wyrven.

Un goût amer naquit au fond de sa gorge. Non. Tout ça, c’était des inepties. Il avait changé. Il avait vu Narcisse, sur cette même tour. Il l’avait sorti de sa pièce, et avait juré de le sortir de la merde dans laquelle il était. De l’alcool. De la cigarette. De la drogue. Et il allait tenir sa promesse. Parce que la parole des Wyrven, on la donne, mais on ne la reprend jamais. C’était bien la preuve qu’il avait changé, non ? Et l’autre jour, quand il avait passé deux heures à faire un cours sur les épouvantars à cette petite de première année qu’il avait trouvée en train de pleurer sur son livre… Est-ce qu’un abruti pervers alcoolique dans le genre de Monaghan l’aurait fait ? Tous ces jours, qu’il passait, à aider les autres, sans compter son temps, sans compter son énergie, est-ce que ça ne suffisait pas ? Que fallait-il de plus pour prouver qu’il avait changé ? Que pouvait-il humainement faire de plus ? Il se consacrait aux autres. Il s’oubliait, chaque jour un peu plus. Mais il s’en moquait, ça le rendait heureux. Du moins, aussi heureux qu’il pouvait encore l’être. Ça le soulageait. Sa conscience ? Mais non, b**del, il avait toujours été comme ça, avant. D’aussi loin qu’il se souvenait. Et d’aussi loin que tout un chacun qui le connaissait vraiment s’en souvenait. Même McGo le lui avait dit l’autre jour. « Je suis heureuse de vous voir de retour parmi nous, Wyrven. ». Est-ce que cela ne voulait pas dire ce que ça voulait dire ? Et qui était-il, cette espèce d’épave, de raclure pour lui dire des choses pareilles ? Que savait-il de sa vie, que savait-il de ce qu’il était réellement ?

La colère était là. Il le chercha du regard, ce petit abruti. Il allait lui faire regretter chacune de ses paroles. Non, mieux, il allait lui faire regretter d’être né. Mais où… ? Son cœur sembla rater un battement. Eterna. Il venait d’attraper violemment Ety par l’épaule, et semblait en proie à une vraie crise d’hystérie. Il vit le regard désespéré de sa cousine. Il vit qu’elle avait perdu sa superbe. Il vit ses lèvres trembler. Et il vit rouge. Ses poings se serrèrent, et il avança d’un pas. Il allait le …

Mais soudain, il fut stoppé dans son élan. Une main lui attrapa le bras. D’un un mouvement énervé, il se retourna. Et se retrouva face à Domy. Qui planta ses yeux dans les siens, tout en accentuant la pression de sa main sur son bras. Et Marwin la comprit. Il baissa la tête, fermant les yeux, et essayant de se calmer. Elle avait raison. Il ne devait pas s’énerver. Et puis, Ety était bien assez grande … Il ne fallait pas qu’il frappe Hayden. Ça pourrait tout faire rater. Il n’y en avait plus pour longtemps. Du moins l’espérait-il… Il releva lentement les yeux, acquiesçant d’un hochement de tête. Mais qu’Hayden ne le recroise pas après. Parce que là, ce n’était pas sûr qu’il en ressorte vivant… Non, disons entier. Marwin n’en était pas au meurtre. En revanche, de la part d’Ety … Le jeune homme eut un sourire légèrement sadique. Elle allait sans doute lui faire déguster. Elle en connaissait assez pour ça... Il ne perdait rien pour attendre.
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Basile Crimson
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MessageSujet: Re: Petite fête...   Petite fête... Iconminitime1wn2Lun 14 Mai - 16:24

Tandis que les deux adolescents laissaient derrière eux Hayden, Basile ne pouvait s’empêcher de sourire. Que c’était bon de gagner face à son cousin de cette manière ! Mais lorsqu’il croisa son visage dans le reflet d’une des fenêtres, son sourire s’effaça presque aussitôt. Déjà parce qu’il prenait conscience qu’il avait la tête type de l’ahuri, ensuite parce qu’il avait aperçu celle d’ Anna Green qui de ses yeux perçants semblait prête à l’étriper.
Eterna l’avait également remarqué, et suite à un petit regard provocateur elle posa une question à Basile. Ce dernier éclata de rire, mais bien avant de réellement comprendre la phrase de la jeune fille. Puis une fois qu’elle fut arrivée au cerveau, il répondit sur le même ton :

« Je pense qu’elle le prendrait bien ! »

Dans un sourire hypocrite il fit un signe de la main à la petite blonde qui semblait alors sur le point d’exploser… Depuis quand est-ce qu’il s’accordait à être méchant gratuitement ? Il ne savait plus. Sûrement depuis toujours. C’est donc avec l’esprit légèrement embrouillé que Basile posa avec toute la sagesse dont il était encore capable, son verre près de celui de la septième année. Ouf. Le plus dur était fait. Car ils avaient à parler à présent, et si seulement il savait de quoi !
Mais le Serdaigle n’eut pas à y réfléchir d’avantage, car déjà la française répondait à sa question…Ah parce qu’il lui avait posé une question ? Ah oui…Hayden et Dominique. Eterna semblait la connaître, la capitaine de sa maison.

« Sérieusement ? Je connais Domy depuis très longtemps, et à mon avis, une minute même serait trop longue …

-Pauvre Hayden ! C’est vraiment pas son jour hein ! »

Le garçon constata qu’il disait ces mots un immense sourire aux lèvres, et sans aucune pointe de compassion. De toute façon, pouvait il seulement en avoir pour quelqu’un comme son cousin ?
Observant quelques minutes encore ce qu’il se passait de l’autre côté de la pièce, il en avait oublié la soirée qui se déroulait sous ses yeux. Les élèves qui tombaient par terre, les filles qui poussaient des gloussements stridents, ceux qui s’étaient même éloignés décrétant se sentir mal…tous ces gens il ne les voyait même plus. Non, toute son attention était maintenant tournée vers la gryffondor qui lui faisait face. « Faut bien » avait elle dit. Alors pourquoi ne la croyait il pas ?

« Ne te sens pas obligée de mentir. Tu as totalement le droit de ne pas aller bien. »

Basile trouvait étrange d’avoir à dire ces mots. Il ne connaissait pas Eterna. Ou en tout cas pas assez pour se permettre de lui dire ce genre de choses. Puis elle lui tendit son pull. Bizarre comme un simple objet pouvait nous rappeler ce qu’on avait pu faire, les souvenirs qu’on essayait tant bien que mal d’effacer. Il s’empara de l’objet la gorge serrée. Une fois entre ses mains il ne savait quoi en faire. Pourtant c’était son pull, sa propriété. Il n’avait donc pas à se poser ce genre de questions. Et pourtant il se les posait.

« Merci d’y avoir pensé… »

Et voilà qu’elle s’excusait à propos de Pierrick. Pierrick qui savait toute l’histoire. Pierrick qui l’avait attaqué un jour qu’ils s’étaient croisés dans les couloirs. Pierrick, l’ex-petit ami de la Wyrven.
Souvenir cuisant, c’était le moins qu’on puisse dire. Et honteux, Basille l’était. Et il l’était d’autant plus qu’il y avait eu de nombreux témoins. Humilié -surprit aussi- il avait fuit. Mais que pouvait il faire d’autre ? Frapper celui qui avait tous les droits de se montrer furieux contre lui ? Au début il lui en avait voulu, à lui et Eterna. Il supportait mal le fait de s’être retrouvé mêlé à une telle histoire, à un moment de sa vie ou il ne se sentait pas bien. Mais après y avoir amplement réfléchit, il avait finit par comprendre qu’il y était pour quelque chose. Parce que ce qui s’était produit au lac il y a quelques semaines de cela, et bien cela n’aurait jamais du arrivé.

Contre toute attente, les quelques témoins présents s’étaient montrés très discrets. Si bien que très peu de personnes étaient au courant. Bon, il y avait eu quelques bruits de couloirs, on ne pouvait y échapper, mais très peu d'élèves y avaient cru. Même si Basile avait tout de même dû se rendre à l’infirmerie, sa blessure avait bien vite disparu grâce aux soins de Mr Ethridge. Alors lorsque quelques élèves curieux avaient cherché à en savoir plus, il avait tout simplement nié d’un bloc ce qui s’était produit.

« Ah. Tu étais au courant… » dit il visiblement ennuyé.

Un silence s’installa. Pesant. Le jeune homme savait qu’elle attendait une réponse. Une réaction. Mais il ne savait pas quoi dire, ni quoi faire.
Mais si il avait une chose dont il était convaincu, c’était qu’il ne lui en voulait pas.

« Si c’était entièrement ta faute, je ne pense pas que McLaggen aurait réagit comme il l’a fait. » Il eut un maigre sourire avant d’ajouter : « Ecoute Eterna je… »

Mais impossible d’aller plus loin. Le ton montait non loin d’eux. Levant les yeux, le Serdaigle croisa le regard de son cousin qui semblait alors hors de lui. S’approchant dangereusement des deux élèves, il empoigna ensuite avec violence la Gryffondor. Complètement dépassé par les événements, Basile se raidit dans un « qu’est-ce que… » de protestation.

"Alors, dis moi, Basile, ça avance ? Tu lui as déjà donné ton pull, je vois, le truc du « tu as froid prends le mien », pas vrai ? Un classique, mais toujours efficace. »

Devant les attaques directes d’Hayden, il fronça les sourcils sentant sa colère monter d’un cran. Comment pouvait il dire ce genre de choses ? Comment pouvait il seulement parler de ça sans savoir ce qu’il s’était réellement passé ?
Il allait lui jeter une réplique particulièrement cinglante au visage, mais les délires paranoïaques de son cousin le coupa dans on élan. Sa colère fit place à un espèce de dégoût, et d’un ton froid et sans réplique il décréta :

« On ne complote pas. Tu as trop bu Hayden. »

Sous quoi, il jeta un regard en direction de Marwin et Dominique. Ces derniers assistaient à la scène sans réagir. Pourtant il le voyait le regard qu’adressait le français à son cousin. Il en faudrait peu à Marwin pour sortiir de ses gongs et refaire le portrait de ce cher Hayden.
Et pour une fois -et contre toute attente-, Basile comprenait Marwin Wyrven.
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MessageSujet: Re: Petite fête...   Petite fête... Iconminitime1wn2Jeu 24 Mai - 22:25

L’angoisse montait de plus en plus. Une bouffée de chaleur s’empara de la jeune fille, et ses mains tremblaient nerveusement. Car nerveuse, elle l’était. Et bien même. Mais nerveuse pour quoi ? Elle était juste à une soirée de bourrage de gueule en train de s’expliquer avec quelqu’un à qui elle aurait du parler de tout ça depuis bien longtemps. Il n’y avait pas de quoi être nerveuse. Si vous ne preniez que cette partie du problème, évidemment, non. Mais il y avait autre chose. Autre chose qui avait fait déplacer Domy, la sérieuse, dans une soirée de débauche et Marwin, son cousin, l’alcoolique récemment repenti dans une fête où il y avait de l’alcool à profusion. Quelque chose qui faisait battre son sang à ses tempes, qui lui rendait les mains moites et lui donnait des sueurs froides, mais quoi ? Quelqu’un de très sage a dit un jour qu’il y avait un temps pour tout. Cela veut dire qu’il y a un temps pour révéler les secrets. Mais ce temps n’est pas encore venu. Patience …

« Ne te sens pas obligée de mentir. Tu as totalement le droit de ne pas aller bien. »

Pardon ? Le regard de la jeune fille se posa sur Basile. C’était lui qui lui disait ça ? Comment pouvait-il ne serait-ce que le dire, sinon le penser ? A cause d’elle, il s’était fait embrasser par une dingue mouillée et saoule, il s’était pris un poing en pleine face et devait sans doute avoir droit lui aussi à sa part de rumeurs. Elle avait juste fait n’importe quoi et il en payait les conséquences sans rien dire, comme ça. Il lui avait dit, déjà dès ce soir là, que c’était sa faute à lui aussi. Peut-être était-ce ce qui le faisait parler ainsi. Mais pour Eterna, ça n’y changeait rien. Elle se sentait coupable. Il ne l’aurait sans doute jamais embrassé de lui-même. Elle, si, la preuve, elle l’avait fait. S’il elle n’avait rien fait, Pierrick n’aurait rien vu de plus que deux ados en train de discuter, et Basile ne se serait jamais fait frapper devant tout le monde. ? « Vraiment ? chuchota une petite voix à son oreille. Tu crois qu’il n’aurait pas pu se faire tout aussi bien des idées en vous voyant tous les deux, toi à moitié habillée et lui te passant son pull, seuls, la nuit, et que ça n’aurait pas abouti au même résultat ? » Chut ! Voilà que sa conscience incriminait Pierrick à présent. « Il n’a pas été clean. Il ne t’a donné aucune chance de t’expliquer. Il s’est comporté comme un … » Ta gueule ! Ça commence à bien faire. C’est ma faute, point. Arrêter de rejeter la faute sur les autres. Il fallait qu’elle assume. Et c’était tout.

« Merci d’y avoir pensé… »
Oh … De rien. Je ne pouvais pas vraiment l’oublier …

Non. Comment oublier un objet qui résume en gros tout ce que vous aviez fait, qui vous fasse horreur et qu’en même temps vous avez tant apprécié porter ? Il fallait dire que oui, elle avait aimé le porter. Déjà, elle était gelée. Un peu de chaleur était donc la bienvenue. Et puis elle adorait le bleu. C’est vrai, quoi, elle n’aurait pas vanté les couleurs de Serdaigle, mais le bleu lui allait bien, c’était un fait. D’ailleurs, elle portait souvent un pull assez similaire, mais pour femme, que lui avait passé Domy. Et enfin … parce que la jeune Française était très sensible aux odeurs, et le pull en avait une particulièrement agréable. Sans doute le parfum de Basile. Raison de plus pour lui rendre sans attendre. Elle l’avait laissé posé sur le pied de son lit tous les jours. A la fois pour ne rien oublier et se le rappeler constamment, comme si elle en avait besoin [ masochisme, dirait ma prof de français ], et en même temps pour penser à lui rendre le plus vite possible. Mission accomplie.

Non. La mission serait accomplie une fois qu’elle aurait tout mis à plat avec Basile. Parce que depuis ce soir-là, à part la fois où elle s’était faite inviter à cette foutue soirée par son foutu cousin, ils n’avaient pas reparlé. Mais là, ça devenait urgent. Déjà, parce qu’elle ne supportait pas les non-dits, et que cette fois où ils s’étaient revus, il y en avait eu pas mal. Ensuite, parce qu’elle voulait qu’il comprenne ce qu’il lui était arrivé. Il s’était quand même fait frapper par sa faute ! Ça n’avait pas du être une partie de plaisir. Oh, vous me direz, ce n’est jamais une partie de plaisir de se prendre un pain dans la figure. Mais se prendre un pain dans la figure devant plein de monde, pour quelque chose dont on n’était pas coupable et par un Pierrick énervé, c’était encore pire. Et pourtant, il semblait ne pas lui en vouloir. Il était impossible, ce mec. Par un geste incalculé, inconsidéré, elle avait fait de sa vie un enfer, et lui ne lui en voulait pas …. Il venait de quelle planète ? Pas de la Terre apparemment. Plus elle en apprenait sur lui, plus il la déconcertait.

Il y eut un immense silence, dans lequel elle n’entendit plus que les bruits de bouteille et de conversation diverses. Elle ne savait pas quoi dire, pas quoi faire. Il semblait prendre un malin plaisir à s’accuser. Et en même temps … Il ne l’avait pas repoussée. Il avait continué. Posé une main sur sa taille. S’était abandonné. Alors ? N’était-il pas coupable lui aussi ? Ta gueule, conscience infernale ! Il ne se défend pas, regarde, juste ce « Oh, tu étais au courant » Mais la ferme j’ai dit ! Il est autant coupable que toi …. Je t’ai dit de te la boucler, je parle français, non ? Non, anglais là …. Tu finasses pas, tu te tais. Je vais lui redire que oui, j’étais au courant, mais que je suis désolée et … T’es tarée ma parole. C’est lui qui devrait être désolé. Mais je t’emmerde ! Tu deviens vulagire, fais gaffe … Je …


Devant la vulagirité et la violence de cette scène, nous préférons vous passer un reportage consacré à …


« Si c’était entièrement ta faute, je ne pense pas que McLaggen aurait réagit comme il l’a fait. »

A rien du tout. Ouf, quelqu’un a sauvé le désastre. Tu vois, il le dit lui même. Oh, ça va, je t’ai dit zut ! Ne le nie pas, il l’avoue. Il est trop gentil. T’es qu’une pauvre idiote. Et toi une espèce de … colombophile ! …



« Ecoute Eterna je… »

On devrait lui décerner une médaille je crois. Mais Ety ne sut jamais ce qu’elle devait écouter. Pourtant, elle aurait aimé. De tout son être. Mais des éclats de voix empêchèrent Basile de continuer. Les yeux de la jeune fille s’écarquillèrent légèrement. Quoi, déjà une bataille d’ivrognes ? Mais la soirée venait à peine de commencer … Doucement, elle pivota sur ses talons pour voir qui était en train de se battre, mais tout ce qu’elle vit était un Hayden visiblement furax qui l’attrapa violemment par les épaules et l’attira vers lui. Elle se mordit la lèvre, retenant un petit cri de douleur. Il n’y était pas allé de main morte. Mais que … ? L’haleine du jeune homme qui accompagna ces paroles colériques renseignèrent la Gryffondor. Il avait trop bu. Ses dents s’enfoncèrent un peu plus profondément dans ses lèvres. Il la serrait trop fort, elle ne pouvait pas se libérer. Bon, se concentrer sur ce qu’il disait alors. Visiblement, il était toujours bloqué sur « Basile et Ety en pincent l’un pour l’autre et il y a quelque chose là-dessous ». Et il était sans doute énervé, car, toujours citation de bruits de couloirs « Il voulait se faire Ety ». Oui, elle l’avait entendu. Mais elle s’en doutait. La réputation du sieur Monaghan n’était, hélas, plus à faire. Donc, ça, à la limite, ça n’avait pas à retenir son attention. Non. Mais la suite, oui.

Comploter. Des images passèrent fugitivement devant les yeux d’Eterna. Sa main se posant, tremblante, sur l’épaule de Pierrick, lui, se retournant, prêt à l’insulter. Le bout de papier qu’elle lui avait glissé dans la main avant de détaler à toutes jambes. Bout de papier sur lequel elle avait juste écrit l’heure et le lieu de la soirée d’Hayden. Marwin l’interceptant au détour du couloir pour lui demander si elle l’avait fait. Elle d’acquiescer. Un pouce levé à l’attention de Domy en cours de sortilèges. La Serdaigle allant s’asseoir à côté de Pierrick. Conciliabules nombreux. La main de Marwin, toujours ou presque posée sur son épaule. Le sourire de Domy qui se voulait rassurant. Ses ongles rongés, tous jusqu’au dernier. L’attente d’une réponse qui n’était pas venue. Toute sa préparation, un nœud lui nouant l’estomac. Viendrait, viendrait pas ? Elle n’avait aucun moyen de le savoir. Mais elle l’avait fait. Oui, Hayden était con, mais ça, il l’avait vu. Mais Basile n’y était pour rien dans tout ça. Il n’y avait que Domy et Marwin. Marwin …

Les yeux bleus de la Française accrochèrent ceux, noisette de son cousin, la sortant de ces images volées à un passé très proche. Il avait l’air… à la fois perdu, en colère, sur le point de péter les plombs, et en même temps triste et … était-ce de la culpabilité qu’elle lisait au fond de son regard ? les poings serrés, il ne la lâchait pas des yeux. Elle savait ce qui allait se passer si Monaghan ne la lâchait pas (en plus, il lui faisait mal, cette espèce de brute). Marwin allait perdre son calme, très relatif à ce qu’il semblait, choper le Gryffondor par l’épaule et lui coller son poing dans la figure. Oui, ça allait se passer exactement comme ça. Mais non, il ne fallait pas. Une bagarre dans une soirée d’alcolos, ça allait lui attirer des rumeurs. Et certains profs écoutaient les rumeurs… Non, c’était trop injuste, il n’avait pas droit à ça, pas après tout ce qu’il avait fait et tout ce qu’il faisait encore … Oui, mais elle ne savait pas quoi faire, pas quoi répondre. Les mots, qui lui venaient pourtant d’habitude avec une facilité si déconcertante refusaient de passer ce mur que formaient ces souvenirs. Il n’était toujours pas là. Marwin allait frapper Hayden. Et Basile sans doute, tant qu’à y être. Non, il ne fallait pas, elle ne le voulait pas, s’il vous plaît, vite, quelque chose, quelqu’un…

Désespérée, elle posa son regard partout où elle pouvait le poser. Sur tous les élèves déjà bien éméchés qui discutaient ou se pelotaient de partout. Ils ne pouvaient lui être d’aucun secours. Sur la porte, qui semblait l’appeler, comme une amie. Non, non, elle ne devait pas partir, elle ne pouvait pas partir. Sur le paysage, qui s’étendait à perte de vue (les cartons qu’elle avait brutalement quitté se trouvaient près de la rambarde, et elle avait une vue imprenable sur le parc). Sur la Forêt Interdite. Sur le lac, où tout avait commencé. Le lac… Il y avait quelqu’un. Une silhouette se découpait dans l’obscurité. Silhouette étrangement familière. A ce moment précis, Hayden la relâcha, pris d’une atroce quinte de toux, et elle lui échappa, se précipitant à la rambarde. Les rayons de la Lune éclairaient le lac, qui était près de la tour. Et elle ne mit pas longtemps à reconnaître la personne. Pierrick. Seul, à l’endroit précis où il l’avait vu embrasser Basile. Et il ne devait pas y être pour faire ses devoirs. Pourquoi n’était-il pas venu ? Pourquoi … Pourquoi était-il là-bas ? Domy avait l’air de dire qu’il viendrait la dernière fois qu’elles s’étaient parlé. Alors pourquoi ?

Ses mains crispées sur la pierre froide, elle laissa un instant sa tête s’affaisser. Les yeux fermés, elle se força à respirer. Il devait y avoir une explication. Forcément. Il devait … ne pas vouloir voir Basile. Ou Hayden. Ou les deux. Il devait être tellement mal qu’il ne voulait pas venir. Ses poings se serrèrent. C’était injuste. Tout avait été soigneusement calculé. Elle avait le temps de s’expliquer avec Basile, Pierrick arrivaient, ils discutaient, ils se réconciliaient. Alors … Pourquoi ? Elle crispa les paupières. Elle avait envie de pleurer. Mais non, elle ne le devait pas, elle devait réagir, faire quelque chose… La colère avait pris la place de la tristesse. Deux sentiments très liés chez la jeune fille. Colère. Contre Hayden. Pour avoir organisé une soirée pourrie et l’y avoir invitée dans l’espoir de « se la faire ». Contre … Contre Basile ! Pour ne pas l’avoir repoussée… et pour se contenter de regarder. Qu’est-ce qu’il voulait à la fin ? Il faut croire que la conscience avait fini par l’emporter sur le jugement et la raison, l’émotivité apercevant Pierrick seul, et sans doute très mal avait fini par se rallier à l’autre chieuse (la conscience). Et enfin, colère contre elle. Que faisait-elle là, à tergiverser cent cinquante ans pour une décision qui était plus que logique ?

Dans un tourbillon de ses longs cheveux noirs, elle se retourna, faisant brutalement volte-face. Furieuse, elle l’était. Et c’en était même un euphémisme. Non, ne cherchez pas de cause logique à ce qui va suivre, cela ne sert à rien. Eterna et la colère, deux vieilles amies qui s’emmêlaient souvent ensemble. Et quand la seconde prenait le pas sur la première, c’était jamais joli-joli. Demandez à Jones, elle vous expliquera. Toujours était-il que la charmante mais néanmoins colérique Ety vint se placer en face de Hayden, et lui retourna une baffe magistrale.


Ça, c’est pour avoir juste pensé deux secondes que je pouvais m’intéresser à toi.

Et puis elle pivota, envoyant le revers de la gifle dans la figure de Basile.

Et ça, c’est pour n’avoir rien dit et m’avoir laissé porter ça seule pendant une semaine.

Je vous avais prévenus… Eterna en colère, ça ne donne jamais rien ni de juste, ni de bien, ni qu’elle pense vraiment. Elle s’en mordrait les doigts plus tard ? Sans doute. Mais là, elle n’en avait rien à faire. Elle disparut dans la foule, se frayant un chemin jusqu’à la sortie et s’éclipsa, descendant les marches des escaliers quatre à quatre. Direction ? A votre avis … ?



HJ: Le prochain post est pour Domy.
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Domy Est
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MessageSujet: Re: Petite fête...   Petite fête... Iconminitime1wn2Mar 29 Mai - 23:22

Vocabulaire de circonstance ^^



Lorsqu'elle se retourna, elle vit donc Monaghan. Ravie ? Non. Dégoûtée de l'odeur d'alcool ? Oui. Surtout qu'avec ce que se traînait Monaghan comme réputation, il y avait de quoi être un peu inquiète. Il la touchait, lui disait une parole déplacée, elle lui foutrait une claque. Surtout qu'ici, personne - sauf quelques unes - ne la connaissait, elle ne se gênerait pas. Allez, go Domy, go !


    « Salut. Tu es très mignonne, tu sais. Par contre j’aimerais bien savoir pourquoi tu viens à ma fête envoyer un message par hibou alors que ce cher Crapaud Rose l’a interdit. »

    « T's ... »

    « En effet, Domy est très mignonne, mais tu vois, elle est avec moi. Et le hibou m’était destiné, si tu veux tout savoir. Et tu vois, on a à parler. Alors tu vas gentiment tourner les talons, aller te bourrer la gueule ailleurs et draguer des pouffiasses, parce qu’il n’y a qu’avec elles que tu arriveras à quelque chose. Oh, et une dernière chose : si je te vois encore tourner autour de ma cousine, ou que j’entends des paroles déplacées sur son compte, je te jure que je m’occupe de toi personnellement, c’est clair ? »


Ambiance cassée. Domy commence à prendre de l'élan pour remettre l'autre pervers à sa place, Marwin vient le faire à sa place. La Haine. Enfin, c'était gentil de sa part. Ce mec était tellement gentil que parfois il pourrait certainement le devenir trop. Si il avait tant de groupies à Poudlard, c'était pas seulement parce-qu'il était un sex symbol, c'était aussi parce-qu'il avait un caractère en or, trop facilement exploitable par ses proches. Bref. Là, il venait de casser la répartie de Dominique. Il allait 'payer'. Non mais c'est vrai quoi, y en a marre à la fin, on vient ici pour recaser deux chieurs incapables de faire leurs affaires ensemble, on se fait chier, on a même pas le droit de tuer Monaghan sur place, y a de quoi être vénère quand même ! Surtout de la façon dont il disait ça ... Elle avait entendu déjà 5 ou 6 flash d'appareils photos sorciers et d'enregistrements sonores. La presse allait encore jubiler. Fait chier. Mais vraiment chier quoi. Il pouvait pas dire la vérité ? Non, il fallait qu'il fasse croire qu'il sortait avec Domy. Pauvre Dominique, elle allait avoir droit aux chieuses de groupies derrière le cul pendant plus d'un mois. Enfin, si on devait prendre le cas d'Emily Jones, si on la mettait au même grade, elle allait faire une dépression dans peu de temps. Allez, calme Domy ... Zen ... On Lexomylise la situation.


    « Désolé d’être intervenu, je sais que tu pouvais le faire toute seule, mais j’avais des comptes personnels à régler avec ce jeune homme … Tu ne m’en veux pas trop j’espère ! »


    « Noon ... Jt'en veux pas du tout ... Tu te fous de moi Marwin ? J'en ai marre là ! Tu m'aurais laissé faire, il finissait sur le toit de la cabane d'Hagrid avant d'avoir eu le temps de dire " T'as un super beau cul t'sais " ! Au lieu de ça, tu le laisses mariner. T'es pas malin mon pauvre Wyrven. Bref, j'te pardonne, mais j'espère que tu vas tout expliquer à Jones et compagnie quand ça sera remonté à leurs oreilles que c'est tes magouilles. J'ai pas envie d'entrer dans tes affaires de coeur, t'entends ? C'est bon, je rigole, arrête de prendre cet air contrarié. »


Lui avait-elle murmuré. Bien, c'est dosé. Sauf que l'autre, il pétait un cable là, il commençait à en dire des vertes et des pas mûres. L'alcool ne réussit pas aux esprits faibles. Elle venait d'enregistrer de A à Z tout ce que venait dire Monaghan. 'Tain, il y allait pas doucement le mec. Reste calme Dominique, ton assurance ne couvre pas ce genre de dégâts ... Non on reste pas calme. On va pas laisser ce sale soiffard ivre de viol et d'alcool ( logique ) traiter comme ça un ami. Allez, on se ressaisit Dominique. Aïe, Marwin va en faire une. AH NON ! 50/50 mon vieux, tu restes là. Y en a marre, y a de quoi être énervé quand même ! On vient là en catimini, on enfreint 20 règles, on se fait reluquer par tous les soiffards du collège, on se fait passer pour la petite amie de Wyrven, et on a juste le droit de se la fermer. Allez, toi Wyrven, tu admires le spectacle. Aaaatends. Oulah, Eterna se réveille. Bieeeeen ! Joli revers ! Allez, Dominique, c'est ton tour d'entrer sur scène. On s'en fout, on oublie tout, on regrettera, mais on s'en fout, on décompresse, on balance tout dans la gueule de l'autre et on est partis. Dominique prit un pas bien assuré vers Hayden et commença son festival de ... Vérités.


    « WOH ! Hurla-t-elle en guise de mise en bouche. Tu commences à nous les casser grave toi avec ta fête de merde. D'abord, tu essaies de voler ET de violer Eterna, ensuite, tu insultes sans aucune tenue Marwin qui t'as juste demandé de foutre la paix à Eterna, et toi, qu'est-ce que t'as à répondre ? Que c'est un salaud et nia nia nia ... T'sais mon con, faut pas prendre ton cas pour un généralité. Marwin est un mec bien contrairement à toi, il se saoule car il a fait des boulettes qu'il ne peut pas réparer et essaie de les oublier. Et toi, pourquoi tu te saoules ? Pour faire le kéké, le grand con qui boit et fume et qui se fait la moitié des gonzesses de Poudlard. Ça marche pas comme ça la vie. Donc voilà, de quoi te remettre les idées en place. Et garde cette phrase dans ton esprit : Tous les alcooliques ne sont pas des salauds. Ne sont des salauds que ceux qui boivent et qui ne pensent qu'à reboire le lendemain. Garde ça dans ton esprit, si tu souhaites devenir un mec bien, ça te sera utile. »


Elle mit une jolie claque dans la gueule à Hayden qui le fit reculer. Sans attendre sa réaction, elle se retourna vers Basile.


    « Et toi là, le petit Blondinet qui profite bien de la situation ... Avoue que ça te plaît bien de l'avoir dans ton sac Ety ? Avec un peu de chance, si elle se remet pas avec McLaggen, elle pourra venir chialer dans tes bras et tu feras office du grand consoleur. Comme si on voyait pas dans ton jeu pauvre tâche. Tu me dégoûtes. Ton cousin, lui, il est stupide, obsédé et dégoûtant. Toi t'es Hypocrite, faux j'ton et calculateur. Et t'oses porter les couleurs de Serdaigle ? Pauvre tâche. Ton cousin il est dans une merde pas possible avec ses affaires, et toi tu l'encourages. T'es vraiment qu'un sale con hein. Avec un peu de chance, tu vas déteindre sur lui et avoir des envies de choper Eterna ... Le pire c'est que ça pourrait se réaliser. C'est dégueulasse pour McLaggen qui avait rien demandé, lui. »


Paf. Nouvelle claque dans la gueule. Cette fois-là, plus fort. Trop fort peut-être. Elle l'avait quand même fait tomber parmi les verres. Mais bon. Allez, on retourne vers Marwin.


    « Tu vois que t'étais trop doux. Tout dans l'application. Et dans la vérité des choses. Bon, où en sont nos deux tourtereaux ... »


Dominique tourna la tête vers la droite, où elle aperçu Eterna arriver vers Pierrick. C'était dans la poche.


    « Je leur donne pas 20 minutes avant l'embrassade. Pas mal le temps d'Eterna pour arriver au parc. T'es un chef Wyrven, on a fait une bonne équipe. Allez, jt'embrasse pour la peine. »


Ca partait de deux bisous normaux. Deux bisous très semblables à beaucoup d'élèves. Sauf qu'il fallait que le destin s'emmêle. Le deuxième baiser dérapa. Ainsi, on retrouva, Marwin et Dominique, les lèvres collées. Et voilà, t'as tiré le gros lot Dominique. Peut-être que simplement avoir respiré l'haleine de Monaghan avait suffit pour qu'elle en ait un petit coup dans le pif. A voir.


    « Merde ! J'suis désolée, si j'avais pensé que ça se terminerait comme ça ... Oh non ... 10 000 groupies dans Poudlard, la seule qui y échappe elle a droit au baiser, t'es une conne Dominique ... J'suis vraiment désolée Marwin ...
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Hayden Monaghan
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MessageSujet: Re: Petite fête...   Petite fête... Iconminitime1wn2Ven 1 Juin - 11:39

« On ne complote pas. Tu as trop bu Hayden. »

Bien sûr qu’il avait trop bu. On le prenait pour qui ? Hayden ne faisait rien à moitié. Trop ou rien. Ni mesure ni demi-mesure.
Mais la voix froide de son cousin résonnait d’une horrible manière à l’intérieur de sa tête. Monaghan recula d’un pas, chancelant. Le sang battait à ses temps, tellement fort qu’il en avait presque mal. Les bruits autour de lui prenaient une intensité insoutenable. Il les entendait parler, rire, il ne comprenait pas. Tout se confondait en une sorte d’énorme son, comme un affreux ronflement, qui emplissait toute sa tête. Insoutenable…
Hayden ne vit pas Marwin qui manqua de lui sauter à la gorge. Il ne vit pas le regard de profond dégoût que lui jeta Basile. Il ne sentit pas Eterna se dégager et partir vers la balustrade. Il avait même oublié cette affreuse colère qu’il tentait d’évacuer depuis tout à l’heure. Il ne voyait rien du tout, il ne sentait rien du tout. Juste cette saloperie d’explosion à répétition dans sa tête. Ses bras retombèrent mollement le long de son corps, ses yeux se firent vitreux, son visage sans expression. Il était complètement incapable de penser quoi que ce soit. Il ne voyait plus les autres autour de lui, il ne sentait qu’à peine leur présence. Ils étaient tellement loin tout d’un coup. Il avait tellement mal que la tête lui tournait. Il était tout seul, maintenant… Et il voulait juste que ça s’arrête… qu’on le laisse tranquille… que ça s’arrête…
PAF !
Un autre bruit, qui venait recouvrir tous les autres. Hayden chancela. Sa tête se vidait, à présent. Les explosions disparaissaient petit à petit, le sang battait normalement, les vertiges s’estompaient. Encore une vague migraine, et puis, une espèce de brûlure sur le visage… Le Gryffondor osa un premier mouvement, se passa la main sur la joue. Ce ne fut qu’en voyant une jeune fille brune, qu’il identifia difficilement comme Eterna (ses pensées étaient encore très ralenties), gifler un autre gars (qui lui disait vaguement quelque chose… ah, tiens, c’était Basile) qu’il comprit qu’il venait de recevoir une baffe monumentale.
Fronçant les sourcils, Hayden se passa la main sur le visage. Il entendait Eterna crier, apparemment furieuse, mais ne comprenait pas bien ce qu’elle disait. Ses idées n’étaient pas encore très claires. Puis il la vit partir en trombe, dans un tourbillon de cheveux noirs. Inutile de préciser que la situation lui échappait quelque peu.
Il se tourna vers Basile.

« Elle a l’air un peu énervée, tu trouves pas ? » dit-il en se grattant la tête.

Encore un peu désorienté, Hayden n’eut pas le temps de réfléchir à ce fait mystérieux que déjà quelqu’un d’autre venait lui déverser un flot d’insultes à la figure. Dis donc, ça devenait une habitude, ou quoi ? Il avait une tête de défouloir ?
Tentant avec effort de comprendre tout le sens des paroles de la jeune fille qui lui adressait si gentiment la parole, il mobilisait toute sa concentration pour essayer parallèlement de se souvenir de son identité. Exercice extrêmement difficile, son esprit étant quelque peu confus et ralenti depuis son presque-coma éthylique, et qui eut pour effet de raviver sa migraine. Bon, il laissa tomber ce qu’elle disait ; de toute façon elle n’avait pas l’air de s’attendre à ce qu’il réponde. Alors voyons, grande, brune, plutôt pas mal… Oui oui, il était sûr de l’avoir déjà vue quelque part… Il n’y avait pas si longtemps… même que son prénom commençait par un D… bof, qu’est-ce qu’il en avait à foutre dans le fond.
PAF!
En fait, il aurait peut être du écouter ce qu’elle disait, il aurait au moins pu éviter la deuxième gifle de sa soirée. La seule chose positive, c’était qu’il avait les idées tout à fait claires, maintenant. Mais il n’eut pas le loisir de répondre à Miss D, parce qu’elle était déjà partie s’énerver contre quelqu’un d’autre… contre Basile en fait.
Hayden fronça les sourcils. La Miss D pouvait s’exciter contre lui, de toute façon il ne sentait pas les gifles. Mais Basile, il n’avait rien fait. Il ne ferait jamais rien. Trop gentil. Hayden le luit avait souvent reproché, mais bon, c’était comme ça. En tout cas, ça commençait à l’échauffer sérieusement que ces trois gugus qui s’étaient incrustés à sa fête viennent coller des tartes à tout le monde en leur hurlant dessus.
Quand Basile tomba au milieu des verres, Hayden regarda d’un œil mauvais la fille qui s’éloignait, puis s’avança pour aider son cousin à se relever.

« Ca va ? Elle aussi, apparemment, elle était un peu énervée », dit-il avec un sourire soucieux.

Puis il regarda Marwin et Miss D qui parlaient.

« Je t’avais dit qu’ils complotaient quelque chose. Ca commence à me porter sur les nerfs cette histoire. Regarde-les, cracha-t-il avec une moue dédaigneuse. Avec leurs cachotteries et leurs petites magouilles pour arranger je ne sais quelle histoire de cœur bidon, ils se sentent comme des rois. Tous fiers, tout excités. Ils se pensent tellement supérieurs à nous. Ils ont l’air de croire que tout s’arrange toujours quand on colle des tartes aux méchants. Ils se collent des sentiments à la con devant les yeux pour se faire croire qu’ils sont importants, qu’ils vivent vraiment. C’est pathétique. Ils me dégoûtent. »

Hayden pivota sur ses talons et s’éloigna en direction de Drew, joyeusement attablé devant une dizaine de bouteilles avec une fille gloussante.

« Moi aussi j’ai essayé de vivre d’illusions. Ca marche pas. Je voudrais juste être là le jour où ils s’en rendront compte. » glissa Hayden avec un demi sourire tandis qu’il s’éloignait.

Il n’en avait rien à foutre de tous ces imbéciles. Il avait été stupide de s’énerver pour eux. Comme s’ils le méritaient.
Il avait été stupide. Ces gens là n’avaient rien à voir avec lui, ils étaient insignifiants. Il n’avait aucune raison de s’intéresser à eux. D’ailleurs, il avait déjà oublié leurs prénoms. Et il allait faire en sorte d’oublier aussi tout le reste.
Arrivé près de Drew, Hayden chopa une bouteilles d’hydromel et la porta à ses lèvres.
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Basile Crimson
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MessageSujet: Re: Petite fête...   Petite fête... Iconminitime1wn2Jeu 14 Juin - 18:03

[HRP: Désolé pour le retard et la médiocrité de ma réponse :)]


Le ton montait. Depuis qu’ Hayden était revenu auprès d’eux complètement hors de lui, une tension presque palpable s’était installée. Et non seulement Basile ne pouvait rien y faire, mais comprendre ce qu’il se déroulait devenait de plus en plus dur pour lui.
Hayden qui criait. Marwin et Dominique qui venaient à leur rencontre. Eterna qui tentait en vain de se libérer de l’étreinte de son cousin. Et lui au milieu. Lui qui ne faisait rien.
Les yeux écarquillés, la bouche légèrement entrouverte, le Serdaigle se retrouvait spectateur. Oh bien sur qu’il s’y attendait, bien sûr qu’il en fallait peu pour énerver Hayden, mais n’empêche qu’il ne pensait pas à un tel désastre. Et face à cet espèce de duel, qui se déroulait là devant ses yeux, lui Basile ne savait toujours pas à quel camp il appartenait. Marwin était de celui d’Eterna, aucun doute la dessus. Aucun doute pour Dominique non plus. Mais lui ? Hayden était son cousin. Et même si il le trouvait insupportable, même si il aurait voulu le haïr, il ne le pouvait pas.
Alors, impuissant et totalement paralysé, il assistait à la scène sans esquisser le moindre geste. Mais à mieux y réfléchir, cette situation il l’a connaissait déjà. Il subissait toujours. Il avait tout enduré depuis le commencement de cette histoire. Il avait subit les messes basses. Il avait subit l’attaque de Pierrick. Il subissait en ce moment même la claque d’Eterna.
Cette dernière avait laissé derrière elle une large trace rouge…Comme si elle ne l’avait pas assez marqué comme ça.

Un peu perdu par ce qu’il venait de se produire, le garçon laissa s’éloigner sans broncher sa camarade, les yeux écarquillés de surprise. Mais qu’avait il fait à la fin ? Ce n’était pas ce qu’ils avaient prévu tous deux ? De faire comme si il ne s’était rien passé ? Et maintenant elle lui reprochait quoi ? De ne pas s’être montré tout au loin de la semaine passée ? C’était à ne rien comprendre. Oui il aurait pu prendre de ses nouvelles auparavant, et oui il aurait pu se soucier d’avantage de son état. Mais pour quelle raison ? Pour lui donner d’avantage d’occasions de culpabiliser ? De voir en face la faute qu’elle avait commit au lac ? Non, Basile ne pensait pas lui rendre service en agissant de la sorte. Alors il s’était effacé (il fallait croire qu’il était doué dans ce domaine), et il n’avait rien fait.
Passif. Comme toujours.

La surprise passée, ce fut un certain agacement qui vint alors troubler ce cher Basile. Car il en voulait à Eterna, ou plutôt il ne comprenait pas sa réaction. Il ne comprenait toujours pas ce qu’il avait bien pu faire de mal, ce qu’il n’avait pas fait comme il aurait fallu qu’il le fasse. Et tandis que sa joue le lançait, lui cherchait une réponse. Et il l’a cherchait partout. Dans les yeux à présent inexpressifs de son cousin, dans ceux de Marwin. Bien sur, la réponse n’y était pas. Il croisa alors le regard de Dominique de sa maison. Cette dernière, restée à l’écart durant le début de la soirée, semblait enfin prête à donner son avis…d’une manière plus que surprenante !
Administrant une claque monumentale à son cousin, elle s’évertuait à lui expliquer par tous les moyens possibles en quoi il était un crétin fini.
Et pour la deuxième fois de la soirée, et pour une raison tout aussi obscure que la première, on lui fit des reproches.

« Et toi là, le petit Blondinet qui profite bien de la situation ... Avoue que ça te plaît bien de l'avoir dans ton sac Ety ? »


Profiter ? Avoir dans son sac ? Basile fronça les sourcils, dans une vaine tentative de comprendre ce qu’il se passait. Il ne rêvait pas : Dominique l’accusait de profiter de la Gryffondor et de tirer en plus de cela profit de la situation. Mais pourquoi diable fallait il que ce soit lui le coupable ? Pourquoi ne pas admettre qu’un accident avait le droit d’arriver ? Savoir à qui la faute, en quoi ça changerait ce qu’il s’était produit ?

« Avec un peu de chance, si elle se remet pas avec McLaggen, elle pourra venir chialer dans tes bras et tu feras office du grand consoleur. Comme si on voyait pas dans ton jeu pauvre tâche. Tu me dégoûtes. »


Le Serdaigle sera les poings, dans une rage silencieuse. Elle ne savait pas, ils ne savaient rien. Qu’elle se taise….Elle n’était pas là…. Elle n’a rien vu…. Ca ne la concerne pas….
Pourquoi tous les élèves qui côtoyaient Eterna semblaient vouloir se mêler de cette affaire ?
La suite ? La suite fut terrible. Les derniers mots de la Serdaigle tombèrent à la manière de lames acérées.

« Toi t'es Hypocrite, faux j'ton et calculateur. Et t'oses porter les couleurs de Serdaigle ? Pauvre lâche. »

Pauvre lâche. Pauvre lâche elle avait dit.
Basile baissa alors les yeux, le visage pourtant fermé. Il ne pouvait pas croire ce que Dominique disait. Ne voulait pas. Mais cette petite voix au fond de lui, celle qu’il arrivait sans peine à ignorer, et bien pour une fois elle semblait insister. Il avait fuit. Il avait toujours fuit. Bien avant la bagarre avant Pierrick, bien avant la semaine passée, bien avant l’épisode du lac. Depuis toujours il avait été lâche.
CLAC.
Bien trop absorbé par ses noires pensées, la claque de Dominique on pouvait dire qu’il ne l’avait pas vu arriver. C’est d’ailleurs en parti pour cette raison qu’il tomba à terre.
La par contre c’était trop. Passif oui, mais pas assez pour se laisser faire par quelqu’un qu’il ne connaissait qu’à peine. Un peu trop ‘je-me-mele-de-tout’ cette Serdaigle !
Mais Basile en avait assez. Il avait marre de cette soirée, de ces bouteilles, ce ces claques qu’il recevait en permanence, de ses reproches infondés, et par-dessus tout, il avait marre de se faire humilier par des personnes qui se permettaient de juger son comportement.
Oui ils avaient gagné. Il le trouvait hypocrite ? Lâche ? Aussi infréquentable que son cousin ? Et bien ils allaient bientôt pouvoir de nouveau de le dire, mais cette fois ci à raison. Si il en avait assez de cette fête, il en avait surtout assez de jouer au bon gentil Basile. Il s’était trop fait avoir comme ça. Hayden avait raison. Il avait toujours eu raison. On ne peut compter que sur soi même. Il avait eu tort de croire qu’il pouvait changer, qu’il pouvait se faire de vrais amis. Ce n’est pas comme ça que ça marche la vie. Maintenant tu penses à ta peau, car c’est ça la dure loi de la survie.

Se relevant dans un regard hautain (pour Dominique), il adressa un regard noir aux deux élèves avant de se tourner vers Hayden, sans un mot. Car il ne lui ferait pas lui plaisir de s’énerver. Il ne parlait pas à ce genre de personnes que ce soit Dominique ou n’importe quel autre. Maintenant il n’y avait que lui. Lui et Hayden, car c’était le seul sur lequel il pouvait s’appuyer.
Ce dernier crachait de nouveau quelques paroles à voix basse, désignant Marwin et Dominique qui parlaient un peu plus loin.

« Tu as raison Hayden. »
décréta il d’un ton acide. Croisant de ses yeux gris les prunelles sombres de son cousin, il ajoutait, légèrement pensif : « Finalement cette fête… » Léger sourire. « Elle est pas si nulle que ça. »

Le Gryffondor y répondit avant de porter une bouteille d’hydromel à ses lèvres. Observant avec attention la fiole d’un contenu similaire qui lui faisait face, Basile se fit alors qu’il n’avait rien à perdre. Quitte à terminer la soirée, autant qu’il fasse semblant de s’amuser. Levant sa bouteille en direction de son cousin, tous deux trinquèrent à cette soirée désastreuse. Un entrechoc de verre se fit entendre, entrecoupée de rires environnants. La nuit elle, ne faisait que commencer.
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Marwin Wyrven
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MessageSujet: Re: Petite fête...   Petite fête... Iconminitime1wn2Lun 25 Juin - 20:14

Alors là … Stop, pause, arrêt sur image. C’était un peu trop à la fois, de quoi donner mal à la tête à n’importe qui, même à un super polytechnicien. Seulement, Marwin n’était PAS polytechnicien, non, il n’était pas limité cérébralement, mais là, il était un peu beaucoup dépassé par les évènements. Comme s’il rêvait et que tout s’enchaînait sans aucun sens logique. Ou alors comme s’il avait bu. Seulement, cela allait bien faire une semaine qu’il n’avait pas touché à une seule goutte d’alcool. Oui, une semaine, encore une fois, vous n’avez pas rêvé. Depuis qu’il s’était rendu compte que c’était une punaise de fiole de Malibu qui avait engendré tout ce cirque. Mais le pire, c’était que ladite fiole était sa propriété. Et qu’Eterna avait juste voulu l’aider à la base. Alors c’était bien la moindre des choses de l’aider en retour. C’était pour ça qu’il était venu. Pour réparer une erreur. Une de plus, oui. A croire qu’il n’était bon qu’à ça. À croire qu’Hayden avait raison. À vrai dire, les paroles du jeune homme l’avaient plus touché qu’il n’essayait de s’en persuader. Mais c’était une autre histoire. Un autre jour, peut-être. Là, il y avait suffisamment à faire pour qu’il ne s’encombre pas à réfléchir là-dessus. Plus tard, l’auto-flagellation.

Pour l’instant, il y avait Hayden qui malmenait sa cousine. Et même si Domy l’avait empêché d’une simple pression sur le bras de s’en mêler, et qu’il avait lui-même conclu qu’Ety était assez grande pour se débrouiller toute seule, il n’en restait pas moins qu’il était furieux, et encore, c’était un euphémisme. Qu’il touche à un seul de ses cheveux et il faisait un vol plané à travers la tour pour aller s’écraser sur une pile de bouteilles. Qu’il ose … Oui, Marwin est un pacifiste à la base, toujours pour parler et pour négocier ensuite, mais quand il s’agissait de sa famille, et notamment de sa cousine, plus rien ne l’arrêtait, et il ne s’encombrait plus de précautions. Pas touche à Eterna, point barre. Oui, d’accord, normalement c’était elle l’aînée, c’était plus à elle de le protéger que le contraire, mais ça avait toujours été comme ça, alors inutile de s’étendre plus en avant sur ce point. Mais qu’il la lâche, bon sang, qu’il … Et Marwin fut exaucé comme par magie : l’espèce de play boy fut secoué d’une énorme quinte de toux, ce qui permit à Ety de se libérer. Mais … que faisait-elle ? Il la regarda, intrigué, se pencher par-dessus la rambarde. Que ? Il avait déjà esquissé un mouvement dans sa direction quand ses yeux rencontrèrent ce qu’avait vu Eterna. Pierrick. Evidemment. Sur le coup, il ne put s’empêcher de blâmer le jeune homme de ne pas être monté. Mettons, tout à fait au hasard, s’il était arrivé au moment où Hayden avait empoigné Eterna, il lui aurait collé une droite, Ety lui aurait dit de laisser cet abruti tranquille, il se serait retourné, il l’aurait embrassé, et happy end, il se marièrent et eurent beaucoup d’enfants. Mais non, c’était Pierrick. Et puis, à bien y réfléchir, le Gryffondor avait horreur de se donner en spectacle, et bon, étant donné ce qui s’était passé la dernière fois que Dean s’était retrouvé dans la même pièce que Marwin, il comprenait tout à fait que Pierrot n’ait pas envie de se retrouver face à Crimson. Quelle ordure ce mec, d’ailleurs, en y repensant. Mais bon …

Donc, Eterna avait vu Pierrick, elle n’avait plus qu’à prendre la porte, à descendre le voir, et puis, paf, ils se remettaient ensemble, ni vu ni connu. Mais visiblement, sa cousine en avait décidé autrement. Se retournant, elle envoya une bonne gifle dans la figure de Monaghan. Il ne put empêcher un sourire de satisfaction. Bien envoyé, Ety. Le jour où un mec comme ça aurait une chance avec sa cousine, il jurait de la faire interner à Sainte Mangouste. Mais ça faisait du bien de le lui entendre dire. Et surtout ça faisait du bien qu’Hayden se prenne une main dans sa figure, même si ce n’était pas la sienne. Au contraire, que ça vienne d’Ety était encore plus … jubilatoire. Bon, ça y est, cette fois, c’est bon, elle s’en va, non ? Et bien non, elle n’en avait visiblement pas fini. Une baffe pour l’autre cousin, pas de jaloux. A vrai dire, Marwin était tout sauf objectif sur ce coup-là. Il avait eu une entrevue avec Basile, qui s’était plus que mal déroulée. Il lui était apparu comme un garçon sûr de lui, arrogant, sans aucune conscience ni aucune valeur et en plus de ça bourré de préjugés. Le petit con de base quoi. Mais Ety n’avait cessé de le défendre, de le blanchir. Alors là, oui, il avouait que de lui voir mettre une tarte en pleine figure, ça lui faisait du bien. Et il acquiesça en silence. Un gentleman ne laisse pas une jeune fille seule dans une merde pareille. Surtout pas vu comment Eterna l’avait vécu. Oh, il ne se faisait pas d’illusions, il savait très bien où elle filait après chaque repas, elle ne pouvait pas lui dissimuler ça, pas à lui. Et Crimson, lui, restait tranquillement en dehors de tout ça. Ce mec le dégoûtait, vraiment, c’était un beau lâche.

Et Ety était partie. Un vrai sourire se dessina sur les lèvres de Marwin. Ça y était, c’était bon, dans la poche. Ils avaient réussi. Il se tourna pour le dire à Estary, mais il s’aperçut avec surprise qu’elle n’y était plus. Mais où … ? Et bien elle se dirigeait vers les deux cousins. Là, il ne put s’empêcher une grimace de pitié. Si Domy s’y mettait, ils allaient déguster. Et dégusté ils avaient. Dans le même ordre qu’Eterna. D’abord le pervers. Qui en prit pour son matricule. Mais il y avait plus que ça. Et Marwin ne quitta pas des yeux, avec quelque chose de facilement identifiable dans le regard : de la reconnaissance. Non, il n’allait pas en pleurer. Mais ça le touchait profondément, qu’elle prenne sa défense comme ça. Il n’avait jamais vu quelqu’un le faire directement. Il se doutait qu’Ety l’avait fait. Mais Domy… Ils étaient vraiment proches depuis le début de cette histoire, avant ils se parlaient, comme ça, sans plus. Mais chacun de ses mots lui alla droit au cœur. Personne n’avait jamais parlé de lui comme ça, depuis qu’il avait commencé à boire. Il n’y avait que « Marwin l’alcoolique ». Mais pas elle. Elle l’avait écouté, il s’en rappelait, et elle ne l’avait pas jugé. Elle l’avait compris. Et ça faisait du bien. de se dire que quelqu’un pouvait dire des choses comme ça, mais en plus les penser. Il faudrait qu’il pense à la remercier. Après le coup de massue qu’il s’était pris de la part d’Hayden, c’était plus que salvateur. Ouais, il avait fait des boulettes qu’il ne pouvait pas réparer. Et oui, maintenant, il voulait arrêter, arrêter doublier et de se voiler la face, arrêter de vivre dans ce monde d’illusions qui ne l’aidait même plus. Il voulait vivre, simplement, recommencer, comme avant. Juste en espérant que les gens arrêtent de le juger, arrêtent de penser qu’il ne pouvait plus changer, que c’était trop tard. Mais était-ce possible ? Domy disait que oui, Hayden disait que non. Ouais, mais entre la parole de Domy et celle d’Hayden. Oui, mais seulement, il y avait quelqu’un d’autre qui pensait comme Hayden, et dont l’opinion importait environ un milliard de fois plus pour Marwin que celle de Domy. Ouais, enfin …

Ah, allez, le cousin une fois de plus. Il eut une grimace à le voir valser. Ouais, enfin, elle y allait ptet un peu fort la Miss Estary là. il s’était comporté comme un sale con lâche et égoïste, mais quand même, il ne méritait sans doute pas ça. Et à la limite, Eterna était la seule à avoir quelque chose à dire sur lui. Même lui n’en avait pas le droit. Plus le droit. C’est bon, c’était fini maintenant, les deux avaient eu leur compte, enfin, non Hayden pas assez et Basile trop, mais bref, tout ce qui importait, c’était ce qui allait se passer maintenant.


« Tu vois que t'étais trop doux. Tout dans l'application. Et dans la vérité des choses. Bon, où en sont nos deux tourtereaux ... »

Voilà, c’était tout ce qui importait. II eut un sourire amusé à sa remarque, puis son regard suivit le même chemin que celui de Domy, à savoir le lac, où Eterna venait de rejoindre Pierrick. Son sourire s’élargit. Et voilà. Ils avaient réussi. Ils étaient trop forts.

« Je leur donne pas 20 minutes avant l'embrassade. Pas mal le temps d'Eterna pour arriver au parc. T'es un chef Wyrven, on a fait une bonne équipe. Allez, jt'embrasse pour la peine. »

Ouais, il ne leur en donnait pas plus. Ces deux-là étaient faits pour être ensemble, c’était indéniable, personne ne pouvait le contester, et surtout pas eux. Personne n’était dupe sur l’attitude de Pierrick et celle d’Ety. Maintenant, ce n’était plus qu’une question de temps. Mais il avait confiance. Il eut un rire amusé :

On peut faire confiance à Ety pour être très rapide quand elle le veut. Enfin, heureusement qu’on était là quand même !

Et, un sourire heureux aux lèvres, il lui tendit la joue. Mais un drame qu’il n’avait pas prévu se produisit à l’instant même où il tournait la tête pour lui tendre l’autre joue : la rencontre impromptue et inattendue de leurs lèvres. Les yeux du jeune homme s’écarquillèrent de surprise, mais il eut à peine le temps de comprendre ce qui venait de se passer (elle venait de l’embrasser au sens propre) que Domy s’était déjà dégagée, s’excusant. Il eut un sourire gêné et se passa la main dans les cheveux d’un geste qui se voulait détendu.

Pas de malaise Domy … Et si tu veux mon avis, t’auras sans doute plus de soucis que moi à cause de ça …

Un rire qui sonnait faux. Ouais, Domy allait avoir toutes les groupies de Poudlard après elle. Mais il y avait pire : la rumeur, qui pouvait remonter jusqu’aux oreilles d’Emily. Oh, et après tout ? Elle n’en avait plus rien à faire, pas vrai ? Arrête un peu mon garçon de penser toujours à elle, c’est plus possible là, t’as vraiment l’air d’un névrosé. C’est ce que tu es ? Ah, pardon, autant pour moi … bref. Ils avaient assez fait de vieux os ici, Marwin ne tenait pas à rester. D’une part parce que cela lui serait dur de résister à l’envie d’en coller une à Hayden, et d ‘autre part parce qu’ils avaient fini ce qu’ils avaient à faire là, et, last but not least, il en avait marre et voulait juste regagner son dortoir et son lit. Il se sentait pire que mal à l’aise ici. C’est pourquoi il fit signe à Domy :

Bon, je crois qu’on a plus rien à faire ici … J’te raccompagne ?

Et ils finirent par sortir.



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