La fête des amoureux... des malchanceux ?

Première St-Valentin ensemble depuis... trop longtemps. Il s'était pourtant promis de ne plus ressasser le passé, non ? Mais il fallait avouer que leur dispute juste pour Noël et la disparition subite d'Eileen n'aidait en rien. Est-ce que rien ne pourra donc jamais être simple entre eux ? Ah... Il fallait croire que le fait qu'il soit ancien serpentard, et elle ancienne griffondor, les vouait aux heurts éternels... Enfin, il y avait quand même - largement même - de bons moments. Ils en avaient un certain nombre, de bons souvenirs, ç'aurait été oublier la majeure partie de leur histoire que de ne se focaliser que sur ce qui n'avait pas marché.

Cependant, il n'avait pas imaginé ce jour-là comme ça. Pas du tout même. Il était resté stoïque, même si, dès les premières beuglantes, il avait songé que parmi tout cela, sans doute, se trouvait la sienne. Et quand l'enveloppe rose se déposa devant Eileen, il croisa son regard, sans pour autant montrer davantage à cet instant. Elle, elle n'hésitait pas à le gratifier d'un baiser envoyé à travers la table des professeurs. Il arqua un sourcil, pas très certain de la manière dont tout cela serait accueilli par le reste du corps enseignant, et craignant légèrement pour leurs places, à tous deux, de ce fait.

Pourtant, le repas se poursuivait, les élèves continuaient à déjeuner, sans pour autant se désintéresser de la coupe qui continuait à déverser ses messages. A la table des serpentards, un élève semblait les observer avec plus d'insistance. Un élève dont le regard avait croisé le sien lors de l'annonce des nouvelles mesures d'Ombrage. Un élève qui, pourtant, faisait partie de la Brigade Inquisitoriale. Le professeur de botanique soutint son regard un instant. Il faudrait qu'il parle de lui avec Eileen. Il y avait toutes les chances pour qu'il soit ce qu'il semblait être, un soldat à la botte du crapaud rose. Mais l'ancien infirmier gardait un doute. Et dans le cas présent, le doute n'était pas permis.

La Saint Valentin… Étrange fête n’est ce pas? Depuis que la française avait quitter l’enfance et pour chaque St Valentin, elle se demandait a quoi servait cette fête. Selon Calaïs la fête des amoureux était quelque chose de purement commercial et pour nous faire cogiter sur notre misère… Chaque année la jaune et noir se refusait tout commentaires sur cette fête un temps soit peu stupide… Cette rancune venait peut-être du fait que la demoiselle n’eu jamais connu l’amour. Bien sur comme beaucoup d’enfant, elle était amoureuse de ses parents, de sa famille mais l’amour qui uni les couples et un autre amour. Jamais Calaïs n’a connu le feu qui brûle les passions et cela la laissait aigrie et pensive. Elle se rassuré pourtant en se disant qu’être solitaire, c’était son truc et que les niaiseries d’amoureux ne l’intéressait pas…

Néanmoins aujourd’hui il fallait se rendre dans la grande salle, pour faire la fête avec le reste de l’école! Voir et entendre des jeunes ados se déclaraient leurs flammes, les mains tremblantes, la voix chevrotante, cela la faisait beaucoup rire. Cette année, Calaïs avait décider de ne pas y aller mais voilà suite a la pression collective, elle avait céder presque avec un sourire. La fête était déjà bien entamée quand la demoiselle se décida a se préparer… Elle alla donc dans la salle de bain, pris une douche brûlante qui lui rougis la peau, enfila un simple jean noir et serré, un dos-nus a la couleur chocolat et des chaussures quelconques… Un dernier regard dans la glace, se peigna, se maquilla légèrement et la jaune et noir commença son ascension jusque dans la grande salle.

Ses yeux azurs se posèrent dans le vague et sur la grande salle en ébullition. Dans la salle se trouvait une grande coupe d’où sortait des beuglantes délivrant des messages d’amour. Chaque nouvelle beuglante semblait faire frissonner l’assistance, frissonner de plaisir ou d’effroi, a chacun de voir. La frenchie se demanda comment était ce possible qu’Ombrage est autorisée ce genre de spectacle? Elle qui déteste la joie et qui refuse qu’un couple s’embrasse dans les couloirs… Enfin bon la jeune demoiselle ne cherchait plus de logique dans cette école…

Un large sourire s’esquissa sur les lèvres de la poufsouffle avant qu’elle ne se dirigea vers la table de sa maison. Sa table comme toutes les autres était bondée. Calaïs se servit d’une drôle de boisson verte et demanda a sa voisine si elle avait loupé quelque chose. Cette dernière d’un voix distraite répondit que non et cela suffit a satisfaire tout le monde.

Son regard fouillait la salle remplie d’élèves et de professeur, se posant sans attention sur chacun d’entre eux. Elle regardait chaque détails insignifiant et chaque pensées essayant de se tourner vers un autre jour. Tout cela pour oublier son aigreur, sa solitude, son envie. La française croisa les jambes, rien n’avait guère d’importance…

-Tu dis que tu te débrouilles mal mais tu reçois tout de même une beuglante d’une fille non?

- Ce n'est pas une fille...enfin si bien sur que c'est une fille mais ce que je voulais dire c'est que ce n'est pas une petite amie potentielle, c'est seulement une ami...

Ou tout du moins ça l'avait été. Il faut dire que si quelqu'un avait parlé à Colin de la même manière qu'il avait utilisé avec Tania, le serdaigle ne lui aurait certainement plus jamais adréssé la parole. Il avait été plus qu'énervé, il avait été méchant, laissant parler cette pointe de jalousie qu'il avait en lui, car jalousie il avait en effet, il ne fallait pas se voiler la face. Tania était son amie à lui alors que Basile ne lui avait jamais adréssé la parole en plus de cinq ans. Et puis il y avait eu ce baiser. Pour Colin ça avait changé la donne et le fait que Tania ne voyait pas les choses de la même manière le dérangeait. Il savait pourtant bien qu'il arrive parfois au gens de ressentir des choses qui ne sont pas partagé pour X raisons. Et puis il fallait dire aussi que Colin ne savait pas vraiment ce qu'il ressentait. Tout ce bordel dans sa tête, cet imbroglio de pensées lui avait fait péter une durrite.

-Je sais que ce n’est pas de mes affaires mais…Va la voir bon sang, si un de nous deux peut avoir une chance de passer une belle journée, faut la saisir! Aller file!

- Je crois que tu es très loin de comprendre ce qui se passe Cho. Il y a moins d'une semaine, Tania et moi on s'est disputé. Ou plutôt je me suis très mal conduit envers elle. Et le fait qu'elle m'ait envoyé cette lettre ça fait remonté plein de chose en moi. Je me sens coupable, idiot, mal à l'aise et surtout idiot. Alors aller la voir maintenant tu imagines, auprès de ses amis en plus. Le mieux serai de ...

Et sans finir sa phrase, Colin sortit un bout de parchemin de sa poche et une plume portable (materiel indispensable pour tout célibataire normal) et se mit à écrire. La plume allait presque plus vite que sa pensée. Une fois lancé, on ne pouvait plus l'arreter. Cho devait bien se demander ce qu'il faisait. Il plia la lettre, lui donnant la forme d'un petit oiseau et , s'assurant que le moins de personne possible pouvait le voir, il l'envoya en l'air et l'oiseau de papier fila droit dans la coupe.

- Voilà. Ca ne résoudra pas tout mais c'est une réponse adéquate je pense à son petit mot.

Reprenant un air malin il ajouta :

Bon j'ai écrit un mot à quelqu'un. Alors tu choisis un garçon dans cette salle et tu te mets à écrire ma grande. Et interdiction d'écrire à Wyrwen bien sur. On a beau être à 1 partout on ne triche pas. Allez choisit...

Pas une petite amie potentielle? Pourtant, le regard qu'il lui avait lancé l'avait immédiatement trahit. Hum…Seulement une amie…Cho avait si souvent entendu cette phrase et le trois quart du temps, elle se révélait fausse. L'Amour avec un grand A était si difficile à sonder et à exprimer, et si compliqué! Mais pourtant, quand on est amoureux, tout va bien et c'est le sentiment le plus fort qu'on peut ressentir. Pour ensuite se faire briser le cœur. Un cercle vicieux, tout simplement. L'asiatique répondit avec le sourire

-Sans vouloir te contredire Colin…Répond seulement à ma question avec sincérité: Tu ne l'aimes pas du tout, même pas un peu? Alors si la réponse est oui, c'est bon, j'arrête de t'embêter mais si elle est non et que tu as seulement peur du fait qu'elle ne partage pas tes sentiments, ce n'est pas une raison pour ne pas tenter ta chance! Il est vrai que je ne sais pas ce qui s'est passé mais je sais seulement que ce n'est pas une raison pour baisser les bras, elle vit peut-être un amour à retardement, qui sait?

Cho le regarda avec conviction, elle avait foi en ses paroles et elle ne souhaitait que le meilleur pour son ami, enfin, elle le considérait comme son ami mais lui? Elle l'ignorait. Puis, elle répondit à ses paroles

-Tu te sens idiot et alors? Ça arrive à tout le monde de faire des erreurs non? Et là, tu as peur de ce qu'elle va penser et de ce que ses amis vont penser!? Je t'ai connu plus confiant…

Elle faisait allusion au bal de noël quand il l'avait invité à danser. Malgré les deux années qui les séparaient et ce qu'allait penser ses amis, Colin l'avait fait danser, et elle n'avait même pas eut besoin de le proposer! Puis, le Serdaigle se mit à écrire, sur un parchemin, avec une vitesse impressionnante. Il allait sans doute répondre à Tania! C'était déjà mieux que rien du tout après tout. Par la suite, son oiseau de papier se dirigea directement dans la coupe. Les paroles du jeune homme la fit rire. Elle? Écrire un mot à un garçon dans la salle? Et puis quoi encore? Elle n'en n'aimait pas alors…c'était un peu dur d'envoyer une beuglante à l'un d'eux. Mais bon, est-ce qu'elle avait vraiment le choix? Cho prit un parchemin et emprunta la plume de Colin et se mit à écrire. Ensuite, elle plia son parchemin en forme de papillon et il vola jusqu'à la coupe.

-C'est fait! J'ai bien hâte de savoir ce que tu as écris à cette chère Tania…

Cho lui adressa un sourire amusée avant de prendre une gorgée de son jus de citrouille. Alors…ils ne leur restaient plus que d'attendre que leur beuglante se rendent jusqu'à leur propriétaire, pendant ce temps, l'asiatique cherchait un bon sujet de conversation…Rien. Elle ne trouvait rien de bien intéressant. D'accord, elle allait devoir remuer le couteau dans la plaie

-Colin…je voulais seulement que tu saches que je suis vraiment désolée pour la sortie à Pré-Au-Lard…Vraiment, j'ai été nul et je sais pas trop quoi dire pour me faire pardonner…

La sixième année eut un sourire triste. Elle espérait seulement que Colin ne lui ait pas garder rancune…

Emma esquissa un sourire au clin d'oeil et aux propos de sa protectrice. Oui peut-être... Et peut-être qu'un jour, elle aurait le courage de le faire pour un garçon... Mais non, c'était trop difficile à imaginer. Et si ça ne plaisait pas ? Et si le destinataire se moquait d'elle ? Pire, si tout le monde comprenait de qui il s'agissait et tournait son regard sur elle ? Non, c'était décidément impossible.

Luna Lovegood s'approcha de la table, s'installa, et, tandis qu'une énième beuglante sortait de la coupe avec son lot de déclaration d'amour ou d'amitié, elle affirma qu'elle avait faim. La galloise hocha la tête. Oui, elle aussi... Et Kirinia également, comme elle le confirma aussitôt, avant de porter son regard sur un garçon de leur maison, venu s'asseoir près d'elles. La russe lui sourit, et la galloise se surprit à le dévisager : Visiblement, il n'avait pas assez dormi, comme elle quand elle passait la nuit à regarder les étoiles. Il avait l'air morose, et la troisième année songea que lui non plus ne devait pas apprécier cette journée. Quand on est célibataire, c'était un peu la journée déprime de base. Emma n'y songeait pas trop, jusqu'à ce qu'elle croise, comme elle traversait les couloirs avec Kirinia, tout un tas de couples... Pourquoi ce jour-là avait-on tellement l'impression d'être les seuls à rester seuls justement ?

"Tu es ici comme nous, en célibataire, ou... ?"

Voilà, ça résumait le tout... La fillette ne s'attendait pas à ce que, d'un coup, son amie se tende au son d'une voix qui retentit derrière elles. Elle avait rarement vu une lueur si glaciale dans les yeux de sa camarade, et quand celle-ci lui répondit, Emma comprit pourquoi. Ses propres prunelles s'assombrirent, comme elle faisait le rapprochement entre Krum et sa maîtresse et son père et la pimbêche. Tous les hommes étaient comme ça ? Non, Luca ne pouvait pas être comme ça, n'est-ce pas ?

""Désolée pour ça..."

La galloise hocha seulement la tête. Ca n'était pas à elle d'être désolée... Mais il n'y avait pas grand chose à dire de toute façon, alors elle posa simplement sa petite main sur celle de Kirinia, avant de replonger dans son déjeuner. A leur table, deux beuglantes avaient retenti : de Tania MacLean pour Colin Bandcroft, d'un mystérieux inconnu, "collègue", pour Tania MacLean... La préfète semblait être le centre de leur maison...

Voilà, ça y était, le message passait. Jo ne quittait toujours pas ses lasagnes des yeux, et n'y touchait plus non plus depuis plusieurs minutes. Entendre la beuglante énoncer ce qu'elle avait écrit lui donnait des allures de fantômes...

Ok... Ca a l'air débile qu'une fille écrive à une autre fille pour la Saint Valentin... Pitié, déchire pas ça tout de suite ! Rassure-toi, je te fais pas de proposition déplacée. Je veux juste te dire que... bah... j'oublierai pas notre conversation sous la pluie et que si t'as besoin d'une oreille, je suis là. Même sous des trombes d'eau et un vent glacé. Et accessoirement, je voudrais savoir si tu accepterais de porter certaines de mes créations. Bon, te force pas, hein...
Passe une bonne Saint Valentin miss !
Jo.

Lauren était sortie de sa conversation avec ses potes, manifestement, comme la québecoise entendit prononcer son nom. Ca va aller ? Non, ça n'irait sans doute pas... Mais elle releva la tête, pour tenter de sourire à sa camarade. Et de l'assurer du contraire.

- Oui... Ca va aller... Je n'ai juste plus très faim...

Bizarrement... Mue par un réflexe idiot, elle tourna la tête vers la table des griffondors. Emily époussetait les paillettes roses que la beuglante déposait sur ses épaules maintenant qu'elle avait explosé, et elle allait replonger le nez dans son plat de lasagnes quand leurs regards se croisèrent. Un sourire... Pas bien vaillant, mais tout de même... C'était plus que ce qu'elle avait attendu, en fait. Jo hocha légèrement la tête, tandis que la rouge et or reportait son attention sur la coupe et semblait perplexe. Par réflexe, la poufsouffle suivit son regard, au moment où un message y pénétrait, en provenance, vu sa trajectoire de la table des serdaigles.

"J'ai loupé quelque chose ?"

La québecoise se tourna vers l'origine de la voix. Un léger accent français lui indiqua la provenance : Calaïs Andromaque, une des rares dont elle avait retenu le nom parce qu'elle venait de BeauxBâtons, et qu'elle aussi était "expatriée". Et Française. Pour la canadienne de l'est, rencontrer quelqu'un du "vieux pays", c'était quelque chose. Et même si de l'autre côté, on lui avait déjà répondu que non, Jo laissa de côté la gêne qu'elle éprouvait malgré tout vis-à-vis d'Emily et sourit à sa camarade de maison.

- Pas tant, en effet... Des déclarations plus ou moins enflammées, et il y en aura sans doute encore d'autres...

La Française semblait détailler toute la salle, des élèves aux mets proposés, des profs au moindre élément de déco. La capitaine de l'équipe n'avait aucune certitude d'avoir été entendue, mais observait sa camarade, attendant, que, peut-être, elle finisse par lui répondre...

Obligé de venir. Sympa les profs. C'est cool. Qu'est ce qu'il y avait à faire, hein ? Il ne regarda personne et s'assit dans un coin. Il attendit. Allez, plus que deux heures d'OBLIGATION. Vraiment sympatiques... Et même pas forcement pour lui mais pour les autres... Il y en a qui sont timides... Il était timide. Tant pis, ce n'était pas une affaire de timidité. Il n'avait pas d'amis, une année pouvait passer comme ça... Mais quand il faut exhiber OBLIGATOIREMENT sa solitude devant tout le monde... Il s'ennuyait...

Il regarda un peu les autres, il ne semblait pas être le seul à ne pas vouloir venir. Il y avait beaucoup plus de gens qui faisaient la gueule que de gens qui étaient ravis. Vraiment sympathiques... Il replongea sa tête entre ses genous. Il était grand mais comme ça on ne le verait pas. Encore, si il était petit, mais non, il était grand. Ca y est, il avait atteinds le sommet de la honte. Il ne pouvait même pas faire semblant d'avoir des potes, puisque tous les garçons Serdaigles de son âge formaient une bande presque digne des Serpentards. Les plus grands étaient tellement tendus, impossible. Alors il resta là, tout seul. Depuis qu'il était arrivé, il était triste et n'esquissait presque jamais un sourire. Pourtant, ses 10 premières années étaient plus joyeuses. Ca reviendrait. Oui, il ne pouvait se résigner à être triste toute sa vie. Oui ...

« C'est génial ! C'est juste top ! »

Sarah était excitée comme une puce. Elle appréçiait la saint valentin, non parce qu'elle s'attendait à recevoir une quelconque lettre d'amour, mais parce que cette fête était tout simplement tordante. Pourtant, elle aurait pu avoir du succès. Elle était petite, mignonne, possédait un visage blanc comme le lait et de longues boucles d'un blond pâle. Malheureusement, la jeune Serpentarde n'avait pas un coeur à l'amour. Jamais on ne pourrait la croire sérieuse. Mais elle s'en fichait comme d'une guigne : elle n'était pas amoureuse, ce qui voulait dire que pour elle, cette fête était de la pure rigolade. Elle riait aux éclats des les couloirs bondés de Poudlard se frayant un passage à travers la foule pour atteindre la grande salle. Elle tirait une autre Serpentarde, plus jeune qui ne cessait de rougir.

Leila - « Sarah, arrête ! C'est pas drôle ... si aujourd'hui il ne m'envoit rien, je ...»
Robins - « Tu comprendras enfin que c'est un débile? » questionna Sarah avec un sourire angélique. Son amie allait protester, mais une soudaine explosion l'en empêcha.
Robins - « C'est les beuglantes ! » s'écria Sarah avec un large sourire. « On y est ! »

Dans la salle, une nuée de petits coeurs roses voletaient de ci de là, tombant dans la nourriture appétissante amassée sur les tables. Certeins élèves riaient aux éclats, d'autres se faisaient tous petits dans un coin, d'autres encore étaient déjà en couple. À côté d'elle, Leila semblait faire une dépression nerveuse. IL était là, Oh My God songea Sarah avec une pointe de lassitude. Elle ne comprenait pas ce que ce garçon avait. En fait, d'une manière générale elle ne comprenait pas le sexe masculin. Et ils ne le comprenaient pas non plus, ça tombait bien. Son amie lui aggripa soudain la manche, la tirant avec déséspoir.

Leila - « Sarah, il ne m'a pas regardée ! Je suis entrée, il n'a même pas fait attention ! » Sarah leva les yeux aux ciel un bref instant.
Robins - « Leila chérie, il mange. Tu as vraiment envie qu'il pense à toi lorsqu'il est en train de bouffer des lasagnes? » Leila lui jeta un regard noir et se récria immédiatement.
Leila - « Tu ne comprends rien ! Tu n'as jamais été amoureuse ! Je souffre, et tu t'en fiche ! »
Robins - « Exactement. »· Répliqua t'elle en dégageant sa manche chiffonnée.

Et elle se dirigea d'un pas décidé vers la table aux couleurs vert émeraude. Les gens qui prenaient la Saint Valentin au sérieux l'énervaient sérieusement.Surtout quand c'étaient des cruches comme Leila. Pourquoi se promenait elle en sa compagnie déjà? Son regard gris tacheté de noir s'attarda sur le buffet. Cette idiote n'allait pas lui couper l'appétit. Ce n'était pas tous les jours qu'on pouvait rire autant dans la Grande Salle. Tout en piquant ses patattes grillées du bout de la fourchette, elle tourna la tête vers la coupe, attendant une nouvelle beuglante.

Loin des éclats de rire et des gloussements sur-aigus de certain(e)s, Basile semblait au moins aussi sombre que le jus de raisin qui reposait au fond de son verre! Les réjouissances de la St Valentin n'avait jamais vraiment été à son goûts, mais d'habitude il supportait sans grande difficulté les craquettements incessants de ses camarades. L'année précédente par exemple, il se trouvait deux places plus loin, entouré de Colin et Callie. Et rien n'avait été plus distrayant que de se moquer du succès de certains.
Mais aujourd'hui, non seulement il n'était pas d'humeur à festoyer, mais en plus ses amis ne l'entouraient pas comme l'année passée. Colin avec qui il n'avait reparlé depuis sa prise de bec avec Tania; Callie qui n'était plus de ce monde...
Détachant enfin son regard morne de la table, le jeune homme s'autorisa à jeter un coup d'œil aux autres élèves. A sa table, Colin venait de recevoir un message mais Basile n'avait aucune idée du destinataire de la beuglante, n'ayant pas écouté à temps. Cho semblait quand à elle plongée dans une grande conversation avec le quatrième année riant aux éclats par moments semblant des plus joyeuses. Juste derrière eux, on pouvait voir la table des Gryffodor ou Marwin recevait une à une les lettres lui étant destinées. Il semblait ne plus savoir ou se mettre en plus d'afficher une triste figure. Le regard du Serdaigle se posa alors indéniablement sur Emily Jones, qui cherchait par tous les moyens à se montrer indifférentes aux déclarations pour les plupart enflammées que son ex petit ami pouvait recevoir.
A la table des Serpentard quelques disputes éclatées, menées par un certain Malefoy. Basile croisa alors le regard de la 'stupide petite idiote' qui l'avait bousculé avant d'aller s'asseoir. Il lui adressait un rictus méprisant lorsque quelqu'un vint à lui poser une question. Posant ses yeux gris sur la cinquième année de sa maison, il paraissait tout d'abord étonné d'être ainsi interpellé. La dernière fois qu'il avait croisé la jeune russe? Dans un placard à balais à une heure des plus tardives.
Le rouge commença tout d'abord à monter aux joues du garçon, avant d'être bien vite chassé par une moue désagréable. Il répondit brusquement, sans aucune gentillesse:

« Je suis juste venu manger. Tout ce qui concerne cette fête stupide ne me concerne en rien. »

Puis sans en ajouter d'avantage, il reporta son attention sur son verre, à défaut de son couteau. Il n'avait aucune envie de parler à quelqu'un d'autant plus si il s'agissait d'une personne l'ayant déjà surprit dans un moment de faiblesse. Ce qui était bien évidement le cas de la russe qui ne semblait pour l'heure plus du tout gêné de ce qu'il y avait pu se passer le mois précédant. Il fallait avouer que le Serdaigle n'avait pas vraiment eu l'occasion d'y repenser, compte tenu de ses derniers soucis.
Une lettre passa alors juste devant son nez pour aller rejoindre une jeune fille qui affichait un sourire jusqu'aux oreilles. Il grogna un peu d'avoir été ainsi dérangé, seul langage qui semblait lui convenir depuis quelques temps. Basile se doutait bien qu'il n'y aurait de messages qui lui serait adressé. Et d'un certain côté cela lui convenait parfaitement, il avait autre chose à faire de bien plus important... Comme par exemple accompagner Hayden jusqu'à la tête du sanglier dès que possible.

La St Valentin. Une des fête préférées de ce cher Robbie Spencer. Et bien oui, il existe encore des personnes appréciant ce jour et ça en était même rassurant. Non pas que le grand Gryffondor de septième année soit en particulier populaire auprès des filles, mais de voir la joie de certains de ces camarades à se retrouver en couple lui suffisait à le rendre lui même tout heureux.
C'est donc armé d'un entrain tout particulier que le jeune homme se prépara ce matin là, sous les coups d'œil amusés de ses camarades de chambre.
Sifflotant l'air de l'école qu'ils chantaient parfois en début d'année, Robbie attacha sa cravate avec précision, faisant même un effort pour mettre un peu d'ordre dans sa tignasse rebelle. Puis, il descendit de son dortoir en compagnie des autres garçons de sa tour, qui parlaient alors avec animation des lettres qu'ils avaient pu envoyer. La gène de quelques jeunes filles de sa maison ne lui passa alors pas inaperçu, certaines rougissant et gloussant au passages de leurs camarades masculins. Mais pourtant, et même lorsque l'embarassement devenait général, Robbie lui conservait son même sourire éclatant et arpentait d'un pas assuré les couloirs du château.
Arrivé à la grande salle, il émit un petit rire à la vue des décorations. Il fût bien vite rejoint par ses amis dont certains observaient avec horreur les multitudes de petits cœurs qui tombaient un peu partout. Des horribles petits gnomes délivraient leur messages aux élèves qui palissaient à l'ouverture de la beuglante.

« Qu'est-ce qui est arrivé ici? C'est vraiment affreux cette décoration, le rose me donne mal à la tête!
-C'est bon Josh, c'est pas parce que tu n'as pas réussi à trouver ta Valentine que t'es obligé de plomber l'ambiance! » Le dénommé Josh rougit jusqu'aux oreilles, mélange de gène et de colère. Il répondit dard-de-chef à son comparse (alors plongé dans un fou rire incontrolable):
« Ta gueule David! Si tu veux tout savoir j'attends une lettre ce matin, et à mon avis je ne me trompe pas sur l'expéditeur! »Puis disant ces mots il jeta un regard à la table des Gryffondor ou quelques filles riaient en bavardant joyeusement. L'une d'entre elle leur jeta un coup d'oeil, sourire aux lèvres. David avait suivit son regard et décréta avec étonnement:
« Gwen Heycoat? Non sérieux?!
-Elle est pas un peu stupide celle là? La dernière fois on parlait Quidditch et vous savez ce qu'elle me demande: C'est qui Porskoff Petrova. Nan mais franchement Josh tu te rends compte! Petrova!! C'est quand même celle qui a inventé la feinte de Porskoff!!
-Tout le monde ne s'intéresse pas qu'au Quidditch comme toi Jo ... y'en a qui ont autre chose dans leur vie...
-Pardon?? »
Toute hilarité avait quitté le visage du prénommé Joseph. Piqué au vif, il allait répliquer plus hautement encore si Robbie n'avait pas mit terme à ces enfantillages.
« Hé c'est bon vous deux! Josh a le droit de sortir avec qui il veut non? Je connais un peu Gwen et c'est une fille bien. Allons nous asseoir, pas la peine de se prendre la tête avec ça. C'est la St Valentin non!? »

Ces deux camarades hochèrent la tête de mauvaise grâce, et tandis que les quelques autres garçons les accompagnant riaient sous cape, la petite bande allèrent prendre place à leur table. Passant près de Marwin, Robbie se pencha derrière lui avant de déclarer avec malice:

« C'est tout? D'habitude lorsque j'arrive t'en es à ta dixième! » Puis remarquant l'abattement de son ami, il prit place près de lui et poursuivit d'un ton plus doux: « Bah, dans quelques heures ce sera terminé! Jusque là essaie de tenir le coup! »

Puis il jeta un coup d'œil circulaire sur la salle bondée un sourire satisfait aux lèvres. Aujourd'hui risquait de rester gravé dans les mémoires de Poudlard! Car il se passait toujours des histoires le jour de la St Valentin!

Les allées et venues de beuglantes diverses et variées se poursuivirent. Liam détourna finalement les yeux de la table des professeurs où les prunelles sombres du prof de botanique et les siennes s'étaient rencontrées pour étudier le reste de la salle. Il y avait de l'activité autour de la table des serdaigle, beaucoup. Et en grande partie autour de Tania. Un instant, elle chercha son regard qu'il évita, l'air de rien, comme s'il observait autre chose, ce qui n'était pas loin d'être le cas. Non, cette lettre ne provenait pas de lui, bien que ç'aurait pu être une idée plutôt intéressante pour sceller un peu plus leur... pacte. L'agitation provenait de Cho Chang et de Colin Bandcroft en grande partie, et l'irlandais les observa un instant avant de reporter une fois encore son regard.

Victor Krum, reconnaissable entre mille, s'était approché de Kirinia Kasterezzia et venait manifestement de se prendre une veste... tiens, tiens... intéressant. Sa protégée auprès d'elle recevait alors une beuglante à son tour, dont le discours dans une langue vraisemblablement latine lui resta incompréhensible. Pas le regard de gratitude que la fillette lança à la russe, cependant.

A retenir plus que jamais donc, le lien indéfectible entre Kirinia Kasterezzia et Emma Santa Luna. A retenir aussi, les liens entre un certain serpentard et une certaine serdaigle. A voir : la relation entre Cho Chang, Colin Bandcroft, et Tania. Ainsi que... oui, la grande black de Poufsouffle, Jocelyne Johnson et la griffondor, Emily Jones. Ca n'était peut-être pas le plus évident à deviner, Jo, ça pouvait être n'importe qui. Mais le serpentard avait suivi le regard de la rouge et or, et écouté attentivement le message : une fille à une fille. Et des filles nommées Jo, ça ne devait pas courir les rues. Lui, ne se souvenait que d'elle, parce qu'elle était douée au Quidditch, elle l'avait prouvé au premier cours. Et quand le regard d'Emily Jones s'arrêta sur elle, il en eut confirmation.

Les idioties des griffondors lui passaient littéralement au-dessus, bien que la mine déconfite et blanche de rage du professeur de potions ne passât pas inaperçu. Liam leva les yeux au ciel. Il n' y en avait qu'une pour ça, qu'une pour toujours tenter de mettre Rogue hors de lui. Et elle y arrivait la plupart du temps.

Obligé. Obligé d'apparaître dans la Grande Salle bondée, au milieu des gloussements des filles et des critiques des garçons. La plupart des griffondors étaient déjà installés, et Ken se fraya un passage pour s'installer face à Robbie, à côté de Pierrick. Etonnant comme parmi la foule, on cherche toujours des visages connus. Après un vague "salut les gars", il posa les coudes sur la table, se massant les tempes. Pourquoi cette salle était-elle toujours aussi bruyante ? Quand les beuglantes retentirent de plus belle, il maudit le jour de la Saint-Valentin. Bon, déjà, parce que pour lui, c'était un jour inutile. Quand on est célibataire et qu'on sait qu'on passe pour un truc bizarre auprès de la plupart des gens, bizarrement, la Saint-Valentin, jour par excellence où les autres se mettent ou montrent qu'ils sont en couple, ça ne fait que ressortir la cruelle vérité : lui, il restait éternellement seul.

Pas que l'idée de rencontrer quelqu'un lui soit désagréable au contraire... Mais essayez de vous concentrer sur ce que vous dit une fille quand vous avez l'impression que tout le monde essaie de parler plus fort que l'autre et que ce qu'elle dit se perd dans un brouhaha ahurissant. D'ailleurs, l'air ahuri, il devait l'avoir 99% du temps sur le visage. Et ça finissait par vexer ces demoiselles qui préféraient trouver quelqu'un de plus attentif.

Un instant, l'idée de se diriger droit vers l'infirmerie pour demander un remède au mal de crâne qu'il l'assaillait depuis qu'il avait approché de la Grande Salle lui traversa l'esprit. Mais son aversion pour le milieu médical restait la plus forte et il renonça. Il se focalisa sur la table, tentant en vain d'occulter les messages qui fusaient à travers la salle, et enfourna une première bouchée d'un hachis parmentier dont il ne parvenait même pas à se focaliser sur le goût. Il n'en releva la tête que lorsqu'un message s'arrêta plus loin, adressé à Emily Jones, et chercha son regard, oubliant totalement la présence presque en face de lui de l'ex de la demoiselle. Et bien... Miss Jones avait reçu une lettre, donc. Il ne savait pas de qui, il n'avait rien compris, trop de choses encombraient ses oreilles en même temps, il avait juste capté son nom. Ken lui adressa un sourire et un signe de la main, et reporta son attention sur son assiette. Un murmure s'échappa de ses lèvres comme il passait une main sur son front, les sourcils froncés.

- Ils sont tous obligés de brailler comme ça ? Vivement que ça se termine... Je veux juste retrouver un peu de calme...

Pourquoi lui avait-elle parlé de Pré-Au-Lard? Elle ne souhaitait même pas en reparler et aurait sans doute préféré l'oublier. Tout le monde fait des erreurs et cette sortie en avait été la preuve. À quoi bon remuer de mauvais souvenirs? Pourquoi ne pas se rappeler des bons? Colin ouvrit la bouche pour parler, mais aucun son de sortit. L'asiatique n'avait jamais vu ça.^^Puis, heureusement, sa beuglante se planta directement devant le jeune homme et…

Colin,
Bien sûr, tu as oublié de t'exclure alors je t'écris à toi. Bah oui, il faut bien que tu ais une petite chance de gagner notre pari après tout. Je vais tout de même en profiter pour te dire que tu es quelqu'un de génial qui mérite d'avoir confiance en soi. N'aie jamais peur de ce que les autres pensent de toi et fais les choses à ta manière. Ah oui ! J'oubliais ! Je ne sais pas trop comment m'y prendre mais,
Est-ce que tu voudrais être mon ami, Colin Bandcroft ?
Et voilà, j'ai joué le jeu ! Wyrven n'a qu'à bien se tenir parce qu'il a de la compétition !
Cho.

explosa. Cho se mit à rire, il y avait des petits cœurs partout! En riant, elle en enleva un qui était venu se poser dans les cheveux du Serdaigle.

C'est mignon les petits cœurs mais dans les cheveux…

Puis, il répondit positivement à sa ''demande'' fait dans la beuglante. Elle lui adressa un sourire radieux. Elle n'avait plus envie de se brouiller avec Colin, Cho n'aimait pas savoir que quelqu'un lui en voulait, surtout quelqu'un comme le Serdaigle. Maintenant elle pouvait dire qu'elle était heureuse. Puis, Rogue reçu une beuglante particulièrement …enflammée. Cho regarda Colin et ils se mirent à rire.

On dirait que Rogue a une admiratrice secrète!

Elle se mit à rire davantage, à en pleurer! C'était tellement drôle d'imaginer que Rogue puisse avoir une admiratrice. Aimer Rogue s'était comme aimer une pierre. Cho, après avoir inspirer un bon coups, se calma enfin.

Désolée…plus fort que moi.^^

Finalement, cette journée ne s'annonçait pas si catastrophique. Elle était en bonne compagnie et puis, c'était marrant d'écouter les beuglantes que les élèves…et professeur, reçevaient! Cho termina son jus de citrouille et sourit.

Je suis certaine que la prochaine beuglante sera destinée à ta chère Tania. J'espère que tu n'as pas écris quelque chose de trop nul!

Rajouta-t-elle en éclatant de rire.

HJ: Désolée...pas d'inspiration -____-

Demelza jeta un coup d'oeil de travers à la table des Serdaigle. Ca fourmillait pas mal à catte table, les Serdy dvaitn être ceux qui recevaient le plus de lettres. Quoi qu'elle n'aait pas vraiment très envie de chercher à en être sûre.

" A te montrer à quel point les autres sont mieux que toi. Moi-même des fois je souffre d'un sérieux complexe d'infériorité en entendant toutes ces foutues Beuglantes. "

Demelza regarda Ginny dans les yeux et éclata de rire. Elle se sentait plus légère d'un seul coup. Ca devait être une sorte de don chez Ginny de détendre l'atmosphère. Elle reprit donc d'un ton plus gaï :

- Voyons le bon côté des choses, ce n'est pas aussi affreux que la fête de Lockhart. Ces horribles nains censés être des cupidons étaient... horribles quoi.

Demelza regarda Michael passer la porte une bonne fois pour toutes puis Ginny répondit :

« Bah... c'est ni bien ni mal. En un sens, je crois qu'il n'a pas envie que ca se finisse, et j'ai pas tellement d'avis là-dessus. »

Demelza l'observa comme si elle tentait de lire dans ses pensées. Elle avait lu quelque chose à propos de la Lémigilencie ou un truc comme ça et n'y avait pas compris grand chose, un simple regard pouvait-il être plus simple ? La réponse de Ginny avait était pour le moins très vague et Demelza compris qu'elle n'avait sûrement pas envie de philosopher là-dessus.

" Qui vivra verra..." conclut-elle.

Elle avala une gorgée de jus d'orange et entama son petit-déjeuner. Demelza savait que Ginny avait eu un faible pour Harry Potter, jusqu'au début de l'année dernière semblait-il, mais elle ne savait pas vraiment si elle espèrait encore qu'il se passe quelque chose entre eux. De toute façon ce n'était pas ses oignons tant que Ginny ne lui en parlait pas.

" Regarde un peu la tête que fait Rogue... Je crois qu'il aime vraiment la Saint Valentin lui aussi..." fit-elle au bout un moment, histoire de changer de conversation.

En effet, à la table des professeurs, Rogue avait l'air aussi à l'aise que dans les vêtements de la grand-même de Neville Londubat ( cette histoire avait décidement fait le tour lors de sa deuxème année, elle l'avait beaucoup fait rire quand on le lui aavit raconté ).

" Ca en devient vraiment triste pour nous, si lui-même reçoit des cartes !" fit-elle d'un ton rieur.

Le jour tant redouté était arrivé. Se jour, Pansy ne voulait pas qu'il arrive. Elle voulait qu'il reste chez lui, bien au chaud, avec ses amies Mr et Mme Fêtes Ridicules. La Vert et Argent était encore sous ses couettes bien chaudes et bien moelleuses. Un sourire s'échappa de ses fines lèvres, mais disparut presque instantanemment. A quoi cela pouvait-il servir que de sourire ? Surtout si la pièce est quasiment vide. Car dans le dortoir de Miss Parkinson, seules deux autres filles étaient encore là. Une pleurait et était assise sur le lit un peu plus loin. Elle avait les cheveux longs et blonds. Pansy lui jetta tout de même un regard de profond dégout. Quel honte. Une Serpentard qui pleurait. La fille qui pleurait était avec une autre fille. Celle ci, les cheveux plus courts et blonds aussi essayait de la rassurer. Puis, elle apperçut notre Parkinson.



Lança Pansy d'un coup de menton vers la fille aux cheveux longs. Son regard la mitraillait de cents coups de feu.



Puis, la Vert et Argent s'éloigna. Elle s'approcha de sa grosse valise où elle y rengeait tout ses vêtments. Elle en sortie un jean un T-Shirt et un peigne. Point barre. Même le jour de la....Saint Valentin, Pansy se fichait éperdument de son physique. Elle s'habilla puis se coiffa. Tout en se coiffant, elle entendit la voix de la blonde, mais celle qui ne pleurait pas. D'entendre sa voix si claire te si aigûe, elle ne put s'empêcher de lacher un soupir.



Notre jeune Parkinson parut, pour une des rares fois, touchée par la phrase. Elle se sentit décontenancée. Elle ne savait pas quoi répondre ! Elle continua de se coiffer, comme si de rien n'était et chuchota.



C'est vrai après tout ! Cette fille n'avait pas à le savoir. Une fois prête, la Serpentard sortie du dortoir, puis sortie de la salle commune, le pas lourd et lent. Après tout, il fallait tout de même qu'elle aille manger, non ? Dans le couloir, elle vit un Gryffondor tout rouge parsequ'une Serdaigle venait de l'embrasser, et ce sur la joue. Encore une fois, elle lacha un gros soupir tout en fronçant les sourcils. Les portes de la grande salle étaient déjà ouverte et pleins de coeurs, de cris de joie, de pleurs, de poèmes, de "je t'aime" explosèrent dans ses oreilles en même temps. Elle posa ses main sur ses oreilles en exploitant un magnifique rictus de la bouche. Pansy marcha jusqu'à la table des Serpentards, puis enleva ses mains. Elle salua quelques personnes présentes, puis croqua dans un toast.

Ce matin là, Zofia se réveilla de mauvaise humeur: elle n'était pas du tout du matin! C'est donc, renfrognée qu'elle se leva et salua ses compagnes de dortoir d'une voix morne qui lui était habituelle quand c'était au réveil!

LA rouge et or se dirigea donc vers la salle de bain, vêtements en main pour aller se préparer. C'est 20 minutes plus tard qu'elle e sortit, les cheveux détachés et l'air un peu plus fraîche qu'à son entré dans la salle d'eau, mais ça aussi c'était pas nouveau: après tout, toutes les 6ème années de Gryffonodr savaient que la Dalencour devait prendre une bonne douche pour se réveiller complètement et avoir son air joyeux collé au visage!

- Dîtes les filles, on est quel jour aujourd'hui? demanda-t-elle, son habituel ton joyeux ayant repris face.
- Mais voyons Zofia, on est le 14 Février, la fête des amoureux, le jour le plus beau de l'année, le... Répondit avec engouement (beaucoup d'engouement- Katie bell
- c'est bon Katie, je crois qu'elle a compris, la coupa une brune aux yeux noisettes, du nom de Lys.
- LA st valentin?? Super, on va bien s'amuser fit Zofia joyeusement faisant rouler des yeux Lys. La rouge et or aimait cette fête et puis elle aimait bien observer les gens ce jour-là, la plupart des filles se pâmaient devant le garçon qu'elle aimait bien, d'autres étaient aussi rouges qu'un champs de tomates et d'autres étaient...comme elle: s'en amusant pleinement! Bon ok c'était une petite (mais toute petite) minorité!

Bref. Passons.

La rouge et or descendit sans plus de cérémonie dans la salle commune là où l’attendait, auprès du feu, Alex. Il leva les yeux vers elle et un petit sourire apparut sur ses lèvres :

- Après 6 ans à Poudlard, tu veux toujours pas faire d’efforts le jour de la Saint val,
- Je vois pas pourquoi je ferai d’efforts, j’ai personne à impressionner moi, contrairement à certains
- Je vois pas de qui tu parles là
- Mais oui, mais oui, bon on y va ?
- Je t’attends
- Et je suis prête, alors on y go

Et c’est ainsi que les deux amis se mirent en route, tout deux un sourire amusé sur les lèvres. Sur le chemin ils croisèrent quelques filles pouffant quand un garçon passait, faisant rire les deux rouges et ors. D’autres aussi avaient le rouge aux joues alors qu’elle parlait avec un gars, lui offrant des chocolats. C’est donc réellement amusés qu’ils entrèrent dans la Grande Salle et là (c’est le drame XD) ils s’arrêtèrent en même temps : mais qu’est-ce qu’ils avaient fait à leur grande salle ??

- Ca c’est soit Ombrage qui a voulu faire joujou, soit une idée fabuleuse mais farfelue de Papy Bubus, fit Alex, une légère grimace, Zofia elle était au bord de l’éclat de rire : voir la Garnde Salle tout en rose avec des petits cœurs volants partout était réellement amusant.

Après s’être remis du choc premier, les deux rouges et ors s’avancèrent vers leur table. En passant devant la table de Serdaigle, la 6ème année remarqua son amie, Anna, regarder Alex avant de détourner les yeux, ses joues légèrement rosies. Un sourire amusé apparut sur les lèvres de Zofia : elle s’en doutait déjà avant mais là elle avait la preuve qu’elle avait un petit faible pour son ami. Ledit ami qui n’avait rien mais alors rien remarqué du tout et c’est pas Zofia qui allait le lui dire !

Bref. Passons.

Les deux élèves s’assirent ainsi côte à côte et en face de Ginny et Démelza:

- Salut les filles, belle journée n'est-ce pas? les salua la rouge et or son sourire amusé ne la quittant plus!

Tiens , c'était le jour de la Saint Valentin... Une occasion en or pour Davis de pouvoir danser avec Azéline... Enfin si elle le voulait... A vrai dire le jeune homme aurait bien aimé danser avec la belle jeune femme de ses rêves. Mais peut-être ne le voulait-elle pas... Elle aurait sûrement appris ce qui ce serait passé au lac et du coup en voudrait au Serpentard. Mais le jeune homme était prêt à assumer ses responsabilités. Sortant de la salle commune , il fonça directemnt dans les dortoirs... Avant d'aller en direction des douches. Tout le monde ou presuqe devait être dans la grande salle sauf lui...

* Quel nul*

Pensa Davis .

Il se prépara donc en vitesse . Il prit une bonne douche pour évacuer sa transpiration. Puis se recoiffa ,mis du déodorant . Et choisit une tenud noire pour aller dans la Grande salle. Sa tenue resemblait à une sorte de smoking mais version sorcier avec des longue manche et une matière moins dure au toucher , plus lisse. A droite brillait le filigrane de sa famille . Un "B" majuscule entouré par un serpent ,ayant une baguette entre ses crochets.

A l'heure de la fête le jeune homme descendit , il lui fallut une bonne dizaine de minutes pour se rendre à l'endroit prévu. Enfin il y arriva des musiques envoutantes étaient déjà joués et des beuglantes adressant des compliments à des garçons arrivaient par centaines .

* Sûrement des admiratrices*

Pensa le jeune homme un peu étonné par la nouvelle utilisation des lettres magiques qui en général servait à faire des reproches aux autres. Davis décida de patienter en prenant une bouteille de bière au beurre. Il espérait que la femme de ses rêves (comprenez Milicent) descendait dans cette même salle et accepterait peut-être de danser avec lui. Mais là seule la jeune fille pouvait ou non prendre cette décision.

Il se rendit compte que Pansy était à quelques mètres de lui et lui adressa donc une parola amicale.

- Bonsoir Parkinson...

Dit-il d'un ton amical .Elle devait attendre Malefoy... Lui aussi attendait... Mais Azéline viendrait-elle???