.o0°Discution entre soricer et armure°0o.

Lorsque le Gryffondor pénétra dans la salle des armures, il ne savait pas qu’une personne s’y trouvait déjà. Basile, alors assis dans un coin reculé de la pièce travaillait.
Il en avait assez du continuel bruit de sa salle commune, sans compter la bibliothèque qui devenait de plus en plus bruyante…et dangereuse ! En plus de devoir supporter les cris d’une élève de sa maison, il s’est même reçu une baffe de sa part !
C’est donc totalement désespéré que le sixième année cherchait un endroit calme pour faire son travail !
Il avait choisit la salle des armures car personne ne venait ici. En même temps, la salle n’offrait pas vraiment d’activités intéressantes. A part si vous aimez parler à des armures grinçantes …. Ce que le jeune garçon croyait totalement impossible avant de découvrir un jeune garçon d’un peu près son âge assis devant l’une d’entre elle.

*Oulah, on aura tout vu !*

Ayant en effet entendu du bruit, il avait laissé de côté ses notes de métamorphose avant de se diriger vers l’endroit d’où il avait entendu parler.

*Il doit vraiment se sentir seul pour parler avec une armure celui là*

S’approchant encore un peu, il signala sa présence d’un raclement de gorge. Le garçon était en pleine dépression amoureuse ou c’était lui ? Il n’y avait rien de plus drôle que des élèves dans cette situation c’est d’ailleurs pourquoi Basile s’adressa au garçon :

« Hé mon gars ça va ? Non parce que c’est la première fois que je vois quelqu’un mal au point de parler aux armures ! »

Il eut un rire franc et clair avant de s’asseoir à côté du Gryffondor. Ce dernier devait être un peu plus jeune que lui, mais la différence d’âge n’était pas flagrante même si le garçon n’avait pas l’air très grand.
Puis lui tendant une main Basile se présenta :

« Basile Crimson, Serdaigle ... »

Avant que le garçon ait le temps de s'expliquer, Basile s'était déjà assit. Observant quelques instants l'armure à son tour, il semblait absorbé dans sa contemplation. Puis reportant son regard sur le Gryffondor, il lui assura un brin amusé:

« T'inquiète pas la peine de te justifier je vois bien que t'es pas dans ton assiette! »
*Ou alors incroyablement seul au point de parler tout seul!*

Tout en serrant sa main, l'inconnu se présenta à la suite du Serdaigle. Il s'appelait Fench Gutfreund. Sûrement un allemand avec un nom pareil! Basile avait d'ailleurs quelques notions d'allemand et littéralement « Gutfreund » signifiait bon-ami.

*Ouah bizarre comme nom! Ça va quand t'es ami avec tout le monde ... dans le contraire tu te sens un peu frustré quand même!*

Son propre nom à lui désignait la couleur pourpre. Il aimait d'ailleurs beaucoup son nom, il avait une sonorité qui semblait chanter à ses oreilles.
Étrangement, le sixième année n'avait pas très envie de se montrer mesquin avec le garçon. Il n'avait pas non plus envie de faire copain-copain aussi facilement, il ne fallait pas non plus trop lui en demander! Peut être avait il seulement besoin de parler à quelqu'un lui aussi!
Laissant passer un silence, il demanda ensuite:

« Dis moi plutôt pourquoi tu es là à cette heure ci! ... a part parler avec notre ami! » ajouta il en désignant du menton l'armure.

« Moi je travaillais ... en tout cas j'essayais mais faut croire que je ne suis pas trop motivé! »

(HJ: Désolé c' est très très nul mais ce matin je suis... ben nul ^^! ).

[Non t'inquiète! Ma réponse ne t'offrait pas beaucoup d'options ! ^^]

Le Gryffondor ne semblait pas trop savoir la raison de sa venue en ces lieux. Il avait l'air un peu perdu, à moins que ce ne soit naturel chez lui. Tout comme Basile il pensait qu'il n'y aurait personne et qu'il préférait parler à des armures plutôt qu'à des autres élèves...c'est tout du moins ce qu'il croyait comprendre. Il ajouta:

« Sûr qu'avec une armure tu risques pas de te prendre la tête! Elles sont si calmes! »

Et apparemment, il n'avait pas très envie de travailler non plus. Le Serdaigle écouta en silence, jouant avec sa cravate d'un air distrait. Lui même recherchait un peu de repos, et espérait le trouver ici...
Il considéra le Gryffondor. Il ne savait pas trop ce qu'il pourrait lui raconter, d'autant plus que ce n'était pas vraiment dans ses habitudes d'engager les conversations ...à part pour se moquer des autres. Mais bizarrement il n'avait pas envie de faire de même avec Fanch. Peut être parce que tout comme lui il cherchait un peu à s'isoler, et qu'il ne paraissait pas porter de jugement particulier sur lui.

« Alors Fanch, ça fait longtemps que t'es à Poudlard? J'avoue que je ne t'ai jamais vu avant! Même si on est pas dans la même maison on aurait quand même eut l'occasion de se croiser non? »

Il ajouta:

« En tout cas moi ça m'étonnerais pas que tu ne m'ai jamais vu, je ne suis pas du genre à me faire remarquer!... » *Ou si peu!*

Il leva la tête en direction de l'armure, se demandant à voix haute, et par la même occasion à Fanch:

« Je me suis toujours demandé à quoi pouvait bien servir cette salle...je suis sur que si on s'amusait à shooter dans ces armures personne ne remarquerait rien! »

Qu'est-ce que ces conversations pouvaient être sans intérêt quand il le voulait! Il avait surtout besoin de parler à quelqu'un, qui ne pourrait pas le juger. Cette conversation, il l'avait avec Fanch mais surtout pour lui. Après, restait à savoir si le gryffondor l'écouterait ou pas.

Le rire du Gryffondor raisonna quelques instants après qu'il se fut arrêté, semblant réveiller au passage quelques armures endormies. Ces dernières grinçaient légèrement à des intervalles réguliers produisant un bruit de fond assez insupportable. Basile jeta d'ailleurs un regard en arrière, légèrement sur le qui-vive. Si quelque camarade de sa maison s'amenait dans le coin, il pourrait ne pas en croire ses yeux! Il n'était en effet pas vraiment dans les habitudes du jeune homme de converser avec d'autres élèves que sa propre maison.
Mais il aimait bien Fanch. Il n'avait pas vraiment l'air de se prendre la tête ce qui était en soit une véritable qualité!
Basile tourna de nouveau la tête en direction du garçon, lorsque ce dernier lui répondait.

Citation :

« T' as raison!... En fait c' est presque mieux qu'une fille, tu trouves pas? »

Basile lui décocha un sourire rêveur. Puis il assura avec malice, lui adressant un clin d'œil:

« Presque!... Même si sur de nombreux points, une fille c'est bien mieux qu'une armure! »

Quant à savoir depuis quand le Gryffondor était à Poudlard, la réponse ne se fit pas attendre. Quatre ans...Bizarre, il aurait donné plus de quatorze ans au jeune homme! Peut être qu'il venait d'une école étrangère. Après tout, son nom n'avait rien d'anglais il pouvait donc aisément venir d'une académie autre que Poudlard.
Si Basile ne se rappelait pas avoir déjà vu Fanch, se dernier lui soutient qu'il avait déjà eut plusieurs fois l'occasion de la croiser. Le Serdaigle eut un regard surprit, un petit sourire venant s'afficher sur son visage. Alors comme ça on le remarquait? C'était assez plaisant à savoir finalement!

« Ah ouais? »

Puis il parut réfléchir. Il avait beau chercher dans sa mémoire, le visage du Gryffondor n'y figurait pas. Il fallait dire que Basile n'avait pas vraiment conscience des gens qui l'entourent lorsqu'il se balade dans les couloirs! Totalement 'déconnecté' du monde extérieur serait l'expression la plus appropriée!

« Tu en doute? Rappelle toi que je suis Serdaigle! Il n'y a donc pas plus sérieux que moi! » lui dit il en souriant. (Autant dire qu'il était tout sauf sérieux!)

Fanch appuyait ses derniers dires, à savoir que les armures n'avaient aucune utilité pour Poudlard.
Ayant soudain une idée, Basile sauta sur ses deux pieds avant de faire face à une armure assez ancienne. Puis sortant sa baguette magique il demanda de vive voix:

« Dis moi Fanch, tu ne trouves pas que ces armures manquent de couleur? »

Puis observant quelques secondes le garçon les yeux brillants d'une lueur étonnante il prononça une formule à voix basse. Dirigeant sa baguette magique en direction de l'armure la plus proche, il lui dessina une belle moustache bleue grâce au sort qu'il venait de lancer avec sa baguette.

« Voilà, là c'est mieux! »

Heureusement pour Basile, Fanch se trouvait être aussi joueur que lui. Cela lui changeait un peu de se retrouver avec une autre personne que ceux de sa maison! Ces derniers étaient pour la plupart des vrais fayots, et se seraient contenté de pousser un soupire indigné le traitant de gamin puerile...au tout au pire, seraient aller promptement rapporter ses petits 'jeux' à leur directeur de maison!

Le Gryffondor au contraire participait avec joie, et faisait à présent apparaître des épaulettes à une armure, l'air très content de lui. Le sixième année s'approcha tout observant le nouvel attirail de l'homme de fer.

« Hé bien voilà! » s'écria-t-il enjoué. « La il est beaucoup mieux! En plus tu leur rend service par la même occasion! Combien d'armures ont le privilège de porter des épaulettes? Il va en faire des jaloux celui là! »

Puis se tournant lui même vers une autre armure, il essaya de se rappeler d'une formule qu'il avait apprise dans un livre acheté chez Zunko. Se raclant la gorge, il décréta ensuite la dite formule.
L'armure prit alors une teinte rose vif auquel le garçon ne s'attendait pas. Fronçant les sourcils il indiqua à son camarade:

« Hem, ce n'était pas vraiment ce que je voulais faire! Mais bon, ça peut aller aussi! »

Puis ayant soudain une idée, il fit apparaître sur la tête de l'armure, une perruque faisant étrangement pensé aux cheveux de Dolores Ombrage. Le garçon ricana avant d'imiter avec beaucoup de talent le petit « Hum hum » si caractéristique de l'horrible femme.
Il lança un regard complice à l'autre garçon avant de lui demandé:

« Tu crois pas que ce serait drôle si cet affreuse Ombrage venait à trouver ces armures? »

Du temps que lui même ne se trouve pas dans les parages à ce moment là, oui ce serait hilarant!

[Oh mais j’avais pas vu que t’avais répondu !! > . < Non mais quel boulet je fais !]

Son cadet semblait autant s’amuser que lui lors de cette séance « coloriage » si particulière ! L’enthousiasme du garçon était assez amusante, et Basile ne quittait pas son petit sourire ravi.
Puis lorsque l’armure prit une teinte qui au départ devait se trouvait tout autre, le Gryffondor trouva au contraire que c’était super et qu’ils allaient pouvoir faire du tunning.
Tunning … qu’est-ce que c’était encore que ce truc ! Mais il n’eut pas le temps de questionner le garçon qui lui expliqua presque aussitôt en appliquant un nouveau sort sur l’armure. Basile en conclue qu’il s’agissait d’un mot moldu.

« Ah ok ! Je n’en avais jamais entendu parlé avant ! Tu es enfant de moldu Fanch ? »

Pas de reproche dans sa voix, juste une curiosité. Il n’avait rien contre les moldus, même si il venait d’un milieu ou cela devenait rare ! En effet son père n’était jamais très élogieux lorsqu’il parlait de ces ‘sangs de bourbes’ comme il les nommait. Quand à sa mère ! … Lui ne cherchait pas non plus à les contredire, à part lorsqu’il avait envie de les mettre en colère (en général il y arrivait toujours !)

« Pas mal ! Il lui manque plus que les roues ! »

Il ne jugea pas très avisé d’en rajouter à l’armure, même si cela aurait pu être assez marrant d’un certain côté ! De toute façon il ne connaissait pas la formule appropriée alors ! …

Citation :

" Tu es sûr que tu es Serdaigle toi ?! "

Le sixième année éclata de rire. On n’avait jusque lors jamais remit en question sa répartition. Mais il n’avait pas tort, il ne se trouvait pas être le modèle ‘type’ des Serdaigle ! Mais si l’on raisonnait ainsi on se rendrait bien vite compte qu’il ne correspondait pas vraiment à un maison en particulier !

« Hé bien il faut croire ! Pourquoi ? Tu en connais beaucoup des Serdaigle qui te ferait penser ça ! »

[Oui oui, c’est bien une expression française ! ]

Fanch était bel et bien un enfant de moldus, un sang de bourbe pour certains. Basile avait beau être menteur, grognon, associable et orgueilleux, il n’était pas pour autant raciste. Chose d’ailleurs rare dans sa famille, il était un des seuls à ne pas mépriser les moldus dans la branche Crimson…C’est pour cette raison qu’il secoua la tête dans un non silencieux avant d’ajouter :

« Je n’ai rien contre les moldus…en plus, si t’es ici c’est que tu es un sorcier, alors on s’en fout de savoir si tes parents le sont ou pas… »

Il observa pensif leur œuvre avant d’ajouter :

« En fait, je crois bien que je ne connais pas grand-chose du monde moldu ! C’est pas contre toi mais mes parents, et en particulier ma mère ne peut vraiment pas les voir ! Enfin bon, il n’y a pas non plus beaucoup de choses auxquelles elle s’intéresserait…à part sa propre personne peut être ! »

Puis il eut un air d’excuse avant d’enchainer en riant légèrement :

« Bref, laissons ma mère de côté –cela n’a jamais été un sujet de conversation très intéressant- et reprenons notre séance de décorations ! »

Une nouvelle armure non loin de la se vit alors infliger un changement de couleur radical, et fut affublée d’une grotesque moustache noire.
Il se tourna ensuite vers le Gryffondor, acceptant avec un sourire son compliment.

* Cool ? c’est bien la première fois qu’on me dit ça !*

« Merci Fanch… je ne suis pas totalement sur par contre que ceux de ma maison te soutiendrais sur ce point. Sinon, on va en fait dire que je suis sage quand il le faut ! Et toi ? Tu es Gryffondor, et à ce que l’on dit, ce sont les braves qui vont là bas…. Et tu serais pas un fou de Quidditch par le plus grand des hasards ? … »

Il l’observa croisant ses bras, un sourire satisfait aux lèvres.

(HJ: Désolé, pas très bon! ).

Et encore un fan de Quidditch ! Ce n’était pas bien étonnant, surtout venant de la part d’un Gryffondor ! Depuis que la maison rouge gagnait les coupes, les supporters avaient tendance à affluer ! On est pour ceux qui gagnent comme on dit !
Fanch pour sa part était batteur.
Basile essayait de se remémorer quel était le rôle d’un batteur, lorsque le Gryffondor lui assura qu’il lui faisait penser à un poursuiveur.

« En fait, j’ai plutôt horreur du sport, alors le Quidditch c’est vraiment pas mon truc ! Là tout de suite, je serais même incapable de te dire quels sont les différents postes dans une équipe ! »

En y réfléchissant, il n’avait d’ailleurs pas assisté à un seul match depuis qu’il était à Poudlard, ou peut être une fois, lorsque Colin l’avait emmener de force. Le match s’était d’ailleurs ponctué des remarques de son camarade, qui ne se lassait pas de lui signaler à quel point Lys était ‘remarquable’.

« Enfin bon, je ne compte pas vraiment intégré une équipe ! Je préfère les livres et sur ce point, je ressemble bien à un Serdaigle ! »

Puis il entendit un bruit qui venait de l’entrée de la salle. Et un miaulement familier … La chatte de Rusard venait de les repérer !

« Miss Teigne ! Vite ! Aide moi à laver tout ca avant de que Rusard n’arrive ! »

Puis lui-même commença à envoyer des sorts de ‘recurvite’ sur l’armure la plus proche ! Espérons que Fanch était aussi doué que lui dans le lançage de sortilèges à grande vitesse , car si le concierge les surprenait avec des armures aussi joliment décorés, ils risquaient d’atterrir tout aussi rapidement chez Ombrage !

Ce que disait le Gryffondor était vrai : Il n’y avait qu’une seule porte. Le Serdaigle lança un regard affolée aux armures qu’ils leur restaient à laver…bien trop à son gout, ils n’y arriveraient jamais !
Et il n’avait pas intérêt à atterrir chez Ombrage ! Si jamais ils ne s’en tiraient ‘que’ avec quelques heures de colles, son père en serait tout de même informé ! Et si il y avait une personne dont il n’avait aucune envie de s’attirer les foudres hormis Ombrage se trouvait être Harnold Crimson.

Dans sa panique, il ne comprit pas tout de suite ce qu’essayait de lui dire le quatrième année.

« De..Quoi ? »

Puis son regard suivit celui du garçon pour aller se poser sur une des armures. Ses yeux s’agrandirent sur l’effet de la surprise, se demandant l’espace d’un instant si le Gryffondor n’avait pas perdu la raison. Puis il soupira avant de dire, résigné :

« Puisqu’on a pas le choix ! »

Puis après avoir enfiler une armure (se demandant encore comment avait il bien pu y arriver), le sixième année laissa la visière ouverte pour voir un peu ce qu’il se passait. Fanch avait apparemment réussit à entrer dans la sienne, car lorsque Rusard pénétra dans la pièce, il ne parut pas les voir.

Citation :

« Alors ma belle, dis moi un peu ! Il y a quelque chose par ici que tu voulais me montrer hein ? »

Puis il y eut un silence (Basile supposait que l’homme découvrait avec stupeur leur fantaisies). Puis il eut un grognement rauque avant de quitter la pièce, sa chatte sur les talons, une dernière injure parvenant aux oreilles du Serdaigle :

Citation :

« Ah les petits malotrus ! Ils vont voir !! »

Lorsque le clame fut revenu, et que Basile fut sur que Rusard ne se trouvait plus dans les parages, il sortit de son armure, manquant de peu de se rétamer par terre.
Poussant une juron, il attendit que Fanch se libère de l’armure pour lui dire :

« Ben on peut dire qu’on l’a échappé belle hein ? »

Puis il alla cherché ses affaires qu’il avait laissé en plan plus loin (et fort heureusement à l’abri du regard du concierge) puis il décréta au garçon :

« Vaudrait mieux ne pas trop trainer ici maintenant ! »

Basile hoche de la tête à la question de Fanch. Rusard devait sûrement être dans les parages, ou alors s’était rendu tout droit au bureau d’Ombrage. Basile penchait pour la deuxième solution, et espérait vivement que la première se trouvait fausse ! Car ils n’allaient pas rester indéfiniment dans la salle des armures, d’autant plus si le concierge revenait accompagnée de l’inquisitrice, ils allaient avoir de sérieux problèmes.

« C’est un risque à prendre ! Je ne pense pas qu’il attend devant la porte….Puisqu’il pense qu’il n’y a personne à l’intérieur ! »

Puis il passa la sangle de son sac à son bras, et fit signe au garçon de le suivre. Passant sa tête en dehors de la salle, il guetta le coin du couloir. Aucun bruit.
Il se faufila en dehors, puis voyant une bande d’élèves passer en bavardant joyeusement, il fit semblant de faire parti du groupe, histoire de ne pas éveiller de soupçons si le concierge passait dans le coin. Il vérifiait de temps en temps si le Gryffondor le suivait, et si Rusard ne passait pas avec Miss Teigne.

Lorsqu’ils furent arrivés au hall d’entrée, le garçon lâcha les autres élèves pour enfin s’arrêter. Il décréta, retrouvant son sourire malicieux.

« Voilà, je crois qu’on est ‘hors de danger’ maintenant ! »

Puis il regarda sa montre avant de dire :

« J’vais aller manger moi, je reprends tôt cet aprèm ! En tout cas ça ma fait plaisir de faire cette petite séance de relooking d’armures avec toi Fand Gutfreund ! A refaire ! »

Puis après lui avoir souhaiter une bonne journée, il se dirigea vers la grande salle, l’estomac sur les talons ! Ce genre d’aventures, ça creuse !