Sous les étoiles...[PV David Brown]

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Une ombre se faufilait aisément à travers les couloirs sombres et sinueux de cette douce soirée. Il n’était pas bien tard mais déjà le ciel n’était qu’encre sombre et noire qui se tachetait doucement de petites lumières douces et claires. Tous les élèves étaient réunis dans la Grande Salle pour le repas habituel du soir. Sauf que ce soir là, Rana avait décidait de ne pas s’y rendre, son ventre était trop calme et ne réclamait rien aussi avait elle décidait de faire une petite balade « post-nocturne » dans ce château que ses pieds foulaient depuis maintenant cinq années. Assez souvent, depuis son entrée dans cette prestigieuse école, la jeune serpentarde se promenait à travers ces sombres couloirs, la nuit. Jamais elle ne s’était fait prendre, ni par le concierge, ni par les professeurs, ne par les préfets. Au pire, si ce soir elle se faisait prendre, qu’allait-on lui dire ? Après tout le couvre feu était bien loin d’être dépassé et on n’allait pas l’obligé à manger…En tout cas, elle voulait voir les étoiles avec son frère. Ils avaient l’habitude de faire ça avant sa mort….Ils s’allongeait sur le toit de la maison ou bien dans le jardin et admirait silencieusement les étoiles avant que son grand frère lui saute dessus pour une bataille de chatouilles. La jeune Rana pouffa en se remémorant ces souvenirs alors que quelques larmes lui montaient aux yeux. Ah non ! Elle n’allait pas pleurer quant même ! Après tout sont frère était toujours avec elle ! Il la soutenait tout le temps et la suivait presque constamment ! Rana rigolait encore avec lui et ils faisaient toujours des balades ensemble, comme avant. Oui…il était encore là et personne ne pourra lui dire le contraire !

Quoiqu’il en soit, la jeune fille continuait d’avancer, passant de couloir en couloir, de tableau en tableau. Parfois elle s’arrêtait et discutait plusieurs minutes avec, mais il n’y avait pas à dire, elle préférait les fantômes. Ils étaient très intéressant et se plaisant à passer quelques heure en sa compagnie, à bavasser de tout et de rien, de leur ancienne vie, avant qu’il ne deviennent fantômes, de Poudlard au fils des années. Rana trouvait ces conversations particulièrement intéressantes, elle apprenait bien plus que les autres et avec plus de précisions. Elle s’amusait beaucoup avec ces spectres qu’elle appréciait respectueusement. D’ailleurs, elle en croisa un dans le couloir, et entama une courte discutions, elle ne voulait pas perdre une miette de la vu qu’offrait le ciel parsemé de lumières enchantées et elle connaissait l’endroit parfait pour savourer savoir son plaisir pleinement…la tour d’astronomie…De cette tour la vue sur les étoiles était implacable et elle offrait un panorama merveilleux.

Vêtu d’une simple jupe noire longue et d’un corset de la même couleur à lacets vert, la jeune femme au regard vide entama une ascension fatigante à travers les escaliers menant à la plus haute tour du château. Il fallait bien dire que la montée fut assez difficile pour Rana qui n’était pas une grande sportive. A peine avait-elle parcouru quelques mètres qu’elle s’appuya dos au mur, se soutenant de ses mains, le souffle court et la respiration haletante. Merlin qu’elle détestait ça ! Epuisée par si peu d’effort, la jeune fille s’autorisa quelques minutes de répit qui durèrent un peu plus longtemps que ça…En relevant le visage vers les escaliers, Rana eu une grimace et se dit que finalement ce n’était pas une si bonne idée d’aller au sommet du château plutôt que d’aller tout simplement dans le parc. Cependant, elle reprit courage lorsqu’elle vit son grand frère, devant elle, qui lui faisait un sourire encourageant tout en lui tendant la main. Rana lui rendit son sourire et saisi la main que son frère lui tendait chaleureusement. Toute personne qui aurait aperçu Rana à et instant l’aurait prit pour une folle, pour ne pas changer, car la jeune fille souriait et serait la main au vide…Pourtant, la main de son frère lui donnait l’énergie qu’il lui fallait pour avancer, pour continuer à veiller sur leur mère.

Rana sembla dès lors monter les marches beaucoup plus aisément que tantôt, comme si son frère lui donnait sa force pour monter les marches qui menaient au sommet.

-Grand frère pas si vite !

En effet son frère courait presque dans l’escalier ! Evidement lui ça ne lui faisait rien mais Rana était obligé de le suivre, et sincèrement, cela l’achever de courir dans un escalier si raide. Heureusement pour elle, son frère prit pitié (…) et ralentit l’allure, laissant le temps à sa petite sœur de reprendre son souffle.
Ils grimpèrent calmement les marches, rigolant entre eux, mains dans la main, comme deux amants secret. Mais il s’agissait seulement de son frère, de son précieux grand frère, celui qu’elle chérissait tant et qui était partit sous ses yeux. Pourtant elle était heureuse, heureuse parce qu’il était là, encore avec elle, toujours avec elle…Parce qu’ils s’amusaient toujours ensemble et même si le serer dans ses bras était quelque chose de bien difficile, Rana profitait de chaque instant passés avec lui, avec son précieux frère.

Rana souri à nouveau à son frère alors qu’enfin ils étaient arrivés au sommet. La jeune fille sera sa main plus fort alors qu’ils échangeaient un regard et un sourire complice. Rana poussa délicatement la porte de bois de sa main libre, la gauche, puis s’avança dans l’ouverture, passant sereinement la porte alors que le vent frais lui caressa tendrement le corps. La jeune serpentarde ferma doucement les yeux, savourant ce contact bienfaiteur. Elle tourna finalement son visage vers son frère et lui fit un doux sourire. Ce sourire aurait pu paraître poignant si on regardait ses yeux à l’expression presque vide et triste. Pourtant elle était heureuse, ces doux sourires, elle ne les offrait qu’à sa famille, à son frère, sa mère et son père. Pourtant son père se bornait à lui dire que son frère n’était plus là, qu’elle se faisait du mal en se l’imaginant près d’elle constamment. Mais Rana ne l’écoutait plus de puis longtemps, elle, elle voyait son frère, c’était tout ce qui comptait.

Elle lâcha finalement la main de son frère et incanta une rose noire. Les magnifiques pétales étaient couleur d’encre, comme le ciel en cette nuit si belle, et la tige fraîchement verte et peuplée de quelques feuilles bien vertes. Les deux couleurs contrastaient divinement bien et Rana inspira la délicieuse odeur qui émanait d’elle. Cette odeur, si délectable et sensible, était tout bonnement impossible à décrire. Une odeur suave, forte mais si délicate et si douce à la fois. Un doux sourire fleurit sur ses lèvres, encore un de la soirée…

Rana se dirigea finalement vers la rambarde de pierre de la tour et monta habillement dessus. Elle s’allongea ensuite, en équilibre, sur les pierres froides. Heureusement pour elle, elle était plutôt fine et agile et elle savait qu’elle ne tomberait pas.
Elle replia légèrement ses jambes alors qu’elle croisait ses bras au dessus de sa tête, rose noire toujours en main. Une partie de ses cheveux blonds coulaient le long de la paroi de pierre pour s’enfuir dans le vide. Rana ferma doucement les yeux, elle sentit son frère s’asseoir sur le rebord, à quelques centimètres de ses bras. Au dessus de leur tête, la pleine lune surplombait le ciel noir, imposante, majestueuse, lumineuse, parfaite…
Sa voix s’éleva alors doucement dans la nuit, claire, douce, belle….

-Donne-moi une raison de croire que tu es parti
Je vois ton ombre alors je sais qu’ils ont tout faux
La lumière de la lune sur la douce terre brune me conduis où tu gis
Ils t’ont emmené loin de moi mais à présent, je te ramène à la maison

Je resterai ici pour toujours avec toi
Mon frère
La joie que tu m’as donnée
Même dans la mort je serais toujours avec toi

Il y en a qui disent que je suis folle, oh mon frère
Mais aucun lien ne peut me retenir à tes côtés, oh mon frère
Ils ne savent pas que tu ne peux pas me laisser
Ils n‘entendent pas que tu chantes pour moi…

Je resterai ici pour toujours avec toi
Mon frère
La joie que tu m’as donnée
Même dans la mort je serais toujours avec toi

Et pour toujours je t’aimerais comme je l’ai toujours fait

Je resterai ici pour toujours avec toi
Mon frère
La joie que tu m’as donnée
Même dans la mort je serais toujours avec toi

Et pour toujours je t’aimerais comme je l’ai toujours fait…

[HJ:tu as peut être reconnu les paroles Even in death, de Evanescence^^ mais j’ai modifié les paroles après le premier couplet^^]

Les dernières paroles s’évanouirent dans la nuit alors que la chanson de Rana prenait sa fin. Une larme solitaire s’écoulait doucement de l’œil droit de la jeune fille alors qu’elle fermait doucement ses yeux. Elle sentait la main de son frère caressait doucement ses cheveux. C’était pour lui qu’elle chantait car tout comme sa mère, Yuki aimait entendre sa petite sœur chantait, quand il vivait encore, seul ses chants pouvaient apaiser son âme lorsqu’elle était tourmentée.

Rana leva sa main gauche et essuya la larme qui marquait sans doute sa peau. Elle remit ensuite son bras dernière sa tête, légèrement replié et reposer sur son bras droit, qui maintenait toujours la rose aux pétales ténébreuses.

Pourtant, un léger bruit si fit entendre parmi les ténèbres de la nuit. Rana se releva comme elle pu mais resta cependant assise, l’une de ses jambes pendant dans le vide alors que son regard vers passait sur la tour.

-Il y a quelqu’un ?

Elle prit bonne garde de ne pas faire tomber sa rose alors qu’elle inspectait toujours la toujours de son regard quasiment mort. Qui donc avait eu la même idée qu’elle ? qui donc s’était réfugié sur la tour ?...

[Désolé encore pour le retard miss. Ce n'est pas vraiment à la hauteur de ce que tu as écrit mais ... on ne sait jamais. Le prochain message peut-être?]

Si la solitude avait apaisé bien des meurses, David avait trouvé repos, lui aussi, en ce silence bienfaiteur et reviguorant. Si la vie n'offrait pas toujours la rassurante image qu'on attendait d'elle, il ne fallait pas s'en plaindre, saisir la chance qu'on nous tendait, réfléchir aux sens de notre passage sur la terre, ou du moins, profiter des gens qui l'a peuplaient. Mais peu importait à présent. Peu importait ce que le vent, le destin pouvait apporter au jeune homme. Car si le désespoir faisait partit intégrante de lui, il ne pouvait divulguer à quiconque la nature de son mal. D'ailleurs, qui aurait voulu écouter un pauvre fou comme il demeurait à présent. Si l'apparence était fort trompeuse dans son cas, il n'avait pas vraiment eu de mal à s'intégrer à Poudlard.

Le ciel était brumeux, sombre, à peine éclairé par quelques rayons de lune qui enrobaient le château tandis que le manteau ténébreux de la voilacté essayait veinement de perçer à jours le monde si mystérieux qu'il protégeait. Assis sur une rempart de la tour d'astronomie, les jambes longeant son corps, le jeune serpentard découvrait à nouveau le goût amer et voluptueux de la détresse, de ce sentiment si déroutant qu'était l'ivresse. Vêtu d'un t-shirt blanc et d'un habit noir, il avait prit grand soin de préparer sa petite virée nocturne. Les outils nécessaire pour éviter les répliques croquantes de Mc Go étaient encore de se munir de sa baguette et d'une cape légère (de préférence noir).

En dessous de lui, il écoutait les voix, les cris puis le silence. La nuit le rendait plus sauvage, plus imprévisible que jamais. Mais le prédateur n'avait jamais de proie pour satisfaire ses envies, la parole était alors inutile quant on savait le temps qu'il lui fallait pour déclarer à celle qui lui tombait sous la main la nature de ses sentiments. La sincérité et une certaine réserve avait été la clé de beaucoup de ses succès.

Les cheveux offerts aux caprices du vent, le serpentard se demandait alors pourquoi les femmes étaient si sensibles à l'interêt qu'on leur portait. Certes, elles sont, pour nous, la source de bien des combats et de réconfort, mais pourquoi toute cette angoise, tout ce mensonge. Le regard plongé dans le lointain, il écouta alors le chant gracieux et mélodieux de la voix qui retentissait au dessous de lui. Emplie de tristesse et dénudé d'espoir, la tonalité de cette voix était celle d'une âme perdue, d'un corps égaré. Les mains accrochés aux ardoises, le dos reposant sur le toit de la tour, David maudissait cette voix, cette voix qui lui rappellait le malheur, sa vie, ses blessures. Lui qui pensait avec toujours autant de conviction que l'esprit n'avait de raison d'être si la raison n'en avait trouvé pour lui.

Merde à la vie, merde à la mort. Pourquoi fallait-il que... Non! La quiétude n'était pas éphémère, la vie n'était pas injuste. Non, rien n'était du au hasard. La vie était ce qu'on voulait bien en faire. Rien de plus. Tandis que résonnait en lui ses paroles, il se leva, le pas hésitant et déscendit à la rencontre de cette voix.

* Si tu oublies le sens de la vie, oublies que la vie à un sens David. *

n pas prudent mais plus assuré, il découvrirait bientôt le visage d'une voix, d'une malédiction qui élevait tout son coeur dans un chant qui déversait sur David une profonde tristesse.

Alors qu'il arrivait à sa hauteur, elle se retourna vers lui. Le visage couleur crème, les cheveux d'un blanc fantomatique, elle ressemblait à un esprit, à un des nombreux fantômes qui siégaient au château. Ses couleurs menthes à l'eau resplendissait sous le rayon de la lune mais la crainte et la mort qui s'y cachait rendait cette lueur éphémère, trop illusoire. Elle semblait à peine plus âgé que lui.

" En effet, je ne puis vous cacher ma présence à présent. Enchanté de vous rencontrer même si les lieux ne sont pas appropriés. "

Arrivé sur un bout de pierre stable, il s'accrocha à un pan de mur et s'approcha progressivement de sa condisciple.

" Vous avez une très jolie voix. C'est dommage qu'elle soit gâcher par des paroles aussi lugubres. "

[HJ: pas grave^^ par contre moi par rapport à mon premier post c'est bcp plus court dsl :s]

Rana cherchait toujours la personne qui s’était, tout comme elle, réfugiée sur la tour d’astronomie. Puis finalement, au bout de seulement quelques minutes qui pourtant paressèrent des heures à la jeune fille, une voix se fit entendre. Une voix masculine aux attraits doux mais puissant. Puis de l’ombre jaillit une forme, sortie de nul par si ce n’est de l’obscurité que renvoyait la nuit. Il s’agissait d’un garçon, peut être plus jeune que lui ou du même âge…Ca Rana l’ignorait…L’inconnu sous ses yeux. Il avait de beaux cheveux châtains et semblait un peu plus grand qu’elle, à moins qu’il ne faisait sa taille….Quoiqu’il en soit, Rana lui trouvait un petit air mystérieux et attachant de sa tenue et de part l’éclat de tristesse qu’elle pouvait décerner dans ses beaux yeux [HJ : sory je sais pas la couleur :s]. Si elle pouvait si aisément le voir c’était tout simplement parce qu’elle connaissait cette lueur car, même si elle le cachait du mieux qu’elle pouvait, Rana savait que cette lueur pouvait aussi être lisible dans ses propres yeux.

Elle sentait le regard de son grand frère inspectait de haut en bas le jeune inconnu qui était venu perturbé leur paix familiale. Rana devrait attendre pour le verdict…

-Hummmmm…Au contraire je trouve le lieu idéal pour une rencontre ! Cet endroit est magnifique alors pourquoi ne serait-il pas approprié ? Je m’appelle Rana, Rana Andlàt, 5ème année à Serpentard !^^

La jeune serpentarde lui fit un petit clin d’œil amusé avant de réfléchir à la réponse qu’elle pourrait donner à la remarque de son camarade d’école. Elle ne trouvait pas ses chants étaient particulièrement lugubre….Elle trouvait plutôt qu’ils reflétaient ses sentiments de l’instant présent. Puis un vers d’un écrivain moldu lui vint à l’esprit.

-« Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots »

Elle lui fit à nouveau un petit sourire. Elle aimait bien la poésie moldu, surtout la française du 19ème siècle. Personnellement, elle l’a trouvait superbe, poignante, laissant des messages, faisant passer la vérité, dénonçant les faits subtilement. Enfin là n’était le moment de parlait poésie française.

Un mouvement près d’elle attira son attention. Elle tourna son visage vers son frère en le regardant curieusement avant qu’un petit sourire illumine son visage. Elle se releva habillement, en équilibre sur la rambarde de pierre. Un faux mouvement du mauvais côté et elle pouvait dire adieu à la vie….Qui plus est, le léger vents qui soufflait ne l’aider pas vraiment. Cependant elle arriva à se stabiliser et après un dernier sourire dans le vide, c'est-à-dire à son frère, elle tendit sa rose aux pétales d’encre vers le jeune homme.
-Tient, mon frère à l’air de te trouvait sympathique ! Tu as de la chance, c’est bien rare qu’il trouve quelqu’un un tant soit peu sympathique, surtout aussi rapidement…

Elle fronça légèrement les sourcils à cette dernière remarque mais un air taquin vient vite remplacer cet air songeur alors qu’elle écoutait son frère bougonnait à ses côtés. Alalala, il avait beau être plus vieux qu’elle qu’est ce qu’il était gamin et susceptible ! Finalement elle reporta son attention vers le garçon, un petit sourire amusé ornant toujours ses lèvres pâles. Elle lui tendait toujours la rose noir que son frère voulait bien accordé à cet étranger. D’ailleurs….Allait-il faire comme les autres ? Allait-il la prendre pour une folle ? Elle retint l’accentuation de son sourire amusé alors que ses yeux ternes émettaient un éclat de malice. Après tout aujourd’hui elle se moquait bien qu’on la critique, cela l’amuser même quand elle y prenait garde…Enfin, tout aller bien si on ne parlait pas de sa famille ; là on aurait des raisons d’avoir peur d’elle et de craindre sa folie destructrice. Beaucoup connaissait le danger imposant qu’engendrer la prise de ce risque un tant soit peu suicidaire.

Un bref instant, Rana se demanda si ce garçon allait accepter sa rose, après tout elle n’en donner jamais, sauf à ceux que son frère jugé digne, et comme la serpentarde était pratiquement toujours seule, et bien il n’en avait pas encore eu l’occasion. Et sa rose était son emblème, à elle et à lui. C’était sa signature, la marque qui les caractérisait. Personne ne pouvait obtenir une telle rose car Rana les faisait elle-même, après plusieurs années d’intense entraînement elle y était parvenue et l’éclat de ces roses si spécial était tout bonnement impossible à copier. Rana les créait grâce à son âme et son esprit, ces roses étaient un peu comme une part d’elle-même et de son frère, et elles lui étaient très précieuses.

**Vas-tu l’accepter, bel inconnu ?**

Rana regarda d’un air calme le jeune homme face à elle, le regardant de manière presque intense. Son frère, elle le savait, faisait de même de son côté et se posait exactement la même question que sa petite sœur.