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| Histoire pour les âmes salées, limite barbares (LIBRE) | |
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Andro Sh Invité
| Sujet: Histoire pour les âmes salées, limite barbares (LIBRE) Sam 3 Fév - 18:54 | |
| Un regard noisette ébahi, une chevelure aux quatre vents tout aussi brune, un air angélique et une écharpe noire et jaune, ajoutez à cela une hauteur de dix pommes et une carrure plus que chétive et vous obtenez le parfait Pouffy de première année. Exactement le genre d’enfant que « l’aliéné » avait horreur de croiser. Bien entendu, le chemin de la vie étant parsemé d’embûches et de barrières, il suffit de dire qu’on n’aime pas quelque chose pour que ce quelque chose en question pointe le bout de son nez !
Il faisait presque beau sur les îles britanniques en ce jour de Décembre. Au dehors, l’herbe givrée frétillait sous la douce bise glacée hivernale, le ciel était gris blanc, la brume avait levé son manteau matinal et le soleil semblait avoir ingurgité des boissons énergétiques lui permettant de percer la blancheur des nuages par endroit. Je préviens tout de suite mes lecteurs que s’ils attendent une histoire fantastique où il est bon de vivre à Poudlard, ils peuvent zapper mon post qui risque d’être des plus choquant pour les âmes sensibles et sucrées qu’ils sont ! Pour les fans incontestés de barbarie genre : massacre à la tronçonneuse, je ne leur promets pas non plus un aussi gros navet sanglant mais seulement quelques lignes dégoûtantes (Un Gryf’ décapité ? Non, quand même ! Je sais que c’est très tentant mais bon…). Je disais donc : La météo était clémente en ce jour de Décembre et dans le collège sorcier anglais, tout semblait calme et paisible. Tout ? Oh non, bien sûre, quand Poufsouffle il y a, automatiquement l’agitation est là ! *Qu’est ce qu’il a à me regarder comme ça lui ? Il veut ma photo ou quoi ? Dans trois secondes, s’il n’a pas rangé ses yeux de fanatique lobotomisé je lui fais avaler sa cravate qui est nouée au plus mal ! Un… Deux… Trois ! Cette fois, s’en est trop ! Il va apprendre à dévisager ses supérieurs ce petit morpion !*Confortablement installé derrière un rempart de livres plus volumineux les uns que les autres, Andro finissait son devoir de métamorphose qui était des plus complexes et qui lui avait pris toute l’après midi. Inutile de préciser qu’il était d’une humeur exécrable, lui qui ne travaillait jamais habituellement ! Voilà un moment qu’il se sentait désagréablement observé, espionné même ! Il se leva sans prévenir et de cette démarche assurée et silencieuse qui était la sienne, il s’approcha d’un groupe de première année ayant le blason du blaireau pour insigne. Celui qui semblait être le chef de la troupe avait une bouille angélique, des cheveux châtains en bataille, quelques taches de rousseur sur le bout de son nez pointu et était particulièrement petit, à moins que ça soit la taille normale pour les enfants de son âge ? Shakespeare n’en savait rien mais s’en fichait, petit ou grand pour son âge, ce jaune et noir le dérangeait dans sa concentration et dans son presque acharnement au travail. Une fois juste devant l’intrus perturbateur, il le toisa de haut en bas, puis de bas en haut, avec un regard impénétrable mais qui n’appelait pas aux sympathies non plus. Respectant le silence de la bibliothèque, il parla calmement, à voix basse quasiment, mais sur un ton sans appel, un ton dur, sévère, froid, d’une manière qui vous laissait sans voix et qui vous mettait dans une situation d’infériorité.- Ecoute-moi bien le veracrasse lilliputien, ici les gens passent des moments horribles et fastidieux afin de contenter leurs bourreaux de travail alors le calme est de mise ! Je sais qu’à Poufsouffle le mot « travail » équivaut au mot « néant » mais ce n’est pas le cas dans les nobles maisons de cet établissement ! Alors soit toi et ta bande de blaireaux vous dégagez vite fait, soit je vais vous faire passer l’envie de me gêner dans mes heures laborieuses que sont celles où mes méninges fonctionnent à deux cent pour cent ! … Un silence pesant s’installa et le petit ange vira au rouge vif. Il se leva et partit en accélérant à chaque pas pour finir en courant sans demander son reste. Ses fidèles serviteurs en firent de même en regardant leurs pieds. Il y a des jours où on aimerait que les pieds aient une bouche et des oreilles, histoire de ne pas paraître trop ridicule, malheureusement ce n’est pas le cas et dans ces situations là, mieux vaut ne pas se faire remarquer en se confiant à un orteil sourd ! Andro, satisfait, se retourna et eut l’horreur de constater que quelqu’un avait osé squatter sa chaise. Apparemment, ce jour était le jour des ennuis et surtout des emmerdeurs ! Ayant un sang froid hors du commun, le vert et argent se mit silencieusement côte à côte avec l’inconnu(e) qui avait plus ou moins son âge. Il baissa les yeux vers son livre ouvert à la page cinq cent trente-deux et eut un petit sourire malicieux au coin des lèvres. Ses cheveux blancs cachant les trois quarts de son visage étrange, un seul œil bleu à la pupille féline et inquiétante découvert, le sixième année était mystérieux dans sa simple posture. D’une voix légèrement amusée il dit doucement :- Merci d’avoir gardé mon siège chaud, je n’en demandais pas tant… Mais il va être temps de rendre ce qui est romain à Rome, autrement dit, merci de me rendre ma place…Il n’avait pas été méprisant ni méchant, il n’y avait aucune raison pour qu’il le soit, enfin il n’y en avait encore aucune ! Il porta une main à sa cravate parfaitement nouée et la descendit ensuite sur une chemise sans plis. La bibliothécaire n’allait certainement pas tarder à mêler ses grosses fesses à cette histoire de place prise, volée, il fallait donc que le rusé agisse au plus vite ! Après le petit cancre chieur, le (la) squatteur (squatteuse), il ne manquait plus que la vieille Pince pour achever ce tableau digne du plus mauvais peintre… Et ça, c’était hors de question… [HRP: j'espère que cette petite intro plaira à quelqu'un! ^^ Vous pouvez venir nombreux bien entendu! ] |
| | | Eterna M. Wyrven 7ème Année à Gryffondor (AD)
Nombre de messages : 370 Age : 35 Sort Préféré : Incendio Rôle : Capitaine - Prof de l'AD Autre chose ? : Gryffy & Darkarts Forever Date d'inscription : 26/08/2006
| Sujet: Re: Histoire pour les âmes salées, limite barbares (LIBRE) Dim 4 Fév - 1:05 | |
| Belle journée d'hiver, que faire? Plusieurs options s'offrent à vous, dans ce beau château qu'est Poudlard. Quidditch (mais il y en avait eu assez pour une semaine), devoirs (déjà tout fini, pas folle la guêpe), vadrouille dans les couloirs et mauvais coups (ouais, bof, en plus préfets en fonction alors ...), ou activités extra-scolaires. Et bien c'était cette deuxième option que venait de prendre une certaine demoiselle de Gryffondor. Une jeune fille aux longs cheveux noirs qui sortait de la Salle commune des Gryffondors, dissimulant quelque chose sous sa cape. Quelque chose qui avait la taille, la forme d'un livre. Pourquoi cacher un livre? Deux raisons possibles: ou vous venez de le piquer à une de vos amies et vous ne voulez pas qu'elle sache que vous veniez encore de lui emprunter sans sa permission son dernier roman à l'eau de rose, ou encore que l'ouvrage en question était interdit. Hum, il est très aisé de répondre à cette question si on connaît un tant soit peu la jeune fille en question. Eterna Wyrven, française d'origine et fière de l'être, capitaine et gardienne de l'équipe de Gryffondor. Rien que ça, ahem, ça fait ronflant comme titre. Enfin ... elle s'en fihcait pas mal à l'instant présent. Non, ce n'était pas un livre romantique qu'elle avait piqué à Yuna, pour la pure et simple raison que celle-ci n'en lisait pas. Ou peut-être n'avaient elles plutôt jamais évoqué cette possibilité, et qu'à vrai dire, ni l'une ni l'autre n'avaient besoin de se complaire à lire des trucs sentimentaux et à se faire des films d'amour dans leur tête, étant donné que, comme on disait, "elles avaient tout ce qu'il fallait à la maison".
Donc, la deuxème option était la bonne. Elle tenait un livre proscrit caché entre les plis de sa robe. Pour changer. Encore une fois. Once again. Et le titre devait ressembler à un truc genre "les arcanes de la magie noire". La magie noire. Encore et toujours. On aurait pu penser qu'après ce qui s'était passé en France, la façon dont elle avait du tuer l'assassin de ses parents, les émotions qu'elle avait vécues, toutes les conséquences que ça avait eut, elle aurait définitivement renoncé à s'en servir. Et bien non. parce que Tim lui avait dt de ne pas arrêter. Timus, son pote. Etrange à dire, n'est-ce pas? Et pourtant ô combien vrai. Amie avec son pire ennemi de Serpentard? Il fallait le voir pour le croire. Et encore, s'il n'y avait que lui. Mais non. Pierrot. Son Pierrot, qui l'avait toujours regardé d'un air désaprobateur quand il savait qu'elle étudiait la magie noire, le préfet, le Gryffondor droit au coeur pur, voulait apprendre. Choc du aux derniers évènements? Ou alors ce que Lydwyck avait dit était vrai. il lui avait vraiment inculqué les bases de la magie noire. Elle n'avait pas voulu y croire, mais finalement ... Et vu qu'il voulait apprendre, il fallait qu'elle trouve comment apprendre quelquue chose d'aussi tordu à quelqu'un. Autrement que la méthode qui avait été appliquée -violence, menaces et punitions- pour elle.
Solution? Descendre à la bibliothèque, trouver ce qu'elle pouvait sur les mages noirs, il devait bien y avoir un bouquin prévenant l'embrigadement des jeunes, les méthodes de grands, peu importait, quelque chose sur les mages noirs qui puisse l'aider. Bien sûr qu'elle ne voulait pas faire le mal, détruire des vies etc, et lui non plus, et Tim non plus, mais après tout ... S'il le voulait, elle lui montrerait la voie. Ca ne s'était pas fait comme ça, elle avait commencé par refuser. Pour qu'il finisse comme elle? l'âme déchirée en deux? Hors de question. mais il l'avait finalement convaincue. Et Tim avait appuyé Pierrick contre elle bien sûr ... Elle n'avait plus qu'à approuver, signer en bas du papier, merci docteur, vous viendrez la proochaine fois on attaquera les choses sérieuses. Bon, et bien ...
Une chose qui allait être dure, c'était pouvoir sortir son bouquin de temps en temps pour voir ce qu'elle pouvait y prendre pour recouper ... Etablir un programme de cours clandestins en plein milieu de la bibliothqèue, oui, c'était exactement ce qu'elle allait faire. Suicidaire? Qu'importait? De toute façon, elle était arrivée. Et pour Pierrick, elle ferait n'importe quoi. Même ça.
Elle était arrivée. Poussant la porte, elle remarqua avec un soupir désespéré que la salle était bondée. pleine d'élèves qui fasaient studieusement leurs devoirs. il ne manquait plus que ça. Enfin, en même temps, voyons le côté positif de la chose: elle serait d'autant moins repérable pour Pince. Surtout avec les livres qu'elle projetait de prendre. Bien sûr, n'importe quel élève avait le droit de consulter Grandeur et décadence de la magie noire, mais elle avait comme l'idée que McGo avait demandé à la bibliothécaire de la fliquer de ce côté là. Et il ne valait mieux pas qu'on découvre ce qu'ils projetaient. Ils seraient trois à se faire renvoyer si ça se savait. bref. Elle se coula vers l'étagère en question, qu'elle ne connaissait que trop bien, attrapa le livre. Coup d'oeil à droite, à gauche ... Personne. Tant mieux. Bref, il lui fallait trouver une place, et, à ce qu'elle avait vu en entrant, il n'y en avait plus ... Quoi alors, s'asseoir dans l'allée? Boh, à la limite, ce n'était pas si dérangeant ... Oui, mais ça pouvait paraître louche. Comme si elle avait besoin de ça...
Sortant de derrière le rayonnage d'un air parfaitement naturel, elle eut la surprise de voir un siège libre. Ah, génial! Ne prêtant absolument aucune attention à ce qu'il y avait sur la table et qui lui aurait sans doute fait se rendre compte qu'il y avait quelqu'un et que ce n'était sans doute pas le bon endroit où s'installer. Mais non, elle ne vit rien, rien du tout. Et elle s'assit, croisant les jambes, et ouvrit le bouquin. Parfait, maintenant, plus personne ne pouvait en lire le titre. S'appuyant sur un coude, elle se passa la main dans les cheveux, et commença à parcourir l'index des yeux. mais pas pour longtemps.
Une voix un chouïa froide se fit entendre juste à côté d'elle, et force lui fut de lever la tête. Tiens ... L'ombre de la surprise passa dans le fond de son regard, remplacée immédiatemment par une impassibilité inflexible. Elle connaissait ce garçon, de vue, il passait pour quelqu'un d'un peu fou, un illuminé en quelque sorte... mais elle n'avait jamais eu à faire personnellement à lui. Et elle s'en serait bien passé. Elle venait de s'asseoir à sa place. Ah ... levant les yeux par-dessus sou bouquin, elle vit en effet les affaires du jeune homme. La poisse. Enfin ... Il n'était pas question qu'elle bouge de toute façon. Pas l'envie, d'une, et d'autre, elle ne verrait pas comment elle pourrait faire d'autre. Donc ... donc ce jeune homme n'allait malheureusement pas pouvoir récupérer son siège. En plus, remettre un Serpentard qui se croyait intouchable et revenu de tout à sa place, ça n'avait jamais été pour déplaire à la jeune fille. Un sourire insolent aux lèvres, elle planta donc son regard dans celui, assez troublant à vrai dire du jeune homme, et se permit de prendre un air malicieux avant de répondre:
Je ne suis peut-être qu'une étrangère et peut-être la langue de Shakespeare m'est-elle encore trop inconnue, mais il me semble que l'on dit qu'il faut rendre à César ce qui est à César plutôt, non?
Ironie acide, la spécialité du chef servie sur un plateau. Autre chose ou l'addition?
Et il y a également un autre dicton qui dit que "qui part à la chasse perd sa place" si je ne m'abuse ... Désolée, mais ici c'est bondé, et tu n'avais qu'à pas laisser "TA" place vacante. Surtout pour, si j'en crois les regards mi effrayés mi impressionnés des quelques élèves qui te regardent, si c'était pour aller rabaisser des plus petits que toi, ou encore péter une crise comme tout Serpentard qui se respecte, ou plutôt ne se respecte pas, ou bien de montrer ta supériorité à quelqu'un d'une maison que tu ne supportes pas ... ou les trois à la fois?
Ce qu'elle était également en train de faire, mais, que voulez-vous, quand Ety pouvait ennuyer quelqu'un de Serpentard qui s'y croyait légèrement, elle ne s'en privait pas.
Alors, je suis désolée, mais mon postérieur va rester sur ce siège ... Tu m'en vois navrée ...
Attendre qu'il tente une réplique cinglante ou se replonger dans sa lecture? Hum, les deux mon général. Son regard rebascula sur sa page. Même si cela semblait évidemment être loin d'être fini ... En même temps, ce ne serait pas drôle, non? | |
| | | Andro Sh Invité
| Sujet: Re: Histoire pour les âmes salées, limite barbares (LIBRE) Dim 4 Fév - 16:27 | |
| Quelle journée faite d’excréments ! Après les gnomes, la boule de poils de gouttière fausse rebelle ! Décidément, le destin avait comploté pour qu’il ne termine jamais ce devoir important de métamorphose ! Devant ce manque total d’originalité propre à ceux de la maison à laquelle appartenait la jeune fille, Andro n’eut d’autre choix que de lever les yeux au ciel et de soupirer, d’une façon lasse, ennuyée. Les petites répliques cyniques et cinglantes de la Gryffondor ne l’atteignaient aucunement, c’est pourquoi il ne prit pas la peine de répondre à ses attaques de bas rang. Calmement, il souleva le livre de la demoiselle en un coup de baguette magique, le fit léviter parfaitement immobile dans les airs, comme s’il était posé sur un petit chevalet de lecture, et récupéra son volume qu’elle avait repoussé sans états d’âme. Le livre de l’inconnue teigneuse se reposa délicatement sur la table afin qu’elle puisse achever sa lecture tranquillement et le jeune homme s’assit sur la table pour se replonger une fois pour toute dans sa fastidieuse tâche. Il sortit son parchemin dont septante centimètres étaient déjà recouverts d’une petite écriture précise, italique, fine et harmonieuse. Sa plume de paon dans la main droite, il se remit à gratter. *Si je n’avais pas eu ce fichu travail, je lui aurais fait ravaler ses paroles stupides, mais c’est trop urgent… En plus, avec des gens comme elle, les joutes verbales durent en général un bon bout de temps et sont sans intérêt… En fait, même si j’en avais eu le temps, je ne lui aurais pas répondu, elle ne mérite pas que je gaspille ma précieuse salive… Face aux imbéciles l’indifférence reste la meilleure attaque… Puis j’ai dépassé l’âge de me battre pour une place ! Alors où en étais-je ? Ah oui, la phase métamorphique la plus complexe reste certainement la quatrième car c’est durant celle-ci que les atomes ionisés se chargent jusqu’à leur summum et risquent d’éclater à tout moment. Il faut contrôler le déplacement des ions, tout cela s’effectue grâce à une concentration extrême et une visualisation entière de l’objectif… blabla …*Alors qu’il avait totalement oublié la présence de la jeune voleuse de siège et qu’il s’était imprégné de sa barbante matière, un bruit dérangeant et régulier le tira de sa thèse. C’était comme un gargouillis horrible, une torsion de l’estomac, comme lorsque vous n’avez plus mangé depuis des jours. Il serra les dents, leva ses yeux étranges de son parchemin et lança un regard assassin vers l’origine du bruit qui n’était autre que le ventre de la rouge et or ! Bon, il est vrai que ce genre de chose ne se contrôlait pas, mais elle n’avait qu’à se nourrir cette godiche ! Shakespeare ne releva pas le problème et se replongea, imperturbable, dans les grandes lignes de la métamorphose avancée. Comme vous vous y attendiez, le bruit recommença et ce fut une fois de trop ! Andro fourra son parchemin dans sa poche, lâcha ses ustensiles, son grimoire tomba lourdement sur la table, renversant au passage son encrier sur le livre de l’estomac sur pattes, ce qui lui arracha un petit sourire intérieur et il prit la parole d’un ton glacial :- Je ne sais pas ce que tu fiches ici étant donné que les bouffondors sont incapables de comprendre ce qu’ils lisent, quand ils savent lire, mais tes problèmes gastriques me dérangent énormément et j’ai horreur d’être dérangé, surtout par de la vermine dans ton genre ! Même les gnomes de tout à l’heure ne faisaient pas un tel tintamarre ! Alors soit tu remballes tes petites affaires, soit tu vas voir dans un dictionnaire au mot nutrition et tu appliques à la lettre les informations données ! Ce n’est pourtant pas bien compliqué ! Enfin, à partir du moment où on appartient au groupe des chatons galeux, à part la bêtise, tout devient compliqué… Il s’arrêta quand il prit conscience que le bruit avait repris et qu’il n’appartenait pas à la Gryffondor. Il plissa les yeux et se concentra sur son ouïe en faisant signe à son interlocutrice qui se préparait certainement à répliquer d’une façon grotesque de se taire. Ca venait de sous… son ancienne chaise ? Il s’abaissa et vit un drôle de livre fermé au moyen d’une chaîne, un livre avec des canines très développées. Il semblait trembler dangereusement. Sa couverture était lisse, noire, parcourue par endroit par des veines qui battaient comme si un cœur pompait du sang d’une manière régulière. Quelques lettres rouge sang brillaient horriblement en un « Apprivoiser les Ténèbres ». Un livre de magie noire… Probablement un ouvrage interdit… Le vert et argent se redressa et planta un regard intrigué dans les yeux de celle qui lui faisait face. Son visage, toujours de marbre, ne laissait percevoir aucune émotion. En lui, ça bouillonnait… Le côté sombre l’avait toujours attiré mais il s’était interdit de l’approcher de peur de se laisser entraîner dans la spirale infernale ténébreuse. Il ne voulait pas devenir l’esclave des forces maléfiques, il ne voulait pas se mettre à genoux face à ses ambitions, au pouvoir, à la violence et à la souffrance. Que faisait cette fille avec de tel manuel ? Une Gryffondor par-dessus tout… Un Serpentard, passe encore, mais pas un disciple de Godric ! Parfois, les choses n’étaient pas ce qu’elles semblaient être, la gamine en était la preuve même. A voix très basse, sachant que Pince patrouillait, lui demanda :- Mais… Qui es-tu ?Une question simple, sans réelle importance si on la prenait au sens propre, mais Andro l’avait posée d’une façon qui n’invitait pas à rire ni à donner son petit nom. Il voulait savoir qui elle était vraiment, à l’intérieur, il voulait savoir à qui il avait affaire exactement… Si elle pratiquait ce genre de magie ou si simplement elle s’informait sur de telles pratiques, c’est qu’elle avait quelque chose derrière la tête et certainement pas des envies banales… Savait-elle seulement ce qu’elle faisait ? Ces Bouffondors étaient si stupides… [HRP: Désolé pour la médiocrité! C'est nul, nul nul par rapport à toi! ] |
| | | Eterna M. Wyrven 7ème Année à Gryffondor (AD)
Nombre de messages : 370 Age : 35 Sort Préféré : Incendio Rôle : Capitaine - Prof de l'AD Autre chose ? : Gryffy & Darkarts Forever Date d'inscription : 26/08/2006
| Sujet: Re: Histoire pour les âmes salées, limite barbares (LIBRE) Lun 5 Fév - 23:41 | |
| [HJ: N'importe quoi, j'adore ton post ]
Il abandonnait, ne relevait pas. par chance, elle était tombée sur l'un de ces Serpentards qui estimaient que les gens de son espèce ne méritaient même pas qu'ils perdent un temps précieux à leur répondre, encore moins s'il s'agissait d'une chose aussi futile qu'une chaise. Ce n'était pas la première fois qu'Eterna était confrontée à ce genre d'individu -pensez, en six ans et demi de scolarité, elle en avait vu des vertes et des pas mûres, la petite!. D'habitude, ça l'énervait un peu, du coup, elle faisait monter la sauce, retrouvant un petit endroit où elle pourrait titiller, une petite réplique cinglante qui parviendrait à faire sauter cette porte de prison de ses gonds, mais là, elle ne le fit pas. Elle n'avait pas que ça à faire elle non plus, et le fait qu'il ne réplique pas et ne se batte pas l'arrangeait bien. Elle n'avait pas tout son temps, elle envisageait même de programmer la première "leçon" pour le soir même. Alors, pas le temps de tergiverser ni de se perdre en querelles ridicules. Bonne pioche finalement.
Il se contenta de faire léviter son livre, et elle n'eut même pas à interrompre sa lecture de la façon dont ce fut fait, avant qu'il ne le repose sur la table. Un rapide coup d’œil au jeune homme. Il semblait être replongé dans sa lecture. Un livre de métamorphose, à en juger par l'écriture. Hum, elle lui souhaitait bien du plaisir. Bon, en attendant ... Posant un coude sur la table, pas loin de la jambe du Serpentard, prenant bien garde de ne serait-ce même pas l'effleurer, elle reprit sa lecture. L'idéal pour ce premier cours serait déjà de tester Pierrick. Voir ce que Lydwyck lui avait déjà appris à son insu. Tester ses capacités en magie noire. Car il avait beau être très doué en magie blanche, les deux disciplines étaient tout de même assez éloignées. Proches et lointaines. Semblalbes et dissemblables. Ombre et Lumière. C'est ce qu'il faudrait qu'il maîtrise. Il fallait aussi voir jusqu'où il était capable d'aller. Elle s'arrêta un instant, laissant échapper un léger soupir. Elle se demandait toujours si c'était une bonne idée. Pierrick était quelqu'un de droit, de juste, et de toujours entièrement dévoué à ce qu'il faisait. Elle, ou plutôt ILS allaient lui montrer le sentier obscur, la voie du Mal ... Car elle avait beau dire, beau faire, magie noire et mal allaient de pair. Magie noire, mort, sang, souffrance... Attrayant, mais dangereux, très dangereux ... Gifle mentale. Elle avait accepté, et de toute façon, elle n'avait pas vraiment eut le choix. Il était bien assez grand pour savoir ce qu'il voulait. Sauf qu'il n'avait aucune idée de ... Oh la ferme Ety, tu m'embrouilles avec tes arguments dans tous les sens. Au pire, tu seras là de toute façon. Bon, maintenant, chut ma belle, voyons ce qu'on allait bien pouvoir faire ...
Bruit dans la bibliothèque. Affreux. pas assez fort pour que tout le monde l'entende. Disons juste les plus proches voisins. Il n'y en avait qu'un. Les jointures d'Eterna se crispèrent sur la couverture noire du livre qu'elle parcourait, les ongles de l'autre s'enfonçant dans son crâne. Elle se mordit la lèvre. Mon Dieu. Elle avait complètement oublié que ... Ah saleté de livre ... Tremblant légèrement, sa main gauche se porta dans les plis de sa robe, cherchant à tâtons l'ouvrage maudit ... son cœur rata un battement. Il n'était plus là. Sa main se promena frénétiquement dans tous les coins, les recoins ... Rien! Oh ... non non non ... Mais où était-il passé? Deuxième bruit affreux. Qui lui donna la localisation. Sous sa chaise. Il avait du tomber cet espèce d'abr**i de livre à la c*n. ET oui, une Eterna en colère, c'est pas très poli. Mais passons. Elle aurait put très simplement se pencher pour l'attraper, le remettre ni vu ni connu là où il était si bien caché, se traitant de tous les noms pour l'avoir laissé s'échapper aussi stupidement ... et on en parlait plus.
Mais non. le Serpentard de tout à l'heure se releva avec violence, renversant au passage son encrier sur le livre de la biblio. Elle l'insulta mentalement de tous les noms dans sa chère langue natale, si riches en mots doux pour ce genre d'individus, et allait lever sa baguette pour réparer les dégâts quand sa réplique la coupa en plein élan. Ah bon, bien, il croyait que c'était elle ... tant que ce n'était que ça. S'il y avait une chose qu'elle devait lui reconnaître, c'était qu'il avait de la rhétorique. Bon, vas-y, défoule toi sur moi, et après ... Après quoi Ety? Tu continues évidemment, mais cela mènera où? Sans compter que le livre est toujours en-dessous de la chaise, et qu'il n'est visiblement pas content. Saleté ... Bien, tu as fini, je peux enchaîner? Mais oh, horreur, le bruit recommença, et il lui fit signe de se taire. Ô rage, ô désespoir, ô livresque ennemi, que n'ai-je vécu que pour cette infamie... Et m**de. Tendant l'oreille, il parut se concentrer. S'il-^vous-plaît, qu'il ne trouve pas l'origine du bruit, vu que visiblement il venait de comprendre que ce n'était pas elle ... Les dieux n'étaient pas avec Miss Wyrven. Il s'abaissa, et elle ferma les yeux un moment,
Il ne manquait plus que ça. Elle se mordit la langue, se forçant à respirer lentement. Se calmer, immédiatement. Elle faisait trop d'erreurs. D'abord ce guignol d'Ethan en début d'année, maintenant ça ... Quoi qu'à vrai dire, elle préférait sans doute cette situation. Au moins lui n'allait-il pas monter sur la table en demandant à qui était ce livre. Oui, peut-être. mais ça n'excusait rien. Il allait sans doute poser des question, demander ...
Qui elle était ... Vaste question. Etait-elle Eterna la battante, souriante, blagueuse, la charmeuse, la capitaine énergique, la Gryffondor qui ne connaissait que pour seules lois l'amitié, l’amour et la déconne? Ou était-elle cette part d'elle-même qu'elle s'efforçait toujours de contrôler, cet attrait pour l'envers du décor, pour le reflet du miroir? l'âme représentée par ce pendentif autour de son cou... le mal incarné. Le côté obscur de la force, diraient les jedis ... White Ety et Dark Ety. Deux facettes dans une même personne. pas de schizophrénie, non. c'était bien plus complexe que ça. Deux idéologis différentes, deux points de vue, deux manières de faire, deux cultures ... Deux volontés de fer, deux rebelles à leur manière. Réunies en une. Eterna. celle qui aurait put aller à Serpentard si le Choixpeau n'avait pas voulut "lui laisser une chance". Celle qui avait tué son maître et tous ses cauchemars avec l'aide de son pire ennemi il n'y avait pas si longtemps de ça. Celle qui aurait put tout arrêter mais ne l'avait pas fait.
C'est ce qu'il voulait entendre? c'était trop long, trop complexe, et pourquoi aurait-elle répondu? Parce qu'elle n'avait pas le choix, elle n'avait plus le choix. Alors ... Alors sa voix se fit entendre, basse. Mais elle n'avait plus rien à voir avec celle qui avait défié le jeune homme un peu plus tôt, moqueuse et ironique. Non ... Sombre, inhabituelle ... sa voix.
"La question est de savoir si tu veux vraiment la réponse ..."
Et lentement, elle ouvrit les yeux, et planta ses prunelles dans celles du jeune homme. Seulement, ses iris avaient perdu leur couleur azur qu'elles avaient quelques instants plus tôt. Elles n'avaient d'ailleurs plus d'iris ni de blanc ... Deux gouffres noirs, entièrement noirs, profondément noirs. Deux yeux sombres, qui n'avaient rien de vraiment humains. Quand vous suiviez un entraînement de magie noire, vos yeux se métamorphosaient ainsi petit à petit... D'abord quelques nuances de gris dans l'iris ... mais au fur et à mesure que vous progressiez et que vous deveniez plus fort, ils perdaient toute couleur, même le blanc ... et devenaient ce regard insondable, et insoutenable. celui où le mal se reflète. Et c'est exactement ainsi qu'elle regardait ce jeune homme, en cet instant précis. Elle savait maîtriser ce regard, et ne le montrait jamais ... mais il avait posé une question, il lui avait demandé qui elle était ... et quoi d'autre que ces yeux pouvaient servir de réponse plus claire?
Après l'avoir un moment regardé, ses yeux se portèrent sur la page de son livre, tache. Léger sourire. Un battement de cils plus tard, les taches avaient disparu. Comment se débarrasser de quelque chose d'indésirable. Sort de base. Et personne d'autre que lui ne la regardait. Alors ... Mais elle n'en avait pas fini. Ses yeux se posèrent à nouveau sur lui. Un battement de cils de plus. Des taches d'encre venaient de s'écraser sur son visage blanc et fin. La langue appuyée sur la canine, elle le considéra un instant, avant de plonger la main sous la chaise et d'en sortir l'ouvrage qu'elle fit disparaître dans les replis de sa robe, en murmurant doucement, lui caressant doucement la tranche.
"Chuuut toi ... Plus tard ..."
Puis, elle refixa son regard sur le jeune homme, et cligna des paupières. Le bleu de ses pupilles avait réapparu, et ce fut avec ce léger sourire provocateur qui caractérisait la jeune femme qu'elle lui demanda:
"Ca te va comme réponse ?" | |
| | | Pierrick Invité
| Sujet: Re: Histoire pour les âmes salées, limite barbares (LIBRE) Mar 6 Fév - 0:08 | |
| [ C'est c'que j'appelle la " Chiante Attitude " . C'est la première fois que j'le joue en chat, donc ça risque de pas être très convaincant ...
EDIT :: C'est carrément merdique T_T *Hoonte* *Trop honte* *Laisse le perso avec les autres, sort* ]
Quelque chose qui vous prend dans le dos, qui vous paralyse la colone vertébrale. Tout à coup, on voit le monde autour de nous s'agrandir, notre taille régresser, notre corps subir des transformations ... L'impression qu'on nous enfonce des épées par tous les pores de la peau ... Se transformer en chat. Effectivment, un chat, venait d'apparaître dans la salle commune. Avec une insigne de préfet attachée au poil, convaincant n'est-ce pas ? Comment faisait le chat maintenant ? Se débattant avec ses pattes pour retirer cette insigne, il réussit finalement à l'enlever, une masse de poil s'en allant avec elle. Dieu c'que ça faisait mal. Prenant l'insigne comme il pouvait, il marcha avec difficulté vers les escaliers du dortoir des garçons pour laisser cette insigne sur son lit. La petite boule de poils noirs s'étala de tout son long sur son lit ... L'esprit félin l'envahissait peu à peu. Subitement, le chat sauta du lit, se réceptionna avec difficulté, et parti en direction de la Bibliothèque. C'était marrant d'être un chat, mais pas contrôler, c'est tout de suite moins amusant. C'est donc avec une démarche hésitante que le minou noir s'en allait vers sa première destination, la bibliothèque.
Croisant sur son chemin Miss Teigne, cette dernière lui fit des avances. Quelle horreur. Déjà qu'en temps normal, les avances, il en avait ras le bol, mais alors, de la part d'une chatte ... Yuck. Ce qui le fit courir deux fois plus vite. Run Pierrot, run. Ah, la porte de la bibliothèque. Encore une autre paire de manches. Comment l'ouvrir ? Se jeter sur la poignée ? Bonne pioche. Ca fait mal à la réception n'empêche. Très mal au postérieur. Entrant discrètement dans la bibliothèque, le félin inspecta de sa vision trouble le terrain. Les chats, réputés pour leur bonne vue, c'était bien. Mais quand on fait la transition de vue d'humain à vue de chat, ça fait mal. S'approchant vers une étagère, il bondit sur cette dernière, priant bon dieu pour atterrir dessus, et pas retomber par terre. Sur une patte la réception, ça c'est de l'acrobatie. Il commença ainsi jusqu'à sauter sur chaque étagère, essayant de trouver Eterna. Elle, avec tous ses bouquins de magie noire, avait certainement la manière de détransformer un animagus ...
Sautant ainsi d'étagère en étagère, cherchant Eterna, il ne trouvait que des belles brunes, mais pas SA brune. Ou des beaux blonds. Mais on est pas encore à la couleur de cheveux pour l'instant. Quoi ? La couleur du poil de Pierrick ? Ça vous intéresse ? Franchement ... Allez, continue Pierrick. Une étagère. Puis une autre. Puis, arrêt subit. Une souris sur une étagère. Laissons faire ... Oui mais non. Il voulait aller voir Eterna. Mais l'autre voulait bouffer la souris. Alors ? Eterna ou la souris ? Ou même les deux ? Allez ... Un saut. Raté. On se réceptionne durement sur le ventre. Il arrivait à voir, dans le flou, la silhouette d'une Eterna, mais pour en déduire autre chose, il fallait être bel oiseau. Tien, bel oiseau ... Ptite faim ... |
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