Poudlard Fantastique
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 Histoire de changer

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Basile Crimson
6ème Année à Serdaigle
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Basile Crimson


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MessageSujet: Histoire de changer   Histoire de changer Iconminitime1wn2Ven 10 Aoû - 21:26

[HRP: Reservé à Eterna Wyrven, si ça tient toujours ... encore désolé pour le retard Very Happy ]

Une nouvelle matinée commençait à Poudlard. Mais le jeune garçon qui s'affairait du haut de sa tour n'aurait alors su dire si il s'agissait du triste mercredi, et avec lui son double cours de métamorphose, ou bien du morne dimanche accompagné de son inévitable lot de révisions.
Manque de pot pour Basile, aujourd'hui on était samedi. Repoussant sans grande conviction ses draps encore chauds, il s'extirpa de son lit douillet avec une extrême lenteur. Le parquet qu'il foulait normalement avec joie, appréciant le contact qu'il pouvait accorder à ses pieds lui semblait en ce jour aussi froid et cassant que la roche rongée par des embruns marins.
Pourtant, il ne faisait pas excessivement froid dans le dortoir des Serdaigle, et bien qu'il fut vide à cette heure avancée de la matinée un poêle chauffait dans un coin de la pièce. Le crépitement chaleureux des braises qu'il contenait produisait un son alors insupportable aux oreilles du sixième année. Alors pour fuir cette invitation au repos, pour fuir cette chambre dans laquelle il se sentait comme étranger, le garçon saisit avec effroi ses quelques affaires avant de se changer dans la pièce annexe.
Il passa ensuite brièvement devant le miroir, ne jetant qu'un rapide coup coup à son reflet spectrale. Les cernes qu'on lui connaissait depuis maintenant quelques semaines il s'y était habitué, tout comme à son teint cireux et sa mine éteinte. Oui Basile allait mal bien que lui même ne l'aurait jamais avoué.

Descendant les escaliers d'un pas pesant, il ne rendit pas le bonjour à quelques camardes qu'il remontaient dans leur dortoirs. Bien que la plupart aient cessé de lui parlé, constatant avec un certain énervement que le Serdaigle restait de marbre lorsqu'ils venaient à lui adresser la parole, d'autres ne se gênaient pas au contraire de lui exprimer le fond de leurs pensées. Comme quoi traîner avec ce pourri de Monaghan ne lui ressemblait pas du tout et qu'il avait tendance à devenir aussi stupide que ce dernier.
Dans ces cas là, Basile répondait à ces accusation en riant aux éclats et répliquait d'un ton mauvais qu'il n'avait que faire de leur paroles. Car depuis quelques temps, le jeune homme n'avait de considération que pour lui même. Même auprès de son cousin, son apparente docilité cachait une hypocrisie sans nom. On pouvait donc se demander la raison d'une telle attitude: Pourquoi se lier d'une personne dont il ne semblait éprouver aucun respect? Parce qu'Hayden représentait en soi tout ce que le Serdaigle avait normalement en horreur: Le refus de se plier aux règles essentielles de l'établissement, une forte tendance au parasitisme, au vol, à la perversion ainsi que la persécution. Et paradoxalement, Basile Crimson, l'élève irréprochable, brillant et sérieux se sentait attiré par les méthodes crapuleuses de son cousin. Lui qui reprochait, dénigrait, et dénonçait son Gryffondor de cousin se retrouvait alors entraîner dans ses combines les plus douteuses. Dire que Basile était passé du côté obscur serait exagéré, mais nous dirons plutôt qu'il en frôlait la dernière des limites.
On avait si souvent colporté de mauvaises choses derrière son dos, de fausses accusations qu'il en avait finit par perdre espoir. Lui qui désirait changer, qui souhaitait montrer aux autres qu'il était autre chose que l'orgueilleux petit élève de Serdaigle avait finit par s'attirer des ennuis plus gros que lui. Et plutôt que d'y faire face, il avait préféré s'engager dans le chemin le plus aisé. Il allait donner raison aux rumeurs, il allait vraiment exécuter ce qu'on lui associait à tort. Et avec quelqu'un comme Hayden comme mentor, rien ne fût plus facile et rapide. En quelques jours seulement, plus personne ne lui faisait confiance...

Tandis qu'il quittait sa salle commune il réfléchissait au meilleur moyen d'effectué la tâche qui venait de lui être confié -autrement dit- faire le guet tandis qu'Hayden et Drew devaient transporter deux barils d'absinthe de leur cachette près de la statue du cinquième étage au dortoir des Gryffondor, en prévision d'une fête prochaine. Sachant qu'il devenait de plus en plus dangereux d'organiser ce genre d'expédition de nuit (Ombrage prenait des mesures de plus en plus pointilleuses en manière de surveillance), ils devraient s'y prendre de jour. A lui de sélectionner les sortilèges les plus susceptibles d'éloigner les autres élèves. A lui d'assurer les arrières de ses deux compagnons. A lui de faire le sale travail en définitive...
Perdu dans ses pensées, il ne vit pas arriver une Gryffondor au visage bien connu qui marchait en sens inverse. Se prenant de plein fouet la jeune fille, il émit un grognement de douleur. Se massant l'épaule, il laissa sa fureur éclater au grand jour:

« Et tu peux pas regarder devant toi un peu!!??! »

ses deux yeux gris croisèrent alors ceux de la septième année. Eterna Wyrven, Gardienne et capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor, la cousine du 'grand' Marwin. L'espace d'un instant, une certaine hésitation pouvait se lire sur le visage du garçon. Mais déjà il paraissait se rembrunir, et lançant un regard noir à la jeune femme, il cracha les mots suivants:

« Oh mais qui voilà! Eterna Wyrven! Je suppose que mon manque de courtoisie me vaudra une claque de ta part, histoire de changer! »

Il semblait bouillonner de colère. Car si il assimilait tous ses problèmes à une personne, c'était bien en celle de la Gryffondor! Si il ne l'avait pas rencontré au lac un soir de janvier, rien de tout ceci ne serait arrivé. Il serait alors en train de bavarder avec animation sous son arbre, entouré de Colin et de ses amis et non pas embarqué dans quelques affaires louches, la mine sombre et deux poches sous les yeux.
Alors Basile se fichait bien de descendre dans l'estime de la septième année, qu'il avait pourtant jusqu'ici apprécié parce qu'il lui fallait un fautif, une raison de croire qu'il n'était le seul responsable de son déclin.
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Eterna M. Wyrven
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MessageSujet: Re: Histoire de changer   Histoire de changer Iconminitime1wn2Dim 26 Aoû - 19:00

Paradoxalement, si Basile était de plus en plus mal, Eterna, elle, allait de mieux en mieux. Et pourtant, Dieu savait comme elle allait mal avant. Pour ne mentionner que son air sombre, ses pulsions à tendance de Magie Noire, son passage régulier aux toilettes après les repas, de manière à ce que les efforts de son cousin pour la maintenir à flots tombaient à l’eau … Mais c’était fini, ça, définitivement et irrémédiablement fini. Après cette discussion avec Pierrick. Où ils avaient tout mis à plat. Où ils s’étaient tous deux excusés. Et où ils avaient tous deux convenus qu’il valait mieux qu’ils se séparent quelques temps. Résultat des courses : elle sortait avec un autre. Et ça ne lui faisait rien. Bien au contraire, elle semblait être redevenue elle-même. Démonstration.

Yuna, ferme ce rideau tout de suite !
Non, t’as assez dormi, marmotte !
Mais, euh, il est à peine neuf heures … On est Samedi, laisse-moi dormir …
Non, debout !
Donne-moi une seule bonne raison de me lever …
Mmmmh, ça commence par Got, ça finit par en, et ça t’attend en bas dans un fauteuil …

Un coussin vola à travers la pièce, atterrissant en plein dans la figure de la jeune fille, tandis qu’Eterna se levait d’un bond, rejetant ses couvertures :

Je vais t’en donner du « ça », moi !

S’en suivit une partie mémorable de chatouilles, où les deux amies finirent pêle-mêle sur le plancher du dortoir. S’extirpant de là, Ety se dirigea vers la salle de bains. Et quelques minutes après, tadaaaam ! Une jeune fille aux longs cheveux noirs et aux grands yeux bleus, habillée impeccablement, et avec un grand sourire jusqu’aux oreilles posait ses mains sur les yeux dudit Goten lui demandant « Qui c’eeeeeeeest ? ». Quand je vous disais qu’elle allait plus que mieux, c’était pas du pipeau. Mais, finalement, elle avait du le laisser, il devait passer à la bibliothèque pour une recherche sur … elle ne savait même plus quel devoir. Elle, elle l’avait fini. Ouaip, elle finissait ses devoirs en avance. Elle participait en cours. Elle blaguait avec tout le monde. Trouvait toujours une bonne pique à lancer au bon moment à Wildens. Eterna the come back. Back in white. Et elle adorait ça. Et bien, si elle avait su ce qui allait se passer, Goten ou pas Goten, elle ne se serait certainement pas levée.

Ce qui se passa ? Elle entra en collision avec un élève. Quoi de plus naturel dans une école comme Poudlard où tous les couloirs étaient toujours bondés ? et puis, il n’y avait pas de place pour le hasard, ici, chaque « accident » de ce genre donnaient lieu à des rencontres plutôt sympathiques … Mais visiblement, ce n’était pas le jour. Car, alors qu’elle se retournait avec un sourire charmant, prête à s’excuser, la voix la frappa avant même qu’elle ne reconnaisse le visage.


Et tu peux pas regarder devant toi un peu!!??!

Oh, non. Elle connaissait cette voix. Et, à vrai dire, cela ne lui faisait pas très plaisir de l’entendre. Non, disons, de l’entendre aussi énervée. Parce qu’elle mettait sans aucun problème un nom et un visage sur cette voix. Le nom, facile. Basile Crimson. Le visage … Et bien c’était celui qu’elle voyait se décomposer depuis cette fameuse nuit. Là-haut, sur la tour d’astronomie. La dernière fois qu’elle l’avait vu « normal », ils étaient en train de discuter de leurs torts respectifs dans une sombre affaire de baiser, d’alcoolisme, de coup de poing vengeur. Et elle avait un très haute opinion de lui. Il ne l’avait pas accablée pour ce qui était arrivé. Non, il s’était même accusé lui aussi. Comme si c’était sa faute … Mais ensuite, tout avait basculé. Elle avait perdu les pédales. Elle lui avait flanqué une tarte monumentale, en lui disant très précisément :

""Et ça, c’est pour n’avoir rien dit et m’avoir laissé porter ça seule pendant une semaine."

Changement d’avis, du tout au tout. Elle lui disait qu’elle ne lui en voulait pas, et, deux secondes après, elle lui mettait une baffe en lui disant qu’elle lui en voulait. Rapport ? La logique Eternienne (de l’adjectif Eternien : d’Eterna). Elle s’était refusée à lui faire porter le chapeau, mais un peu de soutien n’aurait pas été de refus. Ouais, lui, il avait été à l’abri, pendant qu’elle, elle se prenait tout dans la figure. Mais, en réalité, elle ne lui en voulait pas tant que ça. Quand même, si, parce que, on ne le dira jamais assez, Eterna, quand elle est énervée, ou dans tout autre été que son état normal, les choses qu’elle fait et qu’elle dit, elle les pense et veut réellement les faire. Après, elle regrettera peut-être la façon dont elle l’a fait, mais, techniquement, les remords n’étaient pas son fort. Non. Elle lui avait mis une baffe. Elle en avait eu envie, et elle savait que, quelque part, elle avait eu raison de le faire.

Réellement ? Alors pourquoi se sentait-elle aussi mal alors qu’elle le regardait ? Pourquoi se sentait-elle responsable de l’état lamentable dans lequel il se trouvait ? Parce qu’elle avait fui sans lui expliquer. Et qu’elle n’avait pas trouvé la force de le faire dans les jours qui avaient suivi. peut-être aussi parce qu’il l’évitait visiblement. Et inversement. Mais là, il n’était plus temps de reculer. Elle aller les lui donner, ses explications, c’était une chance inespérée. Alors, elle ouvrit la bouche, et, doucement :


Basile. Faut qu’on p…
Oh mais qui voilà! Eterna Wyrven! Je suppose que mon manque de courtoisie me vaudra une claque de ta part, histoire de changer!

C’est elle qui fit une tête comme s’il lui avait donné une claque. Elle se mordit la lèvre du bas, le regardant. Oui, il avait changé, physiquement. Et moralement aussi. Elle ne l’avait jamais vu aussi mauvais. Son ton agressif lui avait coupé le souffle. Elle l’avait cherché, il fallait dire. Elle lui avait envoyé une baffe avec des explications paradoxales. Elle allait lui expliquer, et tout rentrerait dans l’ordre. Mais il ne fallait surtout, surtout pas qu’elle laisse la pointe d’amertume et de colère qui était apparue quand il l’avait « agressée », avec son « histoire de changer » prendre le dessus, sinon, elle ne répondrait plus de rien, et en plus, ça n’arrangerait sans doute pas les choses. Elle prit donc le parti de prendre sur elle, et, fichant avec une franchise déroutante ses prunelles bleues dans celles, grises, du jeune homme, elle dit, d’un ton qu’elle s’efforça de maintenir à « calme » :
Je n’ai pas l’intention de te frapper. Mais je te dois des explications. Cependant, on n’arrivera à rien si tu prends cette voie-là …

Les bras détendus, le long du corps, elle le regardait sans sourciller, attendant avec appréhension la suite. Parce que, si ce qu’elle avait vu et ce que les rumeurs disaient étaient justes, ça n’allait sans doute pas se faire en douceur …

[HJ: Désolée, c'est pas terrible terrible, je me rattrape la prochaine fois ]
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Basile Crimson
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MessageSujet: Re: Histoire de changer   Histoire de changer Iconminitime1wn2Jeu 6 Sep - 18:15

Basile bouillonnait de colère, fixant de ses yeux sombres le visage de la Gryffondor. Il associait à Eterna tous ses malheurs. Et oui, bien loin de prendre sur lui, de reconnaître ses erreurs passées, il préférait croire que le jeune fille était bel et bien la seule responsable de son état lamentable. Il fallait dire que de rejeter la faute sur les autres demeurait tout ce qu'il y avait de plus aisé. Alors tout ce qu'il avait cherché à écarter ces derniers temps, toutes les humiliations qu'il avait essuyé dans la tour et les semaines précédentes, tous ces événements certes malheureux mais au final très peu liés à Eterna refirent surface. Et le garçon se surprit même à la haïr, celle pour qui il avait pourtant manifesté intérêt et respect.
Ses deux poings se serrèrent, tous ses membres se redirent et malgré tout, Basile ne pouvait se résoudre à porter la main sur elle. Pas parce qu'il manifestait le moindre soupçon de galanterie non! Il en était arrivé à un point ou chacun n'avait d'autre statut que Ennemi. Mais il savait. Il savait qu'il ne ferait jamais parce que jamais il n'aurait la qualité qu'il aurait toujours souhaité avoir: Le courage. On pourrait pourtant croire que de frapper une fille qui vous aurait -par hasard- entraîné dans ses histoires serait tout sauf une notion de courage, mais que voulez vous! Basile était désespéré, complètement aveuglé par sa colère, et ne nous voilons pas la face: rester aussi longtemps à proximité d'un individu genre Monaghan ne pouvait que vous rendre cinglé!

Puis lorsque la jeune fille tenta de s'excuser, la colère fit place au dégoût, la folle envie de frapper faisait elle place au désir de se venger d'une toute autre manière.
Il l'observa plus attentivement. Il se rappelait bien de l'autre Eterna, celle qu'il avait croisé quelques semaines auparavant, dans un couloir similaire à celui ou ils se trouvaient. Si la Gryffondor qui se trouvait sous ses yeux lui paraissait parfaitement sereine et débordant de vitalité, il n'en était rien pour l'autre Ety: Un visage spectrale, les traits durcis par la douleur et la fatigue, toutes les caractéristiques qu'on reconnaissait alors chez l'actuel Basile. Et ça, ça faisait mal. Elle avait réussit à aller mieux, lui allait de moins en moins bien. Et il la jalousait. Il jalousait son bonheur, celui qui à son avis aurait du être sien.
C'était donc un sourire narquois qui prit place sur le visage torturé du garçon, qui semblait alors jubiler. Car les propos qu'il venait de cracher, aussi vil qu'un serpent, et bien ils avaient touché Eterna Wyrven.
Mais il semblait qu'il en fallait d'avantage à la jeune fille pour se laisser abattre, et dans un ultime désir de vouloir s'expliquer, elle conserva son calme au grand désarroi de son interlocuteur. Il aurait voulu qu'elle s'énerve, qu'elle lui montre qu'elle le détestait autant que lui la détestait. Et si elle ne ressentait pas encore de mépris à son égard, il s'arrangerait pour la faire changer d'avis.
Car c'est ce qu'il devait se passer non? Il se montrer désagréable avec elle, alors pourquoi ne le serait elle pas avec lui?

Alors avec lenteur, suite à un instant de réflexion, le Serdaigle finit par s'adosser négligemment contre le mur, comme il avait vu faire son cousin une bonne centaine de fois. Croisant ses bras dans une attitude de défi, il servit à la jeune fille un de ses sourires les plus hypocrites et méprisants. Il s'en fichait à présent de ce qu'elle pourrait penser. Qu'elle le prenne pour un affreux petit prétentieux, qu'elle affirme qu'il ne vaille pas mieux qu'Hayden si ça lui chante. Il voulait seulement et avant toute chose lui montrer à quel point il avait été changé par toute cette histoire. Alors, choisissant ses mots avec soin, il décréta sans la lâcher des yeux:

« Mais oui, parlons en j'attends ça depuis des semaines! Par ou veux tu commencer hein? C'est vrai qu'à présent que tout est retourné dans l'ordre pour la petite Wyrven, tout le reste ne mérite pas vraiment son attention. J'ai entendu certaines choses ces temps ci, à croire que de rester avec mon cousin aura au moins eu un aspect positif: Vois tu, Je porte d'avantage d'attention à ce qu'il se passe chez les élèves ... histoire d'éviter de me faire à nouveau tabasser par un Gryffondor aussi puéril qu'incapable de surveiller sa petite amie. » Il ricana légèrement, avant d'ajouter: « Mais apparemment t'as fini par te lasser n'est-ce pas? Finalement il était pas assez bien pour toi McLaggen? Il t'en fallait un autre histoire d'élargir ta liste de conquêtes? Puis il paraît que ça va beaucoup mieux pour toi depuis non? ... Dire qu'il ne te fallait que ça pour en finir avec ta pathétique période de dépression: quitter ton crétin de copain! »

Levant les yeux aux ciel Basile mourrait d'envie de rire aux éclats. Car pour lui, tout cela n'était rien qu'une stupide mascarade, d'un lamentable accident ou lui même s'était laisser entraîner, par un malheureux concours de circonstance.

« Au final Wyrven, a quoi ça servait qu'Estary et 'French lover' se ramènent dans la tour? Leur plan à la base -ce foutu plan qui à complètement fait capoter la fête- à quoi il servait? Si c'était pour que l'autre te retombe dans les bras, pourquoi ça ne s'est pas passé tu peux me le dire? »

Sans lui laisser le temps de répondre, il enchaîna avec d'avantage de froideur:

« Donc si on me fait chier depuis plus d'un mois, la raison qui a fait qu'au final je me suis reçu un bon nombre de claques, un séjour à l'infirmerie, des ragots colportés derrière mon dos, et bon nombre d'humiliation, finalement ce serait pour rien? Ah non pardon! Juste pour une stupide amourette, une histoire auquel tu as accordé bien plus d'importance qu'elle n'en avait réellement. Et c'est ça qui me dégoûte. De voir que j'ai été assez stupide de croire que tous ces événements sont arrivés par ma faute. Je repense à ce que tu m'as dit à la tour d'astronomie. Que 'tout était de ta faute et que je n'avais pas à payer à ta place'. Et bien laisse moi te dire une chose Wyrven: Aujourd'hui je suis tout à fait d'accord avec toi, mais pour ce qui est de payer à ta place, je crois avoir malheureusement déjà donné. Alors garde tes excuses de merde pour des gars comme McLaggen, moi j'n'en veux pas. »

Un silence s'installa, uniquement troublé par les rumeurs venant d'étages inférieurs. Pourtant, Basile savait pertinemment qu'il serait de courte durée. Il savait qu'Eterna aurait son mot à dire et il n'en attendait pas moins d'elle.

[Il est assez méchant ou tu crois qu'il peut faire mieux? Histoire de changer 11]
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Eterna M. Wyrven
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MessageSujet: Re: Histoire de changer   Histoire de changer Iconminitime1wn2Dim 23 Sep - 16:08

Elle aurait dû parler avec lui plus tôt. Même avant cette soirée. Après ce qui s’était passé au lac. Parce que, maintenant qu’elle y repensait, ç’avait été complètement stupide de faire comme si rien ne s’était passé. On ne pouvait pas, c’était impossible, surtout à Poudlard. Elle aurait dû se douter, ils auraient dû se douter que cela allait se savoir, ils auraient dû penser aux conséquences. Affronter ça. Mais ils n’étaient ni l’un ni l’autre en état de réfléchir, et c’était d’ailleurs pourquoi ce qui s’était passé … s’était passé. Lui était complètement abattu par la mort de son amie, et elle … elle était saoule. Donc, niveau réflexion … Oui, mais après, elle aurait dû aller le voir. Le prévenir que son copain les avait vus et qu’il l’avait plaquée. Oui, mais elle ne l’avait pas fait. Parce qu’elle n’en avait pas eu le courage. Pas le courage d’affronter ses grands yeux gris un peu tristes. Et que prononcer ces mots lui était trop dur. Elle aurait reconnu que c’était bel et bien fini. Au-dessus de ses forces. Alors non, elle n’était pas allée lui parler comme elle aurait dû le faire. Elle s’était contentée de couler, seule, dans son coin. Il avait été beau le résultat : à ne pas dire les choses, elle lui avait retourné une gifle monumentale, après lui avoir dit qu’il n’y était plus rien … le micmac. Et même, après ça, elle aurait dû aller lui parler rapidement, ne pas laisser traîner l’affaire. Lui expliquer sa réaction, ce qui s’était brisé en elle quand elle avait vu Pierrick tout seul, à quel point elle lui en avait voulu sur le moment. Lui, il n’avait pas eu la vie dure à ce moment-là. c’était après, après, quand les rumeurs sur la soirée s’étaient répandues, c’était là que tout avait commencé. Les plus folles rumeurs, comme d’habitude, certaines disant que Basile avait couché avec Eterna juste pour qu’elle se fasse plaquer par Pierrick, d’autres disant qu’en fait, il craquait complètement sur Pierrick … du tout et du n’importe quoi, du Poudlardien quoi.

Mais les rumeurs avaient bon sur un point : Basile n’était plus le même. Il traînait tout le temps avec son cousin, cet abruti de dépravé de Monaghan. Et devenait comme lui. Trempait dans ses affaires foireuses. Buvait. Faisait la fête. L’inverse du Basile dont elle avait fait la connaissance. L’inverse de qui il était vraiment sans doute. Elle avait vu quelqu’un de sensible, de profondément gentil et altruiste, pas un mec qui se donnait des airs et jouait les caïds.mais ce qui la laissait perplexe, c’était le pourquoi d’une telle transformation. Ça ne pouvait pas être juste sa faute, à elle et à cette baffe qu’elle lui avait mis avec tant de conviction dans la figure. Ce n’était pas logique … Enfin, en même temps, si, sans doute. Et les remords la rongeaient, depuis quelques temps. de le voir comme ça. Cette gifle n’était sans doute pas la cause, seulement l’élément déclencheur, la pichenette qui l’avait poussé dans l’engrenage infernal de son cousin. Et il fallait voir les dégâts. Ce n’était pas beau à voir. Elle s’en voulait, terriblement, de le voir comme ça. Une vraie tête à claques. Non, elle n’arrivait pas à avoir envie de le frapper, elle le plaignait juste. Même son attitude de petite brute arrogante qui s’adossait au mur ne lui faisait ni chaud ni froid. Jusqu’à ce qu’il parle.


Mais oui, parlons en j'attends ça depuis des semaines! Par ou veux tu commencer hein? C'est vrai qu'à présent que tout est retourné dans l'ordre pour la petite Wyrven, tout le reste ne mérite pas vraiment son attention.

Il exagérait. Ce n’était pas vrai … ah bon ? Tu es sûre ? Pourquoi n’était-elle pas retournée le voir directement ? Parce qu’il lui rappelait tout ce cirque. Parce qu’elle aurait eu l’impression de retourner en arrière. Parce qu’elle ne voulait pas revenir sur tout ce qui s’était passé. Parce qu’elle voulait aller de l’avant, et ne pas se retourner, surtout pas … les entrailles nouées, elle se mordit la lèvre du bas. Evidemment qu’il avait raison. Un point pour lui. Les remords la submergeant d’autant plus, elle ne put rien dire pour sa défense. Que dire ? Elle s’était jugée de la même façon. La moindre des choses était de ne pas aggraver son cas …

J'ai entendu certaines choses ces temps ci, à croire que de rester avec mon cousin aura au moins eu un aspect positif: Vois tu, Je porte d'avantage d'attention à ce qu'il se passe chez les élèves ... histoire d'éviter de me faire à nouveau tabasser par un Gryffondor aussi puéril qu'incapable de surveiller sa petite amie.

Décomposons la scène : cela commença par une réflexion intérieure sur le fait qu’elle le préférait complètement ignorant de tout ce qui se passait à Poudlard et sympathique, plutôt qu’imbu de lui-même et au courant de tout. Mais bon, ce n’était pas comme si elle avait le choix. Il fallait qu’elle fasse avec … ou qu’elle trouve quelque chose pour que ça change. Comme si elle le pouvait … Mais son état d’esprit commence à changer à ses derniers mots … Pierrick. On n’insulte pas Pierrick. Puéril ? Il n’y avait pas plus mature … Quelque chose venait de se réveiller en elle. Quelque chose qui n’était pas forcément de bon augure. Il venait d’insulter Pierrick. Il n’y avait pas grand chose d’autre qui comptait. Il valait mieux qu’il arrête, maintenant … Comme si …

Mais apparemment t'as fini par te lasser n'est-ce pas? Finalement il était pas assez bien pour toi McLaggen? Il t'en fallait un autre histoire d'élargir ta liste de conquêtes? Puis il paraît que ça va beaucoup mieux pour toi depuis non? ... Dire qu'il ne te fallait que ça pour en finir avec ta pathétique période de dépression: quitter ton crétin de copain!

Ses entrailles venaient d’entrer en fusion. Pour qui se prenait-il ? Non, elle ne s’était pas lassée, c’était plus compliqué … Ouais, tellement compliqué qu’elle ne savait même pas ce qu’elle faisait aujourd’hui avec un autre. Il leur fallait du temps, tout simplement … Mais n’allez pas demander à quelqu’un qui côtoie Monaghan de comprendre une histoire d’amour. Alors comment se permettait-il de juger ? De quel droit ? « Elargir la liste de ses conquêtes » … et son poing dans la figure, il allait élargir la liste des coups qu’on lui aurait donné ! Alors c’était ainsi qu’on la voyait ? Une fille de joie genre Avery ? Non, non, personne ne la voyait comme ça, ce n’était pas ce qu’elle était vraiment. Il n’y avait que lui et ses apprioris de merde. Ses nouveaux a-prioris de merde. Si ça allait beaucoup mieux pour elle ? Evidemment que ça allait mieux ! Et alors ? Il était jaloux ? Qu’elle elle s’en sorte et passe à autre chose et que lui s’enfonce de plus en plus dans la dépression et les mauvaises fréquentations ? Il voulait la voir plonger avec lui. Elle ne lui donnerait pas ce plaisir… Allez, ça suffisait maintenant, il avait craché son venin de frustré, on pouvait s’arrêter là. fallait pas pousser le bouchons trop loin … Et il le fit pourtant : « crétin de copain ». Il venait de signer son arrêt de mort. Dans tous les sens du terme. Les poings de la jeune fille se serrèrent alors qu’elle le fusillait du regard, sa volonté de se contenir s’étiolant peu à peu. Quitter Pierrick n’avait pas été facile. Et ce n’était pas ça qui l’avait faite revivre. Et bordel, de quel droit il l’insultait, hein, de quel droit ? Il ne lui arrivait même pas à la cheville … C’était ça alors ? Il se sentait tellement inférieur par rapport à lui qu’il essayait de le faire descendre. Pas de bol. Il pouvait toujours essayer, il n’arriverait à rien. Sauf à avancer l’heure de sa mort. Comment ça j’exagère ? Qu’il continue sur cette voie et vous verrez …

Au final Wyrven, a quoi ça servait qu'Estary et 'French lover' se ramènent dans la tour? Leur plan à la base -ce foutu plan qui à complètement fait capoter la fête- à quoi il servait? Si c'était pour que l'autre te retombe dans les bras, pourquoi ça ne s'est pas passé tu peux me le dire?

C’était une excellente question. Parce que ce n’était pas aussi simple. Et puis, qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire ? A elle en tous cas, ça lui faisait que le ton sur lequel il avait prononcé le surnom de Marwin ne lui avait pas plu, mais alors pas du tout. Il marquait encore plus de points négatifs. Il allait se faire tuer, mettre en pièces…

Donc si on me fait chier depuis plus d'un mois, la raison qui a fait qu'au final je me suis reçu un bon nombre de claques, un séjour à l'infirmerie, des ragots colportés derrière mon dos, et bon nombre d'humiliation, finalement ce serait pour rien? Ah non pardon! Juste pour une stupide amourette, une histoire auquel tu as accordé bien plus d'importance qu'elle n'en avait réellement. Et c'est ça qui me dégoûte. De voir que j'ai été assez stupide de croire que tous ces événements sont arrivés par ma faute. Je repense à ce que tu m'as dit à la tour d'astronomie. Que 'tout était de ta faute et que je n'avais pas à payer à ta place'. Et bien laisse moi te dire une chose Wyrven: Aujourd'hui je suis tout à fait d'accord avec toi, mais pour ce qui est de payer à ta place, je crois avoir malheureusement déjà donné. Alors garde tes excuses de merde pour des gars comme McLaggen, moi j'n'en veux pas.

Ci-gît Basile Crimson, élève de sixième année à Serdaigle, abruti fini. Ça vous fait rire ? J’pense que ni Eterna, ni Basile ne sont vraiment d’accord avec vous. Elle, elle était dans un état de rage innommable. Oh, bien sûr qu’il y avait du vrai dans ce qu’il disait, comme quoi si on l’emmerdait c’était parce qu’elle l’avait embrassé … Mais il ne s’était pas débattu non plus, à ce qu’elle sache, si ? Et après c’était juste sa faute à elle ? Il n’avait qu’à mieux gérer les rumeurs aussi, ce crétin. Une rumeur est une rumeur, point. Non, en fait, ce qui avait poussé l’énervement d’Eterna à son paroxysme, la goutte d’eau qui avait mis le feu aux poudres, l’étincelle qui avait fait déborder le vase, ç’avait été sa réflexion sur son histoire avec Pierrick. « Une histoire à laquelle elle avait accordé plus d’importance qu’elle n’en avait réellement ». « Une stupide amourette ». NON ! Ce n’était pas vrai, et elle ne supporterait pas de le lui entendre dire. Pierrick et elle, ç’avait été merveilleux, du début à la fin, fin qu’elle n’avait toujours pas digéré entre parenthèses. Oh non, ils s’étaient finalement quitté d’un commun accord, mais comment oublier quelqu’un comme lui ? Comment tourner la page maintenant ? C’était déroutant, c’était effrayant, elle s’était toujours vue finir sa vie avec lui … Alors non, Basile n’avait pas le droit de dire ça, il n’avait pas le droit de salir son histoire avec Pierrick, il n’avait pas le droit de l’insulter, et il n’avait pas le droit de mépriser Marwin.

C’était fini. Il avait gagné. Ou plutôt, non, il avait tout perdu, il venait de tout perdre. Parce qu’il avait fait lâcher la volonté d’Eterna. Celle qui avait blackboulé cette envie de lui sauter dessus et de le réduire en miettes. Cette volonté venait de voler en éclat, remplacer par celle-ci, urgente et tenace : celle de lui faire ravaler ses paroles, sa fierté et sa connerie de merde. Ce n’était plus du sang qui coulait dans ses veines, mais à la fois un feu liquide, brûlant, dévastateur, et le plus impitoyable des froids. Sans signe avant coureur, ses yeux virèrent au noir. Non, pas juste son iris bleu, mais tout l’œil, même le blanc. Et ces deux prunelles étaient fixées sur Basile, dégageant une telle intensité de haine qu’il était étonnant que le mur derrière ne s’effondre pas. En un battement de cil, son poing droit s’ouvrit, vola et attrapa la cravate du jeune homme, l’attirant irrésistiblement à elle, jusqu’à ce que leurs visages ne soient plus qu’à quelques centimètres. Un rictus déformant un instant ses lèvres, elle murmura :


Tu n’aurais jamais dû …

A cet instant précis, un élève passa dans leur dos. Non, il ne vit pas les yeux de la Gryffondor. Mais cela suffit pour mettre ses sens en alerte. Pas ici … un rapide coup d’œil aux alentours. Il y avait une porte, qu’elle savait très bien donner sur une salle de classe vide. Sans un mot, entraînant sèchement Crimson par sa cravate qu’elle tenait toujours avec une poigne impressionnante, elle ouvrit la poignée de la main gauche, et, d’un mouvement sec, envoya Basile à terre à l’intérieur. La porte claqua derrière elle et elle se retourna vers lui, qui était toujours au sol. Le regardant de haut, elle croisa les bras et le toisa de toute sa hauteur. Quand elle prit la parole, sa voix était à son image, sans âme … en un mot, effrayante :

Tu te crois plus malin que les autres, Crimson ? Tu crois tout savoir de la vie parce que tu traînes avec ton connard de cousin et que tu joues les gros durs ? Et tu crois que pour ça tu peux te permettre de donner un avis sur tout, même quand tu n’as aucune idée de ce dont il retourne ? Détrompe-toi … T’as tout faux…

Un murmure s’échappa de ses lèvres, aux sonorités rauques. Aussitôt, il fut projeté à travers la pièce, atterrissant violemment contre le mur et y restant suspendu, à quelques centimètres du sol. l’enfer venait de se déchaîner. La voix de la jeune fille prenait en ampleur, en puissance, elle vibrait de plus en plus, d’une colère qu’elle n’arrivait plus à contenir, et qu’elle ne cherchait plus à contenir.

Je t’interdis, tu m’entends, je t’interdis de parler de Pierrick et de Marwin comme tu viens de le faire. Tu ne sais rien d’eux, à part ce que tu as entendu, et tu sais quoi, tu ne leur arrives même pas au petit orteil. En aucun cas tu ne peux comprendre ce qui s’est passé ce soir-là … Peut-être tout simplement parce que tu n’as aucune idée de ce qu’est l’amour.

A chaque mot, à chaque phrase, elle se rapprochait pas à pas de lui, ses yeux sans couleur jetant des éclairs.

T’es allé trop loin, Crimson, à faire le con. T’aurais dû rester comme tu étais avant, plutôt que de penser que tu étais devenu quelqu’un. Parce que tu n’es personne, personne ! Tu n’as plus le moindre intérêt, t’es en train de devenir un enfoiré dans le genre de Monaghan. T’as tout perdu, mais ça, tu vois, je refuse que tu m’en juges coupable. Parce que le seul con de l’histoire, c’est TOI !

L’index pointé vers lui, la respiration légèrement sifflante, les dents serrées, elle n’essayait pas de se calmer, non, elle était juste en train de se demander ce qu’elle allait lui faire. Le brûler, lui arracher légèrement la peau … ? Rien de trop visible, elle ne tenait pas à ce qu’on la renvoie … Alors, quoi ?


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Basile Crimson
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MessageSujet: Re: Histoire de changer   Histoire de changer Iconminitime1wn2Mar 6 Nov - 21:38

Basile ne savait en effet pas à quoi il s’exposait en se confrontant à la jeune Gryffondor. Tout ce qu’il savait, c’est qu’il avait une soif de vengeance telle qu’il n’en avait pas eu depuis bien longtemps. Seule une colère sourde et difficilement contenue guidait ses paroles, aussi injustes et acerbes soient elles. Et il était tellement hors de lui, et à la fois triomphant, de pouvoir enfin lui faire part de tout ce qu’il avait à subir depuis quelques semaines qu’il en oublia qu’il s’adressait à Eterna Wyrven, dont certaines rumeurs laissait pressentir qu’elle était tout sauf une enfant de cœur…
Ce ne fut que lorsque ses pupilles se mirent à virer au noir encre que Basile paru légèrement hésitant. Surpris, il allait faire une remarque à ce sujet, à savoir si elle pensait vraiment qu’avec ce genre de tours elle pensait vraiment l’effrayer mais tout ce passa alors très vite :
L’attrapant par le col avec brutalité, elle s’approcha doucement de sa figure assurant d’un sifflement rauque qu’il n’aurait pas du.
La scène sembla se figer quelques instants, et seuls les battements de cœur du garçon troublaient le silence oppressant. La présence d’un élève sembla rappeler à Eterna qu’ils se trouvaient toujours dans une école, et qu’il serait évident qu’il y aurait de nombreux témoins.
L’attirant dans une salle vide, elle le poussa à terre, d’une force qu’il ne lui soupçonnait pas. Là par contre s’en était trop, ça faisait bien la deuxième fois qu’il se retrouvait poussé à terre par une fille de l’école. Mais avant qu’il ne puisse ajouter quoi que ce soit, il se retrouva projeter en l’air, et plaqué contre le mur dans un grand bruit sourd.

« Lache … moi ! » cria il en se débattant d’une emprise invisible. »

Puis jetant un regard empreint d’une haine telle qu’il en avait mal à la tête, il cracha d’une voix toute aussi puissante que celle de la Gryffondor :

« Et qu’est-ce que tu comptes faire Wyrven ? Me découper en petits morceaux ? Me tuer alors que tu es dans l’enceinte de Poudlard ? Et tout ça juste parce que j’ai osé dire ce que tout le monde pensait ? »

Puis il chercha en tâtonnant sa baguette magique. Peut être qu’Eterna était une grande prêtresse dans l’utilisation des sorts de magie noire, mais lui se débrouillait pas mal en sortilèges, sa matière préférée… Si il avait une chance d’éviter d’être défigurée c’était toujours bon à prendre !

« Maintenant lâche moi ! Tu ne voudrais pas faire quelque chose que tu regretterais par la suite non ?! »

Même si le garçon essayait de garder un visage neutre, il était effrayé. Parce qu’il ne savait pas de quoi Eterna était capable, parce qu’il ne l’avait jamais vu ainsi auparavant. Et sa seule envie, c’était de se retrouver à milles lieux de là, là ou il ne risquerait pas de perdre sa tête ou tout autre membre de son corps.

[désolé si ce post n'est pas aussi long que les précédents, mais en ce moment je sens que je vais plutôt réduire, après j'ai tendance à mettre un tas de trucs inutiles qui alourdiraient mon post plus qu'autre chose Histoire de changer 11 ... Ah! et désolé pour le retard aussi]
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