| | | Il était une fois dans l'ouest (de la pelouse) |  |
| | | Auteur | Message |
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Raphaël Sebeck
7ème Année à Serpentard
Nombre de messages : 23
Sort Préféré : Specialis Revelio
Rôle : Serpentard Sang de Bourbe
Autre chose ? : Lavande ...
Date d'inscription : 21/04/2007
|  Sujet: Il était une fois dans l'ouest (de la pelouse)  Jeu 26 Juil - 23:48 | |
| Raphaël, je t’aime. Dominique.
La potion du sommeil est l’une des plus classiques, des plus demandées par les examinateurs…
Raphaël, je t’aime. Dominique.
Poignet souple mais baguette bien en main, c’est la clef de la réussite pour …
Raphaël, je t’aime. Dominique.
On peut noter que Merlin a été aussi influencé par …
Raphaël, je t’aime. Dominique.
Ouais, mais je te dis, ça va mal finir si ça continue parce que …
Raphaël, je t’aime. Dominique.
… et d’ailleurs, j’pense qu’on va bien finir par se révolter parce que …
Raphaël, je t’aime. Dominique.
… nan mais c’est vrai, on est plus des gamins et en plus …
Raphaël, je t’aime. Dominique.
… Lex, tu mécoutes quand je te parle ?
Raphaël, je t’aime. Dominique.
ALLO, LA TERRE APPELLE LA PLANÈTE LEX, ME RECEVEZ VOUS ???
Oh, pardon Jo’, tu disais ?
Jonathan secoua la tête, à mi-chemin entre l’amusement et l’exaspération. Raphaël eut un mouvement d’épaules qui pouvait signifier tout et n’importe quoi de « Je t’emme**e » à « Pas de questions » en passant par un franc « Désolé ». Il venait complètement de passer à côté de ce que son meilleur ami essayait de lui dire. Sur quoi portait la conversation déjà ? Raphaël je … NON ! Ça ne devait pas porter sur ça. Evitant le regard inquisiteur de Jo’, il regarda alentour. Ils étaient dans le parc. Il ne se rappelait pas être sorti. Quelle heure pouvait-il bien être ? Quoi, dix huit heures ? Ils avaient fini les cours ? Il n’avait rien suivi de la journée. Il ne se rappelait plus de rien. Bon sang, la galère. Qu’arrivait-il à Raphaël Sebeck, le plus impassible, le plus froid et le plus calculateur des Serpentards ? Profonde question. Qui se résumait en quelques expressions simples : Saint valentin. Beuglante. Message. Raphaël je t’aime. Dominique. ce genre de choses peut vous rendre fou n’importe qui. Et même lui. Et surtout lui.
Résumons, un Raphaël, un Lex, c’est quelqu’un qui met de côté constamment ses sentiments, qui ne fonctionne que par la froide logique, la loi du plus fort, et l’intérêt pur et dur. Les sentiments ? Inconnus au bataillon. Il n’en avait pas besoin, et, résumons, il n’y a rien de pire. Cela obscurcit le jugement, détruit la raison, et ils sont infernaux, jamais constants, toujours changeants. Ce n’était pas cartésien, pas calculé, c’était l’horreur. Alors, il s’en préservait. Et puis, il fallait être clair, la première et seule fille dont il était tombé amoureux était fiancée à son pire ennemi. Donc, Raph’ et l’amour, c’était de très loin. Il espérait ne plus jamais avoir affaire avec cette horreur. Et pourtant … une voix perçante dans la Grande Salle et une pluie de petits cœurs roses avaient tout refait surgir. Aimer, c’est vraiment bien ? Pas sûr. Et puis Dominique … Il la connaissait de vue. Et n’avait jamais désiré faire plus de commentaires. Maintenant, en étant franc, oui, parfaitement, elle l’attirait. Mais de là à dire qu’il l’aimait, il y avait une marge. La marge de ton expérience de l’amour, mon chou ? Non. C’était impossible. Point.
Lex, parle-moi, dis-moi quelque chose, tu me fais peur…
Lavande.
Quoi ?
J’ai dit Lavande.
Attends … t’es amoureux d’une fille qui s’appelle Lavande et c’est pour ça que t’es toujours pas allé voir Domy ?
Non. Mais à mon avis, avec de la lavande, cette potion du sommeil serait encore meilleure.
Ecoute … Tu as passé déjà la soirée d’hier à me parler de lavande. Tu fais tout pour éviter le sujet. Domy est sympa, jolie, douée et sportive. C’est quoi ton problème, Lex ?
Un grand silence lui répondit. Ledit Lex avait les yeux fixés au loin, et ne semblait pas vouloir s’en déloger. Il fallait qu’il arrête avec ses questions. Il ne voulait rien entendre, rien. Il ne voulait pas réfléchir à tout ça. Il fallait qu’il pense à cette potion. Jonathan soupira, et donna une petite tape dans le dos de son ami.
Tu m’inquiètes Lex. Sérieux, tu devrais arrêter… laisse-toi aller un peu. Tu vas vieillir plus vite sinon. Pense à ce que je te dis … c’est pas quand tu seras vieux qu’il faudra penser à t’éclater …
Pas de réponse. Une dernière tape sur l’épaule, et il était parti. Raphaël resta figé, de marbre. Refouler toute émotion. Juste rester là, à contempler le paysage. Ne pas y penser, respirer. Qu’on le laisse tranquille.
Si seulement …
- Malefoy - | |
| | | | Drago Malefoy
5ème Année à Serpentard (BI)
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Age : 33
Sort Préféré : Serpensortia
Rôle : Petit chieur et fils à Papa
Autre chose ? : Gloire à Ombrage ! Mort au Sang de Bourbe !
Date d'inscription : 26/07/2007
| | Sujet: Re: Il était une fois dans l'ouest (de la pelouse) Dim 29 Juil - 22:10 | |
| Malefoy posa ses yeux sur la fenêtre, songeur. Une irrepressible envie de liberté s'empara de lui en découvrant le ciel bleu qui s'étendait à perte de vue. Un soupir s'échappa de ses lèvres et il se sentit s'évader. Ses pensées se tournèrent en premier vers Pansy, qui se trouvait de plus en plus dans son esprit. Il lui arrivait de penser à elle à des moments.. inattendus. Il la voyait agiter ses longs cheveux noirs, et lui adresser un sourire flamboyant. Il la voyait même parfois se moquer de Granger et l'imiter, poussant ses dents en avant. C'était généralement lorsqu'il la voyait poser sa main sur son bras et éclater d'un grand rire qu'il s'arrêtait brusquement de penser à elle. C'était malsain pour quelqu'un comme lui que de penser à une... vulgaire fille. Même si elle n'était pas du tout comme les autres filles.
Dans ces moments perdus, il pensait aussi aux Bouffondors qu'il avait eu le plaisir de tyranniser depuis ce début d'année. Il en revenait quasimment toujours à penser à Ombrage, que tous les autres élèves semblaient haïr. Et puis automatiquement, l'image de son professeur de potions se matérialisaient dans son esprit. Et ainsi de suite, jusqu'à revoir son Père entrain de...
" Malefoy, arrêtez de rêvasser, s'il vous plait. "
Drago tourna son regard gris vers McGonagall. Qu'est-ce qu'elle avait cette vieille bourrique, à lui hurler dessus ? Qu'elle ait lui retirer des points et il irait se plaindre à Ombrage qui se ferait un plaisir d'aller en parler au Ministre. Il comprenait bien mieux ce que son Père lui disait. Avoir des relations, c'était comme être à la place des gens possèdant le pouvoir. Avec un soupir désespéré, Malefoy attendit la fin de son cours de métamorphose.
. . .
" Attendez moi voir ici. "
L'ordre était sans appel. Et n'attendant aucune réponse, le Serpentard quitta ses amis avachis dans l'herbe. Il avait reperé Sebeck de loin. Depuis ce matin, il n'avait pas arrêté de rêver. Et maintenant, il voulait se venger. Se venger de l'autre jour, à la St Valentin, lorsque Raphaël l'avait humillié publiquement. Il connaissait le Septième année de réputation, de nom. Mais pas plus que ça. Il savait d'avance qu'entre deux c'était ou la guerre, ou la grande amitié. Un caractère semblable au sien avec lequel il ne pourrait vraisemblablement jamais s'entendre. Lorsqu'il arriva enfin près de lui, son ami lui parlait. L'air de rien, Malefoy s'approcha de son pas arrogant.
" ... sympa, jolie, douée et sportive. C’est quoi ton problème, Lex ? [ . . . ] Tu m’inquiètes Lex. Sérieux, tu devrais arrêter… laisse-toi aller un peu. Tu vas vieillir plus vite sinon. Pense à ce que je te dis … c’est pas quand tu seras vieux qu’il faudra penser à t’éclater … "
Un sourire mauvais passa sur le visage pâle de Drago. Les premiers adjectifs avaient été conjugés aux féminins. Ainsi, une fille perturbait la vie de Sebeck ? Parfait. Drago détourna la tête et jeta un coup d'oeil à sa bande d'idiot qui le regardait toujours d'un air interrogateur. Il allait les faire poirauter un long moment.
Raphaël restait là, contemplant le paysage. Tel un serpent, Malefoy se glissa à côté de lui. Il faisait la même taille que lui, preuve une nouvelle fois qu'il avait bien trop grandi pendant ses vacances d'été. Il tourna son regard vers lui, un regard amusé, provocateur.
" Alors, Sebeck, il y a une fille dans ta vie ? Oh non ne me dis pas ! J'vais deviner tout seul... Une Bouffondor ?! Une Pouffnul ?! En tout les cas, je parie sur une Sang Mêlé. Aucun Sang pur ne pourrait s'intéresser à toi, tu es bien trop minable. "
Les mots lui étaient venu tout seul et pour une fois, il aurait voulu trouver mieux comme provocation. Lui qui avait pu réfléchir toute la journée, il n'avait pas pensé une seule seconde à ce qu'il pourrait dire à cet idiot. Il lui jeta un sourire mesquin. La réplique qu'il lui avait lancé l'autre jour à table était restée coincée dans sa gorge. Bien qu'un sang mêlé ne vaille pas cet interêt, il ne pouvait supporter l'idée de se laisser s'en tirer sans avoir eu sa dose de rabaissage. | |
| | | | Raphaël Sebeck
7ème Année à Serpentard
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Sort Préféré : Specialis Revelio
Rôle : Serpentard Sang de Bourbe
Autre chose ? : Lavande ...
Date d'inscription : 21/04/2007
| | Sujet: Re: Il était une fois dans l'ouest (de la pelouse) Sam 25 Aoû - 13:57 | |
| Il voulait qu’on lui foute la paix. En fait, à la limite, il aurait n’importe quoi pour un téléphone. Il se serait renseigné sur le cours de la bourse, aurait échangé des actions, discuté avec des patrons de compagnies amis de son père … Il serait retourné dans ce monde mesquin et ridicule, mais dans lequel il était roi et libre. Mais partir de Poudlard, non, pas question. S’avouer vaincu… On ne pouvait pas gagner à ce jeu-là. de tous les jeux existants sur terre, celui de l’amour était le plus cruel. En amour, il y a toujours un perdant. Et la dernière fois, ça avait été lui. L’Amour. Pfff, des belles paroles, des serments, des promesses qui n’ont pas de sens, c’était ce que ses parents lui avaient appris. Avec Kayley, il avait goûté au désir, à la passion, à l’envie. Mais l’Amour leur servait de façade, ça n’avait rien été de plus qu’une carte supplémentaire dans leur manche. Qu’il croyait. La blessure était trop récente. Et chat échaudé craint l’eau froide. Plus jamais il ne voulait entendre parler de sentiments. Les sentiments, c’était bon pour les faibles. Pas pour lui. Raphaël « Cœur de Pierre » Sebeck. De marbre, de glace. Il n’aurait qu’à aller la voir, lui dire qu’il n’était pas intéressé, et voilà, l’affaire serait dans le sac. Seulement, ce n’était malheureusement pas aussi simple. Il faudrait la regarder en face. Et puis, après tout, pourquoi pas ? Ah, ça recommençait. Non, ne rien ressentir, ne rien …
Une présence. A côté de lui. Jonathan venait encore lui dire d’aller parler à Dominique. Il lui avait fait comprendre, il devait comprendre, non, qu’après ce qui s’était passé avec Kayley, il n’avait pas forcément envie de retomber là dedans, que son cœur et ses sentiments étaient un sujet tabou qu’il ne fallait aborder à aucun prix, comme barrés d’un grand panneau « sens interdit », avec plan vigipirate et scotch double face pour faire bonne mesure. Enfin, en même temps, comme si les vigipirates, ici les filles, dangereuses, avec une épée en forme de flèche et un cache sur l’œil en forme de cœur rose à paillettes allaient dire « Zut, y a du scotch, je vais pas pouvoir terroriser » … Ouais, genre. Mais Jonathan ne devrait pas être du côté des vigipirates, il devrait être du sien. Il ne voulait pas se fâcher avec lui, personne n’aimait se fâcher avec son meilleur ami. Oui, enfin quand même, Guéli, lui, il aurait compris. Tiens, il allait lui dire ça, ce serait radical. Il se tourna donc vers l’importun, quand il se rendit compte, et bien, ma foi, que ce n’était pas John.
Blond platine, comme lui, mais bien coiffé, la même taille que lui, le même blason vert épinglé à la robe. Mais un air arrogant qu’il n’avait pas. Une famille de sorciers qu’il n’avait pas. Un « sang pur » qu’il n’avait pas. Un « BI » qu’il n’avait pas.Une bande de suivants qu’il n’avait pas. Et sérieusement, il n’en avait absolument rien à faire. Parce que lui, il avait cette classe naturelle que lui n’avait pas, parce que lui, il avait cette ouverture d’esprit qu’il n’avait pas, parce que lui, il avait ce profil d’ange que lui n’avait pas, parce que lui, il avait cette répartie en or qu’il n’avait pas. Ouais. En fait, ils étaient semblables et dissemblables, extrêmement. Malefoy et Sebeck. Deux mecs à qui il ne fallait pas chercher des noises à Serpentard. Pas la même méthode. Pas la même expérience. La même assurance. L’ambition. La beauté. La réussite. Les ennemis.
Ce qu’il en pensait … En fait, son existence lui importait peu. Mais, ce jour-là, ce jour de la Saint valentin, quand il s’en était pris à Jonathan, il n’avait pas pu résister. Le remettre en place une bonne fois pour toutes. Junior. Il savait que cette pique était imparable pour Drago. Il savait tout. Quoi dire à qui à quel moment. Et ç’avait fait mouche, forcément. Et c’était sans doute pour cela que Malefoy était là, àà côté de lui, en cet instant présent. Pour se venger. Il le savait, il s’en doutait qu’un jour ou l’autre il y aurait le droit. L’orgueil de celui là semblait aussi démesuré que son arbre généalogique dont il se plaisait tant à parler. Ouais, un sorcier au sang pur, et alors ? Que valait-il ? Certainement pas plus que lui-même, fils de moldus, San de Bourbe (ouais, pas Sang mêlé, je précise ^^). Alors ? Quelle sera l’attaque secrète de Malefoy Junior ?
" Alors, Sebeck, il y a une fille dans ta vie ? Oh non ne me dis pas ! J'vais deviner tout seul... Une Bouffondor ?! Une Pouffnul ?! En tout les cas, je parie sur une Sang Mêlé. Aucun Sang pur ne pourrait s'intéresser à toi, tu es bien trop minable. "
Pitoyable et en même temps incroyablement visé juste. Il avait du entendre Jo. Raphaël le fixa un moment, sans rien dire. Décortiquer pour mieux analyser, mieux comprendre et mieux répondre. « Il y a une fille dans ta vie »… Joker. Ça, c’était une question taboue. Et de toute façon, c’était une question rhétorique, plus une information, une affirmation qu’une réelle interrogation. A laquelle il n’avait pas besoin de répondre. Donc, pas besoin de s’appesantir sur le sujet. Un bon point. « Oh non ne me dis pas ! Je vais deviner tout seul… » Tendance narcissique avérée, pas une nouveauté, formules d’usage pour se mettre en valeur et faire le malin. Suivant. « Une Bouffondor ?! Une Pouffnul ?! » Il commençait déjà à décrocher. Des attaques minables sur les maisons. Fausses, de plus, vu que Dominique était à Serdaigle. Le reste se perdit en remarque futiles sur le sang. Perte de temps. Il n’en avait aucune idée et rien à faire.
Il est à noter que cette analyse se fit en à peine une seconde de temps, et que la réplique fusa presque immédiatement, de son ton neutre habituel, peut-être avec une pointe d’ironie qu’il affectionnait tant :
Et bien je crois que d’une part, ça ne te regarde absolument pas, et que d’autre part, quand Parkinson et toi arrêterez de vous tourner autour comme des gamins de six ans, tu pourras peut-être te permettre des réflexions. Peut-être.
(HJ : le topic se déroule avant la scène avec Pansy dans la Salle Commune si j’ai bien tout compris) | |
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