Passage à la voliere (PV avec la premiere personne!)

C'était un samedi matin. Dès l'aube, Julie s'était habillée d'une manière négligeable, prenant un jean noir et un pull de Quidditch de l'équipe Serpentard. Sa coiffure avait été faite à la va-vite et laissait tomber quelques mèches des cheveux attachés en queue-de-cheval. La Serpentard marchait dans les couloirs de Poudlard, les mains dans les poches, son sac sur le dos. Les rayons de soleil qui arrivaient à pénétrer dans les fenêtres du château donnait un aspect de vide et les pas de Julie résonnait. Elle était seule, et se dirigeait vers la volière. En passant devant Nick-Quasi-Sans-Tête qui lui parlant un peu du Baron Sanglant, Julie le regarda d'un regard vide et continua son chemin, laissant les paroles s'estomper au fur et à mesure qu'elle avançait.
Enfin, elle monta les marches qui menaient à la volière et lançant son sac sur un rebord de la piece. Elle s'accroupie ensuite devant et attrapa un parchemin et une plume munie de l'encre. Se trouvant un soit disant table qui n'était qu'une vulgaire balle de paille, Julie commença à écrire quelques mots avant de raturer. Elle ne savait pas quoi lui dire, trop d'évènements s'étaient déroulés et cette lettre serait surveillé. Alors, avec un élan d'inspiration, elle écrivit:

Sortie Pré-au-lard demain
Devant le 93, Chemin de Traverse

Quand le grattement de la plume sur le parchemin fut terminé, Julie attrapa un hibou, tout noir avec de grands yeux marrons qui portait le nom de Corbif et envoya la lettre, chuchotant quelques paroles pour l'adresse à son hibou. Elle observa le ciel, distinguant maintenant qu'un simple point noir qui représentait Corbif.

Trop de choses devaient être évoqués avec lui, trop de choses s'étaient déroulés et ne pourraient rester que pour Julie. C'est sûr, demain à la boutique des weasley, weasmoche, Julie trouverait un moyen de pouvoir tout dire, allant s'il le faut dans n'importe quelle boutique.

Pensant à elle, elle n'avait pas remarqué Miss Teigne qui était rentrée. Soudain, elle la vit courrir et ne revenir que quelques secondes après suivie de son maître Rusard, le concierge de l'école. Essouflé, celui-ci essayait de prononcer quelques paroles, mais en vain, ce qui fit rire Julie.
"Que..Qu'est-ce qu.. vous fichez..là?."

Julie, dont le rire était visible, lacha:
"J'envoyais un hibou.. à ma mère

La mère de Julie était morte, c'était elle qui l'avait tué, mais ce stupide Rusard ne connaissait rien aux histoires de tous les élèves et tant mieux! Le concierge marmonna des paroles inaudibles et fit demi-tour en prévenant, toujours essouflé:
"Vous verrez... Je .. vous aurez..."

Julie, toujours avec ce sourire rangea la plume et l'encre dans son sac et s'assit sur la balle de paille qui venait de lui servir de table.

Rusard: "Vous verrez... Je .. vous aurez..."

Un jeune homme esquiva la chatte du consière en sautant d' un côté puis le consièrge lui même en sautant de l' autre côté. Il se retourna tout en reculant pour regarder, éffaré, Rusard marmonner en parlant de dieux sais qui:

Fanch: "Mais qu' est-ce qu' il a c't imbéci..."

Il n' eu pas le temps de finir sa phrase pas très catholique que son pied gauche tapa le rebord du pas de la porte.
Le garçon tomba alors avec toute son élègance sur le dos (en fait c' était sur les fesses), sa tête tapa violament le sol de pierre à quelques centimêtres des pieds d' une silouhette:

Fanch: "Aieuh! Bordel Sa***erie de marche à la c*n!..."

Il se redressa en enleva la poussière qui se trouvait sur le blason rouge et or de son ancienne maison qui était Gryffondor et releva les yeux. Il devient alors rouge (plus rouge que son blason) en imaginant que la demoiselle (qui en plus était de Serpentard) l' avait vue se bucher de tout son long!
Il tendit quand même une main vers elle pour la saluer et surtout essayer de rattraper la honte monumentale qu' il venait de se prendre:

Fanch: " Hum... Salut! Comment qu' c' est?! Enfin j' veux dire... Euh... J' m' appelle Fanch, Fanch Gutfreund, j' suis en 5ème année à Gryff'! Du moins je l'étais il y a quelques temps...

Il remarqua qu' elle avait une tache d' encre noire sur les doigts et qu' il manquait un hibou dans une des "niches" du rez-de-chaussé de la voliaire, même si celà ne voulait rien dire de spécial Fanch en conclut qu' elle venait d' envoyer une lettre... Il ne pourrait donc pas lui empreinter un hibou pour envoyer sa propre lettre (de toute façon une Serpentard laisserait jamais un Gryffondor envoyer une lettre avec son hibou, sauf si c' est pour un attentat ^^!).

Rusard venait de partir en marmonnant ces quelques phrases imcompréhensibles que Julie avait l'habitude d'entendre le sifflement. Enfin elle aurait pu être seule, sortir ses livres de magie noire, commençait à feuilleter d'autres pages de plus en plus palpitantes. Mais au lieu de cela, un garçon entra dans la voliere et tomba pour on ne sait quelle raison. Le sourire mesquin de Julie s'afficha et elle dévisagea le jeune homme qui portait l'insigne de Gryffondor sur sa cape. Il commençait à s'expliquer en baffouillant. Après tout, elle avait bien le droit de rire face à l'échec des autres. Voila que ce garçon se présentait. Un certain Franch Gutfreund. Cinqiueme année à Gryffondor. Voila qu'il ne s'arrangeait pas, il s'enfoncait dans son désarroi.

"Qu'est-ce que ça peut me faire?"

Julie s'assit sur une balle de paille et rattacha ses cheveux en queue de cheval. Les quelques mèches pendantes lui donnaient un charme tout aussi fort qu'avec ses cheveux détachés. Mais Julie eut une idée. Pourquoi ne pas faire connaissance pour une fois avec un Gryffondor et voir vraiment leurs pensées? Après tout, ils étaient tous pareils là-dedans.

"Je m'appelle Julie Sullivan et je suis en quatrieme année."

Elle sourit et des dents parfaitement blanche et alignés surgirent de son sourire. S'arretant à deux reprises sur la lettre que le garçon tenait, elle demanda alors:

"C'est important ta lettre?"

Julie: "Qu'est-ce que ça peut me faire?"

Il n'y a pas à revenir là dessus: Fanch est un chouette garçon...
Mais si il y a une chose qui ne lui plais pas, c' est qu'on le casse avec une réflexion du genre de celle de la Serpentard... Il retira sa main et la serra les dents... Gardant son ennervement pour lui même et restant calme.
Il la regarda s'attacher les cheveux... Celà ne faisait aucun doute que Fanch la trouvait mignonne, mais il fut presque dégouté par sa propre attirance... Trouver une Serpentard mignonne... Nan mais c'est quoi ça va falloir se réveiller Fanch parce que là ça va mal! Elle se présenta tout de même avec un autre ton puis demanda:

Julie: "Je m'appelle Julie Sullivan et je suis en quatrieme année.
C'est important ta lettre?"

Fanch: "Hum... On va dire que je suis "ravi de faire ta connaissance"!...
Euh ouais c' est assez important, sauf que à part en piquer un Hibou à quelqu'un je vois pas trop comment je pourrais faire pour l'envoyer!
Le mien est partit emmener une lettre à un ami en Allemagne... Le problême c'est que ça fait deux mois qu'il est partit et il est toujours pas revenu... P'têtre qu'il s'est pris un Nimbus 2000 en pleine face, ça m'étonnerais pas, en même temps!"

Il posa alors la lettre sur une des marches des escaliers de la volière et grimpa sur un rebord de celle-ci. Cherchant désesèrément un piaf: De l'école, et surtout qui soit sympa (pas comme le dernier que Fanch a empreinté à qui lui a bouffé la moitié de la main).
Il ne pu s'empêcher de lancer quelques regards indicrets à Julie, toujours assise sur une boule de paille, à côté de son sac, avec sa queue de cheval plutôt charmante.
Le jeune sorcier envoya par terre sa cape pour qu'elle le gêne moins lors de son escalade sur les rebords glissants de la volières, une vrai épopée croyez moi!:

Fanch: "Si non, euh... Qu' est-ce que tu fait là toi? C'est rare de voir un Serpentard rester seul au calme pour méditer sur sa vie médiocre sans préparer un mauvais coup!"

Fanch sortit cette phrase à la fois innossament et irroniquement.

Julie haussa les sourcils à la derniere réflexion de Franch. Sachant qu'elle se contredirait quand même, elle lança naturellement:

"Les serpentards ne sont pas des prototypes, je ne suis pas comme eux, ils ne seront jamais comme moi. On est tous différents, contrairement à d'autres maisons.."

Elle leva les yeux vers le garçon et le scruta du haut de son rebord de fenetre. Les yeux verts de Julie ressortirent un peu plus à la lueur du jour et elle dut plisser un peu les yeux. N'aimant pas être sous-estimé, Julie se leva et se dirigea contre un mur de pierre froide de façon à etre à l'ombre et face au Gryffondor.

"Pour l'hibou, prend celui là, c'est d'un eleve de Serdaigle. Du moment que ta lettre arrive à sa destination, peu importe qui l'a emmené."

Julie bailla longuement et repensa qu'à l'heure précedente, elle était dans son lit endormie. Cette pensée traversa vaguement l'esprit, Julie était insomniaque et n'aimait pas etre inactive. La Serpentard regarda Franch longuement, le dévisagea sous tous les détails. Contrairement à d'autres filles, elle n'avait pas une tete bizarre quand elle regardait quelqu'un, et elle ne fantasmait pas déjà parce qu'elle parlait avec un beau garçon.

Un bruit dans l'escalier montant de dehors parvint alors et Julie sortit sa baguette. Elle s'approcha de l'escalier en colimaçon et ne vit juste qu'un hibou qui avait raté la fenetre. Levant les yeux au ciel, elle rentra à nouveau dans la piece et fit tomber sa baguette qui roula au dessous des pieds de Franch. Elle se pencha, la ramassa et se releva, face au jeune Gryffondor, à quelques mètres de lui. Bizarrement, Julie ne recula pas et fixa le jeune homme.

L'ambiance qui reignait au rez-de-chaussé de la volière était assez tendue... La fille n'avait pas l'air de vouloir trop parler jusqu'a un certain moment,
le moment même où Fanch allait tomber de la rembarde.
D'après elle les Serpentards ne sont pas tous aussi Serpentards les uns-que les autres...
En tout cas elle non!
Le Gryffondor fit un signe positif de la tête, mais se dit que ça restait à prouver,
c'est pas parc'qu'elle est mignonne qu'elle est forcément sincère! Surtout si elle porte le blason Vert-Argent.
Mais Fanch n'eu pas le temps de placer un mot que la fille était déja en face de lui, ou plutôt en dessous de lui, dans son ombre. Elle proposa un Hibou d'une Serdaigle... L'idée de prendre le piaf de quelqu'un sans lui demander son avis n'enchantait vraiment pas le garçon mais il s'en emparra quand même, lui accrocha la lettre à la patte droite,
et lui murmura l'adresse.
La seule chose qui pouvait faire imaginer à quelqu'un où la lettre irait était le cachet de cire portant le sigule d'une école Française peu connue.
Mais un bruit parvient aux oreilles des deux élèves, Fanch envoya le Hibou, la demoiselle sortit sa baguette et alla voir ce qui se tramait dehors, le Gryff' en profita pour décendre de son perchoire (à croire qu'il fuit Julie) et sortit sa baguette à son tour.
Une fois que la Serpentard était revenue il rangea sa baguette, quand à celle de la jeune fille, elle tomba à ses pieds.
Julie la ramassa et se redressa, en face de Fanch, pas très loin, même assez prêt, ou plutôt vachement proche!
Tout à l'heure le regard de la demoiselle n'avait fait que vasiller le garçon, mais à cette distance Fanch n'allait pas tenir longtemps sans baisser les yeux ou sans rougir! Dans cette histoire on en oublie vite que le Gryffondor est timide:

Fanch : "Hum... Euh... Mad..Madmoiselle Julie, hum..."

*Merdeuh! Pourquoi elle me regarde comme ça?! J'vais mourir moi si elle me regarde comme ça encore longtemps!... Si elle était moche j'l'orai virée d'là, mais elle, elle est mignonne!... Oula qu'est ce que je fou?! C'est une Serpentard! Elle est pas humaine! C'est une Serpy'! Une Serpy'!... Respire Fanch, respire, elle va pas te regarder plus longtemps!*

Il chercha quelque chose à regarder pour s'échapper de l'entreprise des yeux de Julie à quelques centimêtres de lui.

Julie comprit l'embarras du jeune homme de Gryffondor. Contrairement à elle, il était très gêné.
Sans baisser les yeux, Julie murmura alors:

"J'ai l'impression que ça fait des années qu'on se connait... Je ne suis pas une fille facile, sais-tu?"

La derniere phrase était tout à fait sincere, et Julie ne trouva rien d'autre à rajouter. Il y avait comme une sorte d'aimant qui la collait presque au jeune homme. Se souvenant de ses relations amoureuses, Julie éprouva une sensation d'inférieure, la première fois que cela lui arrivait. Elle n'avait eu que deux relations enfantines avec qui elle ne faisait que s'amuser. Puis, depuis qu'elle était rentrer à Poudlard, elle avait rencontrer un Léo de Gryffondor, avec qui cela avait durer deux jours, puisqu'il était avec la préfète de l'époque. Cela dit, Julie n'avait rien à éprouver car cette préfète était moche. Elle n'avait aucun trait de visage, elle était petite et avait des yeux dix fois trop larges pour sa tete. La pauvre... Elle n'avait pas été gaté... Julie sourit à cette pensée. Léo était attiré par le physique et la beauté extérieure, et non par l'intérieur de la personne. Julie ne lui en voulait pas du tout puisque pour elle aussi cette relation n'était que dérisoire.

Reportant son regard sur Franch, elle hésita à parler, à l'embrasser, à bouger. Savoir qu'elle devait faire quelque chose ne lui venait pas à l'esprit en cet instant là.

(HJ: Fan de ton avatar Passage à la voliere (PV avec la premiere personne!) Kiss

).

Le temps passe, il passe, il passe encore... Le seul problême dans tout ça c'est que Fanch ne s'en rendait pas compte...
Celà faisait une ou deux minutes que Julie était presque collée à lui, ce qui entrainait dans la tête du garçon un chamboulement monstre.
Fanch essayait de faire transparaitre sur son visage une expression de dégout, pour ne pas qu'elle aille s'imaginer qu'il aimait la sentir si proche de lui, tout ça pour une seule raison: C'est une Serpentard bordel!!!

Depuis quelques temps (depuis que le jeune homme s'interesse suffisament aux filles pour y penser les 3/4 de son temps), il avait remarqué que les Serpentard et les Serdaigle étaient "en moyenne" les plus canon! Julie ne dérogeait pas à la règle!:

Fanch : "Dit, euh... Je... Hum... Enfin euh... J'ai jamais dis que tu étais une fille facile!... Mais... T'as l'habitude de te retrouver aussi près d'un gars?... Je t'ai dis que j'étais Gryff'?... T'as p'têtre oublié...

Sans même se rendre compte de ce qu'il faisait, peut être un truc dangereux, qui meritait peut être une claque d'une ou deux personnes, il posa sa main gauche sur la hanche de Julie... Ce qui n'était pas du tout habituel... Surtout qu'il venait seulement de la connaitre!.. Il la connaissait biensur de vue car elle était assez remarquable.

Toujours fut-il qu'il rapprocha son visage du sien... Doucement, lentement... Mais fini par abandonner l'idée de l'embrasser, il arrêta net son mouvement avant même d'avoir éffleurer ses lêvres. Redoutant la "claque de la mort"!

(Merci!!C'est gentil!)

Julie n'était pas dans son état normal. D'habitude, elle ne serait pas rester si proche du garçon et ensuite, elle aurait déjà humilier pour toute l'année ce Franch. Et surtout car c'était un Gryffondor. Julie sentit la main de Franch sur sa hanche et l'attirait vers lui. Là aussi, elle aurait déjà sorti sa baguette et lui aurait infligé de graves blessures. Comme ce cher Guillaume. Celui qui avait cru aux paroles de Julie, celui qui avait cru qu'une histoire était possible avec cette femme si froide, si distante, si orgueilleuse... Julie l'avait entrainé dans son piège il y a trois ans de cela, et il avait été envoyé à St Mangouste, où il y est depuis.
Mais Franch n'était pas pareil. Avait-il un penchant Serpentard? Avait-il un de ses parents au sang-pur? Aimait-il la magie noire et toutes ces choses obscures? Julie ne pouvait rien dire à ce sujet et préféra ignorait pour l'instant. Elle n'avait pas eu de rapprochement, même amical, avec quelqu'un depuis l'année précédente. Elle avait juste échangé deux ou trois mots avec Drago.. Drago Malefoy... Il y avait tant de choses à dire sur ce merveilleux garçon... C'est un homme à la fois intelligent, normal mais aussi bel homme. Mais Julie ne succomberait pas comme toutes ces filles. Elle savait que Drago était parfait, et d'àprès des garçons Serpentard, elle l'était aussi. Mai Julie préférait voir la naïeté de Pansy Parkinson.
Julie fut ramenée au présent par le froid qui rentrait dans la voliere. Elle était si près de Franch qu'elle pouvait observer ses yeux. Ils étaient verts à reflet gris. Si proche du Gryffondor, elle remarqua aussi qu'il était plus petit qu'elle. Julie était une femme élancée, grande, mince. Ce jeune homme était plus petit, et dans la normalité.

"Qu'est-ce qu'il y a?" murmura-t-elle à l'oreille de Franch en réponse à ses paroles.

Au murmure de Julie il frissonna, ne savant toujours pas pourquoi...
Mais à ce moment il se rendit compte que la jeune fille était plus grande que lui malgrès qu'il ai un an de plus qu'elle, ce qui cassa plus ou moins son entousiasme!...
Il ne put s'empêcher de penser aux autres garçons de Serpentard, tous plus grands, et aussi plus mesquins ^^! Tout comme ce Drago Malfoy, Fanch avait du passer sa colère sur lui après qu'il l'ai balancé dans les buissons... Conclusion: Il le détèstait particulièrement!

Fanch ne pouvait s'empêcher d'imaginer la claque monumentale qu'il risquait de se prendre si il s'approchait un peu plus, mais le parfum, le regard, la chaleur de Julie étaient si agréables que le Gryffondor posa maintenant sa main droite dans le dos, il avait donc ses deux mains sur la jeune fille... Et il se rassura d'une certaine manière en se disant que même si il ne l'embrassait pas, il aurait passé un bon moment (très bon moment niark niark niark)... Pour répondre à sa question:

Fanch : "Je...Je me demandais si je pouvais t'embrasser (The winner ), mais euh je tiens à prévenir que... D'habitude je vais pas aussi vite avec des filles, surtout avec les Serpentard... Et euh... Si tu veux pas c'est pas grave mais sort pas ta baguette!"

Sans le vouloir il se crisspa, redoutant un sortilège, mais rester toujours si proche, ou plutôt de plus en plus proche au niveau du visage.

Julie sourit aux paroles de Fanch. Elle le dévisagea lentement, son visage se durcit au fur et à mesure qu'elle l'observait. Elle lui souria de ce sourire mesquin, toujours aux bords des lèvres et approcha sa tête du jeune homme. Leurs lèvres se touchèrent à peine quand Corbif revint avec une lettre. Julie se détacha précipitamment de Fanch, le laissant seul contre le mur à l'observer.

La Serpentard saisit la lettre avec force et lut les quelques mots mal écrits. C'était lui. C'était son oncle. Il lui avait répondu:

J'y serais, avec toutes les choses utiles et essentielles

Julie se retourna vers Fanch et mit sa lettre dans la poche inférieure de son jean. Elle se rapprocha du Gryffondor et lui murmura à l'oreille:

"Où on en était nous deux déjà? Ah oui..."

Elle passa sa main sur le doux visage de Fanch. Sa peau était douce, sans aucune imperfection, tout comme celle de Julie. Mais ses pensées dérivaient sur cette réponse. Elle l'aurait donc demain. Ce sera demain que ça s'accomplira, que cette tache sera finie. Heureuse, mais sans le montrer, Julie paraissait tout à la fois inquiétante. Ses yeux verts étaient parsemés de lueur noire, et Julie ne pensait plus au présent. Elle se voyait déjà à la tête de plusieurs mangemorts, de plusieurs fidèles.

Caressant doucement le isage de Fanch, Julie n'était pas dans son état normal.

Un moment (un seul petit, minuscule,minable moment), le garçon eu cru que Julie allait l'embrasser, l'instant où elle l'a quitté fut assez brutal mais celui où elle le rejoinit, et lui murmura quelques phrases, il frissonna de nouveau...
Sauf que ce bon moment n'était que passagé...
Ses yeux étaient inquiêtants, obscures, sinistres; Fanch eu un recule instinctif, on aurait dit une mangemort, tout comme celui qu'il avait rencontré au part avant, un homme innioble que Fanch avait réussi à semer par des moyens pas très catholiques!:

Fanch : "Julie? Ca va pas? Tu t'sens pas bien?... J'peux t'aider peut être! Dis moi ce qui a..."

*Et surtout pourquoi tu m'as pas embrasséeuhhh!!!*

Son regard noir était toujours affiché de la même façon, à la façon sinistre qu'avait un élève au blason vert émeraude et argent.

(HJ: Désolé vraiment très court mais j'suis trop trop trop fatigué ce soir ^^).

Julie était extremement joyeuse à l'intérieur d'elle-même mais elle affichait un visage de marbre. Quand Fanch lui demanda si elle avait besoin de quelques choses, Julie ricana ces quelques mots très froidement:

"Non, j'ai besoin de rien et je n'ai pas à parler avec n'impore qui."

Elle continuait à caresser son visage, et poussa Fanch contre le mur, pour qu'il ait un appui. Julie se décolla un peu de lui et l'observa minutieusement. Les traits du jeune homme étaient placés à la perfection, lui donnant un visage fin, et il avait des cheveux bruns aux reflets blonds. Julie pensa à Drago. Les cheveux blonds, presque blancs, elle avait été habitué à ce style et aussi à sa taille. Effectivement, Fanch était petit, ce qui déconcertait Julie.

Malgrès qu'il ne comprit pas parfaitement le comportement de la Serpentard, Fanch avait la baguette qui le démangeait, mais ne la sortit pas pour autant, après tout elle le l'attaquait pas:

Fanch, riant légèrement : "Parce que tu crois que je suis n'importe qui?..."

Il recula et fit quelques pas dans la volière, regardant les hiboux perchés, il sortit quand même sa baguette de l'intérieur de sa cape, mais pas pour la pointer sur la jeune fille : Juste pour la regarder, comme si il voulait voir au travers.
Un Hiboux qui venait de faire son entrée dans la volière le sortit de ses pensées et Fanch se retourna enfin vers la fille:

Fanch : "Bon... Alors c'est quoi le problême?"

Il hésita un instant à baisser les yeux ou pas, en voyant le regard inhumain qu'elle lui lançait, mais n'en fit rien.

Julie dévisagea Fanch de la tête aux pieds. Il avait sorti sa baguette et l'examinait, tout ce que faisait Julie quand elle ne savait que faire. Ses pensées dérivèrent encore une fois sur la lettre. Demain, tout serait parfait. La gloire lui souriait, des portes s'ouvraient à elle comme de vulgaire feuilles de papier. Tout était tracé. Quand soudain, Julie eut ce mal de tête infernal, celui qui lui arrivait quand trop de pensées étaient en elle. Cela lui arrivait souvent, surtout quand elle cachait ses vraies humeurs. Sous le choc, la Serpentard tomba contre le mur et s'accroupit. Ses fesses par terre, la tete entre les genoux, elle ferma les yeux et arreta de penser. La voliere semblait lointaine, les hululements des hiboux n'étaient plus qu'un bourdonement incessant, la froideur des pierres ancrées dans le sol et sur les murs ne traversaient plus sa peau. Elle ne ressentait rien, juste l'envie d'en finir avec ce mal de tete. Mais cette fois-ci, dans ce vide qui s'était créé, Julie entendit le cri que sa mère avait poussé quand elle l'avait poussé dans le vide. Ce cri perçant qui s'était arreté d'un coup sec, avec une détonation. Sa mère s'était fracassée près de la cabane hurlante, et sa dépouille devait déjà être manger par les rats.

Quand soudain, un voile blanc arriva. Tout était fini. Julie tomba sur le côté et respira de plus en plus lentement... Sa baguette glissa de sa main.

(Je suis désolée, pas trop d'inspiration....)

Julie fit un vacarme pas possible lorsqu'elle tomba contre le mur.
Mais Fanch, qui pensait à tout sauf à ce qu'elle tombe, continua de regarder sa baguettes quelques secondes avant de se retourner vers elle,
et la voir assise la tête entre les genoux... Que de se rincer l'oeil il préfèra ranger sa baguette et accourut vers elle.
Se mettant à sa hauteur:

Fanch : "Julie?! Euh ça va pas?... Qu'est-ce que t'as?..."

A part amant la demoiselle ne l'entendait pas, plongée dans ses pensées. Il vit une expression assez étrange sur son visage, puis elle tomba sur le sol.
Il l'allongea dans une position à peu près raisonnable, puis posa sa main entre son ventre et sa poitrine... Ce qu'il pensait était juste: Elle respirait mal.
Fanch marmonnait des mots inodibles, ne sachant pas quoi faire tent qu'elle ne serait pas en état de parler. Il sortit sa baguette et lança un Accio Baguette sur la baguette de Julie, puis la posa à côté d'elle.

Le Gryffondor la lâcha pour aller à la porte de la volière, avec la chance qu'il avait: Il n'y avait personne dehors!
Il retourna auprès de la Serpentard, mais cette fois ci il resta debout, pointant sa baguette vers elle, réfléchissant à un sortilège qu'il pourrait lancer pour lui faire reprendre connaissance.
Mais il connaissait plus de sorts pour faire perdre connaissance que pour faire reprendre connaissance.

Julie avait mal à la tête, c'était la seule chose qui lui passait par l'esprit. Elle ne savait plus où elle était, avec qui, pourquoi. Le voile blanc se dissipa peu à peu et elle put voir des images se superposaient pour donner un garçon debout qui pointait sa baguette sur elle. Julie se redressa, elle était allongée sur le sol de la voliere. Instinctivement, elle tâta dans sa poche à la recherche de sa baguette mais ne trouva rien. Elle regarda autour d'elle et ne trouva pas de traces de sa baguette. La Serpentard se leva et fixa Fanch. Qu'est-ce qu'il avait à s'inquieter comme ça? C'était juste un mal de tête. Julie lui lança alors:

"Merci quand même, mais si tu veux m'attaquer, tu ne serais pas déloyal, je sais que tu es quelqu'un de bien, alors rends moi ma baguette."

La voix de Julie était toujours aussi froide, mais plus faible qu'à l'ordinaire. Un léger frisonnement parcourut tout son corps et elle attendit que Fanch lui rende sa baguette. Elle savait qu'il l'a lui rendrait car le Gryffondor avait été franc tout au long de la conersation. Malgré la fatigue qui venait de marquer ses yeux, Julie était tout aussi charmante. Ce ne fut qu'à cet instant là qu'elle s'adossa contre le mur et attendit que Fanch s'approche d'elle pour lui rendre sa baguette.

Si l'on avait fermé les yeux ne serait-ce que quelques secondes on aurait cru que rien ne s'était passé! Elle s'était redressée, et réclama sa baguette:

Julie : "Merci quand même, mais si tu veux m'attaquer, tu ne serais pas déloyal, je sais que tu es quelqu'un de bien, alors rends moi ma baguette."

Fanch : "Attend, tu t'fou moi là?! Tu t'éffoudre sans rien dire, tu dis des trucs super bizarres, et avec une tête de Goule! Pi' enfin tu t'relève et tu m'accuse de vouloir t'attaquer... J'suis pas débile! Si j'avais voulu t'attaquer je l'aurais fait pendant que t'étais dans les vapes! En plus j'ai aucune raison de faire une chose pareil! J'voulais juste te soigner! Le problême c'est que je connais aucun sortilège de soin..."

Il se pencha légèrement, tourna la baguette entre ses doigts de manière à ce que la pointe de celle-ci se retrouve vers lui. Julie la pris.

Une bande de petits cafards de Serdaigle était entrain de s'agglutiner sur la porte de la volière, sûrement alertés par la poussée d'ennervement de Fanch. Quand ils aperçurent qu'une jeune fille était par terre et n'avait pas l'air très bien, l'un d'eux rentra, un garçon un peu plus grand que les autres (il faisait quoi? 1m20? ^^), il sortit sa baguette et la pointa sur Fanch qui sortit lui aussi sa baguette, une baguette de Houx avec un Ventricule de Dragon à l'interieur, gravée de plusieurs motifs qui avait l'air de gripper jusqu'a la pointe de celle-ci.
Le Serdaigle, surpris que Fanch n'eu pas peur, se mit à trembler. Profitant de ce moment d'innattention, le Gryffondor visa une petite pierre posée au sol:

Fanch : "Waddiwasi!"

La pierre partit à une vitesse fulgurante dans le ventre du première année qui bascula en arrière, l'un de ses amis le rattrapé, mais voyants que Fanch pointait maintenant sa baguette sur eux, ils partirent en courants et en laissant leurs pauvre ami tout seul, se tordant de douleur sur le sol froid de l'extérieur de la volière:

Fanch : "Repulso!!"

La porte se referma, Julie et Fanch était maintenant tranquilles, seul les gémissements et les jurons du Serdaigle cassaient le silence. Le Gryffondor rangea sa baguette et sourit à Julie en se grattant l'arrière de la tête:

Fanch : "De quoi ils se mêlent?!... Enfin en même temps la dernière fois que j'ai utiliser le "Waddiwasi" j'ai faillt tuer un 6ème année de Poufsouffle, donc j'ai hésiter à l'utiliser en fait !"

Il se mit assis à côté d'elle contre le mur.

Julie observa la scene, un sourire narquois pendu à ses lèvres. L'élève de premiere année à Serdaigle avait déjà eu affaire à la Serpentard qui lui avait lancé un sortilège qu'il n'était pas près d'oublier. Il s'était retrouvé en l'air, les pieds vers en haut, et ne faisait que gémir. Julie était partie, le laissant avec ses couinements dans la salle sur demande. Elle réfléchit ensuite à ce que lui avait dit Fanch avant l'interruption du gosse. Elle s'était donc effondrée.. Elle était donc vraiment tombée et avait eu cette douleur extreme à la tete. Julie n'aurait jamais cru que cela puisse se voir. Puis quand le Gryffondor lui expliqua qu'il cherchait un sortilège pour la soigner, elle sourit. Il n'en connaissait donc pas? Il avait beaucoup à apprendre, et Julie lui expliquerait avec plaisir. Il venait de lui montrer qu'il n'était pas si 'Gryffondor' que ça, qu'il avait une petite part obscure. C'est ce que Julie aurait voulu voir, et sans le faire exprès, elle venait d'etre convaincu.

"Ben merci alors"

Elle tourna la tête vers Fanch et lui sourit puis détourna le regard vers les chouettes qui hululaient. Ce ronronnement, elle ne l'avait plus entendu de quelques temps, et pourtant il était audible. Elle n'avait plus rien vu, plus conscience de rien. Ce ne fut que un cri d'effroi qui venait de dehors qui sortit Julie de ses pensées.

**P.tin de gosses...** pensa-t-elle en se levant et s'approchant de la porte.

"Alohomora"

La porte noire se déverrouilla et laissa un souffle glacial entrer. La Serpentard sortit et vit le Serdaigle pointait sa baguette vers elle. Sans se donner la peine de réfléchir, Julie lança elle meme:

"Stupéfix"

Le Serdaigle ne bougea plus et tomba en arriere, contre la rembarde des escaliers de dehors.

Re-rentrant dans la voliere, elle referma la porte à clé, rangea sa baguette et s'assit juste à tant pour ne pas avoir sa tête qui tourne. Le voile blanc réapparaissait puis disparrut.

» Une ballade nocturne... [PV avec la première personne!!!]
» Une lettre a personne...
» Première Patrouille du Groupe C de la B.I
» * En Danse Avec L'Illusion * *PV*
» [...] De ne pas jouer avec la nourriture ? [ Brigade ]