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 Raphaël Sebeck, 7e Année.

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Raphaël Sebeck
7ème Année à Serpentard
7ème Année à Serpentard
Raphaël Sebeck


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Raphaël Sebeck, 7e Année. Empty
MessageSujet: Raphaël Sebeck, 7e Année.   Raphaël Sebeck, 7e Année. Iconminitime1wn2Sam 21 Avr - 19:39

« Vous m’avez fait mander, Mère ?
- Oui. Approche-toi Raphaël.

De l’ombre de la porte sortit un jeune homme. Ce qui frappait au premier abord chez lui, c’était sa classe. Vêtu à ce moment précis d’un costume noir, d’une chemise blanche et d’une cravate assortie, il était assez impressionnant. Et pourtant, il n’avait que dix-sept ans. Le sombre du costume faisait ressortir sa blondeur d’une pâleur extrême, et ses yeux d’un bleu de glace qui fixaient la femme qui venait de parler. Sa mère. Même cheveux blonds, même yeux frigorifiques. Moulée dans une impressionnante robe de soirée noire, sa fine silhouette détonnait de la carrure plutôt athlétique de son fils. Le fils de bonne famille et sa mère, diva de l’aristocratie locale. Une femme recherchée. Qui aimait séduire pour parvenir à ses fins. Son mari le savait. Mais ne se privait pas lui non plus d’aventures extra-conjugales. Pourquoi faire ? Ils avaient eu le fils qu’ils voulaient, l’héritier de leur fortune, de leur nom, le représentant de leur descendance. Raphaël. Le reflet parfait de sa classe. Froid, arrogant, avec cette dignité méprisante qui caractérisait bien souvent les familles de la haute. La bourgeoisie, pas la noblesse. Le père était propriétaire de pas mal d’entreprises, respecté, mais bien placé dans la Mafia locale. Elle, ex-mannequin, rentière, et rusée comme une vipère. Et leur fils était la somme de tout ceci. Plus un petit détail. Lui, il était sorcier.

- Nous allons à la soirée des Queen ce soir.
- Je sais, Père m’en a parlé.
- Ils ont une fille, Ludivine.
- Une potiche, sans cervelle, gloussante et insipide.
- Oui, mais que son père adore. Si tu pouvais …- Oui, Mère, je pourrai. Ce n’est pas un problème, vous me connaissez assez pour ça.

Une léger hochement de tête, et il tournait les talons. Mais la voix de sa mère le rattrapa.

- Il risque d’y avoir également Kayley … Conduis-toi au mieux.

Le jeune homme se figea un moment. Ses yeux se baissèrent un moment, mais il releva bien vite la tête, avant de se retourner vers sa mère.

- Je me conduis toujours à la perfection, Mère, vous le savez bien."

Et il sortit, ses pas claquant sur le sol de marbre. Une fois la porte refermée, il s’y adossa. Une ombre légèrement morne passa devant son visage et il ferma les yeux un instant. Encore une soirée à courtiser la foule. Il adorait ça, ce n’était pas le problème. Le problème, c’est qu’il aurait préféré passer la soirée à revoir ses cours. Il retournait à Poudlard le lendemain matin. Et il n’avait pu profiter de ses vacances de Noël pour réviser. Il en aurait pourtant eut besoin. Mais pas question de rater une de ces réceptions mondaines. Il aimait beaucoup ça. Ce n’était rien de plus qu’un jeu, et il fallait savoir ses placer, comme les pions sur un échiquier. Tout pour damer le pion aux autres. Et il y arrivait plutôt pas mal. Etait-ce ce visage de vitrail que lui avait conféré la nature et que ses parents avaient ironiquement renforcé en l’appelant d’un nom d’ange ? Ou bien cette habileté machiavélique avec laquelle il tantôt flattait, tantôt descendait les gens ? Les deux sans doute. Les femmes étaient sensibles à ses avances, peu importait leur âge. Il savait comment les flatter, les manipuler. Les hommes se méfiaient d’abord de lui, puis tombaient comme des mouches sous le coup de sa rhétorique. Il était très doué. Et il tenait ça de son père.

Quand on parlait du loup … Il descendait justement les escaliers. Reconstitution authentique d’un manoir grégorien. Juste à côté de Londres. Ça avait beaucoup de classe. C’était froid, difficile à entretenir, mais c’était chic. Point. Comme l’homme qui descendait. Raphaël se décolla du mur, s’avançant à la rencontre de cet homme, qu’il admirait et méprisait tour à tour. C’était ça, dans la famille. Il admirait son charisme, son esprit retors, sa manipulation qu’il maîtrisait pleinement, son influence sur les autres. Mais il méprisait sa faiblesse. Il y avait tant de choses que lui pourrait faire et que son père ne ferait jamais. Parce que lui était sorcier. Et cette nouvelle n’avait pas désappointé ses parents, bien au contraire. Ils n’avaient vu par là qu’un moyen d’étendre leur influence dans ce nouveau monde qui s’offraient à eux. Des araignées, voilà ce à quoi on pourrait comparer la famille Sebeck. Tissant leur toile partout. Mais pour le jeune homme, il n’était pas question de faire entrer son père dans ce monde. C’était le sien, à lui, et personne ne lui volerait ça. Et son père le savait. Et il essayait de trouver le moyen de forcer son fils à lui faire partager tout cela. Mais pour l’instant, il n’arrivait à rien. Evidemment.


« Raphaël ! Prêt pour ce soir ?
- Oui …Mère vient de me donner ses dernières instructions.
- Ah ! Ludivine !
- Oui, Ludivine. Si cela ne vous dérange pas, il me reste quelques affaires à préparer … pour mon départ de demain.
- Hum. Oui, bien sûr. En bas dans dix minutes précises. »

Croisant son père dans les escaliers, il ne put s’empêcher un petit sourire de satisfaction, le même qu’il avait eu en insistant sur le mot demain. Oui, Père, je retourne dans mon monde. Et tu n’arriveras à rien. Et tu le sais. Deux étages plus haut, et il était dans son aile personnelle. Bureau privé, avec Internet, trois téléphones différents, dossiers sur pas mal de sujets divers et variés, dont peu étaient ceux dont s’occupait généralement un jeune homme de dix-sept ans. Les cours de la bourse, les taux de change des différentes monnaies … etc. Une salle de bains qui n’avait absolument rien à envier à celle des préfets de Poudlard. Une chambre immense, avec un lit où l’on pouvait facilement dormir à trois. Et une pièce dérobée, accessible après avoir abaissé deux volumes précis de sa bibliothèque. Sa salle de magie. Une salle comportant de nombreuses armoires contenant des objets divers et variés, télescopes, balances, ingrédients de potions. Un chaudron dans un coin, une piste de duel … Au centre, sa malle, pratiquement terminée. En fait, il ne manquait qu’une chose : sa baguette. Et il n’allait pas la ranger tout de suite. Après tout … ça pourrait toujours servir. Souriant, il attrapa l’objet, et la mit dans la poche intérieure de sa veste. La soirée pouvait réserver bien des surprises …

A l’heure dite, il était en bas, ans le hall. Son père était déjà là, attendant sa mère, qui descendait les marches, élégante, une hermine passée autour de ses épaules. Ce fut Raphaël qui bougea, montant les dernière marches et lui offrant son bras pour l’aider à descendre les dernières. Elle lui lança un regard entendu. Oui, il savait se conduire en parfait gentleman. Séduire pour mieux abuser. Il y avait bien longtemps qu’il l’avait compris. Il la conduisit jusque dans la voiture, et s’assit au milieu, entre ses parents.


« Meredith, vos perles semblent indiquer votre décolleté.
- Vos yeux n’ont qu’à rester à leur place, John. »

Raphaël déconnecta immédiatement. Une rixe entre ses parents. Sachant qu’ils étaient aussi retors l’un que l’autre, ça allait sans doute durer tout le voyage. Et la demeure des Queen était située en plein cœur de Londres. Il laissa donc dériver ses pensées sur Poudlard. Sa seconde maison, comme il aimait l’appeler. Que d’intrigues là-bas. Et l’ivresse d’apprendre. Tout cela était plus fort que de miser sur la bourse, de couler des petites entreprises pour son propre bénéfice ou d’exploiter de la main d’œuvre bon marché. C’était sa septième année au château, et il ne savait as vraiment quoi faire après. Se lancer dans la politique magique ? peut-être. On trouverait toujours à exploiter ses capacités, ce n’était pas un réel problème. Pour cela, il lui fallait obtenir un maximum d’ASPICs. Il y arriverait. Il était confiant en lui, en son potentiel. Il fallait juste qu’il passe un peu moins de temps à intriguer avec sa bande d’amis, et plus de temps à la bibliothèque. Il verrait bien. Tout avait toujours une solution. De ça il était sûr.

La voiture freina enfin, et s’arrêta, coupant court à la joute verbale qui faisait rage. Le père descendit, prenant cette fois galamment le bras de sa femme pour entrer. Raphaël ne put s’empêcher un sourire à la fois moqueur et cynique. Le bal venait de commencer. Resserrant sa cravate, il gravit les marches menant à la demeure. Que le spectacle commence …




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