Helène Everton, 5e Année.

...Bienvenue sur Magic station, il est 7h, tout de suite la mété....CLAC

Saleté de réveil. Si seulement il avait pu sonner deux minutes plus tard. Deux toute petites minutes de plus lui aurait largement suffit. Et ce rêve qui était si beau. Comment il s'appelait ce beau garçon déjà ? Peu importe, ce qu'il pouvait être beau. Et ce réveil qui avait tout fait capoter. Décidément, ils n'étaient pas les meilleurs amis du monde.
A l'extérieur, le soleil se levait à peine, les premiers rayons perçaient à travers les fins rideaux blancs de la chambre et non les petits oiseaux ne gazouillaient pas encore, on est pas dans blanche neige et comme tout le monde, ils doivent être en train de balancer leur réveil contre le mur le plus proche. Hélène, qui était toujours dans son lit, rigola de sa propre blague. Elle s'imagina parfaitement le papa oiseau tirant sur le draps de son fils aîné pour qu'il fasse comme tout le monde se rentrée dans l'école aéronautique des mouettes.
Dans ses draps de soie blanche, la jeune fille repensa à son si beau rêve. Pourquoi les garçons n'étaient-ils pas aussi charmeurs, aussi galants que ce beau brun qui avait occupé sa nuit. Ils étaient tous au contraire trop empressé, trop collant, trop garçon en soit. Ce que souhaitait Hélène c'était du romantisme comme toute ses copines. Aussi resta-t-elle dans son lit, s'imprégnant le plus possible des quelques bribes d'image qui commençaient déjà à s'échapper. Si elle ne pouvait vivre cela dans le monde réel, au moins en profiter quand elle le vivait dans le monde des rêves.

Allez ma grande, lèves toi. Fini de flemmarder dans ton lit, il est temps de se lever et de se préparer.
Ouais. Tout de suite maman.

Hélène tira ses draps s'échappant définitivement de ses songes inavouables. Tant pis, ce beau brun reviendrait peu être le retrouver un soir prochain. Allez, faire un pas, deux pas...et dans la baignoire. Malgré les quelques minutes passées à rêvasser dans son lit, la jeune fille était encore toute groggy. Elle tourna le robinet d'eau chaude, laissant le niveau d'eau monter et se regarda dans le miroir. La soirée de la veille avait laissé des traces. Quelle idée de sortir la veille de la rentrée, Bah, un bon bain la revivifierai pour la journée.
Une petite vingtaine de minutes plus tard, la jeune fille était toute dégoulinante mais avait une pêche d'enfer. Direction la penderie : Une robe ? Nan, cela était réservé à Maelys. Un bon jean et un pull moulant feraient l'affaire. Un petit coup de maquillage pour compléter le tableau et le tout était joué. S'examinant avec attention devant le grand miroir de sa chambre, Hélène était fière d'elle. Son corps commençait à se transformer en celui d'une femme et elle se ressemblait de plus en plus à son modèle de toujours, sa grande soeur. Si seulement Maelys arrêtait de s'habiller comme une princesse pour se comporter comme toutes les filles de son age. Il faut dire que les robes leur allaient très bien, surtout la rouge qui mettait parfaitement en valeur ses yeux bruns et contrastait à merveille avec ses longs cheveux blonds. Mais cela n'était acceptable que lors de grande soirée comme les mariages et autres événements importants. La rentrée, ce n'était rien de tout cela.

Et oui aujourd'hui c'était la rentrée et Hélène attendait ça avec impatience. Depuis combien de temps n'avait-elle pas vu ses amies. Cela lui semblait une éternité. Et puis dans sa dernière missive, Cathy lui avait parlé d'un petit croate du nom de Sergueï avec qui elle s'était encanaillée, elle devait absolument tout savoir.
La valise dans le couloir, papa la descendrait, et direction la cuisine pour prendre un bon petit déjeuné. Maelys était déjà ici. La vision de sa soeur effaça d'un coup tout ce que la cadette avait pu dire avant, cette robe était magnifique et même pour un jour banal, Maël avait bien fait de la mettre.

Jt'ai préparé ton petit déj'. Supra vitaminé comme d'habitude et équilibré ne t'inquiètes pas.
Merci Maël.

Oui équilibré bien sur car tout comme sa soeur, Hélène était une grande sportive. La seule raison pour laquelle elle ne jouait pas dans l'équipe de quidditch était ses excentricités répétitives à chaque fois qu'elle montait sur un balai. Cela la rendait toute joyeuse et elle ne pouvait s'empêcher de faire le pitre, ce qui mettait bien évidemment mael en rogne à chaque fois qu'elles jouaient ensemble. Heureusement que toutes les autres activités sportives qu'elles partageaient ne se déroulaient pas de la même manière. Pour le reste, le vélo, le ski, la natation, le patin et que sais-je encore, Hélène était la digne soeur de Maelys excellant dans la plupart des discipline. Le seul domaine où elle n'avait pas atteint le niveau de son aînée était en cours. Oh elle n'était pas un cancre loin de là mais il est vrai qu'elle ne faisait pas plus d'effort que ça pour être dans les meilleurs. A quoi cela lui servirait-il alors qu'elle pouvait passer ses après midi à faire la folle avec ses copines.

Onze heures. Enfin le train partait. Dans sa cabine, il y avait toute la bande. Cathy, Marie, Clara, Seb et Harry. Comme chaque année Maelys n'allait pas tarder à arriver pour saluer tout le monde tout comme Hélène allait faire un tour du coté des septièmes années de poufsouffle saluer les amis de sa soeur, qui n'en étaient pas moins les siens aussi. Mais le pire n'était pas encore là. Attendez que le chariot de friandise fasse son apparition et vous verrez l'effet du sucre à trop forte dose dans le corps d'une ado moyenne. L'an dernier, elles avaient même échappé de peu à une perte de points avant l'arrivée à l'école. Oh Rogues avait bien essayé suite aux plaintes exagérées des préfets de serpentard mais il n'y avait rien dans le règlement à propos de points dans le train. Enfin tout ça c'était le bon temps. Cette année allait certainement être un peu moins agitée puisque tous les jeunes du wagon devaient passer leurs buses en fin d'année. Mais ne parlons pas de malheur, ils avaient un an pour se préparer et toute l'attention du wagon était tournée vers l'histoire du beau croate plutôt que sur les examens à venir.

Le repas. Enfin. Le trajet en train n'avait pourtant pas paru long mais depuis la descente et l'attente dans la grande salle des premières années, il fallait bien avouer que le petit ventre de la jeune fille criait famine. Ils étaient donc tous là, tous les élèves de l'école, tous sauf les premières années bien sur qui devaient certainement être les plus impatients. Et voilà enfin la porte qui s'ouvre. Une tripotée de nain entre dans la salle et attend avec impatience d'etre répartie. Hélène elle attend seulement que se soit fini pour pouvoir manger et si Dumbledore ne s'était pas manifesté pour lancer le début de la répartition, Hélène l'aurait bien fait elle même...

Ne soit pas trop dur avec eux Hélène, tu es passée par là aussi.

Oh oui elle y était passée aussi et elle s'en rappelait très bien. Elle aussi avait été terrifiée devant ce tabouret sur lequel reposait un chapeau à l'aspect miteux qui démontrait pourtant avoir une intelligence bien plus évoluée que la moyenne des humains. Elle s'était approchée à l'appelle de son nom et devant le regard de son aînée, avait posé le chapeau sur sa tête. Tout ce qu'elle espérait était de ne pas aller à Serpentards, sa soeur lui ayant largement parlé du nombre incalculable de mauvais bougres qui traînaient dans cette maison. Assise sur son tabouret, Hélène avait été comme coupée du monde, elle n'entendait pas un bruit jusqu'à ce que le chapeau lance à pleine voix : ...

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