Rainbow Cartland, 7e Année.

METHODE 2.

« J'ai toujours cru au grand amour. L'espoir d'un amour pur, sans fil rouge ni bague de promesse. Quelque chose d'unique. J'y ai cru. Je l'ai vécu. Mais tout ça, c'est du passé. La vie, ça va, ça vient, mais lorsqu'on redevient lucide : tout s'écrase. »

Silence. Une larme, deux larmes, trois larmes. L'Océan. Ca coulait à flot, comme tant de jours depuis qu'il est parti. Rainbow, comme son prénom le dit si bien, est devenue la résurection de la pluie elle même. Sans pause. Elle se vide de son essence. Toutes les heures. A chaque tournant. Elle pleure. Elle ne bouge plus. Ne chante plus. Ne touche plus. Ne Mange plus. Elle respire juste assez pour vivre. Parce qu'IL n'est plus là. Mark. Toute les princesses du monde rêve de leur prince au cheval blanc. Elle l'avait trouvé. Malgré l'imposante différence d'age, elle se savait heureuse. Mais à présent, plus rien, si ce n'est le fait de sentir son coeur ciller en un nombre de morceaux incalculable. Elle était épuisée. Et le seul fait d'écouter les Beatles lui donnait l'envie de se tailler les veines. Lorsqu'elle laissait place aux Red Hot Chili Peppers, elle avait envie de sauter de sa fenêtre. Et on pourrait continuer ainsi des heures. Car elle n'imaginait pas un monde sans lui. Sans Mark. Rester séquestrée dans sa chambre jusqu'à la fin était sans doute le seul moyen qu'elle avait trouvé pour échapper à la réalité. Mais même ce recourt se montrait inéficace. Le chagrin était trop fort. Elle ne pouvait passer au dessus. Voir l'homme qu'elle aime se faire tuer sous ses yeux était la chose la plus horrible qu'elle ait put apercevoir. Elle avait envie de s'arracher les yeux, de se fracasser la tête, d'oublier, de se jeter le sortilège « OUBLIETTE » d'être libre ! De ne plus avoir ça sur la conscience. Mais en même temps, elle ne pouvait se résigner à oublier Mark. Malgré le dernier jour qu'ils aient passé ensemble, le reste était magique. La Magie de l'amour. LE VRAI.

« Rain ! Sors de cette chambre nom de dieu ! Ouvre moi ! OUVRE ! Ca fait déjà plus d'une semaine que tu n'as pas avalé une goutte d'eau ! »

Si on ne comptait pas ses larmes, bien sur. Elle avait perdu énormément de poids, elle était trop désespérée. Tellement qu'elle en avait perdue la voix. Elle n'arrivait presque plus à bouger, et se diriger jusqu'à sa porte lui semblait impossible. Et l'envie n'y était pas. Elle voulait être seule. Mourir. Le rejoindre. Elle n'avait jamais eut d'idées suicidaire avant ce jour fatidique. Ce qui prouve que l'amour joue beaucoup dans la vie d'autruit. L'Hiboux de la Famille était depuis plusieurs jours perché à la fenêtre de l'adolescente. Il tenait une lettre dans son bec et elle n'osait aller lui ouvrir. Elle ne pouvait se résigner à marcher. Elle n'était bonne qu'à pleurer. Pleurer toute les larmes de son corps et s'en satisfaire. C'était sans doute trop demander, la solitude ? Pour terminer par la mort. Sans doute. Car James courrait, courrait à nouveau jusqu'à la porte de la chambre de sa fille ainée. Mais elle n'entendait plus. Elle se refusait tous ses sens. Il y avait juste ces musiques étranges qui parcourraient autour d'elle. Les Red Hot. Les Beatles.

« JAMES ARRÊTES ! »

Ca c'était Lydie. La mère de la petite famille. C'était une personne douce, une Moldue pour couronner le tout. Elle ne pouvait supporter le fait de voir son époux se diriger vers la porte de la chambre de sa fille avec un énorme martaux en main. Elle voulait se réveiller de ce cauchemar interminable. Son autre et unique enfant était à coté d'elle. Il s'appelle Pete et est à Poudlard en quatrième année. Lui aussi, il pleurait. Toute la famille était en larme. Sauf que les raisons n'étaient pas les même pour Rainbow.

« C'est la seule solution ! On ne peux pas la laisser ainsi ! »
« Mais... »
« Tu veux assister à l'enterrement de ta fille ? Ne crois pas que les sorciers soient invincible ! C'est des êtres humains, comme nous ! »

Silence. Rainbow n'entendait rien de ce qu'il se tramait dans le couloir d'à coté. Elle se sentait faible. Elle l'était sans doute déjà trop de nature. Vraiment. L'envie, le désespoir, la peur. Oui elle avait peur. Peur de vivre sans lui. Elle ne pouvait se l'imaginer. Malgré tout, il lui avait tant narer son passé. Du moins ce qu'il en savait. Il ne se rappelait plus rien avant ses onze ans. Le noir total. Il s'était retrouvée à BeauxBattons, du jour au lendemain, avec pour nom « Mark Mc Lean ». Ses parents étaient morts, du moins, d'apres ce qu'on lui avait raconté. Tout n'est qu'un mystère absolu. Il lui avait tant dit qu'il se sentait observé, et Rain ne faisait que lui répéter que c'était un paranoïaque avec un sourire en coin. Si seulement il savait à quel point elle regrettait. Alors qu'il était à deux doigts de se souvenir. Mort. Sous ses yeux. Elle revoyait encore son visage pétrifié par la peur. Il avait été tué de façon Moldus, ce qui était d'autant plus incompréhensible. Un couteau dans le coeur. Elle avait tout vu. Mais le meurtrié était masqué, et le fait de lui courir aprés de lui était même pas venu à l'idée. Elle fixait le cadavre du petit amis avec lequel elle avait passé plus d'un an de sa vie. Elle était exténuée. Mort. Désespoir. Cette scène se reproduisait sans cesse dans sa tête. Aucuns répis ne lui était accordé. Rien si ce n'était le sourire que Mark avait lorsqu'il est mort. Un sourire bienveillant. Ses dernières paroles furent « Mc Lean ». Rainbow connaissait deux Mc Lean à Poudlard, elles avaient toutes deux des liens de parentées entre elles. Tania lui avait certifié que aucun Mark ne faisait partie de sa famille. De toute façon, ce nom n'était pas unique. Puis, toute sa famille était morte, alors allez savoir.

« RAIN ! OUVRE OU JE FORCE LA PORTE ! »

Aucunes réponses. Elle n'allait pas lui en offrir. Ce serait sans doute trop demander. On pouvait entendre les bruits qu'effectuait James en donnant des coups sur la porte. Le Marteau était solide, le bois aussi. Mais après quelques minutes, une fissure se fit, ainsi qu'un énorme trou. Il put acceder à la serrure qu'il ouvrit. Si seulement il était un sorcier, il aurait put effectuer le sortilège « Alohomora » bien avant. Mais c'était à présent inutile. Il pénétra dans la pièce, jusqu'au chevet de sa fille en larme qui cachait son visage dans son coussin de couleur cyan. Ses cheveux étaient gras et long, d'un châtain-blond presque beau. Si elle prenait une douche beaucoup pourrait les lui envier. Ses bras étaient frêles, et elle n'avait pas changé d'habits depuis la nuit fatidique. James s'approcha d'elle, calmement. Elle pleurait encore et toujours. Il ne savait pas comment s'y prendre. Qui aurait su ?

« Rain... Regarde moi. »

Silence. Elle avait perdu la voix et l'envie de bouger. Mais il fallait qu'elle mange, elle était trop faible. Vraiment trop. Elle écoutait que très peu les paroles de son père, le son de sa voix était à peine audible, et elle ne pouvait se concentrer d'avantage. Le sommeil l'envahissait mais elle enchainait le plus de nuits blanches qu'elle pouvait, lui créant des cernes sur tout le visage.

« Tu sais, ça ne sers à rien tout ça. Il est bel et bien parti. Mark est mort. Ca ne servira à rien. Tout ça ne pourra plus jamais le ramener. Rain ? Tu m'entends ? Je te dis que Mark ne reviendra pas. Il est m... »

TROU NOIR.

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Silence. L'obscuritait régnait lorsque l'adolescente se décida enfin à ouvrir les yeux. Un mal de tête affreux la bruttalisait et elle avait l'impression d'avoir des appareils branchés sur elle ainsi que plusieurs fils. Ca ressemblait beaucoup à un hopital, et lorsqu'elle riva ses yeux vers sa tenue, sans pour autant se redresser, ça ne fit que certifier ses pensées. Les draps couleur cyan qui l'entouraient la rendait mal à l'aise. Si elle l'avait put, elle aurait utiliser la méthode du transplanage pour se rendre jusqu'à chez elle, néanmoins, ça pourrait créer beaucoup d'ennuis à sa famille. Elle ne savait pas depuis combien de temps elle dormait, et peut être même que la rentrée à Poudlard avait déjà été effectuée. En tout cas, Rainbow put remarquer qu'elle avait repris un poids concidérable, qu'elle classifierait de « normal ». Tant mieux. Elle voulait une cigarette. C'était la seule chose qu'elle réclamait après tout ce temps. Mais lorsqu'elle apperçut une ombre penchée à son chevet après s'être habituée à l'obscurité, elle changea d'alternative. Du moins, elle put reconnaître les traits de Pete, son frère. Malheureusement, il ne fumait pas. Mais peut être que ses parents avaient pensés à elle en lui déposant un paquet de Marlboro sur sa table de chevet ? Allez savoir, en tout cas, elle en prit une, sans pour autant réfléchir. La première suposition était impossible à envisager vu qu'ils n'étaient pas au courant (du moins elle l'espérait). Rainbow ne voulait pas les décevoir, et depuis plus de deux ans, elle se cachait. Sans doute était-ce sa mère qui l'avait oublié ? La bleue et argent l'alluma, et en tirant une seule latte elle put se sentir planer. L'effet de la première cigarette. C'était exactement ça. Se redressant une nouvelle fois, cette fois-ci pour reposer le paquet et attraper un cendrier, elle fit attention à ne pas réveiller Peter.

« Hum... »

Trop tard. L'adolescent ecarquilla petit à petit ses cheveux jusqu'à que le portrait de sa soeur se dessine à coté d'une braise de cigarette. Il n'y faisait même pas attention et se contenta de se jeter sur le corps familier.

« Rain ! Enfin ! Ca dois faire un mois à présent que tu dors.. On a eu peur ! »
« Quoi ? »
« Quand papa a forcé la porte, tu t'es evanouie, puis tu es entrée dans un coma d'après les mèdecin. J'y comprenais rien, mais j'suis resté avec toi ! »
« Ah. Un mois. »
« Oui. »

Silence. Rainbow venait de prononcer ces premiers mots depuis la mort de son petit ami. Et ils étaient brefs. Elle se sentait névrosée et l'espace temps lui échapait. Elle qui d'habitude s'apitoyait sur des livres, à se cultiver pour être à la auteur de l'homme qui avait fait d'elle sa fiancé : elle n'y voyait plus aucun intérêt. A quoi bon vivre sans Mark ? C'était son seul point d'attache. Du moins elle le pensait. Mais lorsqu'elle sentait les bras fébriles de son frère se cramponer à elle avec force, elle ne pouvait s'empêcher de soupir avec un sourire en coin. Tirant un late sur sa cigarette. Elle tremblait encore. Peut être aurait-elle dut profiter de l'occasion pour arrêter totalement ? Non. Elle n'était pas en été et n'avait plus une seule goutte de volonté.

« Mais tu fumes ! »

Et elle se rendait compte de sa bétise.

« Ne le dis pas aux parents. »
« Tu peux compter sur moi. »

Ce qui était bien lorsqu'on était frère et soeur, c'est qu'on pouvait toujours compter l'un sur l'autre. Du moins, ça fonctionnait ainsi chez les Cartland. Les deux enfants de la familles étaient les seuls sorciers et étaient donc très proches malgré leurs deux ans de différence. Contrairement à Rainbow, Pete avait été envoyé à Poufsouffle. Etant une personne loyale de confiance, l'amitié comptait avant tout pour lui, et il était prêt à tout pour la concerver. Rain l'avait lu dans ses yeux. Silence. La musique de l'hopital moldu était à peine audible, mais l'adolescente pouvait décerner une musique de Green Day. Ce n'était pas sa préférence, mais elle n'allait pas chipoter pour si peu.

« T'es prête pour demain ? »
« Il se passe quoi ? »
« C'est la rentrée et aussi... »
« Ton anniversaire. »

Sourires.

« Je suis contente de ne pas l'avoir raté. »

Les coups de minuits sonnèrent, et la Serdaigle enlaça son frère à son tour après avoir éteind la Marloboro Light avec délicatesse dans le pot conçut à cet effet. Elle n'aurait jamais souhaitait que ça se produirait dans de telles circonstances. Mais il fallait faire avec ce qu'on a. Donc en toute lucidité, Rainbow ouvrit grand les yeux en les plongeant dans ceux de son frère.

« Bon anniversaire, Pete Lyle Cartland. »
« Merci. »

Elle lui donna un baisé sur la joue.

« Tu auras ton cadeau à la maison. »

• • •

« Je m'appelle Rainbow Cartland. Je suis comme les autres. Je n'aurais pas la vanité de dire que je suis mieux que quiconque, ou bien même que je me croit forte alors que je suis un vase en cristal ambulant. J'ai dix-sept ans, et malgré tout, mon coeur est brisé. J'en suis réellement consciente que depuis peu. Le pire, c'était que, à part ma famille, personne ne connaissait l'existance de Mark. Car le fait que mon amant ait neuf ans de plus que moi était un lourd fardeau à porter. Mais c'était un ange. Et si j'étais chrétienne je vous direz qu'il est forcément là-haut, au Paradis. Dieu aurait pensé sa cicatrice au torse. Mais il m'a oublié. Car cette image est éternellement gravée dans mon esprit. Je n'ait pas non plus la vanité de crier haut et fort que je vais le vanger, mais si l'occasion se présente je n'y manquerait pas, malgré le fait que je sois une trouillarde, il y a certaines choses auquelles je tiens. Contrairement à ce que l'on croit, je ne suis pas une fille toujours sur ces livres ; bien que c'est parfois vrai, j'avoue. »

« Je m'appelle Rainbow Cartland. Je suis née un 2 Mars. Et j'entre à Poudlard pour ma Septième année. Lucide, en ayant pour bagage mon coeur. »

« L'histoire d'amour que je m'imaginais, sans fil rouge ni bague de promesse est réduit à néant ; tout comme moi. »

QUESTIONS HORS-JEU

Comment trouvez-vous le design ? Superbe. Bien que le noir revienne beaucoup sur les Forum HP, ça fait partie du concept du cinquième volume et nous fait directement entrer dans l'ambiance. Au moins, j'ai la joie de voir qu'on nous impose pas le visage de Voldy (pour une fois).
Comment avez-vous connu le forum ? Depuis le temps, je ne me souviens plus, certainement un Top Site. Mais c'est pas mon premier compte.
Qu'est-ce qu'il vous a poussé à vous inscrire ? Le Bon RP, l'Organisation, le Réalisme, la Bonne Ambiance etc.
Comment trouvez-vous l'intrigue ? Sympathique, sinon, je ne serais pas ici.
Personne sur l'avatar = Natalia Vodianova.

» Cho Chang, 6e Année, AD.
» Basile S. Crimson, 6e Année.
» Sam L. Richards, 5e année, AD.
» Jan Smith, 5e Année.
» Sky Appletown, 6e Année, AD.