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 Lui Andher, 6eme Année.

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Lui Andher
6ème Année à Serpentard
6ème Année à Serpentard
Lui Andher


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MessageSujet: Lui Andher, 6eme Année.   Lui Andher, 6eme Année. Iconminitime1wn2Mar 1 Mai - 2:51

Depuis les débuts de l'humanité civilisée, la dynastie des Andher se persuadait -et persuadait les autres par l'étendue de leur influence- de leur totale supériorité, et ce sentiment se transmettait de génération en génération, sans jamais rien perdre de son ampleur, ce qui donnait des héritiers sortis tous du même moule. Ce sont les héritiers des Domini de la Rome Antique, des Suzerains du Moyen Age, de la noblesse d'épée de la Renaissance, l'infime fraction de privilégiés qui détiennent dans leurs serres constellées de diamants 50% du patrimoine sorcier. Lui a pris ces principes totalement à coeur, et cette certitude de se dresser au-dessus de tout le reste a joué un rôle déterminant dans la formation de sa personnalité. Il est excessivement fier de la pureté de son sang, de l'immense histoire familiale, et, surtout, de son nom qui lui donne encore plus d'éminence qu'il n'en mérite. A côté des Andher, les Malefoy et les Black n'étaient que des amateurs. Ca se voit dans chacun de ses pas, chacun de ses mouvements de tête, chacun de ses regards, il est le nec plus ultra de l'arrogance et le cliché du fils à papa qui a tout et qui n'a rien. Son inébranlable foi en la suprématie de sa lignée ne laisse qu'une dérisoire quantité de personnes qui méritent d'être regardés dans les yeux, et encore moins de ceux qui ont le privilège de se voir adresser la parole et être traités comme des égaux. En conséquence de quoi, son ton habituel est teinté d'une condescendance à peine voilée.

Il n'est pas ce qu'on qualifierait d'extraverti, ce qui est tant mieux lorsqu'on considère l'infime nombre de personnes à qui il daigne adresser la parole. Cela dit, toutefois, il est complètement à l'aise lors de réunions à un nombre restreint de personnes - telles les soirées entre amis ou dîners de famille. Toute sa vie il a été amené à converser sans fournir le moindre effort avec les noms les plus illustres de l'Histoire Sorcière. Son statut d'héritier du trône d'une des familles les plus influentes du monde signifie qu'il entre souvent en contact avec des grimpeurs d'échelons sociaux, qui ne lui inspirent que du mépris. Vous ne serez jamais comme nous, ce n'est pas la peine de vous donner tout ce mal... Il n'y en a que très peu que Lui se permet d'appeler "amis", le reste finit inévitablement par acquérir le statut relativement anonyme de "connaissance". Son respect est extrêmement difficile à obtenir, et il va de soi que cela exclut d'office les sang-mêlé et autres admirateurs de Moldus.

Il se met rarement en colère - en fait, il éprouve rarement une émotion tout court. Les sentiments ont souvent été vus comme une limite à la liberté et surtout une faiblesse, en conséquence de quoi Lui a appris à exercer une excellente maîtrise sur lui-même, et paraît aussi transparent que possible. Il n'a cependant que seize ans, et on ne peut pas toujours attendre de lui qu'il garde le contrôle de lui-même, et lorsqu'on le provoque, il devient immodéré et violent. Sa vengeance est âpre, et il ne pardonne pas facilement.

Lui a une prédisposition toute particulière - prédisposition qui, immanquablement, se développera à mesure qu'il grandira - pour la manipulation de gens et de situations. Il se place au-dessus de concepts tels que le sens moral. Jamais dans sa vie le fait de mentir n'avait affecté sa conscience - conscience, soit dit en passant, inexistante. Lui est le genre de personnes qui s'en balance complètement et totalement des sentiments que peuvent ressentir les gens qu'il considère comme inférieurs à lui (ce qui comprend une bonne partie du globe terrestre), ce qui lui donne par conséquent le droit de les manipuler tels des pions sur un échequier.

En ce qui concerne les cours, ce n'est pas par manque d'intelligence qu'il n'a pas les meilleurs résultats de Poudlard. Ce qui lui manque, cependant, c'est le sens du travail et de l'assuiduité nécessaires pour acquérir des notes plus élevées que des A ou quelques rares E hasardeux. La vie lui tend la fortune et tout le bordel nécessaire pour subvenir à ses besoins sur un plateau doré, et il est né avec une cuillère en argent dans la bouche - pourquoi se donner du mal pour quelque chose dont on n'a pas besoin ?

Le tout donne un être foncièrement méchant, délibérément blessant et qui ne se préoccupe que de ses propres problèmes - autrement dit de rien, étant donné le caractère inexistant de ses problèmes à Lui.

Tout ça, c'est Eux qui le pensent, et qu'ils continuent à vagabonder dans leurs élucubrations si ça leur chante. Moi je m'en fous.

Je m'appelle Lui et je suis presque heureux.
Il paraît que j'ai tout : je suis Jeune, Beau, Riche. Des populations entières doivent rêver d'être moi.
A ça près.
Je suis Jeune, Beau, Riche et lucide.
Et ça, c'est le détail qui fout tout en l'air.

Ma vie n'est que luxe, calme et volupté, j'ai un manoir à côté duquel le Buckhingman Palace paraîtrait ridicule, un balai de rêve (enfin le balai de VOS rêves), et plus de fringues que Mme Guipure n'en a vu de toute sa vie. Je maine donc d'une main de maître un Eclair de Feu qui-laisse-une-trace-étincelante-dans-l'air-après-votre-passage-édition-limitée, je fais faire mes chaussures en mesure chez les meilleurs créateurs du monde, je ne porte que des robes à vingt cinq mille (gallions), hiver comme été, je ne sors pas de chez moi sans ma baguette en bois de pernambuco (unique en son genre), j'ai toujours les cheveux savamment ébourrifés. Je suis un artiste, et mon oeuvre c'est Moi.
Ma personne, mon chez moi, mon balai, mon mode de vie, mon attitude, relèvent de l'exceptionnel, je ne fais rien comme les autres, ou alors je le fais mieux.

Nous sommes en quantité infime dans la masse, mais nous nous sentons nombreux car nous ignorons ce qui se passe en-dessous, à l'heure où vous vous levez pour aller bosser, nous nous couchons, ivres et béats d'avoir claqué en une nuit le montant de vos courses alimentaires de la semaine, voire votre loyer, voire votre salaire. Et le pire, c'est que c'est normal, et qu'on recommencera demain, et après-demain, et tous les jours jusqu'à ce qu'on s'en lasse.

Ca vous exaspère ? Tant mieux, c'est fait pour.

Je suis un petit con, un sale petit con qui se la pète du haut de ses seize ans et de ses millions. Mon optique ? Emmerder le monde, vous compris.

Car emmerder le monde est la solution, la panacée contre l'ennui. Enerver, emmerder, exaspérer les hypocrites, les déclassés, les intolérants, les prétencieux sans raison, les voisins, les bourgeois, les radins, les mythomanes, les incurables médiocres, ceux qui traitent les filles de salopes parce qu'ils ne les ont pas sautées, ceux qui critiquent des livres qu'ils n'ont pas lus, et ceux qui se prennent pour ce qu'ils ne sont pas et ne seront jamais... les moldus.
Je possède deux armes infaillibles pour exercer mon art, la première, c'est mon indubitable supériorité physique, intellectuelle, financière et sociale qui écrase d'emblée mon adversaire et me rend invulnérable à n'importe quelle attaque, la seconde, c'est que je me fous de tout, et que je n'ai honte de rien.

Vous trouvez ça puéril ? J'ai mes raisons.
J'emmerde le monde parce que je le hais.

Je le hais de ne pas être ce que je voudrais qu'il soit. Je suis un idéaliste, je chéris des valeurs obsolètes; le courage, l'abnégation, la grandeur. Ma vie est une quête dont l'objet n'est plus, mes ancêtres étaient des héros, je ne suis plus qu'un fils à papa. Rebel without a cause, je crèverai d'un accident quelconque ou d'une over-dose, alors que je voudrais mourir au combat.
Combattre quoi ? Dans un monde où Dieu est Réussite Sociale, et qu'on ne sauve plus que dans les romans. Dans un monde où plus rien n'a d'importance, pas même les prénoms que les parents donnent à leurs enfants. Dans mon cas, il s'agit d'une erreur d'enregistrement qu'ils n'ont jamais pris le temps de corriger. Si je m'appelais Luis, aurais je été une autre personne ?

Je cherchais en vain dans chaque visage une étincelle de poésie, de l'enthousiasme dans les discours, des idéaux si ce n'est des idées, mais les gens passaient outre, ils marchaient pressés, mal habillés, les yeux vidés par les soucis. J'ai arrêté. Je ne peux rien pour eux. Je ne peux rien pour personne.



NB: fiche inspirée et complétée pas des citations extraites de Hell de Lolita Pille.
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