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 Tomas Delean, 5e Année.

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Tomas Delean
5ème Année à Gryffondor
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Tomas Delean


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MessageSujet: Tomas Delean, 5e Année.   Tomas Delean, 5e Année. Iconminitime1wn2Ven 28 Sep - 19:39

« Nous te renions, jeune fille. Oser nous trahir avec quelqu'un de la basse société ... Une dealer sûrement. Vois-tu, nous ne pouvons plus avoir confiance en toi. Nous te laissons 5000€ d'avance, et te laissons vaquer à tes occupations. Autrement dit, nous te renions. Si cela fait mal au coeur de voir notre fille unique partir, nous ne voulons pas voir partir notre réputation dans tes frasques ... Reviens lorsque tu te rendras compte de ton erreur. »


    Et elle fut jetée dehors, comme une malpropre. Cette jeune fille, Selean Clark, venait de passer du stade social plus qu'aisé, quasiment riche, à un stade de jeune fille dans le rouge. Et cela par un seul geste de ses parents. Elle était tombée amoureuse de Mark Delean, chose à ne pas faire disaient-ils, mais ils ne comprenaient pas les sentiments. Elle était donc obligée de finir avec 5000€ en souvenir de ses parents. Jusqu'à ce qu'elle se rende compte que son histoire était une erreur. Une erreur ? Sûrement pas. Mark était tout pour elle, il n'avait juste ... Pas un rond ... C'est donc les larmes aux yeux qu'elle fut expulsée d'une des trois demeures des Clark, richissimes chefs d'entreprises à succès qui faisaient d'eux des personnes au-dessus de tout le monde par leur argent, mais également en-dessous par leur manque de coeur. Renier son enfant pour une histoire de réputation était la chose la plus horrible qu'ils pouvaient faire. Mais il l'avaient fait. Elle était donc livrée à elle-même, avec Mark, qui avait emménagé dans son appartement luxueux qu'elle ne pourrait plus payer d'ici que ses parents ne s'en tiennent plus garants.

    Une fois la nouvelle annoncée à Mark, ils furent obligés de chercher un appartement beaucoup plus petit - disons, pourri et étroit - qu'ils pourraient payer avec des petits boulots. Mark Delean, grand jeune homme brun et séduisant, qui compensait le fric par sa beauté, ne pouvait plus compter que sur sa tendre et chère petite amie. Un amour passionnel qu'ils vivaient. Mais qui sombrait désormais dans un océan de dettes. Les parents de Selean n'avaient jamais jugé utile de mettre une somme d'argent sur son compte, jugeant les leurs assez préparés à toutes sortes de problèmes. Ils se retrouvaient donc à tous les deux 7000€ qui finiraient par flamber très rapidement. Trop rapidement même.

    Un an après ces dures séparations, les deux amoureux venaient de commettre l'erreur de trop. De faire un enfant. Qu'ils ne pourraient ni nourrir correctement, ni éduquer correctement, ni lui faire comprendre le sens du mot plaisir puisque tous les deux incapables de payer quoique ce soit pour lui faire plaisir. C'est dans ces conditions sociales désastreuses que naquit Tomas Delean. Le jeune poupon aux cheveux déjà d'un noir ébène et d'un bleu profond ressemblait en tous points à son père. A la sortie de l'hôpital, les complications arrivaient. Il fallait le nourrir, lui acheter un lit, entretenir la maison ... Et il fallait bien évidemment quelqu'un à la maison pour s'occuper de Tomas. Selean fut ainsi réquisitionnée pour s'occuper du gamin pendant que Mark travaillait. Leur maison fut vite exemplaire par sa propreté et son rangement, mais pas par la qualité des produits qui étaient utilisés. Tout était méticuleusement calculé de façon à ce qu'aucun produit ne puisse les envoyer à la rue. Objets d'occasion également, quelques décorations apportées par les parents de Mark qui étaient dans la même situation sociale qu'eux ... Ils menaient ainsi un train de vie précaire, morne mais à peu près normal. Jusqu'à ce qu'arrive l'année suivante.


« Mark, je suis enceinte ... »
« Quoi ?! Bon, direction l'hôpital, il faut que tu avortes, nous avons trop de problèmes comme ça ... »
« Tu plaisantes j'espère ? »
« Non, nous ne pouvons pas nous le permettre !»
« Mark Delean, tu es un connard ! On ne peut pas tuer un bébé quand même ?! »
« Nous ne sommes pas dans une position où nous avons le choix ... »
« Je le garde quoi que tu en penses ! Je n'irai pas avorter ! »


    Et elle n'alla pas avorter. La vie prit une toute autre envergure à partir de ce moment. Les deux amoureux passaient leur temps libre à proférer des insultes l'un à l'autre pour au final se réconcilier le soir même, tout en gardant leurs points de vue respectifs intacts. C'est au cinquième mois que les choses basculèrent. Mark ramenait moins d'argent sans réelle explication. Selean n'osait rien lui demander, sachant que son travail d'ouvrier était trop pénible pour qu'elle puisse critiquer. Une partie de l'argent partait quelque part, elle ne savait où. Elle se contentait de ne rien dire, au risque de se faire insulter. Ils faisaient ainsi des moindres dépenses, sachant tous les deux que quelque chose n'allait pas. Mais Mark gardait son secret intact. Jusqu'à cette nuit là. Deux semaines avant l'accouchement de Selean.

    Mark était complètement défoncé. Il venait de prendre une dose de drogue considérable. Il ne voyait plus grand chose, son esprit était embrumé, il était dans une euphorie totale. Ils étaient riches, ils avaient une villa près de la mer en France, et étaient heureux ... Leur petit garçon avait une chambre rien qu'à lui, ils faisaient ce qu'ils voulaient, étaient invités dans des soirées mondaines ... Il n'avait plus pied dans le réel. Son corps devenu comme flasque était transporté par ses jambes qui devaient supporter tout le poids de l'homme. Il s'arrêta au milieu de la route. Là, ses jambes cédèrent, et il s'écrasa au sol avec le moins de grâce que possible, puis ses yeux se fermèrent. Il avait perdu connaissance. Un automobiliste passa par là, et ne vit pas la silhouette habillée de noir effondrée au milieu de la route. Il roula à une vitesse considérable sur le corps. Le conducteur s'arrêta et transporta l'homme à l'hôpital. Il décéda dans la nuit.

    Selean, quand à elle, fut envahie de chagrin. Ils venaient de gâcher 9 mois de leur existence à se détester, à se mentir. Et il était parti sans s'expliquer. Elle n'avait pas pu lui dire qu'elle regrettait tous ces mauvais moments passés, qu'il aurait pu tout lui dire, qu'elle n'aurait rien fait ... Mais c'était trop tard. Mark Delean s'en était allé sans un au revoir pour son fils ni pour sa tendre femme. Le malheur avait, une fois de plus, été le plus fort. Selean se retrouvait ainsi, seule, sans travail, un gosse sur les bras et un deuxième qui allait bientôt naître. Une fille. Il ne fallait pas qu'elle connaisse ça, elle aussi. Il fallait la protéger, ils étaient maudits, il fallait la protéger ... Et la solution fut radicale. Elle accoucha sous X, ce qui fut une souffrance supplémentaire, et à la fois un soulagement de savoir que sur cette Terre, quelque chose qui lui appartenait pourrait vivre dans la joie.

    De son côté, Tomas grandissait. Il apprenait, il commençait à marcher, puis courir ... Il apprenait les choses de la vie quoi. A son entrée dans l'école moldue à trois ans, on lui découvrit un talent pour la compréhension, ce qui faisait d'un côté la joie de la mère, pensant que lui, il pourrait faire quelque chose de sa vie. Tomas en restait néanmoins très énergique, une vraie pile électrique. Il savait se dépenser tout en calmant ses ardeurs lorsqu'il revenait à la maison. Et, à la grande joie de Selean, on ne lui parlait de son fils qu'en bien. Beaucoup disaient qu'il était très beau, les professeurs ne tarissaient plus d'éloges à son égard ... Ce qui soulageait une partie du poids que devait garder Selean.

    Autant ne pas vous mentir, Selean avait plusieurs fois voulu rentrer chez elle. Retourner dans la villa, aller se baigner dans la piscine chauffée, expliquer à ses parents que Mark n'était qu'un trou du cul qui ne voulait que l'exploiter ... Mais elle se l'interdisait. A la mémoire de Mark. Retourner là-bas signifiait le renier, et finir de détruire ce qu'il restait de lui sur cette immonde planète. Elle aurait été la pire salope au monde à craquer et à retourner chez elle. Elle devait donc se forcer à vivre ce train train horrible, tout en voulant frapper sur tout ce qui bougeait lorsqu'elle voyait ces gens dans la rue se pavaner ... Ils ne connaissaient rien à la vie ...

    Arriva les sept ans de Tomas. Il savait lire, était toujours un brillant élève et avait toujours droit à toutes sortes d'éloges ... Mais Selean allait mal. Elle voulait boire mais n'en avait pas les moyens, elle voulait fumer mais n'en avait pas les moyens ... Sa frustration augmentait de jours en jours. Elle déraillait complètement. Puis, vint ce soir là. 14 Avril, le lendemain de l'anniversaire de Tomas. Elle s'avança vers lui, et lui lança une claque au visage. Sans raison. Il n'avait rien fait, il voulait être gentil avec sa mère, et ... Elle le frappait. Les yeux remplis de larmes, Tomas regarda sa mère qui lui assena une seconde claque. Ça la soulageait. Mais cela le faisait souffrir. Qu'est-ce qu'elle se détestait. Comment osait-elle le frapper de cette façon ? Elle ne savait pas, mais ça lui faisait un si grand bien ...

    Et cela se reproduisit. Elle continua à le frapper sans raison, comme pour assouvir un besoin pressant ... Un besoin qui l'obnubilait. Elle devenait complètement folle. Il fallait qu'elle aille absolument voir un médecin, elle faisait souffrir son enfant pour aller mieux ... Mais qu'est-ce que ça la soulageait ... Si cela lui faisait plaisir, certainement pas. Mais quelque chose en elle la poussait à le battre, à le faire souffrir, pour qu'il ressente qu'elle allait vraiment mal, pour qu'il sache ... Qu'elle devenait folle ... De chagrin. Son amour était mort, sa fille était quelque part sur la planète sans savoir où ... Quel chagrin. Et frapper soulageait la femme. Tomas ne disait rien, et encaissait. Il devenait de plus en plus sombre, son dialogue était coupé, il ne parlait jamais ... Sauf en classe. Il faisait bonne figure, ne laissait rien paraître. Les claques de sa mère ne laissaient aucune trace sur lui pour l'instant, ce qui permettait à la mère de continuer de le battre en toute impunité ... Lorsque les professeurs faisaient remarquer à Selean le comportement de son fils, elle remettait la faute sur la mort du père de Tomas. Qu'il venait juste de prendre conscience qu'elle disait. Et elle continuait.

    La vie prenait une tournure morne, jusqu'à ce soir d'Octobre, alors que Tomas n'avait que neuf ans. Ce soir-là, elle avait décidé de mettre un terme à sa vie. Il fallait qu'elle arrête de souffrir, elle serait mieux là-haut, avec Mark. Ce soir là, Tomas était devant la fenêtre, à regarder les voitures passer. Selean saisit un couteau. Elle s'avança doucement vers lui, ne faisant pas de bruit ... Il se retourna. Tomas fut saisit d'une intense impression de malaise. Elle allait le tuer. Il voyait déjà la mort dans les yeux de sa mère, le visage déformé par la folie. Littéralement paralysé, il ne fit pas un pas. Selean approcha le couteau sale de la joue droite de Tomas, et fit une mince entaille verticale dedans ... Entaille noire par la saleté du couteau. Le sang coulait. Il avait les yeux remplis de larmes. Selean leva une deuxième fois le couteau. Tout se passa vite. Selean fut projetée contre le mur, immobilisée, le couteau passa par la fenêtre pour atterrir aux pieds d'un agent de police faisant sa ronde, et l'entaille faite par Selean se referma pour laisser une fine cicatrice noire.

    Il fut le soir même envoyé dans un orphelinat le temps de comprendre ce qu'il se passait, ses grands parents ne se tenant pas garants de lui. Lorsque Selean reprit son état normal, elle fut envoyée en Hôpital Psychiatrique, les médecins jugeant son état mental comme « Inquiétant ». Et contrairement aux attentes du jeune homme, il ne resta pas à l'orphelinat, mais une femme, fort bien habillée et qui sentait une bonne odeur de lavande mêlée à la vanille se présenta à l'orphelinat se désignant comme grand-mère de l'enfant. Une grand rancoeur venait de naître en lui. Cette bonne femme était celle qui avait fait de maman ce monstre, tout ce qui leur était arrivé était de ... Sa faute !

    Après deux heures d'attentes – durant lesquelles sa grand-mère réglait certainement les papiers nécessaires – il finit finalement par sortir. Il devait être 21h00, et la fraîcheur de la nuit avait déjà envahit toute la rue. Sa grand-mère lui fit signe d'avancer un peu plus vite, et murmura quelque chose qui ressemblait à un appel. Quelques secondes plus tard, un bus à deux étages arriva avec une rapidité surprenante. Il regarda sa grand-mère avec un air interrogateur. C'était quoi ce délire ? Ils étaient pétés de thunes, pourquoi ils prenaient un bus pour aller chez eux ? La vieille femme lui répondit comme si elle avait entendu sa question mentalement.


« Nous prenons le magicobus, notre limousine est en réparation et les deux décapotables auraient été inappropriées pour ce genre de voyage. Oh, et appelle-moi Pénélope. »


Dernière édition par le Dim 30 Sep - 20:54, édité 4 fois
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Tomas Delean
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MessageSujet: Re: Tomas Delean, 5e Année.   Tomas Delean, 5e Année. Iconminitime1wn2Dim 30 Sep - 17:27

    Il fronça les sourcils, en signe d'incompréhension. Magicobus ? Magicobus, dans magicobus il y a magic ... Magie ? Il n'était pas encore persuadé, mais ça y ressemblait. Ce avec quoi il avait évité une mort certaine, c'était grâce à la magie ? Il avait des dons ? A cette idée, il eût un grand sourire ... La magie devait être tellement plus amusante que tout ce qu'il se passait dans le monde normal ... Il n'osa pas penser une seule seconde que ce qu'il vivait était faux. Il allait vivre dans les meilleures conditions possibles, et possédait des pouvoirs magiques. Ses grands-parents l'acceptaient, mais c'était ... Une chance inouïe. Mais à l'évocation des grands-parents, il ressentit un pincement au coeur. Sa mère ... C'était de leur faute si elle était devenue folle ... Et pourtant, c'était difficile à croire face au sourire bienveillant de sa grand-mère. Il ne pouvait pas imaginer une seule seconde que cette femme ait mise à la porte une femme en sachant qu'elle aurait une situation critique ... Et pourtant ...

    Il entra dans le magicobus. Le contrôleur fit un sourire à sa grand-mère qui lui le retourna, et ils allèrent se placer au fond du magicobus. On annonça « Prochain arrêt, Manoir Clark, Londres ! » et le bus démarra à une vitesse certainement interdite par les lois anglaises. Les sièges se déplaçaient et butaient les uns contre les autres dans un vacarme assourdissant par la vitesse du bus. Si tout le monde magique était comme ça, c'était alors bien loin de tout ce qu'il s'était idéalisé ... Il tirait un apparent réconfort à voir le visage de sa grand-mère faisant bien comprendre qu'elle avait hâte que les voitures soient disponibles. Il en était à se demander comment les sorciers pouvaient supporter un tel moyen de transport ... Mais ses pensées ne furent pas plus rapides que le bus : ils venaient d'arriver au manoir de ses grands-parents.

    Alors que sa cicatrice le grattait fortement, il sortit du bus avec ses valises en admirant la beauté des lieus. Un énorme manoir se tenait devant eux, grand, majestueux, propre, éclairé ... Il était vraiment superbe. Ça changeait vraiment du deux pièces pourri dans lequel il vivait depuis sa naissance. Pressé par sa grand-mère, il la suivit tant bien que mal avec ses valises remplies seulement de vêtements et de ses affaires scolaires. Vêtements qu'il, à n'en pas douter, ne mettrait plus jamais. Ses grands-parents auraient sûrement assez de gentillesse – du moins, espérait-il – pour lui acheter des affaires digne de ce nom. Il regarda avec envie la piscine avant de passer les grandes portes qui menaient à l'entrée du manoir. Il ne savait pas nager, mais à la vue de la piscine, il avait une mordante envie d'y mettre les pieds dedans. C'était un gosse de neuf ans quoi, et quel gosse de neuf ans n'aimait pas l'eau ?

    Lorsqu'il pénétra dans le manoir, tout était pareil que lui avait raconté sa mère à quelques exceptions prêt. Déjà, c'était un petit être de 50 cm de haut qui l'accueillit en faisant une courbette et qui ramassa ses valises. Un être qui, à n'en pas douter, était un elfe. Il aurait certainement plus d'informations le lendemain. Il en restait très curieux de tout cet environnement. Il se rendait compte qu'il avait une chance inouïe d'avoir des parents aisés. Qui aurait pu dire qu'il avait autant de choses à sa disposition ? Certainement, pas beaucoup. Ne sachant trop quoi faire, il se retourna vers sa grand-mère, qui lui fit signe de suivre l'elfe.


« Suis l'elfe de maison, il va t'accompagner dans ta chambre ... Si tu as un problème, tu n'as qu'à l'appeler ... Son nom est « Fey », il sera toujours là quand tu auras des problèmes ... »


    Elfe de maison ? Tais-toi Tom' et suis-le. Il commença à courir pour rattraper la distance entre lui et l'elfe pour au final suivre l'elfe au pas. Il s'arrêta finalement face à une porte où était inscrit « Tomas Delean ». L'elfe ouvrit la porte, et laissa découvrir une grande chambre avec, au milieu, un grand lit double. Sur le côté gauche, un grand bureau trônait avec des étagère et un un siège qui semblait très confortable. Sur la droite, une grande armoire où il allait certainement ranger ses affaires. A côté du lit, il y avait une porte. Il n'attendit pas l'autorisation de l'elfe et alla voir ce qu'il y avait à l'intérieur. Une salle de bain, rien que pour lui ... Ils avaient vraiment beaucoup de fric pour s'offrir ça. Une douche, une baignoire, deux éviers ... C'était vraiment trop bien. L'elfe vint le tapoter dans le dos. Il se retourna et l'écouta.


« Monsieur, je voulais vous dire que je suis désolé, mais la construction de votre salle de jeu personnelle est en cours, vous ne l'aurez à votre disposition que dans quatre jours ... »


[*] [.] [*]


    Chemin de traverse. Deux ans plus tard. Il avait enfin compris les raisons du choix de ses grands-parents, bien qu'il ne les approuvait pas, et savait enfin beaucoup de choses sur la magie. Il profitait enfin de la vie, mais restait toujours sombre. Ces sales années de sa vie restaient marquées à vie sur son visage, comme pour rappeler d'où il venait. Si aujourd'hui il pouvait se dire riche, il n'oserait jamais se la péter, se rappelant ses douloureux souvenirs du deux pièces miteux et sans âme. Pour son départ, seul son grand-père était présent, sa grand-mère étant retenue au lit par une forte fièvre. Elle s'assura néanmoins que sa valise était prête et avait ajouté quelques petites choses à la liste des fournitures. Mais, contrairement aux apparences, ils n'étaient pas aux petits soins avec lui. Oh non. Ils laissaient Tomas faire ses choix, travailler seul, et parfois même le forçaient à faire le ménage ... Avec les elfes de maison. Il ne s'en plaignait pas, après tout, c'était la moindre des choses après tout ce qu'ils avaient fait pour lui. Passons.

    Son grand-père – prénommé Marwin – devait donc l'accompagner pour ses achats. Son grand-père ni sa grand-mère n'étant très âgés ( Ayant eu Selean a 20 ans tous les deux et Selean ayant eu Tom à 20 ans également, cela fait donc 51 ans aux deux grands-parents ), ils avaient encore le sens de l'économie et de la qualité. Il fut donc bien conseillé. Aucun accident notable si ce n'est que le choix de la baguette fut relativement long. Il finit par trouver une baguette en bois de saule avec un crin de licorne, souple et utile pour les sortilèges complexes. Choix astucieux, murmura Ollivenders avant de retourner dans sa réserve. C'est donc, avec deux valises pleines qu'il se présenta au quai neuf trois quarts. Il lança un au-revoir à son grand-père qui se volatilisa subitement, laissant le jeune homme seul face à la populace étudiante au collège Poudlard.

    Tomas restait toujours discret, évitant la dialogue. Il ne se sentait pas en confiance. Le passé avait réellement fait de lui quelqu'un qu'il n'était pas, et il se forçait de ne pas être comme il était au naturel, croyant toujours au fond de lui que c'était ce vrai côté de sa personnalité qui avait fait dérailler sa mère. Chose fausse, bien sûr. Mais ça l'avait réellement marqué. Le choixpeau détecterait peut-être ceci, mais il ne se sentait pas prêt encore à être naturel ... Lorsqu'il trouva dans un compartiment avec trois élèves de quatrième année, il se contenta d'envoyer un bonjour discret et de s'asseoir, essayant de faire le moins de bruit que possible. Trois Gryffondor. Ils avaient l'air bien dans leur peau ... Il les enviait. Si seulement il avait été quelqu'un d'autre, qui n'avait pas souffert, qui n'avait pas été battu durant des années, qui n'avait pas faillit mourir ...


« Hey petit, c'est quoi cette cicatrice sur ta joue ? »


    Il sentit ses joues s'empourprer, et essaya de mentir du mieux qu'il pouvait. Il n'allait pas déballer sa vie à des personnes qu'il ne connaissait pas.


« Une coupure ensorcelée ... Je sais pas si ça partira un jour ... »
« Ah ... »


    Non, il ne savait pas mentir. Il avait dit la vérité en ne s'étendant pas. Cette cicatrice, d'ailleurs, il allait la garder. Son grand-père lui avait lancé un sortilège de façon à toujours savoir si il ne se trouvait pas à proximité de sa mère. Jugée dangereuse pour lui, cette dernière pouvant vouloir « finir le travail commencé », Marwin et Pénélope voulaient savoir où il était par le biais de la cicatrice. Au moins, cette dernière se rendrait utile. Bien qu'il n'ait jamais approuvé ces méthodes, il jugeait que si ça les rassurait, cela voulait vraiment dire que sa mère était très dangereuse. Il se gratta la joue, comme pour confirmer cette pensée. Si seulement son père pouvait être là ...

    Quelques heures passèrent. Il était dans la grande salle. Vraiment merveilleux. Il allait bientôt passer sous le choixpeau magique, et aurait droit au verdict. Gryffondor ? Poufsouffle ? Serdaigle ? Serpentard ? Chaque maison tentait Tomas. Bien que Gryffondor lui semblait un choix judicieux. Quoique ... Serdaigle était également très adapté. Il n'avait plus qu'à espérer ... Le choixpeau répartissait suivant le caractère de la personne, il n'y avait donc pas de peur à avoir, il allait certainement l'envoyer dans une maison qui lui correspondait. Il se contenta d'attendre son tour. Puis, son nom fut prononcé. Il s'avança, et alla se placer sous le choixpeau rapiécé ...


~


    Cinquième année. Sa mère était devenue plus folle que jamais. Néanmoins, elle venait de lâcher une information importante : il avait une soeur. Chose qui venait de le détruire a moitié. Qu'en avait-elle fait ? Elle l'avait tué ? Elle l'avait laissé à l'orphelinat ? Personne n'en savait rien. Ses grands-parents eux-même n'étaient pas au courant qu'il avait une soeur. Il allait faire des recherches à Poudlard, il fallait à tout prix qu'il sache ce qu'il lui était arrivé. Avait-elle souffert ? Allait-elle bien ? Était-ce une sorcière ? D'après Marwin, il y avait de grandes chances, parfois les gênes sautent une génération et se retrouvent dans une nouvelle ... Mais les recherches risquaient d'être compliquées. Avec Ombrage à Poudlard, il n'était pas sûr d'avoir la chance de chercher à sa guise ...


    VI. QUESTIONS HORS-JEU
  • Comment trouvez-vous le design ? : J'adore ^^. C'est d'ailleurs ce qui m'a motivé à m'inscrire !
  • Comment avez-vous connu le forum ? :Tops-Sites ^^.
  • Qu'est-ce qu'il vous a poussé à vous inscrire ? : Je venais d'avoir une idée de personnage comme ça ... Je ne savais pas trop où le faire en fait. J'ai cherché sur des Tops Sites. J'ai trouvé Poudlard-Fantastique*, j'ai adhéré au design, j'ai adoré l'intrigue, alors voilà ... (^^)
  • Comment trouvez-vous l'intrigue ? : Bien ! Rythmée, originale, et donne un peu plus de charme que les romans de JK Rowling.
  • Personne sur l'avatar : Sirius Black adolescent, images © divers créateurs DeviantArt.
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