Poudlard Fantastique
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 Je suis le sentiment de rejet exacerbé de Jack.

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Rainbow Cartland
7ème Année à Serdaigle
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Rainbow Cartland


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MessageSujet: Je suis le sentiment de rejet exacerbé de Jack.   Je suis le sentiment de rejet exacerbé de Jack. Iconminitime1wn2Dim 19 Aoû - 22:24

( Premier Post Réservé )



« Rain ? Tu pars déjà ? »
« Oui, je dois faire le compte rendu de Rogue. J'suis à la bourre. Amusez-vous bien. »

Le Soleil se cachait derrière les nombreux nuages visibles d'après les Jardins. Rainbow se sentait presque rassurée dans une telle saison hivernale. Ce n'était pas la même sensation que lorsque le soleil agresser sa peau, malheureusement, elle ne pouvait en profiter avec ses amis. Dans trois jours, elle devait rendre un compte rendu au Professeur de Potion, et elle voulait que ce soit un des meilleurs. Étant assez excellente dans cette matière, elle y mettait beaucoup du sien malgré le fait que Rogue favorise beaucoup plus ceux de sa maison. Heureusement, elle n'était pas de Gryffondor, et, de toute façon, n'avait pas les caractéristiques pour. Enroulée dans sa cape noire, l'adolescente s'éloigna de Tania, Colin ainsi que de tous les autres pour s'approcher de la grande porte d'entrée de Poudlard, la plus prestigieuse école de sorcier. Bien qu'elle ait grandie, Cartland éprouvait toujours le même plaisir à étudier la magie, elle n'y trouvait aucune réelle lassitude bien qu'elle ne soit pas du même entrain qu'auparavant, mais on grandit tous de différente manière. Heureusement pour elle, bien qu'elle soit toujours plongée dans des livres (complexes ou non), elle n'a jamais eut de problèmes optiques et pour les lunettes elles semblaient ne pas l'attendre à la fin du chemin. Lorsqu'elle entra dans Poudlard, elle put remarquer qu'il n'y avait pas énormément d'élèves, sans doutes étaient-ils tous partis dans leurs salles communes entre temps, avant la reprise des cours. Ils leurs restaient un peu moins de deux heures, et c'était largement suffisant pour commencer son devoir. Peut être était-elle trop perfectionniste, mais le fait de se lancer dans quelque chose de concret l'empêcher de penser à sa vie, et encore plus à Mark. Et c'était le plus important.

« Cart-Cart-Cart-land. »
« Quoi ? »

Romy Mc Lean. La Serpentard excacerbante de l'histoire. Selon Rain même pire que Drago Malefoy, en même temps, elle n'a jamais eu affaire à lui comparé à la cousine de Tania. Elle avait toujours été désagréable envers Rainbow et surtout envers Tania. Néanmoins, depuis un certains temps, à chaque fois qu'elle la voyait elle bafouait toutes ses phrases et n'osait plus jamais rien lui faire. Ce qui était tout de même assez étrange. Et si ça avait un rapport avec Mark ? La bleue et argent se le demandait sans cesse, mais c'était peine perdue. Il n'y aurait peut être jamais de réponses concrète, et elle n'arrivait pas à se faire à cette idée. Mc Lean avait déjà tourné les talons, la main plaqué sur son visage. December Coates était à ses cotés, comme d'habitude et semblait connaître le fin mot de l'histoire. De toute façon, qu'est ce qu'elle pouvait encore ajouter à tout ceci ? Rainbow avait parfois une préférence à la situation d'avant, bien qu'elle se faisait parfois malmenée, au moins, elle en connaissait la raison, contrairement à ce qu'il se passait à ce moment là. Elle était trop perdue. L'adolescente se contenta de soupirer, de toute façon s'accrocher ne changerait rien, elle tourna les talons en dérivant son regard vers les escaliers qui semblaient encore faire des leurs. Elle attendit quelques minutes, comme un piqué, sans bougé, à fixer le plafond, les tableaux. Peut être qu'elle ne monterait jamais dessus, allez savoir. Au final, ils faisaient tourner le peu d'élèves présents en bourriques. Heureusement que Cartland était une personne (que l'on pouvait dire) patiente. Mais toute personnes avait ses limites, et là elle voulait vraiment travailler. Ca pourrait être dur à comprendre, mais elle était ainsi.

Peut être était-ce le fait de les foudroyer du regard, mais ils accourèrent en masse jusqu'à ses pieds. Elle prit celui qui menait directement au quatrième étage. Faisant attention à ne pas tomber sur les nombreux pièges, elle arriva sans dégât (et bien heureusement) devant la porte tant attendue. Elle tourna le poignet avec une parcelle de sourire névrosé, puis entra discrètement, sans faire aucuns bruits pour ne pas se faire remarquer par le Wolf Lark, le remplacent de Madame Pince. Cartland regarda autour d'elle, et c'est avec une mine triste qu'elle vit que toutes les tables qui l'entouraient étaient occupée. Elle prit donc la résolution de chercher ses livres pour commencer, et que peut être qu'entre temps une se libérerait. Elle scruta des yeux les étagères et prit trois, quatre livres au passages. Ils parlaient tous de potions complexes dont elle n'aurait sûrement jamais besoin à part pour rédiger son rapport. Elle regarda une nouvelle fois autour d'elle puis vit au loin quelqu'un de son année à Serdaigle. Elle s'approcha petit à petit et dès qu'elle se trouva en face de lui elle fit un léger « Hum » pour attirer son attention.


« Salut Colder, je peux me mettre ici ? Il n'y a plus de places autre part. »

Elle avait une mine confuse et ses deux mains tenaient son sac en bandoulière ainsi que ses livres prient à la hâte. Rainbow avait toujours eut l'habitude de voir Evans avec Sandra et Benjamin (un truc comme ça), mais pour une raison inconnue, Sandra n'était plus dans son dortoir. N'étant pas une « Miss Potion » de base, Cartland ne savait jamais rien sur ce qu'il se tramait à Poudlard, et de toute façon, avait assez à faire avec ses problèmes ainsi que ceux de ses proches. Néanmoins, si elle devait tendre une perche, elle le ferait. C'était dans sa nature. Elle regardait toujours Evans et ne pouvait s'empêcher de le trouver charmant. Cependant, il y avait Mark, et ça, personne ne pourrait lui enlever de son coeur.
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Evans Colder
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MessageSujet: Re: Je suis le sentiment de rejet exacerbé de Jack.   Je suis le sentiment de rejet exacerbé de Jack. Iconminitime1wn2Dim 19 Aoû - 22:52

Une vague de souvenir, de douleur, mêlés à des rires et des larmes. C'est à ça que ressemblait les nausées d'Evans. Autour de lui, tout était parfait. Sa robe de sorcier soigneusement pliée et posé au coin de son lit, son oreiller à peine froissé et les rideaux correctement tirés. Le soleil perçait au travers, et venait bercer de ses rayons le dortoir parfaite dans lequel se tenait le garçon. Assis bien droit sur son lit, il fixait ses camarades qui dormaient paisiblement. La respiration de son voisin était calme, et il paraissait détendu. Ce qui n'était pas le cas du garçon. Evans, la gorge nouée et les yeux humide, se leva en sience et s'approcha des fenêtres. L'horloge accorchée au mur indiquait 8h12. Dans 1 heures, les élèves de 7ème de Serdaigle et Poufsouffles auraient cours de Métamorphose. Le jeune homme appuya son front contre la fenêtre, là où filtrait le rayon de lumière. Le contact froid le calma un petit peu, n'empêchant guère le stress de monter par bouffée. Personne ne savait ce qu'il s'était réellement passé l'année dernière. Personne ne savait exactement pourquoi elle était morte. Et rare étaient ceux qui savaient qu'elle s'était suicidée. Mais Evans ne l'ignorait pas. Puisqu'il en était la cause.

Le souvenir de son visage, de ses traits, se faisaient si difficile, qu'il s'efforçait de bouger sans cesse, de ne jamais s'arrêter de travailler. Mais la nuit, tout ses refuges s'effondraient, et il restait des heures entières assis dans le noir. Et lorsqu'il se mettait à sommeiller, c'était pour rêver d'elle. Cependant, ses longues semaines d'école avaient réussi à panser certaines de ses plaies. Il recommençaient, à présent, à sourire et rire. Peu à peu, il redevenait le jeune homme sûr de lui et calme qu'il avait été auparavent. Mais en ce matin là, il n'arrivait pas à se calmer. Quelque chose le tracassaient. Les gens n'étaient pas complétement idiots, ils finiraient par savoir qu'Evans Colder n'était autre que la raison de la mort de Sandra Cheaser. Il n'avait plus qu'une année à supporter ça. Mais une année, c'était long, pour quelqu'un qui voulait voir le temps passé. Quelque chose, heureusement, le tranquillisait. Tout le monde était préoccupé par les problèmes de l'école.
Evans se redressa en entendant un bruit. Son regard foncé se tourna vers son voisin, qui s'étirait en baillant. Evans s'efforça de contrôler ses nerfs et afficha un sourire calme.

New Born - Bien dormi ?

Son voisin se redressa et dévisagea le jeune homme. Après un second baillement, il sourit à son tour et affirma que oui. Tout deux s'habillèrent, puis Evans quitta le dortoir. Il avait beau entretenir des bons rapports avec ses camarades de dortoir, ils n'étaitn pas ami à proproment parler. La salle commune était déjà pleine. Jouant des coudes, le bellâtre réussit à se sortir de la foule d'élève animé. Il sortit de la salle commune, sous le regard pesant de quelques filles.
La grande salle. Les éclats de rires des gamines de 11 ans. Les remarques narquoises d'un ou deux Serpentard. Les devoirs de Métamorphose donné par McGonagall. Et soudain, on se rapelle qu'on a un devoir à rendre à Rogue pour le lendemain.
Evans poussa un long soupir et se passa une main sur le visage. La journée s'était faite longue, et le stress du matin ne l'avait pas quitté. Le sommeil lui manquait et ce livre ouvert sur la table ne l'intéressait nullement. Et s'il remballait ses affaires et allait s'aérer au bord du lac ? Non. Il devait finir ce devoir pour Rogue, sinon sa maison allait en prendre un coup. Pérseverant, le jeune homme attrapa sa plume et finit la phrase qu'il avait commencé une bonne heure plus tôt.

Someone - Salut Colder, je peux me mettre ici ? Il n'y a plus de places autre part. »

Sursaut. Il releva la tête et ses entrailles se glacèrent. Rainbow Cartland. En même année que lui, dans le même dortoir de Sandra. Automatiquement, Evans se para d'un mur de méfiance. Cela ne changeait pas grand chose à ses habitudes, la Serdaigle ne remarquerait sans doute pas. Mais la panique qui le submergait depuis ce matin avait enfin trouvé une cause. Et si Rain venait à lui poser des questions ? Que se passerait-il ? Elle devait sans doute très bien connaître Sandra, après 6ans passer à dormir côte à côte, non ? Que répondrait-il dans ce cas là ? Que lui voulait-elle ? Pourquoi n'avait-elle pas choisit une autre table ?

New Born - Bien-sûr.

Sourire poli. Il n'allait tout de même pas la chasser. Et puis, si cela se trouvait, elle ignorait tout de Sandra et lirait tranquillement son bouquin sans poser de question. Mal à l'aise, Evans se tassa un peu plus sur sa chaise.
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MessageSujet: Re: Je suis le sentiment de rejet exacerbé de Jack.   Je suis le sentiment de rejet exacerbé de Jack. Iconminitime1wn2Lun 27 Aoû - 2:04



L
e sac en bandoulière que portait la Serdaigle devenait de plus en plus lourd. Rainbow avait l'impression que son épaule se sciait à vue d'oeil. Contrairement à ce que vous pourriez penser elle n'était pas une « chochotte » ou « pourrie-gatée », juste de faible constitution, ce qui faisait qu'elle était TRÈS fragile. De toute façon, lorsqu'on fixait sa silhouette on pouvait facilement deviner ses formes qui étaient presque inexistantes. L'adolescente n'attendait plus qu'une chose : la réponse de Colder. Qu'elle soit positive ou négative. Le fait de rester debout, comme un poteau ou bien même un piqué lui était désagréable bien qu'elle soit de nature plutôt patiente. Il fallait juste trouver un juste milieu, on a pas toujours ce que l'on veut. Silence. C'était fou comme la règle principale de la Bibliothèque était respectée ce jour là, d'habitude, on entend des « Brouhahas » de partout ainsi que Monsieur Lark qui criait parfois un coup de gueule. Peut être étrange comme situation mais peut être aussi un signe du destin ? Néanmoins, Rain n'était pas superstitieuse (encore heureux, sinon, elle essaierait de ressusciter Mark à coups de voyantes). Fixant toujours Evans, elle pouvait lire de la perturbation dans ses yeux. Comme d'habitude. Depuis la rentrée, il était plutôt solitaire et semblait dans une période assez « noire ». Allez savoir pourquoi, c'était aussi le cas de Cartland, et les causes étaient à peu près identiques. Du moins si on épargne les détails. Colder ne voulait pas d'elle à sa table ? Il semblait hésitant et avait l'air de se poser multiples questions, mais Rainbow était (malheureusement) bien trop naïve pour le remarquer. Trop dans la lune aussi (parfois).

« Bien sûr. »

L'adolescente acquiesça un sourire, puis fit un pas en avant pour s'approcher de la chaise. Elle la tira, puis déposa ses fesses ainsi que son sac sur les genoux, ce qui allégea directement le poids qu'elle contenait sur son épaule gauche. Elle était presque agonisante, d'ailleurs. Un soupir de soulagement était au rendez-vous, et à peine eut-elle le temps de cligner des yeux qu'elle pensait déjà à se mettre au boulot. Elle n'avait pas une minute à perdre et voulait bien avancé son devoir avant de rentrer en cours. Trop perfectionniste la Cartland, néanmoins, c'était son seul atout en ce moment précis, alors pourquoi ne pas en profiter ? Peine perdue, elle sortir de son sac quelques bouts de parchemins ainsi que sa plume et son ancre. A l'ancienne à Poudlard. Mais on s'y habituait vite. Se mordillant la lèvre inférieure, elle attrapa le premier livre de la pile avec sa main gauche (la seule inoccupée à vrai dire vu que l'autre tenait ses affaires) et l'ouvrit. Tout ces gestes à la vitesse de l'éclair (comme Buzz quoi). Elle porta sa plume à sa joue, un de ses tics étaient de « chatouiller » sa joue avec. Bien que ça ne lui fasse aucun réel effet ; elle ne pouvait pas s'en empêcher. Rainbow s'attarda quelques secondes sur le « sommaire » du bouquin avant de se rendre immédiatement page douze. Elle avait beaucoup de cultures mais devait se rappeler certaines choses avant de commencer l'introduction (qui prendra sans doute une page ou deux). Malgré tous les efforts qu'elle fournira par la suite, elle savait pertinemment que le Professeur Rogue lui donnerait tout juste la moyenne pour favoritisme envers les verts et argent (blédard). Cartland griffonna deux trois trucs en vitesse. Elle ne faisait pas attention à son écriture vu qu'elle utilisait TOUJOURS l'étape du brouillon. Même lorsque c'était inutile. Reparlons d'habitudes. Puis elle redressa son regard pour fixer Evans. Elle s'était installée ici, sans mots supplémentaire, ni merci, ni rien, juste un sourire en guise de politesse, et s'en rendait compte que maintenant. Mais peu importait. Elle avait beau ne rien remarquer, ou du moins ne pas y faire attention, elle pouvait voir partiellement que Colder n'était pas réellement « bien ». Et ce, depuis pas mal de temps déjà. Néanmoins, il semblait... stressé. Et beaucoup plus que d'habitude. Attention aux problèmes cardiaques. C'est mauvais les crises d'angoisses. N'étant pas très douée non plus pour entamer une conversation Rainbow restait en face de lui à regarder son visage qui parcourrait les livres qu'il avait emprunté. Que regardait-il d'ailleurs ? Lorsqu'elle s'y intéressa, la Serdaigle put conclure qu'il faisait (lui aussi) son devoir de Potion. Pauvre élèves.

« Euh, Colder... »

Attention. Première chose à savoir, Cartland parle parfois pour ne rien dire. Elle a envie de dire quelque chose, ne trouve pas les mots mais commence toujours ses phrases (et généralement ne les finis pas). On peut trouver parfois ça chiant, énervant, mais on s'y fait vite (ou pas). La bleue et argent était quelque peu gênée, mais ne pouvait rien faire à la situation. Elle ne parlait que très peu à Evans, ça se limitait au « Bonjour » « Au revoir », et parfois même à rien du tout. Alors engager une conversation était encore plus difficile : surtout à la Bibliothèque. En plus du stress, il fallait faire attention à Lark, et les coups d'oeil en coin que lâchait Cartland n'étaient pas suffisant. De plus, son interlocuteur était venu pour étudier, et non pour bavarder. Aller savoir pourquoi, Rain aussi, néanmoins elle trouvait le besoin de s'enfuir des Potions un instant. Imaginez ça d'une Serdaigle. D'une Cartland. Impossible mais vrai.

« ... Tu pourras me passer le livre que t'utilises quand t'auras fini ? »

Et voilà. Elle a sortit la première chose qui lui est venu en tête. En fait non. Ca aurait plutôt été : « Ca va ? » ou encore : « Bonne journée ? » mais ils ne se connaissaient pas assez pour être aussi familier et l'adolescente ne pourrait se le permettre pour cette raison. Les deux heures d'études risquaient d'être longues. Trop longues même.
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MessageSujet: Re: Je suis le sentiment de rejet exacerbé de Jack.   Je suis le sentiment de rejet exacerbé de Jack. Iconminitime1wn2Mer 29 Aoû - 19:16




Rain
- Euh, Colder...


Stop. Ses doigts se figèrent. Son regard, lent, très lent, se releva vers Rainbow. Le regard de la jeune fille était posé sur lui. C'était pire que n'importe quelle torture. Un regard, unique, et qui lui semblait peser plus que n'importe quelle charge. Elle était là, un joli sourire peint sur ses lèvres rose. Et son regard. Un instant de supplice, la peur lui fit l'effet d'une hallucination ; la colère passait dans les yeux de Rainbow. Sa respiration s'arrêta. Si longtemps. Comme dans un rêve, il vit les lèvres de la jeune fille se remuer. Mais le silence s'était fait et Evans n'entendait que son propre sang, qui tapait contre ses oreilles avait une force inouïe. Avait-il seulement remarqué que la jeune fille lui avait parlé ? Sans doute pas. Paralysé doit être le bon mot, pour définir l'état physique et mental du Serdaigle. Sa main s'était crispée sur sa plume, sa bouche était légèrement entrouverte et il avait arrêté son geste pour saisir un de ses bouquins. La seule chose qui résonnait dans sa tête, c'était ça; Sandra. Sandra. Sandra. Et parfois, glissé dedans, Rainbow. Aussi violement qu’un éclair par une nuit orageuse, sa respiration reprit, lui arrachant les poumons. Il suffoqua quelques secondes, retrouvant l’usage de son corps. Des fourmis couraient le long de ses jambes et une crampe l’avait saisit au bras. Il toussota quelques secondes, sa main devant sa bouche. Puis, toujours aussi lentement, il reposa son regard sur Rainbow. Evans ignorait même qu’elle avait parlé. S’il avait retrouvé la possibilité de se mouvoir, il n’était pas pour autant capable de penser. Comme pris dans une bulle en verre incassable, les sons lui arrivaient déformés. Ou pire, il n’entendait rien.

Bien. Vous imaginez sa réaction disproportionnée ? Je suis d’accord avec vous. Cependant, la simple idée, bien que terrible, de Sandra, n’était pas l’unique cause de son état présent. Oh, ça aurait pu. Il n’était pas terrorisé à l’idée de parler d’elle, il était plus que ça. Cette perspective lui retournait les entrailles, faisaient bourdonner ses oreilles et lui tapait les neurones. En cette situation, un autre élément venait s’ajouter à la scène. Dans le premier cas de figure, on lui parlait de Sandra avec assurance. On lui hurlait qu’il devait forcément y être pour quelque chose. Et, fidèle à lui-même, il réagissait au quart de tours en tournant les talons. Mais dans le cas présent, il avait constaté quelque chose de dissemblable. Rainbow était douce. Timide. Elle ne savait rien, on flairait ça à trois kilomètres. Elle ne savait rien de la tragédie de l’année passée. Et par une déduction logique, elle avait sans doute dû remarquer l’absence de Sandra. Elle allait faire pire que l’engueuler, elle allait le questionner. Répondre à propos de la morte était… plus qu’impossible. C’était inconcevable. Pourtant, il s’imaginait déjà bafouillant, marmonnant quelques paroles qui saliraient la mémoire de sa défunte amie. C’était dégoûtant.

Disparaître. Lentement, couler sur sa chaise. Ou bien, s'envoler par la mince ouverture de la fenêtre. A la limite, simplement devenir transparent. S'il ne reste plus aucune solution, se faire ignorer.

Evans tremblait. La nausée était peu à peu montée. Un goût de bile lui remplissait la gorge et ses neurones peu à peu réveiller chahutaient dans sa tête. Il avait envie de vomir. Pire. Il avait besoin de vomir. Tout ça à cause de quoi ? D’une fille comme une autre assise à côté de lui qui avait remué les lèvres sans qu’il n’entende ses paroles. D’une fille qui avait ramené par sa douce présence le souvenir brûlant de Sandra. D’une fille qui paraissait troublée et si gentille, tranquille dans sa robe de sorcier, attendant une réponse. En sentant son dégoût s’intensifier, en revoyant devant ses yeux le visage pâle de Sandra, il se leva en trombe, saisissant son sac sans se soucier de ses livres et sortit de la bibliothèque en courant silencieusement, sous le regard interrogatif d’un ou deux élèves déconcentrés. Il avait à peine posé un pied dehors qu’il se pencha vers le mur à côté de la porte et vomit. C’était la deuxième fois. La deuxième fois en quelques jours qu’il se vidait de ses entrailles. Pourquoi ? Sandra, partout. Il en devenait fou, à croire qu’elle le hantait. Il s’attendait à voir son fantôme surgirent en le blâmant, en dévoilant à l’école entière de quel crime il était coupable. Pris d’un deuxième accès de dégoût, il se pencha pour se vider à nouveau. Sa main s’était posée contre le mur, et il s’y appuyait, aussi faible qu’un nouveau né. Oui, un nouveau né. Il lui semblait affronter le monde avec une vie à peine débutée, et pourtant avec un tel poids sur les épaules.

Ses yeux se fermèrent, et il resta là, pantelant, fatigué. Il avait fui, comme un lâche, comme un mendiant presque mort qui court pour échapper à la faim.

HRP : C’est archi-nul, je me répète et ça n'a aucun sens. Je me suis dit que Rainbow le suivrait, que ça soit pour lui rendre sa copie oubliée sur la table ou pour lui parler parce qu’elle s’est rendue compte qu’il était tout pâle. J’espère que ça te va, sinon j’éditerais quand j’aurais un peu d’inspiration... c'est à dire dans très longtemps. Je suis le sentiment de rejet exacerbé de Jack. 11


Dernière édition par le Mar 4 Sep - 18:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Je suis le sentiment de rejet exacerbé de Jack.   Je suis le sentiment de rejet exacerbé de Jack. Iconminitime1wn2Lun 3 Sep - 7:09

( Non c'est parfait, il est super émouvant ton RP ;_; , par contre excuse moi pour le retard >.< )


Silence. Cartland restait là, sans bouger, devant le jeune Serdaigle. Elle n'arrivait pas à trouver l'inspiration au travail et le fait qu'il n'ait pas même répondu à sa question la rendait inquiète. Elle jetait parfois quelques regards en coin pour vérifier ses dires. Elle le trouvait de plus en plus pâle et pensif. Une crise d'angoisse ? Peut être. Mais que pouvait-elle faire ? Elle n'avait pas la force de l'aider, ce n'était pas une personne proche, et au fond d'elle, elle s'en sentait incapable. L'adolescente pensa même un instant en être la cause, lui avait-elle fait quelque chose de grave dans le passé ? Lui avait-elle nuit en quelque chose pour qu'il réagisse ainsi à ses mots ? Colder ne changeait pas d'expression, égal à lui même, il semblait de plus en plus désemparer et Rainbow avait encore plus de mal à se concentrer sur sa copie. Les potions ne l'intéressait plus, et le fait qu'elle devait rendre ce devoir dans moins d'une semaine était déjà loin dans son esprit. Elle ne pensait qu'à son voisin d'en face, cette personne qu'elle ne connaissait pas vraiment, à qui elle adressait que futilement la parole, même pas du tout depuis la rentrée du à sa solitude passagère. Elle avait l'impression de le déranger un temps soit peu, mais ne voulait pas s'enfuir, le laissant seul dans un pareil moment. Il avait l'air vraiment mal, et elle était loin d'imaginer que sa douleur était semblable à la sienne. Malgré le fait qu'ils soient éloignés, ils avaient vécue des faits ressemblant. La mort de Sandra. La mort de Mark. Si elle avait été au courant, elle aurait put tenter de le comprendre, bien que les causes soient différentes. Sauf qu'apparemment, elle ne pouvait plus bouger un cil. Il devenait blanc. Blanc comme neige. Trop pâle. Ce n'était plus humain. Etait-elle comme ça, aussi, lorsqu'elle pensait trop à Mark ? Cette pensée lui traversa l'esprit un instant, puis elle la chassa de sa tête, avec peine, elle n'y parvenait pas. A chaque fois qu'elle fixait Evans, elle voyait le reflet de Mark dans sa tête. Avec entêtement, elle essaya d'y mettre fin : sans succès. Les larmes s'entrecochaient sur ses joues, mais le Serdaigle ne le remarquait surement pas. Rainbow ne comprenait pas pourquoi les souvenirs de Mark recommençaient à la hanter, à cet instant précis alors que son interlocuteur était mal en point. L'intuition ? Il ne lui ressemblait pourtant pas. Physiquement, ils étaient même opposés. Elle n'en voyait pas le rapport. Son coeur semblait si lourd. Partager cette émotion serait trop dure. Peut être que lui aussi, au fond de lui, avait-il un lourd secret qu'il ne pourrait divulguer ? Elle aurait compris. Savoir n'était pas la question. On avait tous en soi quelque chose de trop personnel.

Soudain, alors que Rainbow créait presque un océan autour d'elle, Evans commença à se lever, une main sur la bouche, tremblant, il se dirigea vers la sortie. La Serdaigle fit volte face sur sa chaise. Elle pouvait entendre des voix lointaines. Les tables voisines ? Elles disaient tout et n'importe quoi, des potins sans queue ni sens, « T'as vu, Colder à fait pleurer Cartland, elle lui a fait sa déclaration ou quoi ? Il semblait écoeuré » etc. Mais l'adolescente n'y prétait pas attention, c'était trop futile en cet instant précis. Sur le fait accomplis, elle n'eut même pas idée de le suivre. L'image de Mark qui partait l'envahissait. Un poignard dans le corps. Elle suffoquait elle aussi. Mais soudainement, sans prendre son sac, laissant ses affaires (elle aussi) en plan, elle se dirigea vers la sortie. Les regards de tous avaient beau être braqué sur elle, elle s'en fichait éperdument. Elle arrivait à stopper ses larmes un instant, et lorsqu'elle ouvrit la porte, ses narrines furent légèrement atteinte d'une odeur, nous dirons, vraiment écoeurante. Sa vue se troubla, du vomis ? Même durant ses crises, Cartland n'arrivait pas à ce point. Il fallait avouer qu'elle mangeait que très peu, et que, bien sur, elle ne pouvait donc rejeter ce qu'elle n'avait ingurgiter. Mais lorsqu'elle voyait la tête de Evans près de sol, exténué, elle ne voyait plus Mark. Elle voyait quelqu'un qui allait mal, et qui, par conséquent, avait besoin de quelqu'un. Plus mental que physique. Elle n'allait pas s'offrir les éloges du fait qu'elle était douée pour ça. Bien au contraire, mais qui ne tente rien n'a rien. Il n'y avait qu'elle qui semblait bouger, bien que les élèves qui se trouvaient au quatrième étage les regardaient tous deux étrangements. Colder était toujours blanc.


« T'es pas obligé de parler, tu sais. »

C'était à la base une histoire de confiance, non ? Et elle ne voulait pas être au courant de choses qui semblait le débecter à ce point. Ca devait tellement le faire souffrir que le fait de savoir qu'elle pourrait à son tour le rendre comme ça à nouveau était navrant. Elle ne pouvait rien y faire. Rainbow se sentait impuissante, comme une aiguille tordue qui ne servirait plus jamais à coudre. Halletante, Cartland ne bougeait plus, mais tremblait presque autant que Evans. On pouvait lire sur son visage qu'elle avait pleuré, néanmoins, les gouttes qui se propageaient sur ses joues s'étaient estompée, et elle continuait de regarder ce visage masculin qui semblait désemparer. Peut être que lui aussi, avait l'impression d'avoir le poids du monde sur les épaules. Un secret qu'il ne pourrait jamais révéler. C'était pareil pour Mark. Elle seule, en plus des meurtrier, était au courant pour la mort exacte de son (ex) fiancé. Mais ce qu'elle ne savait pas, c'est que Romy avait quelque chose à voir avec. Chose qu'elle ne tarderait pas à comprendre.

Silence.


« Ca va mieux ? »
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MessageSujet: Re: Je suis le sentiment de rejet exacerbé de Jack.   Je suis le sentiment de rejet exacerbé de Jack. Iconminitime1wn2Mar 4 Sep - 18:56



Rainbow - T'es pas obligé de parler, tu sais.

La voix douce de Rain fit courir un frisson le long de son corps. Ainsi donc, elle l'avait suivi. Cette information pénétra son cerveau avec violence, puis il l'intégra peu à peu. Il n'avait pas le courage de relever les yeux et d'affronter à nouveau la jeune fille, même s'il avait à présent la preuve qu'elle ne voulait pas le questionner. Peut-être voulait-elle s'excuser d'avoir voulu le questionner. C'était sans doute ça... Sa main se souleva, et il murmura quelques mots, sa baguette pointée sur la petite flaque dégoûtante à ses pieds. Elle disparut, emportant avec elle l'odeur nauséabonde qui s'était répandue dans le couloir. Vomir. C'était tellement disproportionné. Evans le savait; il savait qu'il allait mal. Mais jamais il ne se serait permis d'accepter de l'aide. C'était un principe, peut-être bien venu de sa famille. Quoi qu'il en soit, il ne supportait pas l'idée d'être pris en pitié et d'avoir besoin d'aide. Bien entendu, c'était encore plus débile que de vomir pour une histoire pareille. Mais c'était ainsi et, à présent, il s'en voulait d'avoir été assez lâche pour s'attirer l'intérêt de Rainbow. Oh, je sais ce que vous pensez. C'est une façon de penser ridicule, mais Evans avait perdu toute sa dignité suite à la mort de Sandra et se considérait tant en bas de l'échellon qu'il était épouvanté qu'il soit encore capable de se descendre. Bref, il avait honte.

Rainbow -Ca va mieux ?

Son esprit fonctionnait encore trop lentement pour qu'il puisse saisir de suite le sens même de ces paroles. Et soudain, l'évidence le frappa. Si brusquement qu'il se redressa et tourna la tête pour rencontrer les prunelles de Rain. Le blanc de ses yeux était légèrement rouge, et de longues traînées d'humidité décoraient ses joues. Elle avait pleuré; elle n'avait jamais cherché à le questionner. Son tremblant le reprit, en se rendant compte de ce qu'il venait de se passer. Il dût se rappuyer contre le mur pour ne pas tomber. Il avait été tellement concentré sur son propre sort qu'il ne l'avait pas même vue pleurer. Son egoïsme le révolta. Ce n'était pas lui, ce n'était pas son genre ! Qui était-il devenu pour faire pareil chose ? En quoi d'autre la mort de Sandra l'avait affecté ? En colère suite à sa propre attitude, il répondit avec tout ce qu'il pouvait d'officiel et de réaliste.

New Born - Je vais mieux, merci. Rainbow, ... Je suis vraiment désolée. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris, je n'aurais pas dû réagir ainsi. C'était maladroit - non plus que ça - de ma part.

Non, il savait ce qu'il lui avait pris. Mais la raison lui revenait, et après tout, elle lui avait bien dit qu'il n'était pas obligé de parler. Toute l'émotion de la scène précédente palpitait encore dans ses veines, mais son besoin de paraître plutôt que d'être le reprenait. Certains signes persistaient; il était toujours pâle, et l'une de ses mains collait le mur de façon pesant et révélatrice. Il reprit sans laisser à la Serdaigle le temps de répondre.

New Born - Est-ce que ça va ? ...

Contrairement à la phrase précédente, sa voix était remplie de douceur et de franchise. Malgré la fatigue qui peignait son visage blanc, on devinait sur ses traits un semblant d'inquiètude. C'était seulement en découvrant ce détail qu'on aurait pû comprendre qu'Evans était réellement désolé et soucieux. En rien, et pour rien, il n'aurait voulu faire de mal à Rainbow, pas même pour se soulager lui-même. Au fond, peut-être bien qu'Evans était gentil...
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MessageSujet: Re: Je suis le sentiment de rejet exacerbé de Jack.   Je suis le sentiment de rejet exacerbé de Jack. Iconminitime1wn2Sam 8 Sep - 18:14




L
a situation au qu'elle faisait face les deux adolescents était plutôt originale, mais pas réellement amusante. C'était ce genre de moments que l'on regrettait d'avoir passé. Rainbow ne négligeait pas Evans, bien au contraire, mais les larmes qui avaient perlés sur ses joues ne la laissait pas de marbres. Parfois, elle avait l'envie de demander à Tania de lui lancer le sortilège « Oubliette » pour que Mark ne soit plus dans son esprit. Mais ce n'était pas la bonne chose à faire. Tant de bonheur effacé, pour être soulagé et peut-être un semblant plus heureuse ? C'était du n'importe quoi et la Serdaigle le savait. Un an et demi. Si peu de temps, si seulement elle avait su, alors elle aurait profité, elle aurait encore plus aimé, elle aurait enregistré son parfum, sa démarche. Tout s'effaçait petit à petit. Tout devenait... poussière. Ça ne faisait que depuis l'été dernier, mais elle voyait déjà sa vie sans lui impossible, et l'image qui était dans son coeur devenait de plus en plus comme un brouillard qui s'efface, ne laissant pas pour autant place au soleil. Aimer à nouveau n'était pas simple, surement pas après une telle perte. Son fantôme le hantait, bien qu'il n'ait pas voulu devenir comme tel. Vivre avec une masse dont elle n'aurait pu toucher les extrémités aurait pu encore plus nuire l'existence de l'adolescente. C'était comme être maudit. Le passé, c'est le passé ? C'est aussi celui qui forge le présent. Les choix refont souvent surface et ont des conséquences, celui de rencontrer Mark Mc Lean était le plus paradoxal. Autant de souffrance que de bonheur. De la nostalgie, toujours. Souvent merveilleuse, parfois déchirante. Un homme comme ça, Rainbow savait qu'elle n'en trouverait pas deux. Et pourtant, quand elle regardait Evans, elle trouvait une similitude avec son cas. Ses expressions. Son mal être. Rain était une rêveuse qui se faisait souvent beaucoup de films. Elle aimait ne pas se savoir seule. Penser que d'autres étaient dans cette situation, et ce n'était pas la première fois que ça lui traversait l'esprit. Cependant, à chaque fois, elle se résignait, se prenant pour une folle qui ne souhaitait que le malheur des autres pour se sentir plus entourée. Ce n'était pas crédible. Son coeur se déchaînait dans sa cage thoracique et ne semblait pas vouloir se calmer. De la peur, du stress, beaucoup de sentiments communs la hantait, laissant croire que le fait que c'est une personne très émotive (et c'est le cas). Evans, toujours accroupis, près de la masse pâle et écoeurante qu'il avait fait ressortir. Puis soudain, d'un coup de baguette, il la retira, enlevant de même l'odeur insupportable qui s'était propagés dans le couloir et l'étage en question. Les quelques élèves qui s'étaient approchés se retiraient peu à peu, propageant quelques murmures, sans doute des faits non prouvés, mais il fallait bien agrémenter les rumeurs. Rain se mordilla la lèvre, son coeur l'oppressait, sans raisons, peut être que Mark la hantait réellement. Mais jamais elle n'abandonnerait son but. Tant qu'elle n'aurait pas trouvé par qui, et pourquoi, il n'était plus de ce monde, SON monde.

« Je vais mieux, merci. Rainbow, ... Je suis vraiment désolée. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris, je n'aurais pas dû réagir ainsi. C'était maladroit - non plus que ça - de ma part. »

Rainbow, surement trop naïve, avala tous ses mots et s'en satisfaisant pleinement. Peut être était-il juste malade ? Elle n'était pas « Miss Tout l'Monde » et ses problèmes ne se propageaient pas dans tous Poudlard jusqu'à atteindre les autres. Vice versa. Pourquoi fallait-il qu'elle voit de la dépression partout ? Est-ce que c'était ça, au moins, qu'elle ressentait au fond d'elle ? La bleue et argentée n'osait l'admettre. Elle préférait penser à de la haine, de la rancoeur, ou de l'envie, le besoin, mais tout cela en vain, plutôt que de se classifier de dépressive. Ce serait trop dur à s'avouer. Elle n'avait pas de cicatrices le long de ses bras. Ses jambes n'étaient pas non plus lacérée. Il n'y avait rien qui pourrait prouver son mal être. Du moins, elle le pensait. Pourtant, lorsqu'on était un de ses proches, on remarque facilement la différence entre la Rain de l'an passé, et celle du présent. Peut être avait-elle juste perdu goût à la vie, laissant ses papille en veille, le temps d'une année sabatique, pour faire le point ? Cela serait être au Paradis. Étant donné que Evans semblait avoir récupéré, Rainbow ne savait pas réellement quoi ajouté d'autres. Elle avait un petit air stupide au visage, a foncé directement voir le problème alors que tout deux n'étaient pas réellement proche. Elle n'avait pas même pensé à ses larmes qui s'étaient estompées sur son visage et qu'elle n'avait pu essuyer. Merde. Colder avait tout vu.

« Est-ce que ça va ? ... »

A peine s'était-elle rendu compte de sa bêtise, elle lâcha sa lèvre qu'elle mordillait depuis quelques temps déjà pour laissait place à un malaise évident dans l'ambiance. Elle essuya frénétiquement ses joues, silencieusement, elle dès qu'elle eut finit elle lâcha un petit sourire, suivit d'un rire, (pas vraiment sincère) pour détendre l'atmosphère. Il fallait bien trouver quelque chose, et souvent, Rainbow ne pouvait s'empêcher de ressortir les vieux trucs à deux francs cinquante le kilogramme.

« Oui oui. Juste une poussière dans l'oeil. »

Gardant son sourire niais, lui prouvant le fait qu'elle se voilait sans cesse la face (huhu, l'expression). On va dire que Cartland était ce genre de fille qui ne voulait pas qu'on voit qu'elles aillent mal, mais cependant, c'est tellement évident qu'on ne peut se le nier soit même. Il fallait bien pourtant. La pitié était un sujet tabou de son vocabulaire, et elle avait toujours réglé seule ses problèmes. Cependant, là, ça semblait difficile à faire, ce n'était plus les petits problèmes d'adolescents auxquels elle faisait face. Mais à une histoire de meurtre bien préparée.
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MessageSujet: Re: Je suis le sentiment de rejet exacerbé de Jack.   Je suis le sentiment de rejet exacerbé de Jack. Iconminitime1wn2Jeu 13 Sep - 14:50



D
'un certain point de vue, c'était complètement pathétique. C-o-m-p-l-è-t-e-m-e-n-t. Tous deux étaient face à face, se dévisageant en chien de faïence. Tous les deux blessé par une perte, tous les deux si mal qu'ils en arrivaient à un point de non-retour. Et il se demandait si ça allait. Sans doute, si son esprit n'avait pas été embrumé et qu'il connaissait un peu Rainbow, Evans en aurait ri. Mais le fait était là; il ne connaissait pas Rain, et il était incapable de réfléchir correctement. Conclusion ? Il lui demandait bel et bien si ça allait. Dans un premier temps, son regard s'était arrêté sur les traces de larmes qui marquaient ses joues. Mais à présent qu'il avait passé outre le " dégoût de son propre égoïsme ", il était capable d'observer son visage, ses expressions. Et tout ce qu'il y lisait était une douleur en plus. Elle avait l'air mal, gênée, déstabilisée, un peu tendue. Regrettait-elle de l'avoir suivi ? Cela ne l'aurait pas étonné le moins du monde. La Serdaigle continua de se mordiller la lèvre un instant, puis soudain, elle rit légèrement et un grand sourire niais fendit son visage. C'était si inattendu que s'en était pas crédible. Evans sentit son ventre se nouer un peu plus.

Rainbow - Oui oui. Juste une poussière dans l'oeil.

Re-sourire. Ses sourcils se haussèrent sans qu'il ne s'en rende compte. Elle mentait; c'était flagrant. Cependant, ce mensonge le mettait plus à l'aise qu'il n'aurait pû s'y attendre. Comme beaucoup de gens, il n'aimait pas l'idée de ne pas savoir la vérité. La plus part du temps, il préfèrait la franchise dans toute sa cruauté. Mais ici, dans ce couloir et face à cette fille, il préfèrait qu'on lui cache la vérité. Pourquoi ? Parce qu'elle lui faisait peur. Cette réalité lui faisait bien trop peur; il avait en horreur l'idée qu'un monde existait autour de lui. Qu'il n'était pas le seul à souffrir. Non, Evans Colder n'était pas gentil. Il n'avait rien du garçon gentil, il était juste un garçon blessé.
Contrairement à la jeune fille, il n'était pas réconforté par l'idée que quelqu'un aurait pû le comprendre. C'était bel et bien de l'appréhension qu'il éprouvait en songeant qu'une seule, ne serait-ce qu'une, personne sache ce qu'il ressentait. Cela aurait impliqué que la personne connaîterait l'histoire de A à Z, et que la personne sache à quel point il était affaibli. Et la pitié, c'était sa phobie. Comme toujours; il vallait mieux paraître qu'être.
À moitié soulagé par les paroles de Rainbow, il sourit à son tour. Enfin, sourire. Il " souleva de quelques centimètres le coin de ses lèvres dans un effort ultime ". Puis il se racla la gorge et passa une de ses mains dans sa chevelure noire. Maintenant, que faire ? Il avait obtenu sa réponse, qui l'avait pleinement satisfaite, et il n'était pas assez fort pour supporter encore la présence de Rainbow. Mais il ne s'imaginait pas partir comme ça, sans rien. Si c'était son genre, aujourd'hui il aurait trouvé ça trop étrange.

New Born - Euh.

Puis quelque chose lui rentra dans le crâne avec violence. Son devoir de potion ! Ses affaires... Oubliées. Dans la bibliothèque. Tout au fond de la rangée. De la rangée remplie d'élèves. Le noeud dans son ventre n'en finissait donc pas ! De manière honteuse, il tourna son regard brun vers la porte et murmura à l'intention de Rain.

New Born - J'ai oublié mes bouquins...

Silence. Une seule seconde. Avant qu'il n'ose à nouveau la regarder. En réalité, ce n'était pas la situation qui était pathétique. C'était lui. Il se sentait pathétique. Au plus profond de lui-même. Pathétique de souffrir, de se laisser aller à ce point, et bien entendu, pathétique face à Rainbow qui souffrait aussi. Pour une raison inconnue. Et qui, vraisemblablement, resterait inconnue. Silence.
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MessageSujet: Re: Je suis le sentiment de rejet exacerbé de Jack.   Je suis le sentiment de rejet exacerbé de Jack. Iconminitime1wn2Lun 24 Sep - 21:16

    ( Excuse moi du très grand retard. Et j'te laisse définir la suite, si tu veux t'en tenir là, on peut se refaire un RP. Sinon bahhh, on continu XD. )



    Elle n'en pouvait plus. De cette crainte qui l'affaiblissait. De cet entourage gaie qui ne faisait que la faire se renfermer sur elle même. De ce visage. De cette expression. Elle n'arrivait plus à se mentir elle même. A sortir de sa tête cette fausse vérité. Elle voulait savoir. Immédiatement, à l'instant même. Mark. Mark. Mark. Ce prénom résonna trois fois dans sa tête, comme un écho que l'on ne pourrait arrêter. Puis il reprit, la cadence semblait réglée comme une horloge, en rythme, si ça avait été une musique, on aurait put y déceler de la mélancolie. Mais ce n'était pas accompagné d'instrument, ni de voix si ce n'est ce prénom qui ne cessait d'être prononcé. C'était les larmes qui guidait le rythmes. Coulant, inversement, dans son esprit. Malgré un faible contrôle physique, son coeur se retrouvait noué. Elle suffoquait. Son coeur faisait des bonds, puis se calmait, en silence. Elle ne voulait, ne pouvait plus. Elle aurait aimé qu'il devienne un fantôme, même si c'était seulement une journée, une nuit. L'infinie. Après réflexion, ne plus le toucher serait frustrant, encombrant, déprimant, à un tel point, qu'elle aurait presque eu envie de se jeter le sortilège « oubliette » pour être mieux. Pour l'oublier. C'était arrivé à ce stade. Cependant, elle ne le pouvait. Le bonheur qu'elle eut épris durant cette an passé était indescriptible, tout comme sa souffrance aujourd'hui. Mark. Mark. Ca résonnait encore. Perplexe, elle ne tenait plus. Tremblante comme jamais, elle aurait aimé trouver Tania. Immédiatement. Pour se fourrer dans ses bras fins, sentir sa douce odeur de fraise, collée à sa poitrine, se soulageant durant quelques secondes du poids qui se trouvait sur ses épaules. Pourquoi était-elle toujours en vie malgré ce qu'elle avait vu ? Ca ne ressemblait pas à de tels meurtriers de faire le travail à moitié. A moins qu'ils n'aient leurs raisons. Tania. Tania. Son nom sonnait deux fois en décalage avec son histoire passé. Ne cessant pas le premier ton. Il se faisait discret, puis reprenait. Rainbow savait au fond d'elle que Mark aurait souhaité qu'elle refasse entièrement sa vie, mettant leur histoire de coté, de façon à lui procurer de nouveau un vrai sourire. Pas un mensonge, un réel, avec une émotion incorrigible. Pas comme à ce moment, ses yeux pétillaient, pas de joies, mais d'éternelle souffrance. Elle avait les larmes qui la frôlait, la narguait. Elle aurait voulut éclater. Tout de suite. Ne pouvant pas se résoudre à l'oublier pour un autre, elle était bien trop obsédée par son histoire. Ce meurtre indéfini. Et même après ça, elle n'en serait que plus meurtri.

    Pourtant, depuis, Romy lui foutait la paix. Ca en était étonnant. Très étonnant. Après s'être prise plusieurs moqueries, ou sortilèges en pleine poire, elle pouvait ENFIN respirer. Si ce n'était pas trop demander. Mais bientôt, la vérité serait encore plus remarquable. Encore plus étrange et invraisemblable. Et en même temps tellement claire que Rain se trouverait idiote de ne pas avoir fait le rapprochement. Silence. C'était trop. Une larme perla sur sa joue, en symphonie, la Serdaigle se hâta d'y déposer sa manche légèrement recourbée pour l'en retirer. Evans avait vu ? Tant pis. On ne peut pas revenir dans le passé, sauf avec un retourneur de temps. Cela dit, ça n'y changerait rien.


    « J'ai oublié mes bouquins... »

    Il avait le don de dire ce qu'il ne fallait pas au mauvais moment ? Cela dit, ça changeait radicalement l'ambiance. Et le prénom de son amour passé parti prendre une pause pour revenir sans doute quelques minutes plus tard. Rainbow avait, elle aussi, laissé ses livres et bouts de parchemins en pagailles sur la table. Beaucoup d'élèves ont même du jeter un coup d'oeils à leurs notes. Ce n'était pas des Serdaigles pour rien. La rigueur est de service chez eux. Mais l'adolescente ne s'en préoccupait pas réellement. Se mordillant la lèvre, avalant une goutte furtive, elle se redressa quelque peu et afficha le peu de sourire qu'elle avait en réserve comme pour dire « Ca va, encore cette satanée poussière ». Elle n'avait pas le courage de le prononcer. Alors pourquoi, elle restait là, en face de lui ? Pourquoi exactement ? Gênée comme pas possible. Il lui avait dit de refaire sa vie s'il lui arrivait malheur. Elle lui avait répondu qu'il ne lui arriverait rien. Il s'est produit l'inimaginable. Maintenant enterré sous terre, elle était aussi perdue qu'une huître qui vagabonde sans fin dans les océans. Schizophrène et pédophile, elle ne s'en préoccupait plus trop. Héroïnomane et Tueur en série, n'entrait plus dans son vocabulaire.

    Il lui avait dit de refaire sa vie.

    Il fallait donc en tenir compte. Elle lâcha une larme. Puis une autre. Elle voulut cesser son manège. Il lui avait dit de refaire sa vie. Elle s'approcha de Evans, doucement, s'approcha de son visage. Déposa ses lèvres sur les siennes, puis se retira immédiatement. Frustrée, gênée. Des larmes se dressèrent à nouveau. Ce n'était pas pareil. Elle partit en courant, haletante, sans prendre la peine de récupérer ses livres : elle se débrouillera. Elle a sans doute du laisser le jeune homme perplexe. Sans réponses. Aussi perdu qu'elle, Rainbow se trouvait parfois très impulsive. Perdue. Au fond d'un puis, d'une forêt, elle n'arrivait pas au fond du chemin.

    Il lui avait dit de refaire sa vie.
    Son prénom résonne pourtant encore trois fois.

    « Mark »
    « Mark »
    « Mark »

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