Poudlard Fantastique
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Sarah Ro
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MessageSujet: FIRE - Free   FIRE - Free Iconminitime1wn2Sam 11 Aoû - 21:22

Clairement évaluer la situation. Calmement, il ne se passait rien. Rien du tout. Rien ... voilà qu'elle s'endormait. Sarah sentit sa tête basculer doucement sur son épaule, mais dans ultime effort elle leva sa main droite et se pinça légèrement la joue. Elle se redressa légèrement. Penser clairement. Elle était sortie de son dortoir endormi pour une raison préçise. Elle se souvenait très bien avoir voulu quelque chose - mais cette chose en question lui échappait totalement. Juste ... dormir. Si elle voulait dormir, pourquoi n'était elle pas restée dans son lit? Un éclair de lucidité traversa soudain l'esprit de la petite Serpentarde. Faim. Dans un demi sommeil, elle s'était levée, avec une envie folle de sucreries. Ensuite elle s'était écroulée contre un des murs sales des cachots, et avait commencé à s'assoupir ... Sarah soupira brièvrement. Elle se montrait parfois si gamine, songea t'elle comme si elle était sa propre mère. Maman ... le fil de ses pensées se faisait flou, embrouillé. Brûlé ... le livre brûlait entre ses doigts. Il y avait des cris. Il faisait chaud, si chaud, elle étouffait. De l'eau. Les pages couvertes d'encre crépitaient, rétréçissaient lentement, les pages se cornaient et noircissaient vite. Si vite. Sarah Perkins riait, et les mots filaient sous les flammes ... elle brûlait, brûlait vive .

Fire - « Ah ! »

Sarah ouvrit des yeux pleins de larmes. Le rêve parti, elle retrouvait le contact froid et rugueux de la pierre. La lumière vive des flammes avait disparue, laissant place aux ténèbres rassurantes. Ce cauchemar, il lui était habituel quand elle était petite. Mais à chaque fois, elle le retrouvait avec la même terreur. Tout ça par sa faute. Cette sale femme, cette immonde moldue ... la jeune fille retrouva peu à peu une respiration normale, mais elle s'aperçut alors que ses joues étaient mouillées. Des larmes continuaient à couler d'elles même, sans lui demander son avis. Sarah renonça à les refouler. Il fallait que ça sorte de toute façon. La jeune fille fit la grimace. Ses peurs, ses complexes, tout cela était tellement banal. Traumatisme dut à l'abandon de sa mère. Voilà, elle était classée, étiquettée, il n'y avait rien d'autre à dire. Sarah aurait désiré quelque chose de plus complexe, une sombre histoire dont elle aurait du déméler les ficelles pour comprendre sa douleur. Non, c'était aussi simple que ça, et elle n'avait pas de remède. Un bref instant, la jeune fille ressentit toute sa solitude - elle était seule, dans ce cachot, sans que personne ne sache qu'elle était entrain de verser toutes les larmes de son corps. Et même si quelqu'un avait su, qu'aurait il fait? Vu ou elle se trouvait, il avait 60 % de chance pour que ce soit un Serpentard, qui n'étaient pas connus pour leur délicatesse. Bien sûr, elle faisait partie de cette catégorie mais ...mais parfois, elle ... enfin passons. En reniflant, Sarah essuya ses joues blanches et humides, se rappelant de son but premier, ce qu'elle voulait faire avant de s'effondrer ici et de déverser ses larmes toute seule.

Fire - « Lumos. » murmura t'elle en se relevant prestement.

Une lumière blanche s'échappa de sa baguette, découvrant les murs humides du cachot. Sarah jeta un coup d'oeil à sa montre. 2h 17 du matin. Risquait elle encore une rencontre? La jeune fille jeta un regard embêté vers sa salle commune. La faim qui la tiraillait n'avait pas cessé. Et en pensant aux bonbons colorés, aux éclairs au chocolat, au thé chaud que lui offriraient les elfes ... la Serpentarde balaya tous ses doutes et se remit à marcher, le plus silencieusement possible, le regard fixé sur la lumière à ses pieds. On lisait la fatigue sur ses traits : ses yeux étaient cerclés de rouge, ses cheveux blonds pâles dégringolaient en mèches folles sur son dos. Un nouvel élément apparut soudain sur le sol qu'elle fixait. Des pieds. Sarah cligna bêtement des yeux, puis leva vivement sa baguette pour éclairer le visage de l'inconnu. Elle fronça les sourcils.


Fire - « Oh ... » soupira t'elle simplement.
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Rainbow Cartland
7ème Année à Serdaigle
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Rainbow Cartland


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MessageSujet: Re: FIRE - Free   FIRE - Free Iconminitime1wn2Lun 13 Aoû - 12:05

( Ania ! FIRE - Free Icon_lol )

« Je te défis Cartland ! »
« T'es folle. »

Un bruit qui court. Des sourires qui se mêlent. Des défis qui s'entrechoquent. Mc Lean n'avait plus toute sa tête dans la salle commune des Serdaigle. Cette dernière venait de lancer un défis des plus insurmontable à Rainbow qui ne pouvait refuser. Elle n'avait pas le courage de dire « Non » , mais l'envie de se rendre au lieu désiré n'était pas au rendez-vous non plus. Rester une heure dans les cuisines n'était pas à son goût. Néanmoins, la bleue et argent avait réussi à négocier quelques minutes. Il fallait juste qu'elle s'y rende, commande trois croissant ainsi que deux pains aux chocolats pour les rapporter à son amie. Pas qu'elle se servait d'elle, au contraire, Cartland connaissait les sentiments de son amie et savait de ce fait qu'elle faisait ça pour son « bien ». Néanmoins, ça l'écoeurait plus que tout au monde. Y aller, ne pas y aller ? Il semblerait qu'elle n'ait pas le choix, pas d'alternative. Les Cuisines allaient être son prochain lieu de passage. Peut être même pourra-t-elle raconter ses déboires aux elfes de maison tout en pleurant son désespoir. Mark Mc Lean. « Mon coeur s'appelle Mark ». Et à peine pensait-elle à ce prénom qu'elle chavirait, se laissait emporter par un océan de larmes. Heureusement que Cartland avait déjà quitté les rangs de ses amies car elle n'aurait sut comment l'expliquer. PERSONNE (je dis bien personne) à Poudlard, ne connaissait sa relation avec Mark Mc Lean. Sortir avec un homme de neuf ans son aîné n'était pas de très bon goût et elle ne voulait pas s'enticher des rumeurs. De plus, elle avait ses raisons mais ça ne servirait à rien de les évoquer une à une. Juste à se justifier. Et se justifier ne lui apporterait guère de réponses. La Serdaigle devait les trouver elle même dans l'espoir que de là haut, il la regarde encore. Comme ça il saura et pourra dormir en paix. Reposer en paix dans une tombe. Une Tombe Moldue. Pour seul décors un bouquet de fleur sans doute fané à cette heure-ci.

« Que vous arrive-t-il jeune fille ? »
« Rien. Quidditch. Laissez moi passer. »

Et la porte du tableau s'ouvrit sans commentaire supplémentaire. Silence. Rainbow passa la porte en toute vitesse en se cachant le visage. Elle se le frotta à vive allure pour en faire disparaître toute les larmes qui s'y étaient construite. Toute. Mais que pouvait-on faire lorsqu'elles se recréaient immédiatement après ? Rien. Cartland put apercevoir au loin la bande de Serpentard composé de Romy Mc Lean. La cousine de Tania. Et la Cerise sur le Gâteau. Rain n'avait pas vraiment besoin de ça aujourd'hui. Pas du tout même. Alors dans une discrétion absolue, elle se dirigea jusqu'aux escaliers. Tout semblait mort cette journée là. Tout était maussade. Tout ce qui l'entourait rendait la Serdaigle nostalgique. Ce qui était un bon point (ou pas). Allez savoir. Elle est tellement difficile. Ses larmes venaient à peine de cesser qu'elle avait envie de se jeter d'une des tours rien que pour voir comment ça faisait. Mais à la place, elle se posta en haut d'un escalier. Tout le monde apprécie le sentiment d'envol qu'il nous procure lorsqu'il nous fait changer d'étages. On a l'impression d'être sur un Manège Déréglé. Néanmoins, Cartland n'est pas de cet avis (et ne le sera sans doute jamais). Les longs cheveux blonds de l'adolescente virevoltaient derrière elle alors qu'elle marchait au pas de course pour finir vite son paris ridicule. Vous vous demandez certainement pourquoi c'est si infranchissable pour elle ? Car elle n'est même pas sure d'y parvenir, et cela explique ses coûts de tête de droite à gauche : elle se cherche une raison pour y renoncer. Un professeur, un ami, ou autre. Tout, tant que ça lui empêche de s'y rendre, ou du moins retarde le moment tant redouté. Celui de se voir dans un endroit où la nourriture est seule maîtresse. Où la bouffe est partout. Ses odeurs. Ses goûts. Tout. Rien qu'à cette pensé, Rainbow avait des nausées et un haut le coeur ne saurait tarder.

« Cartland est un poisson pourri, oui pourri, oui pourri ! »
« Vous savez que Peter Pan c'est un Film Moldu ? »

Merde. Il fallait que Romy se mêle à sa journée (disons plutôt la nuit), mais Rain ne pourrait prendre cette échappatoire, elle préférait se rendre aux cuisines plutôt que d'affronter cette tête de vipère. De toute façon, c'était à Tania qu'elle en voulait, alors il n'y avait pas de raisons qu'elle vienne lui casser les noisettes. De toute façon, la remarque qu'avait exprimé Cartland avait (apparemment) calmé les troupes. Eux qui disent détester tout ce qui concerne les « Moldus », chanter des paroles d'un dessin-annimé n'est pas de très bons goûts. L'adolescente eut même un petit rire, et malgré ses dix-sept ans, elle ira sans doute tout narrer à Tania. Car bon, les potins, ce sont les potins. De toute façon, Miss Mc Lean avait dut attirer l'attention des professeurs en chantant et il fallait donc que Rain se magne pour atteindre les cachots. Étant donné qu'il était plus de deux heures du matin et que l'adolescente voulait en finir vite avec ce pari à deux balles. Sans aucuns regards, elle marcha le long des escaliers, vêtue encore de son uniforme noir, elle n'avait pas eut le temps de se changer, et puis de toute façon, c'était mieux qu'en pyjama. Silence. Elle débarqua dans le Hall et après quelques coup d'oeil lancé à tort et à travers, elle prit le risque de s'élancer dans la pièce. Il n'y avait ni Rusard, ni Rogue. Et c'était les plus important (du moins, elle le pensait). Elle prit la porte des cachots. Le coeur de la jeune fille battait fort dans sa cage thoracique. Ce n'était pas dut au fait d'enfreindre le règlement, car en ayant Tania pour amie, elle en avait vu d'autre, c'était le verdict qui la terrifiait. Le fait de devoir affronter la vérité. De voir la graisse partout. Se propajerait-elle sur son corps ? Beurk. Elle hâtait plus le pas en cette pensée, des gouttes de sueurs étaient même distinctes sur ses tempes.

Vite, vite, vite.


« Oh ... »

Cartland sursauta et se tourna vers le son. Une fille se tenait là, droite, à peine plus petite qu'elle. Peut être avait-elle un, voir deux ans de moins qu'elle ? Allez savoir. C'était une Serpentard. Et tout le monde sait que Serdaigle et Serpentard ça ne fait pas bon ménage, surtout si c'est une des filles de la bande à Romy. Mais tant qu'à faire, si cette fille pouvait lui faire retarder ne serait-ce que d'une seule minute son défis, elle resterait avec elle. Parce que sa plus grande peur se trouvait à l'autre bout du couloir.
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Sarah Ro
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MessageSujet: Re: FIRE - Free   FIRE - Free Iconminitime1wn2Mer 15 Aoû - 0:12

HJ - Qu'est ce que tu veux que je réponde à un RP aussi magnifique? T__T Vous voulez ma mort, c'est ça? Je suis désolée pour la qualité du mien >__> Je t'aime <3


Ce n'était pas exactement ce qu'elle attendait. La jeune Serpentarde s'était préparée mentalement à faire face à Rogue, à son regard noir, à voir ses lèvres s'étirer lentement pour sussurer un bref : « Que faite vous ici, miss Robins? ». Elle aurait du éprouver du soulagement, mais une sorte de dépit monta en elle. Elle aurait voulu être collée, renvoyée dans son dortoir. Elle s'y attendait si fort. Et tout ce qu'elle trouvait, c'était une Serdaigle à l'air égaré, qui la dévisageait tout comme elle le faisait. Sarah ressentit cette insurmontable torpeur s'emparer d'elle, ce sentiment étrange qui fait que vous évoluez comme dans un rêve, les membres lourds, agissant avec une indifférence propre à l'irréalité. Sans doute la fatigue. La lumière blanche tranchait douleureusement sur les ténèbres des cachots, lui donnant envie de fermer ses paupières, lourdes, si lourdes . . . 2h du matin. Elle était folle ou quoi? Maintenant, il fallait réagir. Elle n'avait rien à craindre, et cela l'endormait. Si seulement elle s'était trouvée en face d'un professeur en rogne, ses sens se seraient éveillés tout entiers pour la sortir de ce mauvais pas. Ici, il y avait juste un obstacle insignifiant à contourner : dire salut, excuse, s'en aller. Il fallait juste qu'elle prononçe ces simples mots, et l'apparition disparaîtrait dans le noir, et elle continuerait son chemin, seule à nouveau. Sarah leva les yeux pour croiser le regard de la Bleue et argent. Voilà plusieurs secondes qu'un silence limpide régnait entre les deux jeunes filles. D'une voix légèrement cassée par ses larmes réçentes, elle le brisa.

Fire - «Tu vas aux cuisines? »

Elle n'avait aucune envie de le demander - une réponse positive signifirait qu'elle iraient ensemble. C'est toujours ainsi que cela se terminait. Sarah observa un peu plus attentivement celle qui lui faisait face. Elle était un peu plus grande qu'elle, des longs cheveux blonds. Sur le moment, elle lui fit penser à une peinture qu'elle avait aperçue il y a quelques jours de cela, au détour d'un couloir. Une belle jeune fille dans un paysage d'été, qui respirait la chaleur et le soleil doré. Mais elle, elle se tenait dans l'ombre d'un arbre, l'air égaré. L'air de fuir . . . la Serpentarde se secoua mentalement. Elle se laissait happer par ses rêves, une fois de plus. La vie qui l'entourait n'était pas une fable dont elle tressait l'écoulement par des fils dorés. Il fallait qu'elle le réalise, et qu'elle tire un trait sur les jolies images qui affluaient dans son esprit à chaque détour de son existence. Une Serpentarde était perfide, solitaire, prête à tout pour réussir, la réplique cinglante au coin des lèvres à chaque instant. Pourquoi faisait elle partie de cette maison de serpents émeraudes? Elle ne faisait que rêver et rire. Autrefois, elle était mue par la volonté de plaire à son père. Le choixpeau n'avait il fait qu'écouter ses stupides prières? Dans ce cas, c'était un bien piètre objet magique. Sarah regarda la Serdaigle avec une sorte d'envie refoulée. Elle en avait assez d'être toujours mise de côté pour ses couleurs, de se sentir isolée dans sa propre maison. En ce moment, elle était renfermée et méchante. Était elle vraiment ainsi? Méprisante, suffisante . . . elle avait encore cette manie de tout compliquer, de transformer sa vie en un drame sans issue.

Sarah se demandait ce que la Serdaigle voyait en elle. À l'instant, elle devait voir une petite fille aux airs de poupée, avec des yeux gris pensifs, cerclés de rouge et une peau plus blanche que d'ordinaire. Elle devait arrêter son regard un instant sur son insigne ou un serpent se tordait gracieusement, et peut être songeait que sous ses airs angéliques, Sarah était une peste. En somme, elle aurait raison. À l'instant même, la jeune fille ressentait une envie violente de lui crier quelque chose de blessant. Un ressentiment dont elle ne parvenait à définir le source grondait doucement en elle. Elle sentait son coeur battre un peu plus vite, son regard se durcir peu à peu. L'énervement la gagnait à une vitesse affolante. La jeune fille en face d'elle manquait de chance, de l'avoir rencontrée au moment ou toutes ses craintes refaisaient surface, à l'heure ou elle perdait son humour et sa joie habituelle, pour ressombrer dans ses cauchemars. Un jour différent, une autre situation, et peut être qu'elles auraient même ri ensemble. Mais Sarah Robins, se sentait perdue, lasse et en colère ; elle ne laisserait pas cette intruse passer sans réagir. Il fallait qu'elle dise quelque chose qui exprimerait tout ce qu'elle contenait, à l'instant. Une chose que seule une Serpentard dirait, qui lui prouverait qu'elle était à sa place, qu'elle suivait le fil des choses, qu'elle était normale.


Fire - « D'ailleurs, qu'est ce qu'une Bleue et Argent fiche dans les cachots? » siffla t'elle, le peu de douceur qui restait dans ses yeux s'évaporant aussitôt que ses lèvres s'ouvrirent.

Sa baguette était toujours pointée sur la tête de la jeune fille. Bien sûr, elle l'avait levée pour l'éclairer ; mais après que sa voix sèche ait résonné dans le silence, elle prenait tout à coup un sens différent. Réalisant ce que cela pouvait signifier pour son interlocutrice, elle la baissa légèrement. Elle n'avait pas l'intention d'aller jusque là. Les paroles lui étaient suffisante. Après son attaque, elle devinait qu'allait s'engager une brève bataille verbale : elle ne pourrait pas s'en plaindre, elle l'avait provoquée. Sarah détourna son regard gris, les lèvres serrées, tout en montrant quelques signes d'impatience. Qu'elle réponde, et vite, sinon elle serait obligée d'en rajouter une couche. Elle ne voulait pas ça, quand même? Sarah se contint, jaugeant avec une colère palpable la Serdaigle en face d'elle.
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Rainbow Cartland
7ème Année à Serdaigle
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Rainbow Cartland


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MessageSujet: Re: FIRE - Free   FIRE - Free Iconminitime1wn2Jeu 16 Aoû - 2:26

( N'importe quoi, la qualité est excellente, nan mais. FIRE - Free 930409 )


Silence. Alors que le simple « Oh... » venait de retentir, à peine la respiration haletante de Rainbow était audible. Tellement stressée à l'idée de se rendre dans ce lieux qu'elle redoutait tant qu'elle n'avait pas prit garde au fait de se retrouver nez à nez avec quelqu'un. Pire, un Professeur. Ou l'hécatombe, un ou une Serpentard. Ou pour changer de refrain, Rogue. Là, elle aurait put dire qu'elle touchait le fond. Néanmoins, l'adolescente se retrouvait non pas face à Lucifer, mais à une fillette qui était à peine plus petite qu'elle. Rainbow n'étant pas très grande de nature, on ne pouvait en définir l'âge exact, mais de visage, elle donnait l'air d'une petite poupée de porcelaine, très agréable à la vue. Cependant, toute ces poupées avec un secret. Et c'est lorsque le regard de Cartland se baissa qu'elle fit face à celui de la présente jeune fille. Un blason vert et argent. Un serpent y était dessiné, et bien sur, vous pourrez deviner la suite. Rainbow n'était pas plus étonnée qu'une mouche en face d'une tapette. Elle se trouvait dans les cachots, et c'était leur repaire, cependant, elle aurait préféré tombé sur un Poufsouffle. Allez savoir, peut être que les descendant de Salazard ne sont pas tous comme Romy Mc Lean.

« Tu vas aux cuisines ? »

Perspicace la jeune. Mais c'était tout de même logique. Que ferait une Serdaigle accomplie dans les cachots si ce n'était pas pour se ravitailler ? Hum. Exaucer les voeux d'une Mc Lean ? Sauf que cette fois-ci, ce n'était pas Romy mais Tania. Ces deux-là avait le don de l'exaspérer. L'une en bien, l'autre en mal. Lorsque Rainbow entendit distinctement le mot « cuisine » elle cilla des yeux. Son regard devint vite vide et sans mystère. Tellement déconcertée qu'elle aurait put créer un orage à elle toute seule. Mais hurler ne faisait pas partie de ses habitudes, et lorsqu'elle fixait ce couloir qui menait au tableau en question, elle aurait tout donné pour s'évanouir. Lorsqu'elle fixait la Serpentard qui la désignait avec sa baguette, elle était à deux doigts de penser : « Immobilise moi. Un Sortilège, vite. Je ne me défendrais pas. » Mais malheureusement, elle n'était pas aussi lâche. Et un défis reste un défis. Si ce n'est pas aujourd'hui, ce sera demain. Mais elle aurait tant aimé reporter ce jour fatidique. L'affirmer serait comme l'avouer. Elle avait dut mal à répondre un « Oui » sincère à sa nouvelle interlocutrice. De plus que, malgré son blason, semblait très gentille. Une vrai poupée. Mais l'apparence ne fait pas le moine, et peut être que derrière ses airs de saintes se trouve la peste finie. Ses expression la trahissait pourtant : elle ne semblait pas ainsi. Elle ne ressemblait pas à Romy et toute les autres vipères. Pour Rainbow, elle n'avait pas l'air d'une Serpillière. Alors pourquoi pas. Les Cuisines ?

« Si on veut... »

Elle ne pouvait toujours pas l'avouer. Garder une part de mystère ne faisait pas partie de son caractère, bien qu'elle y soit souvent forcée dut à son passée. Malgré tout, elle aurait aimé que ce dernier persiste plutôt que de s'envoler sous ses yeux. Cartland soupira. Elle ferma ses paupières une seconde, évitant de repenser au visage qui lui a été retiré avec tant de violence. Mark. Elle aurait put se laisser aller, verser autant de larmes qu'elle pouvait face à cette inconnue : mais c'était impossible. Elle ne pouvait se le permettre. Et son corps stoppait ses larmes, d'une façon inexplicable, elle n'arrivait plus à pleurer. Une grande nouvelle pour elle même. Ca s'appelait de l'autodéfense, vous croyez ? Allez savoir. Elle restera à jamais dans sa débauche, seule. Enfermée dans un piège, une bulle à qui elle ne pourrait jamais ouvrir la porte. Cette dernière était condamnée, autant que son coeur brisé. Elle avait tout perdue lorsqu'elle l'avait perdu lui. Mais pourquoi pensait-elle toujours et encore à lui ? Chaque minute. Chaque seconde. Son existence ne vallait-elle donc rien sans son sourire ? Ses yeux couleur émeraude, comme le blason de l'inconnue. Ah oui. La Serpentard.

« D'ailleurs, qu'est ce qu'une Bleue et Argent fiche dans les cachots ? »

Silence. Lorsqu'elle rouvrit les yeux, la bleue et argent put se rendre compte d'une chose. La fille douce et calme qu'elle avait jugée telle une poupée de porcelaine avait littéralement changée d'expression. Elle semblait plus malsaine, plus glaciale. Comme quoi, il ne fallait pas se fier à l'apparence des autres. Rainbow lâcha un nouveau soupir, sans oublier le visage de Mark, elle ne semblait pas adapter une réelle importe à cette remarque. Elle se sentait juste de plus en plus agressée avec la baguette que son interlocutrice braquait sur elle. Néanmoins, ça ne la dérangeait pas. Mais avant qu'elle ait eu le temps de dire « Ouf » la Serpentard la rabaissa avec vigilance. Comme si Cartland était capable d'une chose impulsive. Justement, elle l'était sans en être consciente elle même. Parfois, les épreuves douloureuse changent totalement les autres. Surtout les personnes faibles. Regardez.

« Comme tu l'as si bien fais remarqué tout à l'heure : Je vais aux cuisines. »

Elle l'avait affirmé. Elle ne l'avait pas maché. Elle avait tout posé, comme écrit sur un bout de parchemin. Elle ne pouvait plus faire marche arrière. Mais le ton qu'elle avait employé lors de sa réponse n'était pas un des plus agréable, il n'était pas aussi agressif que celui de la Serpentard, mais avait du répondant. Rainbow était elle même surprise de sa « performance » (si on pouvait appeler ça ainsi). Ses yeux avait doublé de volume (si, si, c'est possible) durant quelques seconde, mais lorsqu'elle lâcha une nouvelle fois un soupir (c'est comme un tic chez elle), elle retrouva son regard neutre et bienveillant actuel. Lunatique, elle ? Une nouveauté. Quand je vous disiez que le malheur furtif changeait les gens.
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