Tarte à la fraise et réglement

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Il était encore bien tôt. Huit ou neuf heures pas plus, mais déjà le couvre-feu.

*Ombrage de m****

Bien loin de la politesse que devrait avoir toute demoiselle de 14 ans cette petite... Enfin grande petite si on considérait sa taille, mais là n'était pas la question. Comme tout gryffondor qui se respecte, Angie devrait se moquer du règlement et avoir une attitude des plus désivoltes à l'égard de l'autorité. Mais voilà, si elle détestait Mme la grande Inquisitrice et ses immondes pull roses, sortir de sa salle commune ne lui était pas facile. Car le réglement, même idiot, bah c'était le règlement... Oui, il pouvait arriverà touot le monde, même à miss Johnson d'avoir des scrupules, et de ne pas oser. Bon, tenons-nous le pour dit, ces moments sont rares, voire exceptionnels et surtout de courte durée. A peu près le temps de finir un devoir de métamorphose.

Assise dans un fauteuil de la salle commune, entourées de livres plus vieux que Dumby et Nicolas Flamel associés, notre Angie nationale travaillait. Sa plume crissait sous le parchemin, et après de nombreuses ratures, réflexions, retour, astérisques et autres signes d'une concentration digne d'un Serdaigle, elle posa enfin sa plume et s'affala dans le fauteuil. Fini. Enfin. Réjouie, elle n'avait plus qu'une envie, sortir de l'atmosphère veloutée et éthérée de la salle commune et prendre l'air des couloirs. Mais le mot couloir était malheuresement associé aux mots beaucoup moins charmants de préfets, professeurs, Rusard, Miss Teigne et pire que tout: Ombrage elle-même.

*Grmblgrrrr*

*Quoi encore? t'as encore faim toi?*

*grmbrlllrrr*

Nous assistons ici à un cas de schyzophrénie très spécial: la dissocitation d'organe, le ventre semble avoir obtenu son indépendance par rapport au cerveau, entrainant donc des tractations difficiles entre les deux commnautés indépendantes. Très souvent, le ventre, beaucoup plus influent, gagnait ses batailles internes, et contre vents et marées, et surtout contre les alertes rouges du cerveau, qui malgré toutes ses négociations, ne réussissaiennt pas à convaincre l'assemblée, la gryffondor se retrouva dans les couloirs déserts. Elle marcha rapidement, regardant de tous côtés pour échapper aux regards indiscrets, le coeur battant mais surtout, et malheuresement, le ventre grondant et réclamant son dû. Devant le tableau, elle chatouilla machinalement la poire, se rappelant vaguement, comment lors de sa première année elle s'était retrouvée par hasard en cuisine, alors qu'elle avait pris en chasse uen créature bizarre dont elle avait ensuite appris la nature: un elfe de maison.

Quand elle entra, tous les elfes s'axclamèrent et elle put demander sans crainte son souhait du jour:

"Salut les elfes... Ca faisait longtemps mais Ombrage nous mène la vie dure.. A vous aussi d'ailleurs... Mais puis-je vous demander une faveur? Une petite tarte aux fraises dont vous avez le secret..."

A ces mots, la porte s'ouvrit devant...

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Il venait d'être 20h40, la salle commune se remplissait au fur et à mesure car les nouvelles régles y obligeait ... il fallait être dans sa tour avant 21h. Les tableau qui gardaient les Salles Communes avait pour ordre ne plus laisser personne sortiraprès cette heure là. En tout cas, Charlie, elle y était à peine remontée depuis 5 minutes qu'elle voulait y ressortir car elle avait faim. Il n'y avait qu'une seule solution : Les Cuisines !

*J'en bave déjà ... *

Maintenant debout, elle marchait rapidement en direction du passage dans le mur, elle eut juste le temps de se faufiler avant que le tableau ne se referme sur un 1° année. Elle marchait plus rapidement à présent. L'idée de se faire prendre n'avait rien de très réjouissant bien que l'heure était encore acceptable mais les retenues avec Ombrage étaient réputée pour laisser des marques ...
Elle était arrivée au Rez-de-Chausée et il ne fallait plus que les Sous-sols à franchir ... elle courait vite mais avec peine.
Une fois arrivée devant un tableau représentant une corbeille de fruits, elle chercha "la" poire qui permettait d'ouvir la porte des cuisines. Elle finit par la trouver, la chatouila et la porte s'ouvrit.

* Enfin ! *

Lorsqu'elle ouvrit, elle entendit la voix d'une fille, une jeune fille, heureusement pour Charlie, ce n'était pas un professeur. Elle n'entendit toutefois que ces mots :
- ... tarte aux fraises dont vous avez le secret...

"De la tarte aux fraises ? Je peux en avoir aussi ?" dit-elle poliment avant de voir qu'elle avait causé une petite surprise chez la fille en face d'elle dans son entrée un peu bruyante.
"Oh excuse moi si je t'ai fait peur, moi j'ai eu peur que tu soit un professeur ... (Rires) Bref, bonsoir les elfes ! Est-ce que moi aussi je pourrais avoir de la tarte ... s'il vous plaiiiiiit ! " fit-elle avec un air de petite fille toute sage.

Elle se tourna vers Angie, hé oui c'était le prénom de l'autre Gryffondor et lui demanda :

" Tu sais, je ne m'attendais pas à voir quelqu'un ici ce soir... Il va falloir se dépêcher aussi pour rentrer à la tour, on va devoir courir comme des folles et on va avoir le droit au sermon de la grosse dame aussi ... Oh naaaan ... ça t'arrive souvent de venir ici ? Je veux dire par la même occasaion que ça fait longtemps que tu connais l'astuce pour la poire ?"

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Le coeur d'Angie battait tellement fort.. Comme à chaque fois que quelqu'un lui adressait la parole. Ce petit pincement si distinctif qui indiquait son malaise intérieure inexorablement suivi de signes extérieurs. Un pincement de la lèvre inférieure, la main qui passe fébrilement dans ses cheveux cours, tripotage du bouton de son pantalon trop large et mouvement des épaules comme si sa chemise blanche à la garçonne avait glissé. Tous ces mouvements témoin du stress d'Angie aggravait sa condition. Finalemetn elle aurait été moins gênée si un professeur l'avait arrêté dans son élan. Une simple punition, aussi désagréable et douloureuse soit elle ne rivalisait en rien avec une discussion avec quelqu'un. De plus elle connaissait cette fille de vue. Une gryffondor comme elle... Très belle du point de vue d'Angie, elle souriait tout le temps et nul doute qu'ell en'avait pas de mal à se faire des amies elle. Il suffisait de l'entendre rire...

D'ailleurs elle était étrange cette fille, avec ses manières enthousiastes, sa bonne humeur sa joie de vivre. Angie ne connaissait pas tout ça... Elle préférait rester sobre, peut être un peu distante mais il lui semlait que le bonheur ne lui était pas permis... En solitaire elle était moins tendue. Tout seule cette tarte aux fraises aurait été délicieuse mais avec Pemberley... Charlotte Pemberley il lui semblait. Lui jetant qulques regards à la dérobée, totu en ayant du mal à échapper à l'attrait soudain de ses converses beiges elle dit simplement, avec un sourire quelque peu forcé:

"Tu m'as pas fait peur t'inquiète pas... Je pensais juste que j'allais finir ma soirée dans lel bureau d'Ombrage à copier des lignes... Douloureuses.
Ne te gêne pas pour moi, fais comme si j'étais pas là..."

Oh oui ce serait plus simple... Elle ne voulait pas parler. D'autant plus qu'un elfe se présenta un grand sourire et s'inclina:

"Voilà maîtresse votre commande...

la gryffondor ne s'habituait décidément pas aux manières des elfes, et, tandis qu'un deuxième servait la deuxième jeune fille, elle dit:

"Appelle-moi Angie... Maîtresse ne me convient pas...

"Très bien... Mait.. miss Angie.. Vous êtres très gentille! Si si! Elly vous remercie!!"

Après différentes courbettes plus pittoresques les unes que les autres, l'elfe était parti vaquer à ses occupations, laissant Angie en tête à tête avec sa tarte aux fraises entourées de chantilly... Non elle avait oubié Charlotte Pemberley, à qui elle dit, sasn vraimetn la regarder:

"Hé bien Bon appétit Pemberley."

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Après cette rencontre très .... coment dire ... distante, voilà le mot ... bref, une fois qu'Angie lui ai répondu qu'elle n'avait pas eu peur, enfin si mais d'Ombrage ... Elle souria mais lorsqu'elle entendit " Ne te gêne pas pour moi, fais comme si j'étais pas là... " , elle se surpris à penser que c'était plutôt ELLE, Charlie qui gênait justement.
Peut-être que cette fille n'aimait pas la foule ou bien tout simplement préférait la sollitude ?
Malgré ces réflexions, Charlotte ne comprenait pas pourquoi cette fille lui avait répondue sur un ton si froid ... Et puis l'appeler par son nom de famille, franchement il y a mieux tout de même, ce n'est pas comme si elle étaient ennemies ... Peut-être qu'Angie la considérait comme telle ?

Pendant qu'elle farfouillait dans un des nombreux placards, Agie se fit servir sa fameuse tarte aux fraises par une elfe nommée Elly.
Charlotte connaissait bien évidement les elfes de maison mais n'en n'avait pas chez elle, jusqu'a aujourd'hui elle n'en avait aperçu qu' à Poudlard.
Se intentions étaient pourtant amicale et ne voyait en rien ce que pourrais justifier un comportement glacial de la part de cette fille.

"Au fait Angie, c'est une impression où ma présence te gêne ? Parce que j'ai l'impression, que tu aime la sollitude et que par conséquent, ma présence pourrait te gêner plus que tout à l'heure lorsque je suis entrée ... on dirait que le fait de parler avec des personnes te donne de l'urticaire. Je te dis ça, c'est pas pour me moquer, j'ai une voisine à londres qui était pareil.
Enfin je ne vais pas te déranger plus longtemps si tu souhaite pas ma présence. (Sourire) Je vais juste prendre de quoi faire arreter le mini concert pour intestin qui se déroule actuellement dans mon estomac.
Saches juste que je ne mords rarement les gens (Rires) ... et mon prénom est Charlotte, donc tu peux m'appeler comme ça, ou encore Charlie si tu veux mais pas de "Pemberley" s'il te plait.

Elle réussit à dénicher 3 pommes, une part de tarte à la melasse et du jus de citrouille en bouteille, elle lança un sort pour les rapetisser " Reducto." ...

* Si avec ça mon ventre ne se calme pas, c'est que je ne contôle plus rien ... *

Elle regardait à présent Angie qui répondait à ses impressions.

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Angie savourait sa tarte, une cuillérée après l'autre, s'amusant à prendre plus de chantilly que sa bouche ne pouvait en contenir, puis tentant en vain de rajouter uen fraise. Ce spectacle était plutôt étonnant: voir cette grande jeune fille de quatorze ans manger comme si elle en avait sept, sans complexe ni gêne et qui, dès qu'elle devait aligner trois mots se mettait dans des états impossibles... Elle mangeait avec tant de plaisir que les mots de Charlotte Pemberley la surprirent, elle resta la bouche grande ouverte, à la regarder, de la chantilly plein la bouche. Quand elle la referma, la surprise passée, elle s'éclaboussa si bien qu'elle avait de la chantilly partout sur son visage mate. Malgré sa gêne, surtotu après les reproches de la gryffondor, elle éclata d'un petit rire discret masi bien réel puis regarda la demoiselle, penchant la tête légèrement.

Elle ne savait pas trop quoi lui dire. Elle n'avait pas l'air méchante cette fille mais... Elle ne pouvait pas être à cent pour cent certaine. L'amitité la confiance tout ça... Elle n'y croyait pas trop... Mais pour une ado de 6ème année, Charlotte parlait beaucoup et sans trop d'a priori sur Angie. Et cela la débloqua. Fixant un point derrière la chevelure brune de Charlotte elle tenta de parler:

"NOn.. Reste... Enfin fais comme tu veux.. Pemb.. Enfin Charlotte.... Pas l'habitude d'appeler es gens par leur prénom..."

Elle devait vraiment avoir l'air d'une crétine finie à ne jamasi finri une phrase. Pour se donner une contenance, elle voulut prendre un peu de tarte mais sa main tramblait tellement qu'elle était incapable de se couper un simple morceau de tarte. Résignée, elle posa sa cuillère.

"Euuuh.. Charlotte.. Tu... Je veux dire le prend pas mal hein...Mais je parle peu aux gens... Toujours l'impression d'avoir l'air bête... D'ailleurs c'est pas une impression..."

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Le spectacle était amusant et en même temps, cela devait être un peu gênant pour Angie qui avait à présrnt plein de Chantillly sur le visage ... sérieux contraste avec sa couleur de peau ... Elle était confuse mais un rire franc nappé de chantilly et parsemé de fraise fit rire à son tour Charlotte.
Voilà ce qu'elle aimait chez les gens : la simplicité ! Angie, à ce moment en était le parfait exemple, mais bientôt elle avait repris un peu de cette timidité qui blocait l'accès vers la communication et le rire. Néanmoins elle lui annonça qu'elle n'avais pas l'habitude d'appeler les gens par leurs prénoms ... et que si Charlie désirait rester, elle le pouvait. Angie lui appris aussi qu'elle ne parlait que très peu aux gens au risque de paraître bête.

Charlie prit alors une chaise et s'assit en face de la 4° année et lui demanda:
"Tu appelle tout le monde par leurs noms ? Comment ça se fait ? Enfin je veux dire que ... enfin c'est très ... conventionel.
Et puis tu sais, c'est vrai que l'on ne peux pas parler à tout le monde et qu'il y a spurement des gens qui trouvent d'autres personnes insignifiantes à leurs yeux mais c'est la vie ! Et puis ce n'est pas bien de ne dénigrer comme tu viens de le faire en me disant que tu es bête ... comment pourrait-on le savoir vu que tu ne parle pas ? ( sourire ) En passant, tu as un très joli rire."

Un elfe passait par là avec une bouteille de chantilly et Charlie là prit en vol pour en déposer un peu de son contenu son son index. Elle mangea la chantilly mais vite, ce n'était plus avec le doigt mais carrément la bouteille qui vidait un peu de son contenu directement dans la bouche de Charlie.
C'est avec la bouche pleine comme angie précédement qu'elle demanda:

"Tu me trouve comment ?"

Elle pouffa de rire mais se détourna pour éviter d'asperger sa voisine de justesse. Une fois la gorgée avalée, elle déposa la bouteille sur la table et s'essuya la bouche d'un revers de manche.

"Le pire c'est que j'ai pas honte, parce que ça me fait rire ! "

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Charlotte bougea. Angie la suivit des yeux. Où comptait-elle aller? Réponse après la pub... Les deux gryffondors se retrouvèrent face à face. Et même visage chantyllisé contre visage chantyllisé. Parfaitemetn ridicule toutes les deux. Et pourtant elle n'avait pas honte Angie... Quel était ce mystère? D'habitude elle aurait été morte de honte. Mais pas là. Peut-être parce que Charlie était gentille... C'était vrai, elle lui parlait sans a priori, elle riait elle aussi... C'était peut-être ça passer un bon moment... Elle parlait beaucoup cette jeune fille... A elle seule elle savait meubler uen conve’rsation, mettre à l’aise quelqu’un... c’était de la ruse ou simplement de la gentillesse? Angie n’en savait vraiment rien, et elle regardait Charlie de ses yeux grands noirs un brin étonnés et surtout très curieux.

A nouveau, elle ne put s’empêcher de rire devant la bouche pleine de la gryffondor, mais elle s’arrêta bien vite et ses joues se miren tà rosir. Elle lui avait fait un compliment... Jamais on ne lui disait ce genre de choses gentilles, et c’était un sentiment très spécial... Elle était dix fois plus habituée aux réflexions injurieuses et peu louables qu’à un compliment.. Si bête soit-il... Machinalement, Angie attrapa elle aussi la bouteille de Chantilly et pressa sur le bouton, délivrant cette petite touche de magie et de bonheur à l’état pur qu’était la chantilly. Déglutissant avec peine, sa frimousse toute barbouillée comme une gamine, elle sourit. Un vrai sourir, resplendissant et dégoulinant de chantilly:

“Tu es au moins aussi ridicule que moi Charlotte... Mais moi aussi ça me fait rire!”

Peu à peu, elle attaquait l’énorme masse chantillaise qui s’était accumulée dans sa bouche, puis enfin se passa la langue tout autour de sa bouche... Elle en avait encore sûrement un peu partout masi ce n’était pas bien important... Devant Charlotte en tout cas. Elle ne s emoquerait pas d’elle de toute façon... Enfin si elle le faisait elle le regreterrait de toutes façons. SOn sourire s’effaça peu à peu, tandis qu’elle se remémorait les dernières parole de la 5ème année puis ses yeux se baissèrent à nouveau.

“Si j’appelle les gens par leurs noms c’est que j’ai pas vraiment d’amis... Même pas de connaissances d’ailleurs... Je suis trop coincée et travailleuse pour une Gryff, trop déjantée pour un Serdaigle, trop méchante pour un poufsouffle et d’ores et déjà méprisé par les Serpentards pour des histoires de sang... Il faudrait créer la maison spéciale moi. Spéciale Angie...”

Un soupir. Déjà quatre années à Poudlard... Elel se savait pas trop si sa situation l’attristait. Peut-être qu’elle avait perdu pleins de bons moments comme celui-là, masi peut-être aussi qu’elle avait empêché plein d’autres malheurs...

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