This world I'm seeing trough the glass... [ LIBREUHHH ]

Invité

Cela faisait une journée que les cours avaient repris et Dean ne se sentait pas bien, pas bien du tout. Habituellement, les cours lui faisaient du bien, il pouvait se dévouer dans quelque chose, mais ce soir là, ah !, ce soir là, il se sentait seul, encore plus que jamais. Enfin bon, c’était l’histoire de sa vie, d’être seul. D’être un être seul parmi tant de groupe… Il ne l’intégrait pas, depuis toujours… Mais c’était le fait que personne d’autre ne semblait se sentir comme lui qui frustrait le plus Dean. Il était anormal et ce n’était pas normal. Dean ne voulait pas, comme tous les autres, sortir de la masse et essayé de prouver aux autres qu’il était différent, non, parce qu’essayer de prouver sa différence se résumait à être comme tous les autres… La vraie différence était d’accepter d’être ordinaire… Normal. Enfin bon.

Emmitoufler dans une veste en coton ouater et équiper de gros gant et d’un foulard aux couleurs de Gryffondor, Dean sorti de Poudlard sous la pluie d’étoile miniature qui fondait au contact de celui-ci. Ses pas sinueux dans le parc de l’enceinte menait plus ou moins à son endroit préféré, le terrain de quidditch. Non pas parce qu’il y jouait, parce qu’il ne le faisait pas, mais plutôt parce que c’était haut, à l’air libre et que c’était subtil et facile d’atteinte le soir. Comme à son habitude, il grimpa le plus rapidement possible les escaliers et rendu à l’apogée des estrades il sortit de la cage de bois dans laquelle il s’était introduit. Il se rendit directement à l’avant dernier plus haut banc et du revers de la main essuya le plus qu’il pouvait de neige. Il retira ses gants puis s’étendit sur le banc, bien à l’abri de l’humidité grâce à un sort qu’il avait trouver dans un livre sur les sorts concernant l’eau

Tout de suite, dans le ciel, un détail l’accrocha. Quelque chose apparaissait et disparaissait aussitôt dans le ciel avant qu’il ne puisse comprendre ce que c’était. Soudain, une étoile filante, parce que c’était ce que c’était, repassa directement sous les yeux exorbités de Dean. À Poudlard, n’ayant pas les outils météorologiques modernes, c’était dur pour Dean de savoir quand est-ce qu’il pourrait assister à ce si magnifique phénomène. Malgré tout, il avait enfin réussi à en voir une fois de plus. Dean sourit, c’était magique. Malgré qu’il passait ce moment seul, il était heureux, comblé. De quoi se plaignait-il après tout ? Il avait à manger, il apprenait la magie, un domaine passionnant, il assistait à ce moment même à une pluie d’étoile filante… Non… C’était inutile de se mentir, Dean savait pourquoi il ne serait jamais heureux comme les autres, mais ce n’était pas le temps de gâcher ce merveilleux moments.

Au plus profond de lui, il espérait tellement fort que quelqu’un apparaisse comme par magie et s’intéresse à lui qu’il crut un moment que cela arriverait. Mais non… Il avait essayé. Avec Emily, mais ça c’était lamentablement terminé. Il avait quasiment fuit les lieux, jambes au cou. Cela avait dut être une expérience traumatisante pour elle. Un mec arrive, déballe tout sur lui puis part en disant qu’il n’avait rien en commun. Dean se trouvait pathétique. D’un sens, c’était compréhensible que personne ne puisse vouloir de lui, non ? Enfin bon…

De plus en plus souvent, ces temps-ci, Dean pleurait. Certes, ce n’était certainement pas très viril, ni super masculin, enfin, vous voyez, les émotions… Mais Dean s’en foutait. Enfin, non, il ne s’en foutait pas mais il ne pouvait s’en empêcher à chaque fois qu’il pensait à ce qu’il allait faire le lendemain… Il n’allait rien faire, du moins, avec personne. Et ce soir, malgré toute sa réticence à gâcher les astres en ébats, il remit ça. Il pleura, enfin, il larmoya. Chacune de ses petites gouttes d’eau glissait sur le visage de Dean en direction du sol, et chacune d’entre elle rendait les yeux de celui-ci encore plus rouge et bouffi, parce que Dean s’essuyait souvent les yeux du revers de sa manche quand il pleurait, il ne voulait pas pleurer.

Cho avait passé une horrible journée. Sa chicane avec Harry et ses mauvaises notes n'aidaient vraiment pas sa situation déjà très difficile. Elle n'arrivait pas à oublier Cédric. Génial! Elle s'apitoyait encore sur son sort. L'asiatique c'était levé du mauvais pied. Elle avait été bête toute la journée, la Serdaigle décida d'aller manger. Elle entra d'un pas assuré dans la Grande Salle et percuta un Serpentard qui courait, en ne regardant pas où il allait. Elle allait encore avoir des ennuis. Encore et toujours. Il la regarda avec un air de défi et lui dit d'une voix peu aimable

-Hey l'intello! T'es capable de répondre à toute les questions posé pendant les cours mais t'es incapable de regarder où tu marches?!

Cho, avec un sourire forcé, l'écarta d'un coups d'épaule et sortit de Poudlard. Tant pis, elle n'allait pas manger. Avant de sortir elle passa chercher son balai. C'était le seul moyen de pouvoir lui redonner un peu de vie. Elle se dirigea, balai sur l'épaule, vers le terrain de Quidditch. Dès qu'elle fut dans l'enceinte du terrain, elle enfourcha son balai et monta haut dans les airs. L'asiatique sortit de sa poche un petit objet brillant, le vif d'or. Elle le laissa s'envoler et elle se mit à le poursuivre, retrouvant ce goût de liberté qui l'avait quitté depuis l'année dernière. Fermant le yeux, laissant son instinct la guider, elle continua sa poursuite de l'objet doré. Elle entrouvrit la yeux et aperçu un jeune homme couché sur un banc de l'estrade. Soudain, gênée, elle décida de se poser et d'aller le voir. Elle laissa son balai sur le premier banc de l'estrade et entreprit de monter jusqu'au sommet. Cho ignorait qui était le jeune homme mais elle pu apercevoir qu'il n'avait pas l'air particulièrement heureux. Ce n'était certainement pas un Serpentard. Elle vint s'assoir à ses côtés et lui dit d'une voix incertaine mais compatissante

-Heu...Salut. Je ne te dérange pas? Je peux m'assoir?

Cho lui sourit, un sourire plutôt timide mais charmant. Elle espérait qu'il accepterait de parler un peu. Il avait l'air plutôt sympathique, et il était plutôt beau. Elle ouvrit la main et son vif d'or vint se poser dans celle-ci. La Serdaigle s'empressa de le mettre dans sa poche et plongea ses yeux dans les siens. Il avait l'air si triste, si malheureux...il lui faisait penser à elle-même.

Hj: Désolé pour le rp...il n'est pas à la hauteur du tiens..><