Morosité post-estivale ?

Pour Ethan, ce qu’il y avait de pratique à la bibliothèque, ce que personne n’aurait idée de venir l’y chercher. Car, en théorie, pour fréquenter l’endroit, il fallait répondre à un certains nombres de critères stéréotypés, auxquels le jeune homme ne correspondait pas. Jusqu’à preuve du contraire, il n’était ni un érudit bien pensant, ni un élève à la curiosité exacerbée, ni l’archétype-même de l’intello de base. Et en aucun cas, il ne prétendait au titre de bibliophile confirmé. Ce cliché relevait tout de même du grotesque… Où allait-on quand un exposé était à faire ? Où bachotait-on pour ne pas foirer son année scolaire ? Où envoyait-on les têtes dures se remplir la boîte crânienne ? Sans oublier, que la bibliothèque présentait un lieu parfait pour y donner des retenues… Six heures à ranger des livres poussiéreux, sous le regard acerbe de Pince. Si ça s’était pas de la punition de premier choix, alors comment qualifier cette longue et douloureuse torture ? Tout cela pour prouver par a + b, que l’on trouvait n’importe qui entre les rayonnages d’une bibliothèque…

Cependant, le jeune Gryffondor, installée à une table, reculé dans un coin solitaire et posé devant un grimoire ouvert, ne s’offusquait point de cette idée reçue, mais infondée… D’ailleurs, cette dernière lui était plutôt utile. Tant qu’on ne se figurait pas où il était, on ne viendrait pas l’y chercher. Et là était tout l’avantage quand on se cachait. Car, mesdames, messieurs, en ce jour de septembre, Ethan Wyndham, Gryffondor de dix-sept ans, se cachait… Pourquoi ?

Tout d’abord, il y avait cette fille-là… Alyssa ou Elisa… Peut-être bien, Alicia, maintenant qu’il y pensait… Quoique ç’aurait pu être Alice, tout court… Enfin, bref. La rumeur et les ragots disaient que cette charmante donzelle préparait à Ethan, un maléfice douloureux et cuisant, si elle l’avait en face d’elle… Oh oui, elle en avait gros sur le cœur, la jouvencelle. À cause d’un lapin qu’il lui aurait posé, ou quelque chose comme ça… Enfin, au final, le résultat demeurait le même : elle écumait les couloirs, rage au ventre et baguette en main, pour assouvir sa vengeance… Et malgré tout son courage Gryffondoresque, Ethan avait choisi le repli stratégique. Ben voui, il y avait des fois où il fallait savoir fuir.

La seconde raison de son état, c’était qu’il s’ennuyait ferme. Et que, là, tout de suite, dans son esprit, aucune distraction ne venait… Il aurait bien pu faire connaissance avec la demoiselle, allègrement zieutée au banquet, mais comme tous les autres, elle se laisser entraîner dans le tourbillon des premiers devoirs, des premiers cours… C’était ce qu’il y avait de déprimant à cette période de l’année. Tout le monde était absorbé par le travail, cherchait à se réadapter au rythme scolaire et se submergeait d’occupations barbantes. Donc peu de monde se laissait aller à s’amuser…

Au jeune homme, il ne restait plus que des blagues à faire. Mais autant l’avouer, il se trouvait face à une sérieux manque d’inspiration… Quelle potion tordue servir au petit-déjeuner ? Quelle créature magique relâcher dans l’école ? Quelle clause du règlement outrepasser ? Il n’en savait rien. Son génie avait dû mal à se secouer les méninges.

Ethan soupira et referma son livre… Les recherches étaient peu concluantes. Pas de potions intéressantes. Posant ses coudes sur la table, il appuya son menton sur ses poignets, une moue ennuyée au visage.

… La vie était bien morose parfois.

Une journée pluvieuse et sombre pleine de monde qui parlaient dans les couloirs, une journée pleine d’ennui voici ce qu’était cette journée ou Quali se baladait dans les couloirs. Comme toujours elle avait sa robe de sorcière même se n’était qu’un poids pour la jeune fille, elle n’aimait pas être habiller avec cette robe, qui lui rappelait trop les cours et les études.

Les mains dans les poches, le col remonter sur son petit coup faim laissant voir que ses yeux bleus sur tout son visage, elle marchait tranquillement dans les couloirs de l’école de Poudlard, s’est pensés perdu ver le dessin, elle n’avait pas dessinait depuis longtemps et ça lui manquait un peu mais bon pour l’instant elle n’était pas dans l’endroit approprié pour dessinait bien qu’elle ait sa plume et son parchemin dans sa poche.

Elle passa devant les classes, devant les toilettes et continua en direction de la bibliothèque, voilà l’endroit bien pour pouvoir être au calme loin des élèves bruyants et en endroit simple en espérant que Mlle Pince ne vienne pas l’importuner en disant que la bibliothèque n’était pas un endroit pour dessiner et alors c’est un endroit calme non ? …

Elle entra donc dans la bibliothèque sans faire du bruit, en effet elle était silencieuse mais quelque par dans la grande pièce quelqu’un tournait les pages d’un livre, Quali au lieu d’aller s’asseoir sans rien dire, elle alla dans la direction d’out venait ce mouvement.

Un jeune homme était assis a une table, un Gryfondor qui était en trin de livre un livre d’une épaisseur correct, le feuilletant sans trop d’ambition, elle sourie quand celui ci le ferma et posa ses mains sur son menton sa prouvait bien qu’il ne lisait plus, enfin apparemment, elle marcha doucement dans sa direction. Sachant que quelque part dans la bibliothèque Mlle Pince devait la regardait, elle souriait, elle savait très bien que la bibliothèque était en endroit on l’on venait pour étudier et pour rien d’autre, mais quoi de mieux que d’être dessus les règles, de violet les règlements et de sourire en faisant ça.

Elle s’arrêta donc à côté du jeune homme et dit d’une voie douce en essayant de ne pas la faire sursauter.

- Salut… Je peux m’asseoir ? …

Elle avait un petit sourire sur les lèvres, même si personne ne pouvait le voir car il était cacher par son col on le voyait dans ses yeux.

Toujours le menton sur ses coudes, Ethan leva les yeux vers la nouvelle arrivée. Oh, une demoiselle ! Une demoiselle masquée d'ailleurs, au vue de son col roulé bien remontée. Rah, là, là, mais c'était qu'ils étaint frileux, les élèves. Déjà en septembre, ils sortaient tous écharpes et mouffles... Lui cachait-on une sombre expédition secrète au Pôle Nord ou quelque chose ? Hypothèse peu probable... Qui irait se perdre dans un endroit aussi retiré du monde ? Déjà que le château était assez isolé... ... ... Mais non, que vous imaginez-vous ? L'ennui ne faisait absolument pas divaguer notre cher monsieur.

Enfin, bref, le fait était que une donzelle était apparue, col remonté, mais aux beaux yeux. Bah oui, chassez le naturel il revient au galop, qu'est-ce qu evous croyez ? Donc, Ethan se trouvait donc face à une jolie jeune fille, qui parlait gentiment et qui demandait la permission avant de s'asseoir. Oh, mais comme, c'était meugnon.

Arborant un sourire enchanté, la Gryffondor bascula en arrière, contre son dossier, et s'étira quelques secondes. Puis d'une pression de son pied droit, il poussa une chaise vers la souriante jouvencelle, avant de commencer à parler :

"Bien sûr, bien sûr que tu peux. A moins que tu ne répondes au doux nom de Alyssa, Elisa, Alicia, Alice ou que sais-je encore et que tu m'en veuilles horriblement... Dans ce cas-là, je me verrais dans l'obligation dans m'enfuir, ajouta-t-il en haussant les épaules."

Un coup d'oeil à l'insigne bleue et bronze de sa condisciple, et il poursuivit, ne se départissant pas de son air ravi :

"Et il ne faut pas négliger le fait que si tu veux travailler, tu devras supporter ma conversation, tout le long de ma présence ici."

Et là, comme pour répondre à cette déclaration, un raclement de gorge sec lui fit tourner la tête. Oh, oh. Dans un rayon non-loin, la vieille Pince se tenait droite comme un I, occupée à ranger des livres et laissant ses oreilles traîner un peu partout dans la biblothèque... Roh, elle aurait pas pu prévoir d'aller retrouver Rusard dans un coin sombre de l'école ? La jeune homme secoua la tête... Nah, faudrait faire avec.

Ethan reporta son attention sur Quali, reprenant son beau et franc sourire, et se pencha vers elle sur le ton de la confidence :

"Oui, enfin c'est mon flot inetterompu de chuchotements que tu devras supporter... Ce qui en soit revient au même... murmura-t-il."

Et alors qu'il se redressait, il ponctua son discours d'une phrase, d'une voix un peu plus haute :

"Tout ça pour dire que tu peux prendre cette chaise."

C'est qu'il en fallait des mots pour une simple place.

Ah, enfin, la demoiselle semi-masquée se révélait au grand jour, et par la même occasion aux yeux d’Ethan. Ce dernier ne manqua pas de noter que derrière un col roulé digne de la plus fière des girafes, pouvait ce cacher un très mignon minois. Mais passons les constations miraculeuses qui frappèrent le jeune homme, pour nous concentrer sur cette conversation qui venait égayer sa fin de journée. Comme quoi, les phrases telles que « Mais tout était bien qui finissait bien » touchait parfois à la réalité. Alors, la donzelle s’appelait Quali ? En soit, cela constituait un bon point, car là, il en était sûr, il n’avait jamais connu de jouvencelle répondant à ce prénom… Donc, en théorie, elle n’était pas censée lui en vouloir de quelques manières. En théorie, hein… Parce que les filles et leurs bizarreries - Non, non, quand un cas est désespéré, cela ne va pas en s’arrangeant -.

Ce fait établi, il était assuré pour une conversation tranquille. D’ailleurs, malgré son insigne bleu et bronze, la Serdaigle différait de ce que l’on attendait d’une élève de cette maison… C’était pas sérieux, ces personnes-là ? Du moins, c’était là, les paroles qu’avait eu le Choixpeau à chaque fois qu’Ethan avait daigné l’écouter… C’est-à-dire très peu, mais bon…

Le sourire du Gryffondor, ayant momentanément laissé place à un moue pensive, réapparut de plus belle, mêlé cette fois à une nuance taquine. Se penchant à nouveau vers Quali, il poursuivit ses déblatérassions, toujours l’air d’aller à confesse.

« Oh, mais le silence n’est-il pas ce qui sied le mieux à cette pièce, empreinte de savoir, d’importance et connaissance ? »

Tel un coup de matraque, trois regards noirs s’abattirent sur le jeune Wyndham. Et de surcroît, quelques ‘chuts’ outrés et frustrés le mitraillèrent par la suite. Un coup d’œil vers une table aux occupants courroucés, et Ethan diminua encore plus le volume, l’œil moqueur :

« Et de personnes très sensibles au bruit qui recherchent calme et sérénité… »

Le temps de reprendre son souffle et de changer d’attitude, le jeune homme baissa la tête de côté et affecta un air de chien battu. Bouche en cul de poule et regard de bambin innocent, avec une telle parure, même sa mine triste paraissait crédible… Une personne non-expérimentée n’aurait jamais deviné l’ironie qui se cachait derrière ce visage pur, voyons !

« Et qui veulent sûrement m’étrangler à l’heure qu’il est… Ou du moins, me jeter un mauvais sort dans le dos, ajouta-t-il cette fois juste assez forts, pour que lesdites personnes sensibles entendent. »

Provocateur ? Nan, juste… Juste Gryffondoresquement inconscient et imprudent…