Plante en pot

Quelque part on ne peut jamais faire ce que l'on veut. Jamais. On a beau nous dire tout au long de notre vie qu'on est libre de faire nos propres choix, si l'on y croit ne serait ce qu'une minute alors c'est qu'on est bien naïf. Il existe toujours quelque chose qui nous enferme, que ce soit dans notre tête, on dans une cage... Dans notre coeur, aussi, la culpabilité, cette petite voix intérieure cette voix off que seul le propriétaire peut entendre... La restriction elle existe... Pour la famille, pour une amie, pour notre propre corps... Fumer ce n'est pas être libre, être avec un groupe d'amis... ce n'est pas non plus être libre, être soit même, accomplir un certain acte pour sauver sa famille... c'est ce condamné soit même... Et la jeune blonde ne le savait hélas que trop bien. Mieux valait être seule c'était encore dans ces moments là que l'on se sentait le mieux.

Lys s'était réveillée ce matin là avec la ferme intention d'aller travailler à la bibliothèque. Cela faisait deux mois qu'elle n'y avait plus mis les pieds et cet endroit était bien un des seuls qui lui manquait à Poudlard... Et puis étant donné que la jeune fille avait ses ASPIC à passer cette année, elle était bien obligée de travailler. La jeune fille s'était donc levée et dirigée vers la grande salle pour déjeuner... S'asseyant seule à une extrémité de la table, elle avait déploré le manque de café et s'était rabbatue sur un petit déjeuner bien anglais... Malheureusement elle n'était pu picoré qu'un toast. La faim lui tirailler le ventre mais elle ne parvenait pas à manger. Non elle était trop occupé par l'observation des autres tables pour s'occuper de sa petite personne. Un peu plus loin dans la grande salle elle regardais Emily et Morgane qui parlaient avec enthousiame. Lys avait été un peu étonnée de la revoir ici... Elle en toucherait deux mots à son amie pour connaitre le fin mot de l'histoire mais si elle se souvenait bien, Morgane n'avait pas été l'élève modèle ses deux dernières années. Lys attrapa sa petite cuillère et se mis à remuer lassivement dans son thé au citron. Ni Valentin, ni Marylin n'étaient encore apparus pour prendre leur petit déjeuner. C'était dommage ! Elle allait devoir le passé seule. La jeune fille emporta son toast, accrocha sa cape autour de son cou, jetta negligeamment son écharpe dans son dos et se leva de table. Elle sortit de la grande salle sans croiser personne de sa connaissance. Au fur et à mesure des années, Lys s'était contenter de faire amis amis avec plus âgés qu'elle et aujourd'hui elle en payait un peu le prix.

Lys monta quelques marches et arriva à la bibliothèque. Il y avait un monde fou en cette première journée de cours et ça piaillait dans tous les coins. La jeune fille se mit à regretter l'ancienne bibliothécaire qui, il fallait le dire, savait faire régner l'ordre... Soupirant, elle chercha dans son sac son nouvel emploi du temps et constata avec sa surprise qu'elle commençait tous les Lundi matin par Botanique. Lys regarda sa pendule accrochée à une fine chaîne d'argent à son cou et remarqua qu'il lui restait deux heures avant son premier cours de l'année. La blondinette pivota sur elle même, tourna les talons et descendit les marches de l'escaliers afin de se diriger vers les serres. Elle poussa doucement la porte de l'une d'entre elle et enleva immédiatement sa cape sous l'effet de la chaleur de celle ci. La jeune Serdaigle attrapa un bouquin s'assit sur un banc sous une immense plante à fleurs blanches après avoir vérifiée qu'elle n'était pas dangeureuse. Elle ouvrit doucement son livre, rapporta quelques mèches blondes qui lui barraient le front derrières ses oreilles et commença la lecture.

Invité

Une chaleure douce, semblable à la douceure des matins d'été, avait enrobée la serre. Eric assis sur le rebord interne d'une des grande fenetre, se trouvait à la droite de quelques plantes médicinales et à la guauche d'une plante carnivore. Il avait regardé le soleil se lever sur la foret interdite et poser sur la terre une lumière d'autmone, une lumière légère et qui se plait à dévoler les teintes que prennent les feuilles avant de mourir. Il avait regarder le monde se lever tout comme il le fesait presque tous les matins depuis qu'IL ne vivait plus. Ses nuits devenaient de plus en plus courtes et ses journées semblaient sans fin mais il ne s'en pleignait pas.

" Il y a en ce monde certaine chose que l'ont ne peut percevoir sans se lever tôt "

Disait-IL persuadé que la véritable douceure du monde n'est perceptible qu'au levé du soleil, lorsque tout est encore recouvert par la rosée du matin et lorsque la nuit sombre, emportant avec elle tous les "démons" du monde. Drole de pensée quand on y pense mais étrangement il n'avait pas tort. Eric, qui depuis SON départ ne dormait presque plus, avait put observer tous les levées de soleil et à chaque fois une douceure étrange enflamait son corps et réchoffait son âme, tel les baisées d'une mère à son enfant

Cette pensée le fit sourir, tout ce qu'il fesait avait un lien, visible ou non, avec la perte de son amis, c'était étrange mais à chacun sa manière de faire son deuil. La sienne n'était pas sombre et n'apportait aucune larme; au contraire il avait l'impression de renaitre.
Le silence imposé dans la serre était reposant et Eric, le regard perdu au loin laissait la simplicitée fondre dans les traits de son visage qui n'en était que plus radieu.
Il n'avait pas fait attention à l'heure mais apparmeent la porte de la serre venait de souvrir. Le cours commencait-il? Etait-ce le professeur? Il n'avait même pas prit son petit déjeuné et encore heureux qu'il s'était habillé au préalable sinon il aurait été contraint de faire cours en pyjamas. Il leva alors la tête en direction de l'entrée et appercut une chevelure blonde

* Elle a fait une teinture?? *

Se demanda-t-il persuadé qu'il s'agissait du professeur. Il se leva silencieusement et s'avenca vers là ou la silhouette feminine s'était arreté. Au fur et à mesure de son avencée il se rendit compte qu'il ne s'agissait en aucun cas du petit professeur potelé dont il pensait mais d'une jeune fille de sa maison. Comment le savait-il? il l'avait déja appercut dans sa salle commune; oh il ne lui avait jamais parlé mais il se souvenait que SON amis était captivé par la jeune fille à chaque fois qu'elle se trouvait dans le même lieu qu'eux. Il trouvait ça drole, c'était la première fois qu'il se rtetrouvait en sa présence sans LUI, il ne l'entendait plus vanter tous ce que fesait la jeune fille. Dans un sens ca lui manquait. Il la regarda alors à travers les quelques plantes qui le séparait d'elle; elle semblait captivé par un livre et ne se rendait apparement, pas compte de sa présence. Apres un long moment d'observation il se rendit enfin visible, arrivant à la guauche de la jeune fille mais laissa tout de même une certaine distance entre eux

- Bonjour

Dit-il, dévoilant ainsi sa voix douce.

- Désolé, je pensais être seul

Ajouta-t-il comme pour s'excuser du dérrangement que provoquait sa question

Lys était entrain de se demander ce que sa journée aurait bien pu lui réserver. Elle faisait ça à chaque fois. C'était une sorte de rituel avec de faire le point à la fin de la journée. Bonne ou pas bonne. Au début cela avait été un jeu avec une de ses amies de ses vacances passées en France et depuis ses fiancailles, elle prenait ça bien trop au sérieux comme si elle s'obligeait à grandir avant l'heure. Lys avait bien changée. Plus rien n'était spontannée chez elle. Maintenanr chaque parole chaque geste était réfléchi même si cela lui coutait elle s'efforçait de faire ça à chaque instant comme si elle s'obligeait à être calme comme une véritable adulte, chargée de faire bonne impression. Elle avait endossé une véritable carapace.

La jeune fille était donc là son livre à la main à tenter de faire entrer une quantité étonnante de choses qui ne servaient à rien, comme la nervation de la figue d'afrique bleue ou les feuilles opposées décussées de l'ortie sauvage... Bref une longue et dure journée allait avoir lieu, Lys était prête à le parier. Et en plus elle n'avait ni cours avec Valentin, puisqu'en cinquième année, Marylin avait l'air malade et les Gryffondors avaient double cours avec les Serpentards... le bonheur ! La jeune fille aurait bien parié pour sa journée... total ennui et routine...

Cepenant un élément s'approchait doucement dans l'ombre des plantes afin de remanier un peu le quotidien de la jeune blondinette. Sauf que Lys n'était pas encore au courant. Trop absorbée qu'elle était par sa lecture, elle n'avait pas vu le garçon s'approcher à pas de loup et elle sursauta quelque peu quand celui ci lui adressa la parole pour la première fois.

- Bonjour...

Lys fut secouée d'un petit frisson et releva la tête afin d'évaluer le perturbateur de la tête au pied un sourcil arqué. Elle jaugea tout d'abord ses cheveux très très gris... puis s'attarda sur les lunettes qui assombrissait son visage avec un faux air de déja vu. Elle descendit le long de l'écharpe (on va dire qu'il en a une) et remarqua la petite broderie sur son torse. Aussitôt son esprit s'éclaire, oui c'était un Serdaigle c'était déja pas mal... Il ne l'embêterait pas plus au moins... Et puis maintenant que Lys cerchait depuis longtemps dans les tréfonds de sa mémoire il lui semblait bien qu'elle l'avait déja aperçut mais elle ne sut mettre un nom sur le personnage... Elle resta la quelques instants et lui décrocha finalement un timide mais sincère sourire et se frotta une fois de plus son annulaire comme chaque fois qu'elle était mal à l'aise...

- Bonjour

Finalement Lys était parvenue à harticuler quelque chose...

- Moi aussi... il faut croire qu'il n'y a nul endroit à Poudlard où l'on peut être tranquille...

Invité

Lys Lirimy a écrit:: - Moi aussi... il faut croire qu'il n'y a nul endroit à Poudlard où l'on peut être tranquille...

- Les gradins supérieurs du terrain de quidditch

Répondit-il à sa question

- la vue y est imprennable, mais la hauteur des tours décourage même les plus déterminés...

Un court silence se faufila entre eux, laissant ainsi à Eric le soin de se remémorer ses comptes.

- 986 marches dans un éscalier en colimaçon; il me semble que c'est le nombre éxact pour la plus haute des tours.

"pour la plus haute des tours" En prononcant ces derniers mots, le jeune homme, qui avait tourné son visage vers le sol, le releva afin de fixer la jeune fille. Sa voix semblait se perdre de plus en plus jusqu'a disparaitre dans la fin de la phrase, comme s'il essayait de se retenir, de ne plus parler, mais que malgres sa volontée, les mots fuyaient de ses lèvres. Non il ne voulait pas couper court à la conversation, mais c'était étrange; il n'avait jamais parler ainsi à une personne qu'il ne conaissait que de vue, il avait déja prononcé plus de dix mots, ce qui en soi était un record depuis cet incident.
Ses yeux, cachés par ses lunettes sombres, se glissaient sur le visage de la jeune fille qui esquissait un leger sourir.

* Elle ne s'attendait peut-être pas à recevoir une réponse... *

A nouveau un silence étrange mais nullement pesant, s'installait dans la serre et Eric toujours debout, à quelques mètres de la jeune fille, ne bougeait pas. Vêtu d'un pull noir à col roulé et d'un pantalon de même couleur, le jeune Serdaigle restait immobile. Ceci ne dura guère puisque, brisant le silence il demanda

- Je peux m'assoire?

En indiquant l'éspace libre aux cotés de Lys; il avait déja fait quelques pas en avant, se rapprochant ainsi de la fille aux cheveux clairs.
Il ne s'avait pourquoi mais pour la première fois il ne ressentait nullement l'envis de fuir les gens, peut-être parceque pour la première fois cette personne ne gloussait pas de joie en l'appercevant, ne le suivait pas partout dans les couloires et ne fesait pas parti de son "fan club"... Et puis parceque c'était la première fois qu'il rencontrait une personne aussi tôt dans les serres, cela l'intriguait.

[HJ: désolé, la qualitée du post n'est pas tres élevé, pris de cours je n'ais pas eu le temp de faire mieu; si tu as du mal à enchainner dessus previent moi et je l'éditerais.]

° Ce n'est pas parce que nos posts ne font pas 218 pages Word qu'ils sont plus nuls que d'autres ^^ °

Lys sourit doucement au garçon toujours raide devant elle. Les lunettes sur son nez l'intriguaient mais elle n'osait pas trop lui poser la question de peur que cela soit quelque chose de genant. Après tout elle ne le connaissait que depuis un peu moins d'une minute... Si c'était simplement pour sa vue pas de problème mais s'il était aveugle... Lys plaqua une main invisible sur sa bouche pour faire taire sa pensée. Elle se savait que trop bien comment une simple question pouvait parfois déstabiliser une personne. Et depuis son voyage en France cet été, la jeune fille avait complétement changé. Avant, elle aurait sans nul doute posé sa question sans même que l'idée de déranger lui effleurer l'esprit, et puis si vraiment cela s'averait être une mauvaise idée, la jeune fille aurait lancé un sourire désolée et elle aurait oublié. Et maintenant Lys réfléchissait, elle réfléchissait à chacun de ses gestes. Plus rien n'était trop spontanné. Ah il était loin le temps où la jeune fille riait pour rien, souriait pour rien, ou elle était pleine de débordante de joie de vivre. Et le pire c'était que cette Lys lui manquait ! La jeune blonde était parfaitement consciente qu'elle avait changé et tout ça c'était pertinnement la faute à cette bague...

Lys se frotta une fois de plus son annulaire et reporta son attention sur la garçon le regard un peu vide. La veille, la jeune fille avait décidé d'écrire une lettre à son amie et nouvellement cousine Emily Jones. Elle n'avait pas trop le temps de la voir et elle avait pensé que cela serait une bonne idée de s'écrire des petits mots entre deux cours, correspondance entre deux heures de potions ou de sortilèges.
Et ainsi, Lys s'était couchée un peu tard, le sommeil avait tardé à venir et ce matin comme tous les autres, elle s'était levée à l'aube. De quoi être malade, elle avant qui était si loir, si lève-tard. Maintenant, la Serdaigle avait l'air malade, en fait si tous ses souvenirs étaient bons, cela datait de sa rentrée de France... Oui les dates correspondaient. Peut être devrait-elle arrêter thé et café... Niet c'était sa drogue, et puis elle s'endormirait en cours si elle ne buvait pas ces potions moldues... Potions... oui ce soir elle prendrait surement un somnifère après avoir tenté d'avaler quelque chose pour la énième fois. La faim lui tiraillait tout le temps le ventre, mais c'était plus fort qu'elle, elle n'avait aucun goût dans sa bouche... la nourriture était fade et pâteuse, comme sa vie...

Il fallait vraiment que ça change, cela ne pouvait pas continuer comme ça ! Elle voulait oublier ! Elle en parlerait à Mily, celle-ci lui avait dit qu'elle avait un moyen pour s'envoler quelques secondes sans balai... pour oublier tous ses problèmes, cela serait peut être une bonne idée...

Lys avait complétement oublié le garçon et quand celui-ci lui demanda à s'assoir, la jeune fille se décala presque par reflexe. Le pellicule de tristesse qui couvrait le regard de Lys disparu aussitôt et un large sourire s'afficha sur son visage. Le sourire typique de celle qui veut cacher... Qui n'a besoin d'aucune aide. Qui veut y arriver seule ! Alors après avoir décider de changer, de ne pas se boussiller pour ce garçon qu'elle ne verrait pas avant un an, Lys leva son regard vers son camarade de Serdaigle et lui posa la question fatidique :

- Pourquoi est ce que tu portes tout le temps des lunettes ? Même le soir dans notre salle commune ?

Invité

Une fois assis au coté de la jeune fille blonde Eric se décontracta. Non pas qu'il était angoissé ou autre mais ce n'était rellement pas dans ses habitudes de parler avec les autres gens, ça ne l'était plus. Tout de fois en présence de cette personne là il ne ressentait aucun mal..." Mystère et boule de gum " se serait-IL contenté de dire en souriant...
Il fit un leger mouvement de la tête ,pour replacer les mèches de ses cheveux qui s'amusaient à se faufiler devant ses yeux, puis posa son regard sur la plante qui lui fesait face et dont la composition approchait celle des orchidées. Le visage calme il écouta la question de la jeune fille qui semblait s'extirper d'une longue reflexion

- Pourquoi est ce que tu portes tout le temps des lunettes ? Même le soir dans notre salle commune ?

Ah ben ça c'était de la question; en tout cas elle n'y allait pas par quatres chemins, elle était peut-être même un peu trop direct, demander ce genre de chose d'une telle manière... Pour peu qu'il était aveugle il l'aurait prit mal.
Un sourire s'esquissa automatiquement sur ses lèvres, un sourire qui laissait apparaitre une réaction habituelle, la moquerie d'un acte sans fin, une réaction face à cette perpetuelle question: Pourquoi tu as des lunettes de soleil tout le temps??

* Parceque les gens sont assé stupide et trop peu évolué pour avoir peur de ce qui est différent. *

Pensait-il en silence tandis que ses lèvres, habitués par cet actes, laissèrent filer une réponse loin de la réalité

- Ils sont plus fragile, face à la lumière, que ceux des autres, il me faut donc les protégers si je ne veux pas finir non voyant.

Déclara-t-il en tournant son visage vers la jeune fille afin d'accompagner ses dires d'un sourire pour les rendrent plus crédibles.

- Il me semblait pourtant que pas mal de bruits courraient à ce sujet; certains disent même qu'en réalité je n'ai pas de lobe et que je me repère grace à l'ouïe... Je ne m'en plein pas, il faut avouer que c'est assé distrayant d'observer les premières années, et les autres, essayer de bouger autour de moi sans faire de bruit.

Ajouta-t-il en rigolant légèrement; ceci, par contre, il ne l'avait pas inventé.

- C'est tout de même étrange à quel point les gens sont completement dans leur monde, persuadé que ce qu'ils croient est vraie et qu'aucune autre réalité que la leure est possibles...

Il n'avait nullement dans l'intention de philosopher avec elle, mais ces mots lui avait échappé. Il lui fallu donc prendre un autre chemin que celui que prennait la conversation

- J'esper ne pas t'incommoder en te demandant ceci mais puis-je connaitre les raisons de ta présence en ce lieu et en cette heure?

Demanda-t-il de sa voix douce et mysterieuse, comme à son habitude, comme s'il se cachait sans cesse tout en se dévoilant...

Lys avait tourné ses grands yeux bleus en direction de son camarade de maison, et avait laissé sa main entrain de tourner une page un peu en stand by. Quelques mèches barraient encore le front de Lys; celle-ci avait beau les retenir en mettant un large ruban qu'elle nouait derrière sa nuque, il y en avait toujours un pour faire la rebelle... C'était comme essayait de rendre Lys docile... Il n'y avait qu'un esprit réellement supérieur qui pouvait faire ça, et encore ^^

La jeune fille dans la serre commençait maintenant à avoir un peau chaud, elle fit alors doucement glisser son écharpe de son cou et la posa à côté d'elle à l'opposer du garçon dont elle ne connaissait toujours pas le nom. Mais ça à la rigeur c'était pas important. Ce qui l'était plus en revanche c'était la réponse à sa question. Car si Lys avait entendu dans le passé une quelconque rumeur, elle l'avait bien vite oublié, comme tout ce qui arrivait à ses oreilles par la "voix de la salle commune" et puis il fallait avouer que Lys était rarement dans sa salle commune. La plupart du temps c'était la bibliothèque, la volière ou le terrain de Quidditch. Cette année elle avait décidé d'innover en s'accaparant les serres. Mais à première vue quelqu'un logeait déja dedans...

- Ils sont plus fragiles à la lumière que les miens... Ben oui si tu veux mais à sept heures du matin, je doute que la lumière soit très forte... Moi même j'ai du mal à distinguer les plantes là. Il faut que je me force un peu. Tes pupilles doivent être vraiment très sensibles.

Le seul fait qui prononce le mot aveugle frappa Lys d'un grand coup de point dans son ventre. Comme si un de ses nombreux souvenirs lui revenai à la gorge pour mieux l'étrangler. Le souvenir d'Hector, hélas, qu'elle avait connu à Poulard et qui était parti rejoindra sa soeur la laissant seule. Elle n'avait jamais vu quelqu'un avec autant de courage et si sensible, le seul fait qu'il soit non-voyant ne rendait la personne que plus fabuleuse.

- Par contre, même si j'avais entendu des rumeurs sur toi je les ai oubliées, et puis tu sais je ne restes pas souvent dans la salle commune normalement. Je ne t'avais même croisé que quelques rares fois, tu étais d'ailleurs toujours accompagné. Enfin, comme tu le dis si bien, chacun est trop occupé à faire de son imaginaire la réalité qu'il voudrait... D'ailleurs tu es aussi égaement dans ton monde, et tu te persuades aussi comme tout le monde qu'il n'y a vraiment que ton monde à toi qui est le plus sincère, le plus vrai. Mais au fond tu ne connais rien de plus de chaque univers d'une personne. Donc tu ne peux pas juger objectivement du tien. Tu n'emets qu'une opinion de ça...

La jeune fille reporta son attention sur le livre quelques secondes encore histoire de finir de tourner sa page et de lire le chapitre avant le début des cours, ce qui lui laissait environ une heure encore.

- Et puis sinon je suis ici parce que je recherche le calme comme toi, chose qu'il est impossible de trouver au chateau. La raison pour laquelle je cherche le calme ça par contre c'est une autre histoire. Mais j'espère que je ne t'ai pas dérangé moi.

° Fallait pas me lancer, j'ai eu ce thème en philo vendredi Plante en pot 11

°

Invité

HJ: C'est pas juste, je l'ais pas encore fait moi Plante en pot Icon_cry

- Ils sont plus fragiles à la lumière que les miens... Ben oui si tu veux mais à sept heures du matin, je doute que la lumière soit très forte... Moi même j'ai du mal à distinguer les plantes là. Il faut que je me force un peu. Tes pupilles doivent être vraiment très sensibles.

Apparement elle ne semblait pas pas gobber d'une seule traite la fragilitée des yeux d'Eric mais sa reflexion la poussa à conclure qu'ils étaient plus fragiles qu'elle ne le pensait au départ. C'était une chose de faite au moins.

- Par contre, même si j'avais entendu des rumeurs sur toi je les ai oubliées, et puis tu sais je ne restes pas souvent dans la salle commune normalement. Je ne t'avais même croisé que quelques rares fois, tu étais d'ailleurs toujours accompagné. Enfin, comme tu le dis si bien, chacun est trop occupé à faire de son imaginaire la réalité qu'il voudrait... D'ailleurs tu es aussi égaement dans ton monde, et tu te persuades aussi comme tout le monde qu'il n'y a vraiment que ton monde à toi qui est le plus sincère, le plus vrai. Mais au fond tu ne connais rien de plus de chaque univers d'une personne. Donc tu ne peux pas juger objectivement du tien. Tu n'emets qu'une opinion de ça...

* ... *

Eric ne s'était pas attendu à ce que la jeune fille possède un point de vue, fondé, sur la question de la véritée; Allait-il se lancer sur une reflexion philosophique avec la jeune blonde? Cela ne l'emballait pas, du moins pour le moment. De quoi avait-il envis alors? peut-être simplement de parler, cela fesait longtemp qu'il n'avait pas tenu de conversation autre que celle que tenait tous les membres de son fan club attitré... MAis il y avait autre chose aussi: les mots qu'elle employait, les formulations de phrase, et sa reflexion sur la véritée... elle LUI ressemblait un peu...

- Je ne me serais jamais permis de me qualifier comme unique détenteur de la véritée...

Dit-il en esquissant un sourir amusé... Peut-être allait-il tout compte fait se lancer sur la voie de la philosophie.

- Mais il faut tout de même avoué que certaine vérité sont commune à tous... Si je pose mon regard sur cette plante je vois que ces feuilles sont verte, voila là toute l'objectivité de la véritée; mais c'est à moi seul de jugé si ce vert tire plus vers le brun, le bleu ou une autre couleure

Ajouta-t-il en posant son regard sur la plante qui leur fesait face

- Mais encore une fois il y a un mais; cette reflexion ne concerne qu'une infime partie de ce que l'ont pourrait apeler la vérité; celle dont tu me parle découle de notre propre réflexion personelle, reflexion qui est le plus souvent influencé par autrui. Tu ne peux donc pas dire que notre vérité est à 100% subjéctive puisqu'autrui est ce qui fait la part de notre objéctivité

Il ce souvenait de chacun de ces mots puisqu'il avait déja eut cette conversation un ans auparevent avec SON amis; amis qui se trouvait avoir les même reflexion qu'elle... C'était comme s'il revivait un instant de son passé et pour ça il lui en était reconnaissant; elle ne pouvait pas le savoir mais cette conversation fesait ennormément de bien au jeune Serdaigle.
Son visage calme et son sourir leger montraient qu'Eric était à l'aise et nullement géné par la présence de la jeune fille.

- Et puis sinon je suis ici parce que je recherche le calme comme toi, chose qu'il est impossible de trouver au chateau. La raison pour laquelle je cherche le calme ça par contre c'est une autre histoire. Mais j'espère que je ne t'ai pas dérangé moi.

- Nullement...

* ...Au contraire même *

Répondit-il simplement en laissant son sourir s'élargir en regardant à nouveau la jeune fille

- Et puis la serre ne m'appartient pas tu peux y aller quand bon te semble. Dis moi aurais-tu l'heure?

Lys regardait le jeune garçon devant elle comme si ce qui lui disait semblait totalement fou. Ses yeux bleus et froids scrutaient le moindre signes de faiblesses dans le visage du Serdaigle. Haussant un sourcil au fur et à mesure qu'elle réfléchissait. En fait, l'argumentation tenait le coup... enfin presque. En effet, tout le monde n'avait pas la chance d'avoir la fabuleuse intelligence de Lys (oula zen je m'emporte ^^) Dans tous les cas elle était heureuse de discuter avec quelqu'un qui avait un minimum d'intelligence. C'était tellement rare. Il n'y avait cas voir l'autre zozo coincé qu'ils avaient à Serpentard, tout ce qu'il pouvait débiter comme conneries. Et ca devenait préfet en plus. C'était à en vomir !

- Je ne me serais jamais permis de me qualifier comme unique détenteur de la véritée...
- Pourtant tu viens de le faire. Chacun est détenteur de sa propre vérité. Après l'universelle, à part la science je ne vois pas trop ce qu'il peut y avoir de plus objectif. Même dire que cette plante est verte est un peu faux... regarde !

La jeune fille termina de toujours les dernières pages de son livre en cherchant vaguement une plante. Elle le ferma ensuite doucement et posa le lourd volume sur le banc de pierre dont elle effleure tu boit des doigts l'épaisse couverture de velour vert. Elle se leva doucement et l'entraina vers une plante aux feuilles rouges. Juste à côté il y avait une belle et grande plante grasse bien verte. La jeune fille placa le garçon devant elle.

- Laquelle est verte, laquelle est rouge ? Avec ma vérité je ne saurais pas te le dire, sauf grace à mon livre de botanique. Et pourtant ce n'est pas une question de différents tons de vert. Je ne peux distinguer le vert du rouge. Tu doit peut être en avoir entendu parler... J'aimerais être objective mais je peux en effet l'être seulement en faisant confiance aux autres...

Lys passa sa main dans sa chevelure afin de redresser quelques mèches de rébellisant contre son bandeau de tissus. Elle s'assit doucement par terre et réouvrit finalement son livre qu'elle posa avec précaution sur ses genoux.

- Chacun a ses secrets avec ses yeux. J'ai eu un ami aveugle. Pour être honête tu ne m'as pas du tout l'air sensible au point de porter des lunettes même de nuit dans la salle commune mais je respecte cette décision et je ne t'en demanderais pas plus...

Lys soupira doucement et repris plus posément quelques secondes de silence plus tard.

- Pour le moment comme cela ne me dérange pas trop, je ne fais rien contre, mais peut être qu'un jour je devrais aller à Sainte Mangouste. Il parait que cela ne fait pas mal du tout. Mais j'ai une peur bleue des hôpitaux en tout genre.

Finalement le flot de ses paroles s'estompa doucement. Elle ne savait pas trop pourquoi elle lui disait ça. On s'en foutait royalement. Ils étaient juste que la vérité était rendue objective par autrui et c'était tout. C'était déja pas mal même de discuter sans aucune arrière pensée. Il fallait dire que c'était peut être parce que c'était quelqu'un de sa maison qui avait l'air un temps soit peu agréable et qui n'avait pas une tête de crapeau (contrairement à son maître).

- En fait si j'ai une question te concernant. Peut être la plus personnelle de toute et tu n'es pas obligé d'y répondre bien sur...

La jeune fille laissa ses paroles volaient un peu dans l'air pour entretenir le suspens et finalement posa the question existentielle :

- Je pourrais connaître votre nom illustre inconnu ?

Invité

HJ/ Tu me donne même pas l'heure... grenouille va

Il écouta la jeune fille lui parler, se plongeant dans chacun de ses mots pour ne pas en perdre le fil il sombrait en réalité dans l'un de ces nombreux souvenirs qui vous paraissent comme un songe sans nom et qui se déclanche par la simple prononciation d'un mot, par un simple son.
S'en était éffrayant mais cette jeune fille LUI ressemblait tellement... Elle avait usé du même éxample pour étayer sa thèse que celui qu'IL avait utiliser pour étayer la sienne; théorie qui étaient, presque, en tous points semblable. Il resta assis, immobile face à la jeune demoiselle qui, dans un sourir, éxposait son avis sur le thème de la vérité. Il ne fesait plus réellement attention à ce que disait la jeune fille, les mots lui parvenaient aux oreils mais ils semblaient n'y être que de passage. Son regard fixé sur le visage de la Serdaigle, il laissa les trait de son visage s'apaiser à un point tel qu'il semblait s'éclairer tel celui d'un enfant qui s'emmerveil.

...confiance aux autres...

* Merci... *

Pensa-t-il en fixant la jeune fille du regard. Il se sentait bien, pour la première fois depuis cet accident il se sentait à nouveau "bien" comme s'il avait attendu, depuis ce jour, de se retrouver à nouveau en face de LUI pour le remercier d'avoir vécu. Elle ne pouvait le comprendre, et il en était peut-être mieu ainsi, mais elle était la raison du sourir d'Eric à cet instant.

- Pour le moment comme cela ne me dérange pas trop, je ne fais rien contre, mais peut être qu'un jour je devrais aller à Sainte Mangouste. Il parait que cela ne fait pas mal du tout. Mais j'ai une peur bleue des hôpitaux en tout genre.

En premier lieu il pensa qu'elle parlait de lui, d'aller à ST Mangouste pour connaitre la raison du port de ces lunettes, mais la fin de sa phrase le laissa quelques peu perplex

- Pardon?

Demanda-t-il d'une voix légère qui laissa tres bien comprendre le fait qu'il se sentait un peu perdu.
Ne répondant immédiatement à cetet question, la jeune demoiselle enchaina sur une autre question:

- Je pourrais connaître votre nom illustre inconnu ?

* Illustre -_-' *

Ce mot l'avait laissé quelques peu perplex il fallait bien l'avouer.
Il hésita un instant, laissant planner le myster un peu plus longtemp audessus de leur tête, sur ce point il avait de l'avance puisqu'il conaissait le sien: Lys. Il en avait tellement entendu parlé qu'il n'avait pas eu l'occasion de l'oublier. Lui vint alors une envie... Une envie étrange qui créerait entre ces deux compagnons de maison une certaine complicitée, légère mais éxistente. Elle LUI ressemblait tellement...

- Mystèr et boule de gum

Lanca-t-il sur un ton plutot joueur en lancant à la jeune blonde un clin d'oeil complice.
Il ne l'informa pas pour autant qu'il avait conaissance de son identité.

Un cliquetis se fit entendre et une silhouette plutot potelé se faufilé parmis les allées que formait les nombreuses plantes de la serre. Eric se leva d'un bond et prit conscience de l'arrivé du professeur Chourave en appercevant ce chapeaux vert rapiécé et pointu. à 1heure du début du cours le professeur venait préparer sa salle et soigner ses plantes

- Bonjour Professeur

Lanca-t-il d'un ton poli. Madame CHourave se retourna et fut étonné de leur présence en ce lieu mais rendit tout de même son salut aux deux élèves

- Que faites vous dans mes serres de si bon matin?

Demanda-t-elle d'un ton interrogateur en rapprochant sa silhouette potelé de la leur

Lys venait de se confier et l'autre ne l'avait même pas écoutée. Bon ok, peut être que la confession n'était pas de taille à ce qu'elle disait à Mily meuh bon quand même, il aurait pu faire un effort pour au moins tendre l'oreille... A moins qu'il soit aveugle ET sourd. Lys n'en savait trop rien mais là il venait de faire un faux pas. Elle répondit un peu plus sèchement qu'elle l'aurait voulu. Mais bon, si cela pouvait l'aider à le réveiller ou à lui débouffer les oreilles c'était pas trop mal en fait.Que faire et quoi dire, les garçons sont tous les mêmes. Ils écoutent jamais les filles... Lys se demandait bien pourquoi elle s'entendait à une réponse et à une discussion finalement normale avec un garçon... la majorité était soit dénué d'intelligence, soit de respect soit de réalisme. Il avait l'air pourtant bien partit celui-là. Ah les garçons je vous jure, ils savent pas être normaux et bien se tenir deux secondes !

- Rien. Je te disais seulement que j'étais daltonnienne.

La jeune Serdaigle se leva de son banc et se dirigea vers son sac dans lequel elle rangea le livre avec la ferme intention d'aller sur la plus haute tour de Quidditch pour finir de lire son livre calmement. Au moins elle était sure de ne pas perdre son temps à parler dans le vide, puisqu'elle ne parlerait pas tout court. C'était injuste la vie quand même.

Et en plus il prenait un malin plaisir à ne pas lui donner son prénom et bien tant pis pour lui. Il ne prendrait pas connaissance du sien non plus. Quoique cela ne devait pas être une trop grande perte. Elle rejeta doucement ses cheveux en arrière et redressa son écharpe autour de son coup et son châle sur ses épaules.

- Je suis désolée mais je dois partir, j'ai... oublié un livre dans mon dortoir.

La jeune fille prit la direction de la porte et croisa son professeur de botanique qui s'étonnait surement de voir deux jeunes élèves entrain d'étudier à une heure aussi matinale. Lys ne dis rien jusqu'à ce que son partenaire de maison prenne la parole à sa place. Quant à la question de la professeur de botanique, Lys se retourna fit un grand sourire au garçon et déclara :

- Mystère et Boule de gum !

Et elle disparut derrière la porte batante de la serre numéro 3, dans le vent et le froid du matin... Ses pieds foulant doucement la rosée de matin qui avait cristalisé durant la nuit... En fait, il faisait tou juste frais... elle avait tout juste chaud... Rentrer au chateau... Aller au terrain de Quidditch... Non restait dehors, avec toute cette lumière il ne sortirait probablement plus de la serre jusqu'à 18 heures le crapaud !