Poudlard Fantastique
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 In the shadows all my life [Private]

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Eterna M. Wyrven
7ème Année à Gryffondor (AD)
7ème Année à Gryffondor (AD)
Eterna M. Wyrven


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MessageSujet: In the shadows all my life [Private]   In the shadows all my life [Private] Iconminitime1wn2Mar 3 Oct - 22:53

On est Samedi. Un Samedi d'octobre. Tous les élèves à partir de la troisième année sont à Pré-au-lard. c'est vrai quoi, qui aimerait resté enfermé dans le château alors qu pour une fois il fait beau, qu'ils vont pouvoir se détendre un peu, se goinfrer des confiseries les meilleures du monde, boire de la bierraubeurre dans une taverne accueillante et aller acheter de quoi faire de gros ennuis à vos Serpentards préférés. Le moment idéal pour arrêter de vous prendre la tête, rester entre amis, bref, passer quelques heures sans pression, surtout celle des disparitions. parce que sauf les couples qui allaient chez Madame Piedodu, on pouvait voir tout le monde à Pré au Lard. En fin de compte, oui, il est sûr que personne ne voudrait rester à Poudlard cet après-midi là. Personne, vous êtes sûrs?



[Flash-back]


Salle commune des Gryffondors, treize heures cinquante-cinq. Une bande de septième année se trouve devant le portrait de la Grosse Dame, prêt à sortir. la bande de oufs de Poudlard. d'ici, on peut les voirs tous: Mizu, en train de blaguer avec Ludi, Roy discutant avec Pierrick, Kagura couvant le jeune homme des yeux et Roxy, adossée au mur, son éternelle musique dans les oreilles, à côté d'une Emma à moitié endormie. Attendez .. Il manque quelqu'un... Oui, et ce quelqu'un, le voici le voilà. Une jeune fille apparaît dans l'encadrement de l'escalier des filles. une jeune fille avec de longs cheveux noirs, et deux grands yeux bleus, en bref, c'est Eterna. Seulement ... Il y a deux trucs qui clochent. Un: son expression. Vous la voyez, Eterna, d'habitude? Souriante, les yeux pétillant de malice comme si elle allait sortir une bonne blague d'un moment à l'autre ... Oui, et bien vous oubliez le sourire joyeux, vous le remplacez par des lèvres esquissant un léger sourire, d'un air de dire "Je vais bien, tout va bien" et la flamme des yeux, soufflée. Un vieux démon flottant derrière ses pupilles dilatées. Un vieux démon qui la hante depuis quelques jours. Fixant ses camarades d'un air absent, elle ne réagit que quand Pierrick fut à côté d'elle et lui posa doucement la main sur son épaule. Elle ne l'avait même pas entendu arriver. Il la regarda de la tête aux pieds avant de lui demander:

"Qu'est ce qui se passe Ety? Ca va pas? pourquoi tu n'as pas ton manteau ? Tu ...
-Oui, Pierrick, je ne viens pas.

Car c'est le deuxième point qui sautait aux yeux: la demoiselle était simplement vêtue de son uniforme, pas d'une tenue de Moldu comme d'habitude quand elle sortait, et elle n'avait pas vraiment de quoi affronter la température, même s'il faisait beau on était en automne. non, elle ne venait pas, pas cette fois. Fuyant le regard de son copain, elle chercha des yeux sa sister de cœur, Mizu. la japonaise dardait sur elle un regard anxieux, auquel elle répondit du mieux qu'elle put par un sourire qui se solda en grimace. Elle savait bien ce qui la rongeait, et Mizu savait aussi qu'elle n'y pouvait rien. C'était à Eterna de se débrouiller, seule. Elle lui fit un clin d’œil avant de se retourner vers Pierrick qui la dévisageait. Elle lui posa un baiser au coin des lèvres avant de répondre:

-Vas-y, ne t'inquiètes pas, ça va aller, j'aurais quelques heures pour tenter de régler certaines choses.
-Tu es sûre?"

Elle hocha la tête d'un mouvement qui se voulait rassurant. sachant que la partie était perdue, il descendit les marches pour rejoindre les autres, qui lançaient à leur Gardienne préférée un "saluuut" unanime, sauf Kagura qui en profita pour se pendre au bras de Pierrick. Eterna leva les yeux au ciel, en temps normal elle serait descendue en courant pour embrasser longuement son chéri rien que pour la faire suer, mais là ... Elle avait des choses plus importantes à faire que de moucher une jalouse qui pouvait toujours courir. Elle pivota sur elle-même avant même qu'il n'aient passé le portrait, remontant les marches d'un pas vif. Le dortoir était vide, évidemment. Les premières, deuxième et troisième années étaient à la bibliothèque ou dans le parc. Elle l'avait pour elle toute seule. Soupirant, elle se laissa tomber sur son lit à baldaquin, fixant le rideau rouge bordé d'or qui la surplombait. mais elle détourna bien vite le regard: ça avait la fâcheuse tendance de devenir l'écran de projection d'images qu'elle n'avait que très peu envie de voir.

Mais pourquoi là, pourquoi maintenant, pourquoi cela lui avait-il autant sauté à la gorge? Peut être parce que cette année elle serait majeure ... ramenant les genoux contre sa poitrine, elle se bascula en position assise, enserrant ses jambes de ses bras et posant le bout de son menton dessus. Il fallait qu'elle arrête, elle voulait une chos: se remettre à rire. parce qu'elle savait comment cela allait immanquablement se finir si elle ne s'arrêtait pas bientôt. Et elle s'en passerait volontiers. Son regard fut attiré par un coin de cuir noir dépassant de sous son lit. fronçant les sourcils, elle se pencha, priant le ciel que ce ne soit pas un de ses bouquins plutôt proscrits qui soit là, n'importe qui aurait put le lire. Mais l'ouvrage qu'elle tira était assez différent, quoi qu'elle ne le considérait pas en ce moment comme l'un de ses livres préférés. L'ouvrant, elle le posa à côté d'elle. Sur la première page était marqué en lettres déliées, à l'encre verte:


"Famille Nathan Wyrven"


L'album photo de sa famille. Ou plutôt, de ce qu'avait été sa famille. Tournant une page d'une main tremblante, elle tomba sur une photo haute en couleur, d'un grand homme, beau, blond, avec d'incroyables yeux bleus, tenant enlacée une femme dont le visage fin était encadré par un rideau de cheveux noirs. Les doigts de la jeune fille effleurèrent les deux personnes du bout des doigts, se mordant la lèvre. Ses parents ... Le jour de leur mariage ...ce n'était pas une bonne idée ... Elle le savait. Ses tremblements s'accentuèrent alors qu'elle tournait les mages suivantes. premières années de bonheur complet d'un couple fantastique, aimé de ses amis. Des gens bien, sous tous rapports. Ici, elle sur une plage de France, là, eux deux enlacés sur une gondole à venise ... la fille arqua un arrêt sur une des photos suivantes. La photo d'une toute petite fille. Une brunette avec de longs cheveux noirs et de grands yeux bleus. Elle. A trois ans. Quelques pages après donnaient un paerçu de la toute petite enfance d'Eterna, des images magnifiques, respirant la joie de vivre, le bonheur ... Mais ... A partir des six ans ... Elle se stoppa sur une photo d'elle devant un buisson de fleurs. toujours le même visage, et pourtant .. une expression différente. Quelque chose au fond des yeux. Comme de la dureté ... la Eterna d'aujourd'hui secoua la tête, tournant les pages de plus en plus rapidement pour échapper aux larmes qu'elle sentait monter. Naissance de sa petite soeur, huit ans, neuf ans, dix ans ... Un sourire était réapparut sur les lèvres de l'Eterna du passé. Même si son regard restait triste, les yeux de quelqu'un qui en avait trop vu. Onze ans, rentrée à poudlard. La jeune filel fière dans son uniforme, tenant sa petite soeur dans ses bras. Et après ... plus rien.

Des pages et des pages toutes blanches. Qu'elle tourna avec rage. Jusqu'à ce que l'album se referme d'un claquement sec, faisant tomber une photo qui était dans la couverture. Face à Eterna. Qui ne put faire que la regarder. Les Highlands d'Ecosse. Un cimetière. Duex tombes noires, ornées d'un dragon aux ailes déployées. Deux filles se tenant la main, l'une enfouissant son visage dans le manteau de la plus grande. Les mêmes cheveux noirs, les mêmes yeux bleus ... Les deux soeurs Wyrven .. devant les tombes de leurs parents. Le visage d'Eterna se contract avec rage, et elle envoya valdinguer son album par dessus bord. Ce n'était pas juste. Et c'était sa faute. En partie. Mais en fait, c'était SA faute à lui. Et elle le craignait. Elle en avait peur, une peur atroce, mais elle le haïssait, du plus profond de son âme. Elle ne pouvait plus supporter cette ambiguité.Se levant d'un bond de son lit, elle savait très bien ce qu'elle allait faire.


[Fin du Flash-Back]




Si elle le savait très bien, ce n'est pas notre cas. Je vais vous guider. Septième étage. Devant la toile représentant des trolls en tutu. Oui, là on l'on trouve cette salle mystérieuse, la salle sur demande. peut être ne la connaissez vous pas, peu d'élèves savent qu'elle xiste réellement, elle fait plutôt figure de légende à vrai dire. Tournez vous vers le mur. Que voyez vous? une porte entrebaîllée. pas bien refermée, vous savez, comme quand on est en colère, on tire la porte,k et paf, elle rippe sur les gonds et se rouvre légèrement. Exactement comme ça. passez de l'autre côté... Une pièce noire, sombre, seulement éclairée par quelques torches au mur. une salle complètement nue, vide de toute décoration à part ces chandeliers diffusant une lueur blafarde. Il n'y a d'autre mobilier qu'une armoire sur le côté. Une armoire noire, toute en ébène, à ce qu'il semble, ouverte d'ailleurs. Un homme est assis sur le rebord. le genre d'homme qu'on aimerait pas rencontrer dans une ruelle sombre, la nuit tombée. Son visage est blanc, presque transparent. Un fantôme ou un vampire aurait on dit. Mais non, ce n'est qu'un homme. de longs cheveux noirs sont ramenés en queue dans son dos, et ses deux yeux verts sotn plus froids que la glace. il fixent le centre de la pièce.

Et en ce centre ... En ce centre est dessiné au sol un pentacle, d'un rouge éclatant, d'un rouge sang. Une jeune fille est allongée au milieu, à plat ventre. Pas une position très naturelle. Ses yeux bleus sont révulsés, ne fixant rien en particulier. On peut en déduire qu'elle est évanouie, inconsciente. Ses longs cheveux noirs sont déployés autour d'elle, emmêlés, et sn visage reflète une douleur et un désespoir intense. Des traces de larmes marbrent ses joues que toute rougeur a quittées. Elle semble s'être battue, ce qui est sans doute la cas, si l'on se fie à la tache rouge qui s'étoile au niveau de son poignet droit. Quand à son identité ... Vous cherchiez Eterna Wyrven, Gardienne de Gryffondor, boute en train de service, malicieuse jeune fille plein de vie? Vous venez de la trouver. Enfin, presque ...
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Yuna Holt
7ème année à Gryffondor
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Yuna Holt


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MessageSujet: Re: In the shadows all my life [Private]   In the shadows all my life [Private] Iconminitime1wn2Dim 5 Nov - 22:30

Toute seule à Poudlard? Non, je ne crois pas. Enfin, je vous expliques: Samedi après-midi, une sortie à Prè-Au-Lard est programmé pour tout les élèves étant au minimum en troisième année. Yuna Holt, le bout-en-train-fanatique-de-quiditch-excentrique number two est assise en tailleur sur l’un des deux grands banc de la table des Gryffondor de la grande salle. La jeune fille finit d’engloutir rapidement une pomme, et se lève d’un bond, se fondant dans la masse d’adolescents s’apprêtant à sortir de l’enceinte du château. Sur le chemin, elle rencontre son Gryffondor préféré, celui qui n’hésiterait pas un instant à la ridiculiser ou a lui lancer une blague même pas drôle, je vous présente John Cena, le seul et l’unique (heureusement). Sans même crier garde, Yuna lui sauta dessus pour se mettre à sa hauteur et posa son bras sur l’épaule du jeune homme. Elle lui posa quelques questions sur ses vacances, ils se lancèrent quelques blagues puis vient enfin le moment de montrer les autorisations de sorties. Évidement, en plus d’être un bout-en-train-fanatique-de-quiditch-excentrique, la jeune fille était doublé d’une éternelle tête en l’air, bien sûr, elle avait oubliée son sac dans la salle commune qui contenait autorisation, argent et baguette. Elle soupira, esquissant une moue en guise de réponse aux railleries de John, puis elle tourna les talons dans un tourbillons de cheveux noir. Yuna gravit les marches dans un claquement sourd. Des voix s’élevèrent au-dessus d’elle. Quelques secondes plus tard et elle croisa un groupe de Gryffondor de septième année, elle en connaissait la plupart, les autres, elle leur avait juste adressait la parole comme ça. La jeune fille leur adressa un grand sourire, qui se transforma en moue interrogative.. Un truc clochait, elle n’avait pas eu encore beaucoup d’occasion de voir Eterna depuis le début de l’année, et elle avait pensé que c’était parce qu’elle était avec son cher et tendre. Apparemment, ce n‘était pas toujours le cas. Bizarre tout de même, voir même assez louche. Yuna se contenta d’un léger froncement de sourcil puis continua sa course, ses pas frappant le sol avec un bruit sourd, mais cette fois ils résonnaient dans l‘immensité du hall qui abritait les escaliers, il n’y avait plus personne.

Quelques minutes plus tard, elle arriva à la salle des Gryffondor, complètement vide, même les premiers ou second années semblaient avoir désertés le château. La jeune fille se fraya un chemin entre les piles de bouquins à moitié ouvert, les pull et capes lancés pêle-mêle un peu partout et les farces et attrapes à moitié utilisés. Elle grimpa jusqu’au dortoir des filles et ouvrit doucement la porte. Personne. Elle balaya vaguement la pièce du regard, frustré en fait elle avait espéré trouvé son amie assise sur son lit, sur le point de sortir, son grand sourie habituel scotché aux lèvre. Yuna fit traîné ses pieds jusqu’à son lit, attrapa son sac et la passa autour de sa tête, le laissant pendre sur le côté. Elle fit demi-tour, et manqua de marcher sur un livre. La couverture était recouverte d’un cuir noir, ce bouquin, elle le connaissait bien, elle avait parfois vu Eterna le feuilleter, un sourire triste sur les lèvres, les yeux parfois humidifiés par les larmes. L’album photo de la famille Wyrven. Un coin de photo dépassait légèrement, Yuna le tira, laissant apparaître un portrait sombre... Deux jeunes filles étaient agenouillés devant deux tombes. Yuna prit une grande inspiration, partageant la tristesse d’Eterna, elle était au courant de toute l’histoire, une bien triste histoire d’ailleurs. Elle glissa la photo dans le livre et le posa délicatement sur le lit de la nouvelle capitaine. Eterna n’allait pas bien, elle était peut être quelque part dans le château à se morfondre, elle ne pouvait pas la laisser ainsi, se serait, c’était l’un des êtres qui avait le plus d’importance à ses yeux. La jeune fille sortit à grand pas du dortoir, ne prenant même pas la peine de refermer la porte, de toutes manières si un intrus tentait de s’y introduire, les escaliers se chargeraient du reste. Yuna fit rapidement le tour de la pièce, inspectant le moindre coin qui aurait put l’abriter... Evidement rien.
Elle sortit de la salle commune, balaya hasardement des yeux le couloir qui s’étendait à sa droite et à sa gauche. Laissant la chance décidé du destin, elle se risqua à prendre à gauche. Au hasard, elle prit un couloir à gauche, un à droite longea un couloir, en prit un autre, pour se retrouver finalement face à face à un portrait de trolls en tutu. Elle avait l’impression d’être déjà passé une bonne de fois devant. Yuna laissa s’échappé un long soupir de désespoir en maudissant l’immensité du château. Elle finit par faire demi-tour, de manière à revenir sur ses pas et cette prendre le couloir de droite. Mais en se retournant, elle se retrouva face à une porte e bois sombre légèrement entrebâillé. La salle sur demande. Pourtant, elle n’avait pas désiré y aller, et puis si elle était déjà ouverte c’est que quelqu’un était déjà à l’intérieur. Étant donné que tout ceux qui pouvait se vanter de connaitre le moyen de pénétrer dans cette salle était tous à Prè-Au-Lard, il y avait une grande chance qu’elle trouve son amie à l’intérieur de la pièce.

Yuna poussa doucement la porte dans un craquement de bois sinistre. La pièce était sombre, un peu trop sombre au goût de la Gryffondor, seul deux chandeliers éclairait faiblement la pièce. Un pentacle était tracés sur le sol, en son centre une silhouette se dessinait, Yuna devina qu’il s’agissait de son amie. Elle remarqua également un peu plus loin une armoire, et une autre silhouette était assise sur le rebord. La jeune fille plongea d’un mouvement nerveux sa main dans son sac et en sortie sa baguette. Les battements de son coeur s’accélérèrent, elle venait d’entrer dans le monde d’Eterna, cette pièce réalisait les pensés de celui qui la désirait... Yuna n’avait aucun pouvoir ici, mis à part sa baguette. Elle s’approcha lentement de la jeune fille allongé au sol, surveillant du coin de l’oeil l’homme qui semblait faire de même. Le bois craquaient à chaque fois que la septième année posait son pied sur le sol, un frisson parcourait son dos, elle ne savait vraiment pas à quoi elle devait s’attendre. Elle arriva enfin à proximité d’Ety, une tâche rouge brillait sur son poignet droit. Yuna bondit aux côté de son amie, ne se souciant plus à la présence de l’homme. Elle s’asseya à ses côtés, la retourna prenant soin de ne pas lui faire mal, et lui plaça la tête entre ses mains, gardant sa baguette dans l’une de ses poches.

« Eterna! Réveilles-toi... C’est moi... Yunie... »

Evidement, elle ne s’était sûrement pas mise dans un état pareil seule... Yuna darda un regard froid sur l’homme qui ne l’avait pas lâché des yeux. Étant au courant de toute l’histoire des Wyrven, elle avait à peu près une idée sur l’idée de cet étrange personnage.

« Qu’est-ce que tu lui as fait?! »
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Eterna M. Wyrven
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MessageSujet: Re: In the shadows all my life [Private]   In the shadows all my life [Private] Iconminitime1wn2Mar 26 Déc - 1:20

L'homme ne sembla pas réagir à la question de la jeune fille, ni à sa voix débordante d'agressivité. Il se contentait de regarder la silhouette allongée dans le pentacle, un sourire mauvais au coin des lèvres, le regard effrayant. On pouvait y lire des sentiments atroces à marier, dont le mélange faisait froid dans le dos: de la perversité à l'état pure, une dose de colère et de haine parfaitement jugulées, un brin de mépris mais aussi de la convoitise. Un seul regard de ce genre vous donnait envie de courir à des kilomètres et des kilomètres, surtout quand il vous est adressé; mais la personne visée semblait complètement hors-circuit, n'ayant pas réagi aux sollicitations de son amie. Sa tête avait mollement ballotté, sans signe apparent de vie, ses longs cheveux noirs lui couvrant la moitié du visage. Pas de réaction. En fait, la jeune fille était plongée dans la plus grande des inconsciences par une suite d’évènements qu’il faut sans doute éclairer pour comprendre la situation …



[Flash back]


La porte s’ouvrit en grinçant. Finalement, c’était utile de connaître l’emplacement de la salle sur demande. Et surtout que son « mode d’emploi » soir tellement facile, que même un demeuré pouvait le faire. Et même une jeune fille à mi-chemin entre la tristesse la plus profonde et la colère la plus intense. Tristesse ancienne, trop profondément ancrée en elle, qui lui pompait toutes ses forces et lui sapait le moral depuis quelques jours déjà. Colère. Colère contre elle-même, de n’être pas assez forte pour gérer sa peine, même au bout de six ans, même à dix-sept ans. Colère contre cette foutue bonne femme qui avait été raconté ces boniments à ses parents ; colère contre sa mère qui avait cette sale manie de se faire tirer les cartes. Colère contre son père qui n’avait jamais rien put faire pour ‘empêcher de nuire. Colère contre elle même d’en vouloir à tout le monde alors que c’était sa faute, sa seule et unique faute. Et si elle n’était pas née ? Linia aurait-elle encore ses parents ? Eux seraient-ils devenus ce qu’ils rêvaient, lui Auror de renom, qu’il était en bonne voie de devenir et elle, chef de service à Sainte-Mangouste, son plus cher désir ? Auraient-ils acheté cette maison dont ils rêvaient, à Biarritz ? Peut-être … Ou peut-être pas. Mais non, ce n’était pas sa faute, c’était sa faute, à Lui, à LUI !

Et c’était à lui qu’elle pensait, tournant et retournant devant le tableau des trolls dansants. « Je veux avoir un lieu où affronter mes peurs … je veux avoir un lieu où affronter mes peurs … Je veux avoir un lieu où affronter mes peurs … » Ne surtout pas réfléchir aux conséquences de ce qu’elle allait faire. Pour l’instant, elle était principalement aveuglée par sa rage et son envie d’en finir avec cette période de mélancolie. Elle ne souriait plus que contrainte et forcée, elle évitait ses amis, ne répondait que du bout des lèvres aux professeurs, n’embêtait même plus les Serpentards, et venait en plus d’être nommée capitaine. Il fallait qu’elle se secoue. Et elle allait y arriver. Poussant la porte, elle se retrouva donc dans la pièce qu’elle avait demandé. Sombre, seulement éclairée par quelques torches qui projetaient une lueur verte blafarde sur les murs, un pentacle sombre était dessiné en son centre. En face de la porte, noire, dressée, telle une menace dans l’ombre. Les battements du cœur de la jeune fille s’accélérèrent à la vue de ses deux portes noires. Elle savait ce qu’elles renfermaient. Un épouvantard. Evidemment. Affronter ses peur revenait tout bonnement à affronter un épouvantard. Simple. Euh, vous avez dit simple ? Pas exactement. Avancer un pied, puis l’autre. Le sang d’Eterna bouillonait à ses oreilles, mélange de peur glace et de colère, métal en fusion qui lui vrillait les tympans. Elle savait pertinemment ce qui allait sortir de l’armoire une fois qu’elle l’aurait ouverte. Et elle savait tout aussi bien qu’elle n’avait pas la force de lui résister … Une gifle mentale lui remit les idées en place. C’était justement pour cela qu’elle était là. Pour Lui tenir, Lui résister… Agrippant sa baguette d’une main ferme, elle prononça l’incantation qui fit s’ouvrir la porte. Sa voix laissait transparaître un léger tremblement :


« Alohomora »

La porte s’ouvrit dans un grincement. Retenant sa respiration, qui allait de plus en plus vite, la Gryffondor se mordit la langue pour ne pas hurler. Une main sortit d’abord, froide, blanche, qui semblait sortie d’un tableau du XVIème siècle. Puis le tronc, vêtu de vert sombre, comme toujours, une robe droite, enveloppée dans une étoffe des plus sombres … Avalant difficilement sa salive, elle finit par lever les yeux sur le visage de Celui qu’elle savait trouver ici. Une figure pâle, des traits fins et réguliers … Une chevelure d’un noir de jais, et surtout, surtout, ces deux prunelles, deux véritables émeraudes qui vous épinglent d’un air plus froid que la glace… Lui … Celui qui hantait ses cauchemars depuis que son père l’avait chassé de chez eux l’année de ses six ans. Celui qui l’avait manipulée, qui lui avait inculqué un savoir qu’elle n’aurait jamais dut avoir. Celui qui avait fait sombrer sa vie dans le chaos le plus total. Lui qui avait tué son « maître », ce vieux Moldu qui lui avait redonné foi en la vie … Celui qui avait tué ses parents, celui qui avait enlevé et séquestré sa petite sœur, celui qui avait torturé son cousin, celui qui lui avait donné cette double personnalité, ce blanc et ce noir indissociables, ce Yin et ce Yang qui s’enclenchaient parfaitement … Lydwick.

Pétrifiée, par tous les sentiments différents qui montaient en elle, elle le regarda un long moment, les lèvres légèrement entrouvertes. Tant de souvenirs qui remontaient ; la première fois qu’elle avait torturé un rat. Son premier sortilège impardonnable. La colère de son père, les éclats de voix, et elle, elle qui ne comprenait pas pourquoi il partait. Ce maître à la fois si doux et si violent, si intransigeant et si doucereux … elle l’avait pleuré, oh oui, elle l’avait longtemps pleuré. Mais maintenant elle savait. Qu’il l’avait manipulée depuis le début. Qu’il voulait la faire basculer du mauvais côté. Qu’il avait tué ses proches pour cela. Mais il n’y était pas arrivé. Elle était toujours là. Elle avait envie de lui sauter à la gorge, de l’étrangler, de l’étriper, de lui faire payer pour ses crimes aussi nombreux qu’atroces et innommables, lui faire payer les corps de ses parents, le sourire disparu de sa petite sœur, le mois de coma de son cousin, et elle, elle, ses bouquins de magie noire qu’elle cachait sous son lit dans le dortoir des Gryffondors, son manque de confiance en elle, son agressivité … Sa souffrance de ces derniers temps. Mais la peur la paralysait. Elle avait peur de cet homme. Elle savait de quoi il était capable, il savait qu’il la voulait, et qu’il serait prêt à n’importe quoi pour cela. Ses accès de colère, ses emportements, ses tortures, ses punitions, tout, elle connaissait tout de lui. Rien ni personne ne pouvaient l’en protéger, comme il l’avait démontré en abattant chacune des personnes qui s’étaient dressées entre elle et Lui. Il n’y avait plus qu’elle … Oui mais elle … n’était rien …

Perdue dans ses sombres pensées, lle ne l’vait pas vu s’approcher. Il n’était qu’à quelques centimètres d’elle maintenant. Leurs visages se touchaient presque. Impuissants, ses doigts s’ouvrirent alors qu’elle lâchait sa baguette, épinglée par les yeux implacablement froids de l’homme qui lui faisait face. Il esquissa son sourire, celui qui la faisait tellement frissonner d’angoisse, et elle avait complètement oublié qu’elle se tenait devant un épouvantard. Pour elle, il était son tortionnaire, celui qu’elle avait craint, qui l’avait formée et entraînée à devenir une sorcière noire. Mais non, elle ne le serait pas.


« Mais si Eterna … Pourquoi le nies-tu ? Ta vraie nature est l’ombre, tu le sais, pourquoi fuis-tu ? »

Est-ce qu’un épouvantard pouvait parler ou était-ce des phrases issues de souvenirs qui montaient aux oreilles d’Eterna ? En tous cas, ses mots semblaient emplir la pièce. Les larmes commençaient à piquer les yeux de la jeune fille, et elle essayait de répondre, de dire que non, ce n’était pas vrai. Mais aucun son ne sortait de sa gorge. La respiration coupée, elle n’arrivait pas à parler. Elle aurait voulu le hurler « NON ? je ne suis pas comme toi ! Je ne suivrai pas cette maudite prophétie, tu as tort … » Mais elle ne le pouvait pas.

« Arrête de lutter, cela devient ridicule … J’ai tué tes parents, j’ai séquestré ta sœur, j’ai faillit tuer ton cousin. Que te faut-il de plus ? Que je tue tous tes amis ? Ton petit ami ? McLaggen, c’est ça ? »

Il connaissait le nom de Pierrick … IL CONNAISSAIT LE NOM DE PIERRICK ! S’étouffant, elle ne put que sangloter, ne comprenant pas pourquoi elle n’arrivait plus à respirer … jusqu’à ce qu’elle sente l’étau glacé qui s’était refermé sur sa gorge. Il était en train de l’étrangler ! Relevant les mains dans l’espoir d’attraper les siens, elle arriva à peine à les soulever. De l’air, de l’air, il fallait qu’elle respire.

« Viens à moi Eterna, cessons ce combat idiot. J’ai besoin de toi et toi de moi … Tu es à moi, et ce, pour l’éternité. »

Alors qu’elle sombrait dans l’incoscience, ce fut les paroles de son premier professeur de défense contre les forces du mal qui résonnèrent en fond : « Un épouvantard prend l’apparence de votre peur la plus secrète, la plus profonde. Il en prend toutes les particularités. Oui, il peut être dangereux. Oui, il peut même vous tuer …tuer …tuer … »

[Fin du Flash-Back]



Mal dans le dos. Froid. Mal au poignet. Picotements dans la main. Chaud sur les joues. Comme dans un lit de coton. Etait-elle morte ? Non … Une voix qui l’appelait. Il fallait qu’elle se réveille. Elle dormait peut-être, elle allait être en retard en cours. Mais non, on était samedi… Que … ? Tout lui revint en un instant : la photo, la salle sur demande, l’armoire et Lydwick … ses mains … Il fallait qu’elle revienne. Luttant un moment, elle finti par soulever une paupière. Un profil … ce n’était pas Lui … Mais alors ? Bref analyse de la situation : elle était allongée sur le dos, et elle avait mal. Et le visage …

« Yu .. Yuna ? »

La voix brisée, elle n’arrivait pas à parler. Elle aurait voulu la rassurer, lui dire qu’elle allait bien (gros mensonge si on ajoutait les effets de la douleur et de divers sentiments qui se mélangeaient). Mais surtout, la prévenir. Lydwick … Il devait être encore là, il ne fallait pas qu’il la voie, sinon il s’en prendrait à elle aussi … mais non, enfin, Ety. Pas Lydwick, bien sûr, il ne s’en prendrait pas à Yuna étant donné que c’était Son épouvantard à elle, mais justement de la nature de cette chose. Un épouvantard. Et si les pires peurs de Yuna venaient C’était du Ety tout craché ça. A moitié KO, elle s’inquiétait que son amie se trouve face à un épivantard. Zut, quoi, elles étaient quand même en septième année, et il n’y avait qu’elle pour ne pas savoir affronter un épouvantard. Mais elle ne put proférer que son prénom… Les lèvres tremblantes, une larme jaillit de l’œil droit d’Eterna. Elle avait mal. Et elle avait peur. Frustration de ne pas avoir réussi, tristesse accumulée jusqu’ici, colère contre elle-même de s’être une fois de plus fait battre comme une bleue … Et si Pierrick l’apprenait, qu’elle n’arrivait même pas à vaincre un épouvantard ? Et si elle se trouvait un jour face à Lui, cela se finirait-il comme cela ? Brisée, elle se mit à pleurer, sans arriver à sangloter, les larmes jaillissant de ses yeux sans bruit et sans autre signe visible.

Derrière elle, l’épouvantard s’était levé, et, après avoir jeté un coup d’œil à Yuna, s’était transformé en … un cadavre d’Eterna.
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