Poudlard Fantastique
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 - J'aime les arbres -

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Robbie Spencer
7ème Année à Gryffondor (AD)
7ème Année à Gryffondor (AD)
Robbie Spencer


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MessageSujet: - J'aime les arbres -   - J'aime les arbres - Iconminitime1wn2Dim 20 Mai - 1:19

[HJ : Alors Lalyne ? - J'aime les arbres - 11]
Edit Lalyne : *boude* va danser la salsa avec les arbres !
Edit Moi: Faire des choses avec les arbres? - J'aime les arbres - 11
Edit Lalyne : Espèce de dandrophile !
-Réservé à Marwin Wyrven-



_______Quoi de plus normal que de se reposer suite à une journée de dur labeur ? Pour Robbie, aucun doute sur la question : ceux qui étaient assez bêtes pour s’enfermer entre quatre murs avaient bien tort ! Au diable devoirs de métamorphose et antidotes à mettre au point dans la soirée ! Il avait toute la nuit pour rattraper son léger retard hebdomadaire. Prévoir ? Non, ce mot ne figurait pas parmi son vocabulaire, aussi familier soit il pour certains.

C’est donc sans ressentir la moindre culpabilité qu’il abandonna négligemment ses affaires près du lit, avant de quitter son dortoir. Tout en descendant les escaliers de sa tour, il passa devant une brochette élèves stressés qui sursautèrent à son jovial ‘bonjour’. Sans faire attention aux quelques protestations qu’il reçu en retour, il poursuivit sa route tout sourire. La raison d’un tel entrain ? Il n’y en avait pas, il était seulement bon de ne plus avoir cours. Non pas que Robbie ai une aversion particulière pour les études, il avait toujours su se débrouiller. Plutôt qu’il était difficile de rester assis plus d’une heure lorsqu’on était d’un naturel aussi survolté que lui. C’est d’ailleurs suite à une course poursuite improvisée avec un camarade de sa maison qu’il finit par prendre le chemin du parc en sa compagnie. Le camarade en question n’était autre que Peter Daily, son presque frère. En cinquième année à Gryffondor, le garçon au visage rond était presque aussi joueur que son aîné et ne manquait jamais une occasion de lui jouer des tours.

Balayé d’une brise légère le parc était peu fréquenté en cette heure avancée de l’après midi. Poussés par quelques rafales vivifiantes, les deux jeunes marchaient d’un pas tout aussi vif, les mains dans les poches. Comme toujours, Robbie avait une foule de choses à dire, et comme toujours Peter le coupait à chaque phrase dans l’espoir d’en placer une.
Dans ce dialogue de sourds aussi épuisant que assourdissant, ils finirent par se séparer au détours d’un chemin, Peter devant s’entretenir avec Mme Chourave qui l’attendait aux serres.

Robbie se retrouva donc seul, et bien trop à son goût. Rebroussant chemin son regard s’attarda sur les hautes tours en forme de fuseaux, qui dans les couleurs chaudes du coucher de soleil revêtaient un aspect à la fois imposant et dramatique. Il savait qu’il avait de la chance. La chance d’être nourri et logé chaque jour qui venait à naître. Adressant un dernier signe de la main à ce brave Peter qui se trouvait bien loin à présent il finit par s’éloigner définitivement. Et quelle ne fut sa surprise lorsqu’il vint à croiser un élève de sa maison : Marwin, à la fois essoufflé et à la limite de l’agacement se trouvait pile sur sa ligne de mire. Robbie allait pour l’apostropher (aucune autre expression n’aurait convenu dans ce cas présent), mais quelques gloussements bien connus se firent entendre. Groupies en vue ! Et avec un grand ‘G’ on ne pouvait le nier.

En effet un groupe de quatrièmes années, toutes maisons confondues descendaient avec une rapidité presque surnaturelle la petite colline qui les surplombaient. Elles ‘semblaient’ vouloir se montrer discrètes à en juger par leurs chuchotements précipités et leurs regards comploteurs, mais sans succès. Robbie mettrait même sa main à couper que Marwin les avait repéré, et qu’il cherchait par tous les moyens possibles à s’en débarrasser !
Suite à cette déduction qui n’admettait aucun autre cas de figure, le sourire de Robbie s’agrandit. Car il avait un plan pour sortir son ami de là. Encore fallait il qu’il réussisse :
Passant devant Marwin, il lui fit un léger clin d’œil réjoui avant de se rendre dans la moindre hésitation à l’encontre du groupe. Puis dans un sourire engageant il annonça :


« Me voilà ! »

Les six jeunes filles semblaient interloquées et se contentaient de le regarder les yeux grands ouverts, certaines ouvrant la bouche dans un hoquet de surprise. L’incompréhension ne lisait sur tous les visages qui lui faisaient face si bien qu’il se demanda l’espace d’un instant ce qu’il avait pu dire d’aussi choquant. Puis une des jeunes filles demanda prudemment :

« Te…te voilà quoi ?
-Ben me voilà ! » répondit il, comme si il n’y avait rien de plus évident.

Devant leur mine interdite, il se vit obligé d’ajouter :

« C’était bien moi que vous cherchiez non ? »

Robbie aurait pu annoncer le retour de celui-dont-on-ne-doit-pas-prononçer-le-nom, que la réaction des six jeunes élèves aurait été la même ! A la fois indignées et perplexes, elles échangèrent quelques paroles à voix basse. Bien loin d’être intimidé, ou même troublé de ces messes basses, le Gryffondor attendit patiemment qu’elles aient terminées.
La plus âgée du groupe décréta alors d’une toute petite voix, visiblement effrayée :


« Mais non…On vient…on voulait..
-Parler à Marwin ! » compléta une deuxième.

Parfaitement crédible dans son rôle, Robbie fit le surprit tout en se tournant en direction de son camarade. Puis il le désigna d’un mouvement de bras avant de demander :


« Lui là ? Mais on s’en fout, moi aussi je suis à Gryffondor !
-Quoi ? Mais….nous…on
-C’est Marwin qu’on veut...
-Moi aussi je sais parler français !
-C’est…c’est pas ça…
-Ouais et je suis sur que vous savez pas qu’il a une copine !
-Pas..possible ! Tu mens !»

Haussant les épaules avec nonchalance, il ne prit pas la peine de les contredire. Mais du coup, il avait réussit à semer le doute parmi la bande de groupies qui chuchotaient de nouveau. Quelques mots comme ‘traînée’ et ‘Jones’ firent leur apparition dans la conversation, le reste restait incompréhensible. Dans un dernier accord silencieux (et sans aucun regard pour le septième année) les élèves partirent en trombe histoire de vérifier la véracité de ses dires. Seule une troisième année jetait des regard en arrière manquant un carambolage avec sa camarade de devant. A cette dernière Robbie adressa un petit signe de la main ainsi qu’un grand sourire. Gestes qui eurent pour effet de la rendre aussi rouge qu’une pivoine !
Riant encore bien après qu’elles furent disparues, Robbie se tourna en direction de Marwin Wyrven.


« Et voilà le travail ! Tu devrais toujours avoir quelqu’un comme moi sous la main avoue ! »


Dernière édition par le Jeu 31 Mai - 21:12, édité 1 fois
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Marwin Wyrven
Elève de Gryffondor en 6ème année, Préfet
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MessageSujet: Re: - J'aime les arbres -   - J'aime les arbres - Iconminitime1wn2Dim 20 Mai - 23:16

J’ai lu un jour, dans un livre, un mec qui disait : « J’en ai marre que les filles ne me regardent pas. Je veux que les filles m’aiment ! ». Et bien ce gars, je lui présenterait bien Marwin, pour arrêter de dire des conneries pareilles. Quoi qu’il vaudrait mieux que le Français n’entende jamais parler de lui. Ça risquerait de l’énerver passablement. Voir gravement. Surtout là ? Là ? On était environ un quart d’heure avant le début de la scène décrite précédemment. Et le Gryffondor remplissait ses obligations de préfet. C’est-à-dire, dans le cas présent, qu’il prenait les inscriptions pour les TDs d’histoire de la Magie qui aurait lieu la semaine suivante. Il n’avait pas pu dire non au Professeur Leroy quand celle-ci l’avait retenu à la fin d’un cours pour lui demander s’il pouvait se charger de ces inscriptions. Il devait être dans le Hall à la sortie des cours elle préviendrait tous les élèves, et il n’aurait qu’à noter leurs noms et lui donner la feuille le soir même au dîner. Marwin n’avait jamais rien pu refuser à personne. Et surtout pas quand c’était demandé gentiment avec un grand sourire et dans un français parfait. Non, ça s’arrêtait là. Point final, parfaitement. Si tu penses à autre chose, t’es pas mieux que Gabriel. Donc bref, le Gryffondor se tenait dans le Hall, et prenait les noms de ceux qui voulaient s’inscrire. Il avait mis le sien. Il fallait bien qu’il montre l’exemple, en tant que préfet.

Les premiers à venir s’inscrire avaient été les fidèles du cours. Il savait déjà qui il ne verrait pas ( Estary, pour ne pas la citer), et ceux qu’il était sûr de voir, il les avait déjà vu. Les férus d’histoire… Et oui, ça existait des malades pareils. Que voulez vous… Il faut de tout pour faire un monde. Bon, ça commençait à se calmer. Certains élèves avaient soupiré en l’apercevant, et étaient venus en traînant des pieds. Visiblement, ceux-là ne devaient pas vraiment avoir envie de bosser, et ne le faisaient que parce que soit ça faisait bien voir, soit ils n’avaient pas le choix. Pression parentale and co. Marwin n’avait pas ce genre de problèmes. Ses parents avaient été absents tout l’été. Et de toute façon, ils lui avaient toujours dit qu’il ferait ce qu’il voulait de sa vie. Il le faisait pour lui, tout simplement. Bon, alors, plus personne ? Il compta le nombre de participant sur sa liste. Une vingtaine. Etait-ce suffisant ? Il regarda à droite, à gauche. Personne ne semblait pressé de venir s’inscrire. Et il commençait à en avoir un peu marre de faire le pied de grue. D’un geste las, il fourra son stylo dans sa poche –ouais, parce qu’écrire debout en plein milieu du Hall à la plume, bonjour l’ambiance, et à ce moment-là retentit à ses oreilles le pire son de la Terre.

Un gloussement. Non, le Gryffondor n’était pas sujet à la phobie des dindons. Mais à celle des DINDES ! Ce son horrifiait le Français, et, quand son cerveau le reconnaissait, il déclenchait le code bleu. Pourquoi bleu, je n’en sais rien, demandez aux gens qui font les séries américaines. Mais le code bleu, c’est trèèès mauvais. Pour lui, ça signifiait tout laisser en plan, e s’enfuir à toutes jambes. Oui, mais non. Il devait finir ce que le professeur Leroy lui avait demandé de faire… Oh, allez, personne viendra plus te demander, as-y, cours ! Non, non, et puis, avec un peu de chance, c’est pour Regal … Ses yeux se levèrent, pleins d’espoir … et vite déçus. Un groupe de quatrième années, composé de toutes les maisons, se trouvait au bout du Hall et regardaient dans sa direction en gloussant et en le montrant du doigt. Il poussa un soupir désespéré. Nan, c’était pas possible, pas là, pas maintenant. Oh, allez, qu’elles se dégonflent, qu’elles s’en aillent. Mais non, apparemment, ce n’était pas son jour. Comme tous les autres d’ailleurs. Elle s’approchaient, en se dandinant. Il se força à afficher un sourire, son sourire ultrabhright, perfectly gentleman, charmeur à souhait. Le naturel, tout simplement. Elles s’arrêtèrent à quelques mètres de lui, et une finit par se détacher du groupe. Lui, l’air très professionnel :


« C’est pour le TD d’histoire ?
- Euh … oui …
- Bien … vos noms ?

Il crut qu’elles allaient défaillir. Tremblants, elles les lui donnèrent, et lui les marquait, souriant, et son cerveau carburant à toute allure. Parce que, au vu de son expérience, elles ne devaient pas être là que pour ça. Sinon, elles n’auraient pas eu autant de mal à venir le voir. Et évidemment, il ne se trompait pas. Quand il eut fini, il releva la tête, et la première fille qui avait pris la parole s’avança d’un pas.

-On se demandait … Tu dois avoir fini là, non ? On pourrait, j’sais pas, discuter un peu …

Et voilà. C’était parti. Il fallait trouver une solution, et vite. Lentement, pour se donner le temps de trouver un moyen d’échapper à ça, il rangea la feuille et le stylo dans la poche intérieure de sa robe de sorcier. Il n’avait pas pris le temps de se changer, juste de déposer son sac au dortoir, il avait gardé son uniforme et juste desserré sa cravate. Bon … Son regard tomba, juste à côté de lui, sur les grandes portes ouvertes. La voilà la solution. Toujours avec son sourire charmant, il répondit alors :

-Ah, non, je suis désolé, j’ai rendez-vous avec un pote pour discuter du dernier cours de runes… Ça ne va pas être possible.

Et, sans s’attarder sur leurs mines déconfites, il les contourna, et, bien vite, sépara l’espace qui le séparait des portes, et, bien vite, il fut dans le parc, à l’air libre. Mais c’était compter sans les filles. Il n’avait aucune idée de ce qu’elles s’étaient dit, il les avait juste entendu murmurer en passant, mais apparemment, elles n’étaient pas décidées à le laisser.

- Marwin … attends !

Courir. Il se mit à courir, remontant l’allée principale avant de foncer vers la pelouse. Vite, il lui fallait trouver un coin où se planquer, un arbre dans lequel se percher, n’importe quoi. Il ne supportait plus la présence de ces groupies, ce n’était plus possible, ce n’était pas vivable, il allait devenir dingue. Le pire était quand il se faisait assaillir et que Mily passait dans le coin. Le regard de profond mépris qu’elle lui envoyait alors était pire que tout. L’air de dire qu’il l’avait bien cherché. Il fonça, croisant les gens sans les voir. Il entendait les pas des folles furieuses derrière lui. Non, elles n’allaient pas le rattraper quand même… Et soudain, il croisa une pesonen qu'il connaissait. Robbie. Spencer. Un ami. Qui esquissa un geste pour le saluer. geste qui se mua en clin d'oeil quand il vit qu'il était suivi. Marwin connaissait bien ce clin d'oeil. Le septième année avait une idée derrière la tête. Et, généralement, on pouvait faire confiance à ses idées. Alors le Français ralentit sa course, s'arrêtant à quelques mètres de Robbie. Les filles arrivaient. mais qu'avait-il en tête ?

« Me voilà ! »

Marwin dut se mordre la lèvre pour ne pas exploser de rire en voyant la tête des filles. Il avait compris ce que Robbie avait en tête. Et ça allait être très drôle. D'autres auraient pu se dire: mais est-ce que ça va marcher? mais lui ne se posait pas la question. C'était inutile. C'était Robbie. Ca allait marcher. Point. Et, lui, il allait pouvoir profiter du spectacle.

« Te…te voilà quoi ?
-Ben me voilà ! »

Silence

« C’était bien moi que vous cherchiez non ? »
« Mais non…On vient…on voulait..
-Parler à Marwin ! »
« Lui là ? Mais on s’en fout, moi aussi je suis à Gryffondor !
-Quoi ? Mais….nous…on
-C’est Marwin qu’on veut...
-Moi aussi je sais parler français !
-C’est…c’est pas ça…
-Ouais et je suis sur que vous savez pas qu’il a une copine !
-Pas..possible ! Tu mens !»

Au fur et à mesure de la conversation, il était de plus en plus difficile de garder son sérieux. Les lèvres pincées pour ne pas éclater de rire, les bras croisés, Marwin regardait un maître à l’œuvre. Il aurait vraiment voulu éclater de rire. Mais rappeler sa présence alors que Robbie avait accaparé l’attention de ces requins n’était sans doute pas une bonne idée. Alors il s’amusait intérieurement, ne se retenant cependant qu’à grand peine. Et, à la dernière déclaration du jeune homme, à savoir qu’il avait une petite amie (si seulement … ), il ne put se retenir, laissant le rire s’échapper par ses narines, observant le grand conciliabule dans lequel se plongeaient les filles. Aucun mot ne lui parvint, heureusement d’ailleurs, sinon ils n’auraient fait qu’empirer le pincement qui lui serrait le cœur comme un étau. Oui, si seulement cela pouvait être vrai … Ça suffit Marwin, ce n’est pas réel, alors stop. Il se reprit donc, refoulant à très grand peine le rire, et les regarda tourner des talons et s’éloigner. Et là, il n’y tint plus. Il éclata d’un grand rire, franc, ne pouvant s’arrêter après un long moment. Bon sang, c’était bon. Il était débarassé de ces greluches. Et il fallait voir leurs têtes quand Robbie avait enfoncé le dernier coup de couteau… Désopilant, vraiment. Quel numéro, ce Robbie !

« Et voilà le travail ! Tu devrais toujours avoir quelqu’un comme moi sous la main avoue ! »
Ouais, j'avoue ... Merci pour le coup de main! c'était un coup de maître!


Remarque assortie d'un salut respectueux.

Robbie … Le rire de Marwin finit par s’éteindre, alors qu’il considérait le jeune homme qui lui faisait face. Robbie Spencer. Septième année. Gryffondor. Un garçon qui était toujours exactement tel qu’il venait de se montrer. Comique, naturel, très habile, et toujours serviable. Loyal. Même envers les amis qui le laissaient tomber. Les yeux du Français se baissèrent un instant. Robbie et lui étaient amis depuis quoi … la première année où il était entré à Poudlard. Ils avaient des lits voisins dans le dortoir. C’était Robbie qui l’avait vu faire ses valises avant de partir aller retrouver sa petite cousine, Linia. Lui qui avait tenté de le dissuader de partir. Lui qui avait été là dès son retour. Avec lui qu’il avait partagé pas mal de bons moments. Sans être toujours fourrés ensemble, ils trouvaient toujours des moments à partager. Et, toujours, ils étaient synonymes de bonne humeur et de franche rigolade. Sauf que cette année, c’était un Marwin différent qui était revenu à Poudlard. Il avait longtemps, très longtemps évité le jeune homme. Jusqu’à ce qu’un jour, il ne l’ait plus pu. Robbie l’avait surpris dans une salle de classe vide, en train de se saouler. Et, évidemment, il l’avait envoyer balader, déjà sous l’emprise de l’alcool. Comme Eterna. Comme quiconque avait un lien amical avec lui. Il avait du être vraiment méchant. Il ne se souvenait plus exactement. Mais pour que le septième année ne se risque pas à lui reparler après ça, il avait du être très mordant. Lui dire qu’il ferait mieux de retourner à sa famille adorée dont il avait préféré s’occuper, ou des horreurs du genre. Un Wyrven en mauvais état, c’est très agressif. Et pire que ça. Et là, malgré tout ça, il venait de lui sauver la mise. Ouais. Il était comme ça Robbie. Il pardonnait tout à tout le monde, et ne savait détester personne. Il avait déjà dit que c’était le mec le plus adorable de la Terre ? Non ? Ben comme ça, ça, c’est fait.

Mais là, il se sentait assez mal à l’aise à vrai dire. Mal d’être là, comme ça, après tout ce qui s’était passé …





[ HJ: J'espère que ça te va ... Sinon je peux modifier la fin.. ou n'importe quoi d'autre! XD ]
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Robbie Spencer
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MessageSujet: Re: - J'aime les arbres -   - J'aime les arbres - Iconminitime1wn2Jeu 31 Mai - 20:43

Jetant un ultime coup d’œil à la ‘charmante’ compagnie qui venait de les quitter, Robbie finit par se tourner de nouveau en direction de Marwin. Bien qu’il fut en sixième année, le français le dépassait de quelques bons centimètres et paraissait nettement plus musclé. Et rien de bien étonnant à cela, après tout il n’était pas LE beau gosse de Poudlard pour rien !
La popularité de Robbie ? Il n’y avait qu’à voir sa manière si particulière de s’adresser aux filles pour comprendre. Les faires détaler à toutes jambes, rien de plus aisé, l’exemple précédent confirmait la règle.
Encore très fier de sa petite blague, le garçon remarqua avec un certain ravissement l’air à la fois amusé et étonné de son ami. Apparemment il avait également apprécié ce qu’il venait de se passer, on pouvait même lire du soulagement sur son visage.

Dès lors que le Gryffondor le remercia, Robbie se rendit compte du temps qui avait filé depuis leur dernière rencontre. La voix du Wyrven lui semblait presque étrangère, ce qui n’entachait en rien sa joie de le revoir et bien au contraire.
Car la dernière fois qu’ils s’étaient croisé, il ne s’en rappelait que trop bien. Et pourtant il aurait préféré se souvenir d’un tout autre moment de sa vie : Lorsqu’il avait découvert celui qu’il avait toujours considéré comme un ami, à se saouler seul dans une classe vide, autant dire qu’il en avait prit un sacré coup. Parce que Marwin s’en était prit à sa famille. Sous l’emprise de l’alcool bien sur, mais si il y avait bien une chose sur laquelle il ne fallait pas plaisanter avec Robbie c’était bien sa famille. Ces mots durs et humiliants, le temps avait finit par les effacer et pourtant, le garçon n’avait jamais ressenti la moindre rancoeur pour celui qui les avait proféré.
Car depuis son retour à Poudlard, Marwin avait changé. Et puisqu’il était son ami il était de son devoir à lui, Robbie de l’aider. Et le seul moyen qu’il avait trouvé c’était de l’éviter. Il pensait que seul le temps pouvait faire son effet sur son mal, sur ce qu’il s’était produit durant l’été, durant tout ce temps ou il s’était absenté. Mais Robbie ne su jamais si il avait eu raison d’agir ainsi. Car depuis ce fameux jour, il lui semblait de plus en plus difficile de croiser le sixième année. Il le soupçonnait d’y être pour quelque chose, mais n’avait pas cherché à en découvrir d’avantage de peur de se froisser avec le français. Oui, jusqu’à quelques secondes il était persuadé que Marwin Wyrven lui en voulait.

Le rire de son ami mourut alors, faisant place à un trouble que même lui pouvait percevoir. Sentant la soudaine gène du jeune homme Robbie eu un sourire lourd de sens. A travers lui il indiquait qu’il ne lui en voulait pas, qu’il ne lui en avait jamais voulu. Pour lui il ne s’était rien passé, et seul l’instant présent comptait. Et actuellement, ils étaient seulement là, tous les deux à rire de son précédent numéro.

« Content que tu sois revenu. »

Bien sûr qu’il n’était jamais parti, en tout cas pas depuis Septembre. Mais pour Robbie, le Marwin qu’il connaissait, celui avec qui il partageait ses plus grands fous rire, celui à qui il ne manquait jamais de taquiner au sujet de ses prétendantes, ce gars là il l’avait perdu. Plus précisément perdu de vue. Alors il était content d’assister à son retour. Les nouveaux efforts du préfet n’étaient pas passés inaperçus, autant pour les enseignants que pour ses camarades. Et depuis quelques temps on ne pouvait plus l’ignorer : La venue du ‘nouveau’ Marwin avait été accompagnée d’une flopée de nouvelles admiratrices, devenues si nombreuses qu’il devenait quasi impossible de les ignorer.
Dans une lueur malicieuse, Robbie poursuivit d’un ton joyeux coupant ainsi court au climat oppressant qui les accablait :

« Hé ben, elles vont finir par te tuer un jour ! C’est exactement pour ça que je ne suis pas populaire, c’est bien trop fatiguant ! »

Puis il éclata de nouveau de rire, bien que conscient d’avoir passé du coq à l’âne. C’était aussi une facette de sa personnalité : Il ne pouvait jamais rester sérieux bien longtemps.

Plus loin, quelques élèves bavardaient avec animation sous un arbre, leur rire parvenant jusqu’aux deux Gryffondor. Le regard du brun s’attarda sur leur mine réjouie, se sentant par la même occasion gagné par leur entrain. Le vent soufflait dans les branches nues des hauts peupliers, et la pelouse du parc ondulait au grès des rafales glaciales. Pourtant le soleil était encore de mise, bien qu’il fût particulièrement pale.
Le temps était à la discussion, pensait alors Robbie. Mais qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il grêle, chacun savait que pour lui, toute situation était prompte à parler… Et il n’allait pas s’en priver. Surtout pas maintenant, lorsque Marwin lui accordait un peu de son temps.

Les yeux du septième année se posèrent successivement sur l’insigne de préfet de son camarade, pour finalement se figer sur les papiers d’inscriptions. Préfet ! Il s’en souvenait à présent. Il se souvenait également de l’expression d’incrédulité qui n’avait quitté la figure du garçon lorsque Dumbledore avait annoncé la nouvelle.
Robbie, alors trop loin pour l’en féliciter s’était contenté d’applaudir avec force, lançant un regard féroce aux malheureux qui avaient osé le traiter d’alcoolo. Nombreux avaient été ceux qui, loin d’être convaincus des capacités du jeune homme l’avaient clairement montré. Et fort heureusement pour Marwin, il y avait également beaucoup d’élèves pour le soutenir. Des élèves comme sa cousine Eterna, comme Pierrick et d’autres Gryffondor qui semblaient croire en lui. Robbie en faisait parti, et aucun doute pour lui : Marwin ferait un parfait préfet.

« Alors, ça fait quoi d’être préfet ? T’as réussi à enlever des points à ces crétins de Serpentard ? »

C’était presque étrange, de parler ainsi de futilités alors que depuis quelques mois ils ne s’étaient adressés la parole. Mais Robbie n’y faisait pas attention : Maintenant, il avait le temps.
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Marwin Wyrven
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MessageSujet: Re: - J'aime les arbres -   - J'aime les arbres - Iconminitime1wn2Dim 17 Juin - 17:55

Pourquoi ne pouvait-on pas tout effacer ? Prendre une gomme géante et passer sur les moments du passé que l’on aimerait plus que tout oublier ? Pourquoi ne pouvait-on pas jeter un immense sort d’oubliettes après lequel on ne se souviendrait plus que des moments heureux, des moments de bonheur ? Ce serait tellement plus simple. « Marwin, tous ces moments pénibles, il ne faut pas vouloir les oublier. Il faut au contraire s’en souvenir. Parce qu’ils nous font grandir. Ils nous font avancer. Et ils t’apprennent à e plus refaire les mêmes erreurs. Tu comprends, Marwin ? ». oui, il comprenait. Bien sûr qu’il comprenait. Et bien sûr que son grand-père avait raison. Comme toujours. Ce jour-là, il avait acquiescé, de l’admiration plein ses grands yeux noisette, contemplant son grand-père comme s’il s’agissait d’un oracle. Un vieux sage, plein de bon sens. C’était exactement ce qu’était Neil Wyrven. Son grand-père paternel, patriarche de la famille Wyrven. Actuellement dans une maison de retraite moldue. Le pauvre. Mais si il avait compris, ce jour-là, Marwin aurait tout donné pour pouvoir effacer le passé. Bien sûr, tout cet été. La dispute avec Emily, juste avant. La soirée des Dortoirs Communs. Toutes les fois où il avait attrapé une bouteille d’alcool. Oui, tout ça. Pour reprendre à zéro. Mais surtout, ce qu’il voulait, en cet instant précis, ce serait pouvoir effacer, dans sa tête, mais surtout dans celle de Robbie, la soirée qui avait été le début d’une longue perte de vue. Qui ne lui avait fait que du mal. Perdre quelqu’un qui vous est plus que proche en période de dépression, ça n’aide pas. Il faudrait tout pouvoir dire à ses amis, et les laisser vous aider. Oui, mais non. Un dépressif qui n’a pas envie de s’en sortir ne laissera pas ses amis l’aider. Il les repoussera. Et Marwin, lui, l’avait fait de façon violente et définitive. Et horrible en plus de ça. Il avait été odieux. Il ne savait plus exactement ce qu’il avait dit. Tout ce qu’il savait, c’était qu’il s’en était pris à la famille de Robbie. Ce qui comptait le plus au monde pour son camarade. Sa famille … Il n’imaginait même pas dans quel état cela avait pu mettre son ami. Et il s’en voulait. Terriblement. Comment avait-il pu oser lui dire des choses pareilles ? Comment avait-il pu s’attaquer à ce qu’il avait de plus précieux ?

Il se sentait mal à l’aise, évidemment. Robbie venait de lui sauver la vie (non non, il n’exagérait pas), alors que, la dernière fois qu’ils s’étaient vus, il s’était comporté comme le pire des salauds de la Terre avec lui. Ce qui était loin d’être dans ses habitudes, même si d’autres diront le contraire (on ne vise personne :nez : ). Mais il l’avait fait. Et pourtant, il était là, devant lui, il venait de l’aider, et, à présent, il le regardait comme si rien ne s’était passé, et il lui souriait. Sourire qui signifiait tout. Et qui résumait simplement Robbie. Marwin sut le décrypter immédiatement. Il ne lui en voulait pas. Evidemment. Le jour où Robbie en voudrait à quelqu’un, Rogue se marierait avec Richards et Trewlaney avec Eterna. Oui, c’est gore, je sais, c’est juste pour vous donner un aperçu de la chose. C’était à se demander si le jeune homme était capable d’un sentiment négatif. Mais non, rien ne semblait l’atteindre. Il ne s’énervait pas, ne jalousait personne, il était juste là, à sourire, à blaguer, à être vrai, vivant, à être Robbie quoi. Et il ne gardait jamais rancune à quelqu’un. Même à quelqu’un, qui, bourré, avait insulté sa famille. Même à Marwin, ouais. Et cela lui fit chaud au cœur. Non, il n’était toujours pas fier de ce qu’il avait fait. Mais c’était bon de trouver des gens qui étaient quand même là, même après tout ce qu’il avait dit, tout ce qu’il avait fait. Robbie, Yuna, Pierrick … quoi que … et Eterna bien sûr. Enfin, comme elle le lui avait dit : « Ecoute mon grand, c’est pas comme si t’avais essayé de me tuer if-you-see-what-I-mean… » Ça se passait de commentaire. Non, il n’avait pas commis de crime, mais il s’était trahi lui-même. Il les avait tous trahis, mais en plus il avait changé. Et qu’il y ait des gens qui puissent, même si ce n’était pas le comprendre, au moins l’accepter et lui pardonner, rien que savoir cela l’aidait à avancer. A remonter la pente. Et à redevenir le Marwin qu’il était avant. Celui qui avait pris les noms des élèves tout à l’heure. Et celui qu’il était là, alors qu’il sourirait à Robbie en retour. Le remerciant de ce simple sourire. Quelquefois, les mots ne sont pas assez forts. Et là, il ne les trouvait pas.


« Content que tu sois revenu. »

Mais lui les avait trouvé, une fois encore. Les mots, c’était largement son rayon. Le sourire de Marwin s’accentua, et il répondit, en acquiesçant légèrement, une lueur étrange au fond des yeux :

Crois-moi ça fait du bien d’être revenu … Et ça fait du bien de te revoir.

Oui. Parce que même s’il était dans un état tel qu’il n’arrivait plus à aligner deux pensées correctes, il savait au moins ceci : ses amis lui avaient manqué. Terriblement. L’énorme vide, le gouffre de plus en plus profond et de plus en plus noir qui s’étendait au fond de lui n’était pas seulement du à sa rupture avec Mily, même si ça y était pour beaucoup. Il y avait aussi l’absence, qu’il avait volontairement provoquée de ses amis, et de sa famille. Un gros manque. Qu’il s’efforçait de combler par l’alcool. Mais c’était fini tout ça. Maintenant, il était de retour. Et maintenant, il pouvait être avec ses amis, comme avant. Et il était là, avec Robbie, comme au bon vieux temps. il ne faisait pas trop moche, plutôt même beau pour ce début du mois de février, ils étaient dans le parc, il avait fini son travail, pas de devoir de préfet à remplir, pas de groupies à ses trousses grâce à l’intervention du Gryfffondor … La vie était belle. Oui. Pour une fois, il pouvait le dire, la vie était belle.

« Hé ben, elles vont finir par te tuer un jour ! C’est exactement pour ça que je ne suis pas populaire, c’est bien trop fatiguant ! »

Marwin éclata de rire :

M’en parle pas. Depuis quelques temps, je peux à peine faire deux pas sans qu’elles se déchaînent. L’approche du printemps sans doute … Elles me rendent dingues ! Il faudra un jour qu’on m’explique pourquoi elles s’acharnent sur moi. J’ai rien demandé ! Pourquoi pas toi après tout ? Que tu voies à quel point c’est plus que fatiguant …

Il eut un nouveau rire. Il le prenait à la dérision évidemment. Il avait appris qu’il valait mieux en rire qu’en pleurer depuis qu’il était là. S’il commençait à prendre tout ça au sérieux, il ne vivrait plus. En même temps, c’était plus qu’énervant. Mais qu’elles fassent, après tout ! Le temps qu’elles ne se jetaient pas sur lui, en plein couloir ou ailleurs, qu’elles ne s’entretuaient pas ou qu’elles ne créaient pas d’émeute, tout irait bien. Il plaisantait, bien sûr. Mais il fallait être d’une constitution solide. Il y avait un nombre incalculable de fois où il s’était fait piquer sa serviette sous la douche, où on avait tenté de rendre sa chemise transparent par bataille d’eau, où on lui avait envoyé toutes sortes de choses bizarroïdes et étrangéidales, qui lui avait explosé à la figure, qui avait empesté toute la salle commune, qui lui avait hurlé aux oreilles … Des sorts ratés la plupart du temps. la galère. Sans compter le temps qu’il devait passer à courir dans le château. Enfin, ça, ça le maintenait en forme, c’était toujours ça. Mais bon … il s’en passerait. Surtout depuis qu’il était devenu préfet. Il n’avait pas le droit à l’erreur.

« Alors, ça fait quoi d’être préfet ? T’as réussi à enlever des points à ces crétins de Serpentard ? »

Tiens, quand on parlait du loup …

Oulah … des responsabilités en veux-tu en voilà, supporter Rusard le soir pour les rondes, et ses commentaires acerbes… se lever la nuit pour patrouiller dans les couloirs. Devoir toujours être nickel … Le paradis quoi !

Il eut un sourire. Il se plaignait, mais ça lui plaisait. Et son ton ironique le démontrait. Il se sentait revivre depuis qu’il avait cet insigne épinglé sur la poitrine. Ça l’obligeait à être toujours plus droit, toujours meilleur. Toujours plus proche de celui qu’il était avant. E il regagnait la confiance des gens. Il prouvait qu’il avait changé. Et c’est ça qui était bon. Autant que de se retrouver là, avec son ami, à discuter comme s’il n’y avait jamais eu tous ces mois de silence.

Nan, malheureusement je peux pas enlever des points à Serpentard … Pas le droit. Mais j’en ai envoyé déjà trois en retenue rien qu’aujourd’hui …

Il eut un sourire complice.

A quoi ça servirait si on en profitait pas un peu ?

[HJ: Pas terrible, scuze ]
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Robbie Spencer
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MessageSujet: Re: - J'aime les arbres -   - J'aime les arbres - Iconminitime1wn2Lun 30 Juil - 17:53

Les deux prunelles du septième année se mirent à briller de malice, et son air satisfait montrait qu'il n'éprouvait pas la moindre rancœur à l'égard de son camarade. Il savait combien les derniers mois du garçon avaient été pénibles, en particulier suite à ses écarts de conduite de cet été. Bien qu'il n'avait été en rien informé par le principal concerné, Robbie restait quelqu'un d'assez curieux pour écouter avec attention tous les ragots pour la plupart erronés qui sortaient régulièrement de la bouche des élèves. Il savait fort heureusement démêler le vrai du faux et avec le temps avait apprit à reconnaître les bons informateurs des plus gros mythomanes. La rupture de Marwin avec Emily Jones lui était donc bien entendu tout sauf inconnue. La jeune fille en question il l'a connaissait bien évidement: considérant le fait qu'ils se trouvaient dans la même maison et que Robbie avait toujours été quelqu'un d'extraverti ils avaient donc eu l'occasion de se parler à plusieurs reprises, en particulier du temps ou elle sortait avec le français. Fidèle à lui même Robbie passait alors son temps à la taquiner gentiment -comme il le faisait d'ailleurs avec la plupart des filles de sa maison-. Bien entendu, inutile de préciser que la jeune fille prenait toujours grands soin de le remettre à sa place, grâce à sa repartie habituelle. Pourtant, et bien qu'il ai les meilleurs sentiments à son égard, il n'aurait su dire si Emily Jones l'appréciait ou non. Il fallait également préciser que depuis quelques temps, la Gryffondor ne semblait pas vouloir croiser son chemin, initiative que Robbie supposait être du à sa propre amitié avec Marwin. Il n'en avait cependant jamais eu la confirmation que ce soit de son côté ou de celui d'Emily...

Pouvoir parler de nouveau comme ils le faisaient l'année précédente, Robbie l'avait toujours souhaité. Et maintenant que Marwin semblait enfin disponible à partager son amitié, il ne souhaitait en aucun cas laisser passer cette chance. Non pas que le français soit son seul ami, Robbie savait apprécier n'importe quelle compagnie (même des plus douteuses) ce qui lui valait de nombreuses connaissances parmi les élèves de Poudlard. Nombreux étaient ceux qui ne savaient réagir face son entrain et sa manière si particulière de s'adresser aux gens (mélange subtil de grande franchise et une pointe de provocation). D'autres le trouvait lourd et particulièrement collant mais il arrivait tout de même qu'on puisse l'apprécier malgré ses défauts. De toute façon, Robbie se fichait éperdument de ce qu'on pouvait bien penser de lui et il n'y avait personne qui ai un jour réussi à vraiment l'agacer. Monaghan et sa bande y compris (et ce qui n'était pas peu dire!).

Le soleil commençait peu à peu à s'éloigner, pour laisser place à un vent de plus en plus frais. Les deux Gryffondor restaient plantés au milieu du chemin depuis quelques minutes à présent mais risquaient de se faire rapidement surprendre par la nuit qui arrivait à grands pas, elle et son obscurité glaciale. Robbie intima donc d'un mouvement de tête à Marwin de le suivre, et les deux camarades commencèrent tranquillement à longer d'un pas tranquille la colline bordant le lac.
Un sourire amusé ne semblait plus vouloir quitter les lèvres du garçon tandis que le français marchait à ses côtés répondant à ses questions. Et même si Marwin lui parlait sur le ton de la plaisanterie, Robbie savait qu'il était très difficile pour ce dernier d'accepter sa popularité et surtout d'y faire face. Et contrairement à pas mal d'élèves à Poudlard, Robbie ne lui enviait pour le moins du monde sa popularité. Pourtant, Robbie demeurait assez connu auprès de ses camarades -enfin- d'avantage pour ses blagues à répétition que pour son physique. On ne pouvait pas le nier, Robbie était loin d'atteindre le charme du sixième année, mais au moins il était tranquille, un des nombreux avantages auquel il pouvait accéder.

« Moi j'te propose un truc Marwin. Un ou deux sortilèges de furoncles sur ton visage et tu es peinard pendant au moins deux semaines. » Il fit mine de réfléchir avant d'ajouter dans un éclat de rire: « bon j'avoue que tu devras subir quelques désagréments mais si ça peut t'épargner deux semaines de gloussements ca pourrait être intéressant non? »

Oui, on ne pouvait pas trouver plus stupide comme proposition. Car qui accepterait de se lancer 'volontairement' un sortilège des plus désagréables pour se retrouver défigurer et cela dans le seul but de ne pas être adulé l'espace de deux semaines? Robbie le savait, mais pourquoi dire qu'il n'y avait aucune solution possible pour échapper aux furies lorsque l'on pouvait au contraire décréter quelques imbécillités?

Puis à la réponse de son camarade -à savoir si il avait réussit à retirer quelques points à la maison serpentard- il s'écria:

« Dommage! J'aurais pu alors te soudoyer pour que tu fasses perdre quelques points à Hersferd histoire qu'il arrête de traumatiser nos premières années comme il le fait depuis trois mois. Avec un préfet comme toi pour le menacer je suis sûr qu'il serait devenu raisonnable! » Il se tut quelques instants avant de poursuivre, cette fois ci avec sérieux: « D'ailleurs à ce propos...Je ne sais pas si tu es au courant mais cette pourriture de Hersferd s'en prend en particulier aux frères Glomt. Tu sais, les frangins de Katty de ton année. Les pauvres n'osent plus faire un pas en dehors de la salle commune et refusent d'en parler à McGo de peur de se faire allumer une fois qu'ils l'auraient balancer. J'ai essayé de calmer le jeu mais on peut dire que ça n'a pas vraiment marché. Tout ce que j'ai réussi à faire, c'est de me mettre à dos toute une bande de Serpentard de septième année. Donc bon, si tu pouvais y faire quelque chose...ton statut de préfet suffirait peut être à leur faire peur et à laisser les deux Glomt tranquilles. »

Robbie espérait sincèrement une aide de la part du français, lui même ayant subit de nombreuses brimades lors de ses premières années passées à Poudlard. Il ne souhait donc en aucun cas qu'il en soit de même pour ses camarades de maison.

« En tout cas bravo pour les retenues, on peut dire que les profs ont eu raison de te confier le poste...quoi qu'en aient pu dire certains. » ajouta il d'un air féroce.

En effet, nombreux avaient été ceux ayant ouvertement critiqué cette décision. Le Gryffondor avait bien entendu défendu avec ferveur son ami face aux remarques désobligeantes de certains. Et maintenant que tous pouvaient voir l'excellent travail que le français avait fourni, les quelques mauvaises langues ne semblaient plus avoir autant de partisans.
Jetant un coup d'œil en biais à Marwin, Robbie se posait une multitude de questions. Maintenant qu'ils s'adressaient de nouveau la parole, il espérait que le sixième année lui fournirait plus amples informations sur ce qu'il s'était produit ces derniers mois. Mais ne voulant en aucun cas lui forcer la main en lui posant d'emblée la question il choisit de parler de tout autre chose. Mettre Marwin mal à l'aise ne figurait en aucun cas parmi ses priorités. Il décréta donc d'un ton allègre:

« Et ta cousine Eterna comment elle va? Elle me paraît un peu ailleurs ces temps ci et j'ai entendu pas mal d'histoires ridicules à son sujet... »Il marqua une pause avant d'enchaîner « Si l'on en croit Hélèn McOwell elle aurait failli se faire violer par un serdaigle de quatrième année qui aurait cherché à la bourrer dans le parc à des heures tardives. Toujours d'après ce que cette chère Hélèn a pu m'en dire, Pierrick serait alors arrivé, et furieux de voir sa copine avec un autre aurait lancé des sortilèges de 'chauvefurie' à son agresseur... » Robbie eut un petit sourire amusé, puis assura avec malice: « Mais j'ai appris à douter de la véracité de ses histoires en particulier après l'avoir entendu se vanter de sa profonde amitié avec le chanteur [Very Happy merci lalyne] des BizzarSisters ... Etonnant non? » demanda-t-il comme si il avait tout d'abord été tenté de croire à -ne serait-ce- qu'une histoire de la jeune fille.

Cette dernière, Marwin devait sans doute la connaître, puisqu'Hélèn McOwell se trouvait dans la même année d'études que lui, chez les Poufsouffle. Elle était d'ailleurs reconnue comme une des plus grandes colporteuse de rumeurs poudlariennes. Ce qui était par contre plus difficile à croire, c'était le nombre phénoménal d'élèves persuadés de sa sincérité. Certains semblaient être d'une stupidité affligeante, pour croire entre autre qu'un club de loups garou se retrouvaient chaque soir sous les sols de Poudlard...
Pour ce qui était d'Eterna, Robbie ne parlait pas d'elle au hasard. Jusqu'à sa troisième année à Poudlard, le garçon était d'ailleurs complètement séduit par cette petite française aux cheveux sombres au point d'en perdre toute sa véhémence habituelle lorsqu'elle se trouvait à proximité. Marwin en avait bien sûr été informé, et s'amusait de temps à autre à lui rappeler ces quelques souvenirs lointains. A présent, Eterna demeurait pour le septième année une fille digne de confiance avec qui on ne manquait jamais de s'amuser, en plus d'être la cousine d'un de ses meilleurs amis.

[Désolé, vraiment bof ca se voit que ca fait longtemps que j'ai pas posté ^^' . j'ai pris quelques libertés pour certaines choses déjà passées, j'espère que y'a pas de problème, si oui prèviens moi Wink ]
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Marwin Wyrven
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MessageSujet: Re: - J'aime les arbres -   - J'aime les arbres - Iconminitime1wn2Dim 18 Nov - 0:18

On dit bien souvent que l’amitié est le plus beau cadeau qu’on puisse obtenir sur Terre. Et c’était sans doute la chose la plus vraie que l’on puisse affirmer. L’amitié est le bien le plus précieux que quelqu’un puisse posséder. Et que l’on puisse l’oublier ou en douter paraît inconcevable. Et pourtant, c’était ce que Marwin avait fait. Ça lui paraissait fou, impensable, mais, plus que tout, il trouvait cela stupide. Comment avait-il pu renoncer à la plus belle chose qui soit au monde ? Peut-être tout simplement parce qu’il avait perdu ce qui était le plus beau au monde pour lui. Une raison pour balayer l’amitié ? Il fallait le croire. Et pourtant non, rien n’excusait ceci. Il ne se rendait compte que maintenant à quel point il avait souffert. Au delà de ne plus être avec Emily, au-delà de se voir se détruire jour après jour, il souffrait de l’absence de ses amis. Oh, il en était entièrement responsable, mais il en souffrait grandement. Ça l’avait rendu fou. Il avait presque envie de se jeter au cou de Robbie pour lui montrer à quel point il était heureux que tout redevienne comme avant entre eux. Putain, qu’est-ce que ça faisait du bien de l’avoir à ses côtés, de lui parler, de déconner avec lui … Il avait presque oublié ce que c’était. Non, nuance, il l’avait écarté pendant longtemps. Avec l’idée de vivre. Mais là, alors qu’il marchait côté à côté avec Robbie, offrant son visage au léger vent qui s’était levé, respirant l’air à pleins poumons, il se sentait plus vivant que jamais. Et Dieu que c’était bon …

Un grand éclat de rire secoua le jeune homme à la proposition saugrenue de Robbie. Il n’y avait que lui pour proposer des trucs pareils. Et à vrai dire, cela l’enchantait au plus haut point. Ce genre de réflexions avait le don d’exaspérer pas mal de leurs camarades, mais Marwin avait toujours adoré la fraîcheur et le naturel de son camarade. Et ses bons mots d’humour. Et ses idées tordues. Et son humour si controversé. Un bol d’air dans un endroit où il y avait pas mal de stress. Voilà ce qu’il représentait. La joie de vivre et la camaraderie incarnée. Quelqu’un qu’on ne pouvait absolument pas détester. Il fit semblant de réfléchir un peu. Non, mais dans l’hypothèse où il le faisait … bah, déjà, ce serait vachement désagréable. Qui aurait envie d’avoir la figure recouvert de pustules ? Sincèrement ? Personne. Et puis bon … il voulait pas risquer chaque matin de mourir d’une crise cardiaque en se regardant dans la glace. Bon, l’avantage, il ne serait pas aussi attirant que d’habitude, il se ferait ptet moins poursuivre. Pourquoi juste peut-être ? Parce que … Arf, non … Il prit un air désabusé.


Sincèrement, c’était pas mal tenté, mais ça marcherait même pas, en dehors du fait que me couvrir moi-même de boutons ne m’enchante pas vraiment. Nan, elles trouveraient le moyen de s’attendrir. « Oh, pauvre Marwin, qu’est-ce qui t’es arrivé ? » « Vous ne trouvez pas que ces boutons lui vont quand même à ravir ? « On dirait un mignon petit crapaud qu’il faudrait embrasser pour transformer en prince charmant » , singea-t-il en prenant une voix haut perchée qu’il modulait au gré des répliques. Il reprit sa voix habituelle. Gnagnagna. Et puis sans compter qu’elles seraient capables d’essayer de me lancer des sorts pour que ça passe. Là, je risquerais de me retrouver à l’infirmerie avec de gros gros dégâts. Et c’est pas que je mette en doute les compétences de notre nouvel infirmier, mais j’ai même pas envie de tenter le diable. Ça pourrait être irréversible …

Une grimace comique lui échappa. Mais il savait que Robbie savait que c’était réel. Ce statut de « sex-symbol », il ne l’avait pas demandé. Et il en souffrait. Parfois. Souvent. Surtout ces derniers temps. il s’était repris, et il arrivait à leur parler, à redresser la tête, comme il le faisait avant. Il voulait que ça redevienne comme avant. Alors il leur répondait, il tait charmant … et sa côté de popularité n’avait jamais été aussi élevée. Et ce qu’il appréciait également chez Robbie, c’était qu’il était peut-être l’un des seuls mecs de Poudlard à comprendre qu’il n’aimait pas ça. Et à compatir sincèrement. Et pour ça, il lui était reconnaissant. Pour ça en plus de tout le reste.

Il redevint cependant sérieux quand Robbie lui parla d’Hersferd. Marwin connaissait bien cet abruti, cette brute épaisse de Serpntard (ouais, presque un pléonasme), mais bizarrement, il ne s’était pas retrouvé en face de lui depuis qu’il était devenu préfet. Mais il savait très bien que cette ordure devait encore martyriser quelques élèves sans qu’il ne soit directement au courant. Mais cela avait changé. Un petit sourire naquit sur ses lèvres, et il hocha la tête. Il s’en prenait à des Gryffondors. En plus, il connaissait très bien leur sœur, qui était une fille adorable. Il n’allait pas laisser passer ça, cette ordure allait enfin payer. Il hésitait encore sur la dose de punition qu’il allait lui infliger. Mais quoi que ce soit, il allait s’en faire un plaisir immense. Il était vrai qu’après tout, à quoi bon être préfet si on ne pouvait pas en profiter ? En profiter ? Pour aider les autres, bien sûr. Ce n’était pas comme s’il avait eu des problèmes avec ce con d’Hersferd. Non. Il se frotta les mains.


Bien, excellent, depuis le temps que je cherche un moyen de le ridiculiser celui-là … Je vais m’en occuper sérieusement, fais moi confiance. Je vois très bien qui sont les frères Glomt, adorables ces jumeaux …. Hugh est venu me trouver pour des cours particuliers de sortilèges après les cours. Tellement poli et timide. Ça ne m’étonne pas que cette brute épaisse l’ait pris pour cible. La seule question, c’est est-ce que je lui file la retenue avec McGonagall, qui n’aime pas qu’on s’en prenne aux élèves de sa maison, à Rusard qui a toujours des trucs bien sympa à faire aux élèves, ou à Trewlaney, pour nettoyer ses boules de cristal ou lui servir de cobaye ? Je me demande ce qui est le pire …

Ouais, mais une chose était sûre : il était fait pour ce rôle de préfet. Même s’il en avait douté au moment précis où il avait proposé son nom. Même si ç’avait déclenché une polémique quand il avait été nominé. Oh, bien sûr qu’il savait tout ce qui avait été dit derrière son dos. Que la maison Gryffondor, ça allait être une bande d’ivrognes, soirée avec open bar tous les jours, qu’il allait se mettre tout nu et chanter dans les couloirs… Que des horreurs. Mais il leur avait montré. Prouvé ce qu’il valait. Et à lui aussi. Et, une chose était sûre, sans les personnes qui l’avaient soutenu, il n’y serait jamais arrivé. Et il savait que même s’ils n’étaient pas encore réconciliés à ce moment là, Robbie en avait fait partie. On le lui avait dit. Et il n’en aurait jamais douté. C’est pourquoi il posa une main amicale sur l’épaule de son ami, assortie d’un clin d’œil.

Ouais, et merci de ton soutien. Soupir. Je me suis posé la question moi-même. Si après ce que … enfin tout ce que j’ai fait j’étais encore digne de ça. Avant, oui, sans aucun doute, je m’attendais à une nomination d’une telle sorte. Mais là … j’ai été surpris. Et j’ai vraiment cru que je n’y arriverais pas. Après … tout le reste.

Il se mordit la lèvre. Robbie devait avoir entendu parler de ce qui s’était passé, par les rumeurs. Mais il était bien connu que les rumeurs déformaient tout. Il fallait qu’il le lui dise lui même, qu’il lui dise tout ce qui s’était passé. Mais, alors qu’il ouvrit la bouche pour le faire, Rob’ avait déjà embrayé sur un autre sujet. Sursis. Mais ce n’était pour le réjouir. Quoi que … Eterna. Un sourire taquin s’épanouit sur les lèvres de Marwin, malgré la gravité de la situation. Il savait très bien que le jeune homme avait été très très longtemps fou amoureux de sa cousine, qui, elle n’en avait malheureusement pour Robbie, que pour Pierrick. Il savait également qu’il n’en était rien aujourd’hui, mais il adorait l’embêter avec ça. Et puis il était pratiquement sûr qu’elle l’attirait encore. Ne serait-ce qu’un minimum.

Eterna ? Mmmh … Tu me demandes si elle va pas bien ? Pour aller la consoler ? Ben oui, elle va pas bien, et oui, tu peux aller la consoler.

Un éclat de rire lui échappa. Oh, que c’était bon de rire. Mais il se reprit. Ce n’était pas vraiment ça que Robbie voulait entendre.

La rumeur que tu as entendue … est vraie pour le fond en tout cas. Mais … ça ne s’est pas vraiment passé comme ça …

Il se passa une main lasse dans les cheveux. Il s’en voulait.

Tout est de ma faute. Quand je … buvais, Eterna m’a trouvé en train de … décuver dans un fauteuil de la salle commune. Elle m’a confisqué la fiole que je portais sur moi … et l’a bue par erreur. Et sous l’effet de l’alcool, elle a embrassé ce Serdaigle de mon année, Basile Crimson, j’sais pas si tu vois qui c’est … le cousin de Monaghan. Il marqua une pause. Un sérieux crétin d’ailleurs, je le prenais pour mieux que Hayden, mais il est même pire si tu veux mon humble avis. Enfin bon, c’es pas le propos. Pierrick est arrivé à ce moment-là, et, comme tu peux t’en douter, il n’a pas apprécié. Il l’a plaquée …

Il secoua la tête. Pauvre Eterna. Elle avait touché le fond. E ce n’était même pas sa faute. Dire qu’il culpabilisait à mort relevait de l’euphémisme. Il ne se le pardonnerait jamais. Non content d’avoir détruit son couple, il avait détruit celui de sa cousine. Il n’était vraiment qu’un bon à rien. Mais ça, il ne le dit pas à voix haute. Il fallait qu’il continue.

Donc, comme tu peux t’en douter, non, Eterna ne va pas bien. C’est plus de la déprime … Enfin en même temps ça se comprend. Elle vient juste de perdre le mec dont elle était complètement dingue. « par ma faute » ajouta-t-il silencieusement. Je la surveille de près, j’ai vraiment eu très peur qu’elle fasse une connerie sur le coup. J’essaye de la faire manger, mais je la soupçonne d’aller se faire vomir régulièrement …

Un long soupir lui échappa. Pas très maligne la Ety. Elle mangeait sans broncher. Mais elle maigrissait à vue d’œil. Et déjà qu’elle n’était pas très grosse …

J’sais plus quoi faire. J’arrive pas à l’aider. Pierrick et elle sont en guerre, et ça l’use encore plus. Et le pire … c’est que c’est ma faute.
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