Happy hippie days (Libreuh)

Invité

HJ: libreuuuuuh

Le printemps!! Oui enfin le printemps, les oiseaux chantent, une légère brise dans un champ où les premières primevères pointent le bout de leur nez, ou plutôt leur pétales, car il est bien connu que les fleurs n'ont pas de nez à proprement parler, sauf quand un humain indiscret déside de la sentir, mais dans ce cas, le nez n'appartient toujours pas au végétal... Comment ça ces réflexions n'vaient aucun intérêt? Mais dans un rêve on a droit à tout, c'est bien connu, même de changer les saisons!! Car non, le printemps n'était toujours pas là. L'hiver anglais brumeux et humide à souhait était fidèle au poste, au grand dam de la plupart des Poudlarien et Poudlariennes enrhumés. Reprenons le cours du rêve joyeux de miss Angie Johnson, gryffondor de quatrième année de son état. Rien de bien original en fait: elle courrait dans un champ de blé, elle rêvait qu'une musique l'entourait. Non une musique ça ne se voit pas. Mais dans un rêve si. tout se mélange: vue, odorat, ouïe,goût... Angie voyait du rock, mangeait des odeurs et sentait des fraises. Un sourire béat sur son visage.. Non personne ne pouvait le voir, elle était si bien emmitouflé dans sa lourde couette. Hum aucune envie de sortir d'ailleurs. Après totu c'était Dimanche..; Et puis une grasse mat de temps en temps n'avait jamasi tué personne. Sauf si on excluait la possibilité d'un tsunami détruisant l'écolel entière ou encore une armée de trolls en folie. Mais là il fallait déjà avoir une imagination surdimensionnée.

Toujours est-il que le rêve se termina, come tous les rêves d'ailleurs... Mais elle aurait voulu qu'il dure un peu plus tout de même. toujorus ce sentimetn de frustration, comme si on nous avait permis quelque chose, puis qu'on nous le retirait des mains juste après. Péniblement, elle se leva. Il n'étais pas si tard que ça. A peine 10 heures. Pour un dimanche c'était une heure tout à fait raisonnable. D'ailleurs ses chères compagnes de dortoir, en toute ironie bien sûr, dormaient encore et elle put profiter d'un moment de calme assez exceptionnel. Dans un accès de courage et de volonté, elle se leva et se traina jusqu'au miroir. Alerte rouge. Besoin d'une douche immédiatement. Non pas que son apparence lui soit si importante mais il y avait un minimum vital qui était: ne pas ressembler à un zombie attardé. Or on pourraiti facilement la confondre avec un farfadet qui a pris une bonen cuite.

Direction les douches. Tant pis si elle traversait les couloirs déserts en pyjamas, qui n'étaien finalemetn qu'un tee-shirt assez long et des chaussettes à rayres hautes, un jean, une serviette et un tee-shirt sur l'épaule, un shampoing et un gel douche dans l'autre main. La quatrième année s'enferma dans une cabine, fit couler l'eau chaude, embuant par la même occasion la pièce d'une buée impénétrable et se dévêtit, chantonnant gaiment une chanson de sa propre invention, mélange entre du disco et une chansonnette de Walt Disney ce qui donnait quelque chose du genre:

Poum poum Pidoum ouaaaah
Il fait booooow
Ya des fraiseuuuuuh
Le ciel est bleuuu l'herber ets verte et ya plein de fleuuurs
Hippie hippie daaaaaaaaaays

Ajoutons à cela sa voix légèrement cassée, plus habituée à chanter du rock, cela donnait un mélange assez spécial. Toute à son bonne humeur elle arrêta l'eau, ses cheveux courts dégoulinants et saisit sa serviette, qu'elle avait mis à cheval sur la porte, comme ses affaires. Et comme la chance ne va pas souvent de paire avec la bonne humeur, son jean tomba de l'autre côté. Elle haussa les épaules, noua sa serviette autour de sa taille et ouvrit la porte, se retrouvant nez à nez avec...