Poudlard Fantastique
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 Désillusion. [PV]

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Pierrick
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MessageSujet: Désillusion. [PV]   Désillusion. [PV] Iconminitime1wn2Sam 1 Sep - 22:03

23h00.

Pierrick E. McLaggen - « Il est désormais temps d'aller vous coucher. Je vous demande ainsi d'aller rejoindre rapidement vos chambres et sans grogner s'il vous plaît. Si vos devoirs ne sont pas finis, vous les finirez dans votre chambre ... »

Telle était la ritournelle incessante et agaçante que McLaggen était tenu de relancer chaque soir lorsque la cloche sonnait les onze coups. La plupart du temps les élèves obéissaient sans émettre quelconque objection, et ils ne firent encore ce soir là aucune exception à la règle ... En même temps, depuis que la monarchie d'Ombrage était installée à Poudlard, plus personne n'osait désobéir à la Grande Inquisitrice. En tout cas, il n'irait jamais à contre sens envers le Professeur Ombrage. Aussi bizarre que cela pouvait paraître de la part de McLaggen, la révolte contre celle qui mettait Poudlard à ses pieds était complètement inutile puisque approuvée par le ministère. Soupir. Étaient-ils donc tous désormais obligés de suivre le mouvement de ministère en sachant pertinemment que ce mouvement ne les menait sûrement pas vers quelque chose de positif ? En apparence, oui. Mais si une armée se levait contre Ombrage, il ne combattrait pas. Il avait toujours eu en tête de rester neutre devant le ministère. S'il ne participait pas à la révolte, il la cautionnerait certainement. Et allez savoir, peut-être qu'une âme en ce monde saura le convaincre de se battre contre le régime ombragien imposé ...

Il lança un regard sur sa droite. Un premier année faisait de la résistance en continuant de lire son bouquin. Onze ans et déjà désobéissant ... Ça promettait. Après un rapide geste de la tête adressé au petit lionceau têtu – qui s'en alla vexé vers son dortoir – McLaggen s'avança vers le portrait de la grosse dame. 23H00, l'heure de la relève entre Wyrven et lui-même ... Avant même que la Grosse Dame ne pivote sur elle-même, Pierrick rencontra sa directrice de maison, Minerva McGonagall. Chignon serré à s'en faire péter le crâne, lunettes en carré sur les yeux, air strict au possible, vêtue d'une robe typiquement écossaise ... Oui, il n'y avait aucun doute là-dessus, c'était bien McGonagall. Une expression interrogatrice sur le visage, la directrice de sa maison engagea le dialogue sur un ton grave qui n'avait rien de rassurant.


Minerva McGonagall - « McLaggen. Wyrven ne s'est pas présenté à la ronde de 20h. Je pensais qu'il était malade, mais il n'est ni à l'infirmerie, ni dans le bureau de quelconque professeur. Sauriez-vous où il est ? »

Pierrick E. McLaggen - « Non professeur, je croyais qu'il était en ronde avec vous ... Il n'est pas dans la salle commune en tout cas. »

Minerva McGonagall - « Très bien. Merci McLaggen. Vous vous occupez du hall ce soir, jusqu'à 2h00. Il est l'heure pour moi de dormir. Si vous le croisez, dites-lui de rejoindre mon bureau immédiatement. Est-ce clair ? »

Pierrick E. McLaggen - « Bien sûr professeur, bonne nuit ... »

Mais qu'est-ce qu'il foutait Marwin ? Il était passé où ? Il était parti se saouler parce-qu'Emily refusait catégoriquement tout geste envers elle ? Ah, l'amour ... L'amour. Un flash lui vint. Lui aussi, il avait reçu une lettre. Une lettre tout ce qui avait de plus anonyme et de mystérieuse. Rien qui ne laissait entendre un nom d'un personne qu'il connaissait. Ni le texte ni la voix n'avaient pour lui une signification familière. Seule une chose était concrète. Rendez-bous à Minuit derrière les sabliers. En tant que préfet, il avait la chance d'y aller sans aucune contrainte, et en plus l'aise de pouvoir si cela allait trop loin de renvoyer l'élève dans sa salle commune. Et puis, avouons que la curiosité naturelle de Pierrick arrangeaient les choses ...

Minuit approchait, et il était toujours bloqué dans les escaliers. Ces satanés escaliers qui se bloque toujours dans les mauvais moments. Il fallut l'intervention d'un sortilège lancé désespérément contre le rebord d'un couloir pour que Pierrick réussisse à progresser jusqu'au Hall. Lorsqu'il sentit enfin l'odeur des cuisines en plein nettoyage, il était certainement minuit bien tassé. Et pas l'ombre d'une seule personne dans le coin. Même pas un cheveux gras du professeur de potions préféré de Poudlard n'était présent. Même pas Miss Teigne, qui avait la réputation d'être partout. Derrière les sabliers ? Ah oui, c'était foncièrement différent. D'un pas décidé, il s'avança pour se poster vers les sabliers. Mais il recula très vite ...


Pierrick E. McLaggen - « WAKEFIELD ?! »
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Nate Wakefield
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Nate Wakefield


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MessageSujet: Re: Désillusion. [PV]   Désillusion. [PV] Iconminitime1wn2Jeu 1 Nov - 4:05

Pierrick E. McLaggen a écrit:
Mais il recula très vite ...
Et il a eu raison de reculer en vitesse. Car Nate Wakefield avait littéralement déboulé sur lui. Pour un peu, il l’aurait fait tomber comme un vulgaire mannequin. Et oui, on ne dirait pas comme ça, mais la force d’un Wakefield en pleine course surpasse toutes les attentes.

Mais la question du siècle (que vous vous posez évidemment tous) est : pourquoi diable Nate Wakefield courait-il ?? Avait-il pour une fois peur d’être en retard ? Etait-il rongé par une insupportable impatience à l’idée de voir l’élu de son cœur en tête à tête ? Oui, parce que bien évidemment le mystérieux expéditeur du mot qu’avait reçu le préfet de Gryffondor ci présent n’était autre que Nate Wakefield ! Ca vous en bouche un coin hein ?! Bande de Nate !

Mais aussi ingénieuses que ces hypothèses puissent paraître, il n’en était rien. La raison de cette course effrénée dont Nate était sujet était en fait une terrible créature qui hante les cauchemars de tous les fauteurs de troubles de Poudlard : j’ai nommé Miss Teigne. Bon, j’avoue emphatiser un peu la chose. Miss Teigne n’était pas si terrible que ça, la preuve en est que souvent c’est elle qui finissait perdante, surtout lorsqu’elle avait affaire à Nate dont le deuxième sport national était de torturer ces créatures de satan, et notamment celle-ci (le premier, bien connu, étant d’emmerder Sam Richards). Mais ce soir-là, il n’avait pas le temps de s’occuper d’elle. C’est pourquoi il avait pris soin de se faire discret (initiative ratée, comme vous pouvez le constater) afin de ne pas attirer son attention. Mais à force de le côtoyer, elle avait dû flairer l’odeur de son gel douche (ou de ses Converse, c’est selon Désillusion. [PV] 11 ), cette garce, ce qui lui permettait de le dépister à des kilomètres à la ronde ! Car Nate ne voyait pas d’autre explication : cette teigne avait surgi littéralement de nulle part, et de façon si subite qu’il dût faire preuve de toute la finesse d’esprit dont il était capable ainsi que user de toutes les stratégies de dissimulation connues à ce jour, pour la semer – et il n’était pas tout à fait certain d’y être parvenu !

Pour résumer, il se retrouvait bel et bien là où il devait être, un point pour lui. Le seul hic c’est qu’il était à bout de souffle, et l’état de son uniforme ne laissait en rien supposer qu’il se rendait à un rendez-vous de Saint valentin. Enfin… si on pouvait appeler ça comme ça.

Car évidemment la révélation de l’identité de l’expéditeur de cette mystérieuse invitation vous a frappée dans le mille, mouhaha, avouez-le ! Evidemment que vous ne vous attendiez pas à ce qu’il s’agisse de Wakefield ! Et il va de soi que la première chose qui vous est venue à l’esprit est que la beuglante rose qui s’était explosée dans la figure de Pierrick était sans nul doute issue d’un pari, d’une blague de mauvais goût ou quelque chose de cet acabit-là.

Et bien, énième grande désillusion de la journée pour vous chers lecteurs, il n’en était rien !! La beuglante était bel et bien issue d’une initiative de Nate, initiative étrange et peu commune, je vous l’accorde. Tellement, en fait, que Nate lui-même se demandait ce qui l’avait pu pousser à l’envoyer. Les théories fusaient dans son esprit (comme toujours) : il aurait par inadvertance bu une goutte de philtre d’amour concocté par une admiratrice(-teur ??) de McLaggen, il pouvait y en avoir des masses après tout. Ou bien il pouvait s’agir d’une blague (de mauvais goût, une fois de plus) de Sam ou encore Winnie, ça serait bien leur style de lui faire ça, tiens. Sauf qu’il ne voyait ni Sam ni Winnie dans le périmètre (car à coup sûr elles n’auraient rien voulu louper à la scène si c’était le cas !!). En somme, toutes ces théories finissaient dans une impasse. Et il en était arrivé à la conclusion qu’il était dérangé. Tout simplement dérangé pour fixer un rencard au mec le plus sexy de Poudlard.

Là, je pourrais dire « euuuh…bouse ! (ou crotte de Doxy, c’est au choix) » et vous faire croire qu’il s’agit d’un lapsus, puis finir par dire « bon, tant pis, je n’ai pas le choix, ça va être l’heure des révélations », mais avouez que ce serait tellement commun et lourd ! Car par tous les Merlins de la galaxie avec leurs caleçons les plus avachis, comment voulez vous qu’il s’agisse d’un lapsus alors que ce texte a été prémédité, modifié, peaufiné, etc… avant d’être posté ! Alors je me contenterai juste de vous dire que non, vous ne vous êtes pas trompé en lisant, Nate Wakefield trouve Pierrick McLaggen sexy. Et plus que ça, même. Ce que vous ne saviez pas sur le compte de Nate (il y a d’ailleurs pas mal de choses que vous ne savez pas, mais ça serait pas drôle si je vous disais tout d’une traite), ce que vous ignoriez totalement, même au tréfonds de votre subconscient (car bien sûr le tréfonds de votre subconscient n’a pas d’autre matière à réflexion que Nate Wakefield !), c’est donc que Pierrick McLaggen était son fantasme numéro un !



Et il est évident que lorsque vous vous trouvez seul face à votre fantasme numéro un, vous avez tendance à… ne plus être vous-même et parfois à faire des choses carrément démentielles. Ou parfois, vous adoptez l’attitude qu’a adopté Nate, bien malgré lui.

« Hey… » dit-il simplement en se passant une main dans les cheveux.

Edifiante réplique.


EDIT Lalyne : je suis morte-de-rire
EDIT de Ninis: Pas moi! Je ultraboude
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