|
| La vengeance est un plat qui se mange chaud - PV | |
| | Auteur | Message |
---|
Nate Wakefield 5ème Année à Gryffondor (AD)
Nombre de messages : 329 Age : 34 Sort Préféré : Aguamenti Rôle : débiteur d'âneries à plein temps Autre chose ? : Dis bonjour à ta soeur en passant Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: La vengeance est un plat qui se mange chaud - PV Ven 3 Aoû - 12:29 | |
| Deux heures du matin. Finies toutes les rondes. Même les profs les plus insomniaques avaient déjà regagné leurs chambres et sombraient à l’instant même dans un profond sommeil. Même Rusard semblait en avoir marre de passer des nuits blanches dans l’espoir d’attraper un élève. Teigne n’était nulle part en vue : Nate se l’imaginait debout sur une chaise, poils hérissés, les yeux grands ouverts, en train de recharger ses batteries tel un robot – oui, car il était persuadé que Teigne était moins plus qu’un chat, en conséquence de quoi il avait du mal à l’imaginer en train de somnoler comme n’importe quel autre chat. Seule l’idée de fermer les yeux et dormir semblait incompatible avec elle. Mais bref, le but de ce message n’étant pas de faire un topo sur le sommeil de Miss Teigne, on va revenir au topic et ses principaux protagonistes, voulez vous. Deux heures du matin, donc. La scène se passe à Poudlard, dans le hall d’entrée, aussi désert que le manoir de Little Hangleton, à l’exception d’une personne dont n’était visible qu’une masse de cheveux noirs, le reste du visage enveloppé dans une écharpe. Le garçon était planqué derrière les sabliers géants, de façon à être invisible aux yeux d’un improbable intrus regagnant le hall via un des escaliers qui le bordaient. En fait, la seule façon de l’apercevoir, était de passer à travers la porte d’entrée, mais vu le nombre de personnes se trouvant dans le parc à deux heures du matin en plein mois de février, il était totalement confiant, ce qui était sans doute le plus important en matière de troublemaking. Plus globalement, une fois qu’on a compris que quand bien même on se faisait griller, ils ne pouvaient rien nous faire à part quelques points en moins et une retenue, le reste était aussi simple que de dessiner un mouton. Un observateur externe dirait que visiblement, il attendait quelqu’un. Et il n’aurait pas tort. - Spoiler:
| |
| | | Sam Richards 5ème Année à Gryffondor (AD)
Nombre de messages : 210 Age : 33 Rôle : Tortionnaire / Estomac sur pattes Autre chose ? : Va te faire cuire un Billywig Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: Re: La vengeance est un plat qui se mange chaud - PV Ven 3 Aoû - 15:24 | |
| On est le soir, la nuit est tombée tôt, comme le veut la logique puisqu’on est en hiver et qu’on est en au Royaume-Uni. Tous les élèves se sont rapatriés dans leurs salles communes bien au chaud. Tous ? Non. Une rousse armée résiste encore et toujours à l’envahisseur. Et qui est l’envahisseur ? Vous vous posez vraiment la question ? Si je vous dis rose, si je vous dis marais, si je vous dis abbaye, si je vous tasse de thé et si je vous dis œil d’Alastor Maugrey ? Et bien oui, l’envahisseur c’est Pink Babayaga, plus connue sous le nom de sale crapaud ou salope, ailas Dolores Ombrage (de façon plus officielle).
Mais que peut faire Sam Richards, à deux heures du matin, hors du lit douillé dans lequel elle devrait ronfler depuis quelques minutes maintenant ? Aha. Vous saurez les détails bien assez tôt. Durant le cours de métamorphose de l’après-midi même, elle avait reçu une boulette de papier sur la tête. Après avoir juré à voix haute (« Richards ! Tenez votre langue ! Vous voulez encore des points en moins ? ») elle s’était retournée pour voir d’où ça venait et le grand sourire abruti fendant le visage de Nate à l’autre bout de la salle (McGonagall les avait séparés dès le début, elle ne connaissait que trop bien le phénomène Richfield et les dégâts qui vont inévitablement avec) lui avait répondu. Poussée par sa curiosité naturelle, elle s’était donc empressée de regarder ce qu’il lui voulait, non sans avoir levé les yeux au ciel dans un soupir pour avoir l’air agacée. Et c’était clairement une invitation à venger Gryffondor des abus de pouvoir des moines de la Brigade Inquisitoriale et de leur papesse en chef. Et la vengeance est un plat qui se mange chaud, avec du chocolat de préférence.
Entre temps, elle n’avait pas eu le temps de discuter avec Wakefield, son emploi du temps étant plus lourd que celui de son camarade. Non non, Sam n’est pas une fanatique des options en tout genre, moins elle en fait, mieux elle se porte, mais on pouvait compter certains jours dans la semaine où le mot « RETENUE » était écrit en gros, en gras, en rouge. Et ce soir-là ne faisait pas exception à la règle. Ayant terminé quelques heures plus tôt, elle avait tenté une escapade aux cuisines mais la ronde des religieux (holy) sans cervelle (holey) n’était pas encore terminée [lalala, deux fois en deux jours, c’est mon spoiler préféré *o*]. Elle s’était donc contentée de puiser dans son stock (= son sac – chez Richards on peut en général toujours procéder à cette traduction –). Pourquoi est-il important de mentionner ce détail sur son repas dans une action de troublemaking à l’état pur ? Parce que si l’estomac de Sam se mettait à grogner en plein milieu du hall, je peux vous assurer que même à deux heures du matin, tout le château serait au courant dans la demi-seconde qui suivrait. Et la discrétion est un peu le principe de base d’une connerie en plein milieu de la nuit.
C’est donc rassasiée, emmitouflée dans un énorme pull sombre trois fois trop grand pour elle et une écharpe rouge et or qui trainait par terre même quand on avait fait cinq tours autour de son cou qu’elle débarqua dans le hall plongé dans un silence et une obscurité peu habituels pour ce point de passage obligé de tous les étudiants de Poudlard. Sachant très bien qu’à cette heure-ci, même Rogue dormait et que la seule personne sur laquelle elle pouvait tomber était justement la personne sur laquelle elle voulait tomber, elle sortit sa baguette, marmonna une formule et l’extrémité de la baguette émit une faible lueur. Après avoir vaguement regardé autour d’elle, à la recherche d’une grande perche avec des boucles noires au bout, elle se décida enfin à l’appeler, tout en se dirigeant vers la raison de sa présence ici, à savoir, les Sabliers Géants.
Wakefield ? Wakefield si tu m’empêches de dormir pour des Noises je te coupe une oreille ! | |
| | | Nate Wakefield 5ème Année à Gryffondor (AD)
Nombre de messages : 329 Age : 34 Sort Préféré : Aguamenti Rôle : débiteur d'âneries à plein temps Autre chose ? : Dis bonjour à ta soeur en passant Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: Re: La vengeance est un plat qui se mange chaud - PV Ven 3 Aoû - 18:24 | |
| Oui, bon, d’accord, une boulette sur la tête en plein cours de Métamorphose n’était pas ce qu’il y avait de plus discret mais qui a dit que Nate Wakefield était discret d’abord ? Sam était un personnage très demandé, il fallait bien qu’il trouve le moyen de la contacter un jour. C’est vrai qu’il aurait pu l’intercepter après le cours, mais il y avait un risque qu’une paire d’oreilles indiscrètes capte des bribes de leur conversation. Et puis avouez qu’une boulette de papier était bien plus drôle – surtout quand c’est Sam Richards qui se la prend sur le crâne. Un autre des multiples avantages de la super boulette de papier était que c’était tellement banal venant de Nate que personne n’y prêterait la moindre attention. Planqué derrière les Sabliers, il se félicitait encore de son ingéniosité 8)
Deux minutes passèrent, la montre qu’il tenait fermement dans sa main indiquait qu’il était 02 :02, et apparemment, toujours personne à l’horizon. Car si Sam était là, inévitablement, on l’aurait entendue à des kilomètres à la ronde. La ponctualité et Sam, c’était comme Ombrage avec un sens de la justice, autrement dit in-com-pa-tible. Et pourtant… alors qu’il se disait qu’il aurait dû mettre 01 :01 pour qu’elle soit là à 02 :02, un léger bruit de pas résonna entre les murs du hall. Bruit de pas qui s’arrêta à quelques mètres de Nate, puis l’instant suivant, une faible lueur tamisée se mêla à celles diffusées par les quatre Sabliers. Ca ne pouvait être qu’elle, car à force de sortir la nuit, il avait fini par avoir une idée très précise de l’emploi du temps de Rusard, des préfets et des profs, et aucun n’avait jusque là eu l’idée de descendre dans le hall à deux heures du matin. Son hypothèse se confirma lorsque la voix tonitruante de Richards emplit le hall. Ils avaient au moins un point commun : la discrétion ne faisait pas partie de leur vocabulaire.
Il sortit de derrière les Sabliers et la lumière des pierres luisantes ainsi que celle émise pas la baguette de Sam éclaira la silhouette de Nate. N’ayant pas dormi depuis près de vingt quatre heures, ses yeux étaient entourés de légères cernes, mais n’en perdaient pas moins l’étincelle d’espièglerie qui les animait. Il lui fit un grand sourire.
T’as aimé mon dessin ? Personnellement, j’ai trouvé que la ressemblance était frappante.
Déroulant son écharpe, il la laissa négligemment pendue autour de son cou, puis se pencha et sortit une grosse boite métallique de derrière les sabliers.
J’ai emprunté ça à Rusard, expliqua-t-il suite au regard interrogateur de Sam. On dirait pas comme ça, mais je classerais bien son bureau dans la catégorie ‘Pièces les plus intrigantes de Poudlard’. Y a plein de choses.
La boîte s’ouvrit dans un cliquetis métallique, et Nate en sortit un… *tadadaaaaaaaammmm* marteau (avouez, vous vous attendiez à l’épée de Gryffondor ou encore à une baguette magique super puissante ou encore à un objet de grande valeur comme le médaillon d’Eryn McFairth que Rusard aurait retrouvé… ben non, désolés mes chous, une autre fois).
Ok, si je te dis comment ça s’appelle, tu vas encore nous faire ton cirque du ça-existe-pas-chez-moi-je-regrette, et on sera pas sortis des Trois Balais ; alors euh… on va tenter une autre approche. A ton avis, ça sert à quoi ?
Il lui tendit le marteau – qui devait bien avoir un petit air de hache, Nate était certain que Sam aurait tout bon à la réponse – si jamais elle lui répondait. En attendant, il rajouta :
Et je préférerais garder mes deux oreilles, au passage, je ne suis pas roux, ça m’ira pas. | |
| | | Sam Richards 5ème Année à Gryffondor (AD)
Nombre de messages : 210 Age : 33 Rôle : Tortionnaire / Estomac sur pattes Autre chose ? : Va te faire cuire un Billywig Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: Re: La vengeance est un plat qui se mange chaud - PV Ven 3 Aoû - 23:12 | |
| Bien sûr que Sam était un personnage très demandé... en retenue. Oui parce que sinon, en général, elle était plutôt fuie. Allez savoir pourquoi... Peut-être parce qu’elle était légèrement brusque (traduisez totalement violente). Peut-être aussi parce qu’elle avait un rapport à la nourriture plutôt inquiétant (traduisez c’est une morfale). Peut-être ensuite parce qu’elle avait une force de caractère hors du commun (traduisez elle est chiante). Et peut-être enfin parce qu’un abruti avait lancé une rumeur comme quoi elle cachait une hache sous son lit (traduisez Wakefield). Tout ça faisait de Sam Richards une personne que peu cherchaient à se mettre à dos, que beaucoup craignaient et que Wakefield adorait emmerder. Ce qui, étonnement, fonctionnait plutôt bien. Cet après-midi par exemple, en lui envoyant cette pâle caricature digne du dessinateur de la Flèche du Centaure... (considérez ceci comme un spoiler lalala).
Certes, Sam avait un problème avec la discrétion. C’était simple, même en essayant, ça lui était impossible. Pourquoi ? Le mot « rousse » devrait répondre à votre question. Et si vous avez du mal à croire qu’une simple couleur de cheveux peut déterminer le taux de pas-douée-attitude en quelqu’un, je vous assure que c’est pourtant bien le cas. C’est un théorème mathématique. Mais attention, la réciproque n’est pas vraie. Un roux est forcément pas-doué, mais un pas-doué n’est pas toujours roux. Le seul nom de Wakefield devrait vous suffire en office de contre-exemple. Autre détail empêchant Sam Richards de pouvoir prétendre au titre de la fouteuse de merde la plus discrète de Poudlard : sa voix. Sam est dotée de cordes vocales relativement puissantes. Elle tousse, toute la Chine est au courant.
Alors qu’elle s’apprêtait à proférer une menace un peu plus exécutable – parce qu’évidemment, si Nate se retrouvait avec une oreille en moins le lendemain matin, tout le monde se douterait que Sam était dans le coup, et même si elle tenait à en retirer tous les lauriers, elle s’abstiendrait des sanctions qui vont avec – Nate sortit de sa cachette derrière les Sabliers et s’approcha d’elle avec un sourire niais collé au visage et les yeux rougis par la fatigue. Petit joueur.
Mouais. Ça va, t’as dessiné des sabliers, t'es pas Pique-à-seau (aucune idée de qui c'était, elle avait juste entendu Nate prononcer son nom une fois). Même Teigne peut le faire si tu lui donnes une plume.
Ne prenez pas Sam pour une Wakefield demeurée, elle savait très bien qu’il parlait des trois traits se battant en duel censés la représenter. Si par « ressemblance frappante », il voulait dire qu’il avait foutu de l’orange pour les cheveux, alors oui, c’était évident qu’il s’agissait de Sam Richards sur ce dessin. Maintenant, on peut pas vraiment dire que ce soit un portrait très fidèle. Techniquement, il était même plutôt raté, parce qu’il aurait fallu qu’il respecte une certaine échelle et dans ce cas, soit il faisait les sabliers quatre fois plus grands, soit il faisait Sam quatre fois plus petite (= un point roux). Donc non, la ressemblance n’était pas frappante.
Sam eut un haussement de sourcils au moment où Nate brandit fièrement une énorme boîte en métal rouillé. Qu’est-ce que c’était encore que ce truc ? Oui okay, on sait, c’est une boîte. Mais la vraie question c’est qu’est-ce qui était encore passé dans la tête de Wakefield pour qu’il lui ramène une boîte ? Soit le contenu de cette boîte était très précieux ou très dangereux ou les deux à la fois et il voulait partager le secret avec elle ; soit il se foutait tout simplement d’elle en la trainant dans le hall à deux heures du matin pour le plaisir de voir sa tête quand elle se rendrait compte qu’il n’avait absolument pas l’intention de détruire les Sabliers Géants comme ils en avaient envisagé la possibilité plusieurs jours auparavant.
Mais quand il sortit un « truc » (faute d’en connaître le véritable nom et son utilisation première, Sam appellera ça le « truc » tout au long de cette nouvelle et passionnante aventure Richfieldienne) de ladite boîte en lui annonçant qu’il l’avait dérobée dans le bureau du concierge (emprunter = prendre sans demander l’autorisation ni même prévenir), une lueur de compréhension passa dans le regard de la rouquine. En effet, ils avaient longuement discuté du fait que les Sabliers bénéficiaient probablement d’une protection magique. Dumbledore – et les autres directeurs/trices avant lui – était intelligent et devait savoir que nombreux seraient ceux qui tenteraient de modifier la donne. Nate avait donc proposé de se servir de la hache de Sam. Ce à quoi Richards avait répondu par un regard désabusement entendu. Le « truc » semblait parfait pour le genre d’utilisation dont ils avaient besoin.
Cirque ? demanda-t-elle en se saisissant de l’objet, non sans être surprise par son poids. En effet, un bout de bois avec un machin en pierre au bout, elle imaginait ça moins lourd. Je fais un cirque ? Si je suis censée faire un cirque, j’aimerais au moins savoir ce que c’est.
Elle n’avait pas lâché le « truc » des yeux et l’avait tourné dans tous les sens, le soupesant entre ses mains. Elle regarda ensuite tour à tour le plus rempli des quatre sabliers et ledit « truc », estimant la puissance de frappe si lancé de loin et les dégâts qu’il pourrait causer sur le récipient à émeraudes. Elle fit quelques pas en arrière, pour l’élan et jeta un dernier regard à Nate avec un sourire machiavélique.
Je peux ? | |
| | | Nate Wakefield 5ème Année à Gryffondor (AD)
Nombre de messages : 329 Age : 34 Sort Préféré : Aguamenti Rôle : débiteur d'âneries à plein temps Autre chose ? : Dis bonjour à ta soeur en passant Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: Re: La vengeance est un plat qui se mange chaud - PV Lun 27 Aoû - 19:45 | |
| Ce n’est que maintenant, en ayant une vue d’ensemble sur les quatre Sabliers côte à côte que Nate se rendait compte d’à quel point celui de Gryffondor était vide. Les rais de lumière tamisés qui éclairaient le hall étaient principalement verts, tant les émeraudes écrasaient en nombre les autres pierres. Ce n’était plus un secret pour personne que, si le Sablier de Serpentard se remplissait aussi rapidement, ce n’était pas parce qu’ils étaient plus doués ou avaient plus de mérite, mais simplement parce qu’Ombrage, Rogue et surtout les moines de l’abbaye sautaient sur la moindre occasion pour attribuer quelques points à leur maison. Bonjour professeur ! Bonjour Montague, cinq points pour Serpentard. Ce matin j’ai bousculé un petit morveux de Poufsouffle. Dix points pour Serpentard. Passe moi le sel. Quinze points pour Serpentard. Wah Drago, j’ai réussi à couper mes racines de gingembre sans les écraser. Vingt points pour Serpentard.
Ce n’était pas non plus un secret qu’entre les trois maisons restantes, la plus visée (et curieusement la plus dépouillée de points) était celle des rouge et or. Ajoutez à la rivalité légendaire entre Gryffondor et Serpentard celle entre Potter et Ombrage, celle entre Potter et Rogue, celle entre Potter et Malefoy, sans oublier les rapports plus que tordus entre Sam Richards et Rogue. Ce n’était d’ailleurs un secret pour personne que la plus grande responsable de l’état misérable du Sablier de Gryffondor était justement Sam Richards, qui quant à elle s’en fichait comme de son premier cours de divination.
Toutes ces injustices avaient fait naître une volonté de revanche dans pas mal de Gryffondors. Et c’est un beau jour de février, en observant les petits rubis se déplacer fébrilement et quasiment non stop dans le sens contraire de celui des émeraudes, que l’idée vint. Et pour finir, les voilà dans le hall à deux heures du matin, un marteau à la main.
Si j’étais Picasso comme tu dis, tu n’aurais jamais déchiffré le dessin et on serait pas là, répondit Nate sur un ton distrait, occupé à ouvrir la boîte à outils de Rusard. Il se demanda vaguement d’où Sam lui sortait le Picasso, lui qui avait cru que ses connaissances du monde moldu se limitaient à la chirurgie esthétique et le Teen buzz.
Il fronça les sourcils à la réplique de Sam. Pour tout vous dire, il s’attendait à une pique, à un silence ou autre réaction du même acabit dont Sam avait le secret, mais pas à ça. Dans l’agitation du moment, il avait complètement oublié que le cirque était un spectacle purement moldu (à y réfléchir, les sorciers n’en avaient pas besoin, c’était le cirque tous les jours chez eux). Tout compte fait, les connaissances du monde moldu de Sam n’étaient finalement pas si étendues que ça.
En gros, c’est ce qui arrive à chaque fois que t’es là. Répliqua Nate en levant les yeux au ciel. En pas gros, je te l’expliquerai un jour où on aura plus de temps et moins de choses urgentes à faire.
Il la regarda s’emparer du marteau et le tourner, retourner et même tourner-re dans tous les sens, avant de s’éloigner de quelques pas, le visage animé d’une lueur fourbe à rendre Méphistophélès jaloux – on comprenait pourquoi elle était fuie de pas mal de monde.
« Je peux ? »
Non, je me le suis trimballé juste pour que tu poses la question.
Pause.
Vas-y mollo quand même, laisse moi un peu de verre à briser. | |
| | | Sam Richards 5ème Année à Gryffondor (AD)
Nombre de messages : 210 Age : 33 Rôle : Tortionnaire / Estomac sur pattes Autre chose ? : Va te faire cuire un Billywig Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: Re: La vengeance est un plat qui se mange chaud - PV Sam 8 Sep - 18:13 | |
| En effet, Sam se fichait éperdument des Sabliers Géants, du nombre d’émeraudes, rubis ou péridotites qui défilaient dans tous les sens (du haut vers le bas, du bas vers le haut, ou tournant en rond à l’intérieur) et de toutes ces conneries de points à gagner ou à perdre ou même à faire perdre aux autres. Elle ne voyait tout simplement pas l’intérêt de faire tout un monde autour de petits cailloux colorés dans des sabliers gigantesques pendant un an, tout ça pour en avoir plus que les autres et voir la Grande Salle décorée avec les couleurs de sa maison à UN repas à la fin de l’année. Surtout si ça devait les empêcher de s’amuser. Parce qu’il n’y a rien de mieux pour vous gâcher le plaisir de transgresser les interdits que la crainte de faire perdre quelques points à sa maison. Alors que quand tout ça vous passe au-dessus de la tête, vous avez ce poids en moins sur la conscience. Enfin, il y a toujours l’appréhension de la retenue, mais quand on s’appelle Sam Richards, c’est plus un cadeau (du coup, une action de troublemaking chez Sam, c’est tout bénef).
Dans ce cas, si Sam n’avait vraiment rien à faire des Sabliers Géants et du nombre de points de chaque maison comme elle le clamait haut et fort, pourquoi était-elle là ce soir, prête à détruire les grands projets des Serpentard (détruire au sens propre) ? Non, ne croyez pas qu’inconsciemment, Sam s’intéressait à la Coupe des Quatre Maisons, ce n’était pas le cas. En fait, les raisons qui avaient poussé Sam à prendre part au massacre des émeraudes étaient au nombre de trois, j’en pose deux et j’en retiens une.
En premier lieu, il y avait le désir de rétablir la justice. Car en effet, ces satanés serpents profitaient carrément de la situation rosement dictatoriale qui sévissait à Poudlard. Déjà qu’ils étaient avantagés de tous les côtés (Ombrage et Rogue les chouchoutant, Ombrage et Rogue démontant Gryffondor, Ombrage et Rogue démontant Potter, Rogue s’acharnant sur Sam (L)), les plus influents des Vert et Argent (= les moines) s’offraient des points à tire larigot (« Tu t’es brossé les dents Crabbe ? Bravo, cinq points » ; « Hey McFairth, t’es toujours aussi abrutie ? Ouais ? Allez cinq points ») et ne se gênaient pas pour en enlever aux doux et innocents Gryffons (« Richards, t’es rousse, cinq points en moins » ; « Wakefield, t’es niais, cinq points en moins »). Et comme j’avais dit « en premier lieu », je suis censée ajouter « en second lieu », mais j’ai pas envie alors je vais dire « d’autre part ». D’autre part, il y avait le plaisir d’emmerder les Serpentard. Imaginez le pied que vous prenez à détruire quelque chose à quoi ils tiennent et qu’ils ont acquis à force de travail acharné tricherie. La troisième raison que je retiens parce qu’elle n’a pas vraiment besoin d’être détaillée était tout simplement le pur plaisir de faire de la casse.
Et pour faire de la casse... Ils allaient en faire. Et peut-être même plus que prévu... Sam jouait encore à tourner le « truc » dans tous les sens, élaborant des centaines de théories toutes plus abracadabrantes les unes que les autres quant au but premier de l’objet litigieux. Elle s’imaginait Rusard l’utilisant pour torturer ses élèves durant les retenues de l’ancien temps dont il semblait être nostalgique, brisant leurs orteils un par un en les frappant avec le « truc » ou autres choses encore plus gores ce qui explique que nous ne les détaillerons pas ici. Oui oui, plus gores, c’est de l’imagination de Sam dont on parle, il y a forcément du sang qui gicle et des tripes qui sortent dans l’histoire.
Non, je me le suis trimballé juste pour que tu poses la question.
Elle s’abstint même de répondre, Nate était un cas désespéré. Elle se contenta donc de lever les yeux au plafond dans un soupir agacé pour essayer de lui faire comprendre qu’il était lourd (encore et toujours) et fit passer le « truc » dans sa main droite.
Le problème en fait, c’était pas tant que Sam ne savait pas viser, ça encore ça allait. Sinon, imaginez les désastres en cours de Sortilèges et de DCFM (je parle bien sûr des années précédentes, parce que viser ou pas, ça n’était pas un problème dans le cours de Pink Babayaga). Non, le réel dilemme était que c’était la première fois que Sam se retrouvait avec un « truc » entre les mains. Et loin de rassurer les plus Sam-o-phobes d’entre vous, j’imagine que ça les effraie encore plus : « Merlin’s pants ! Richards-la-cannibale avec un marteau dans les mains, fuyons ! » ... Et vous n’aurez franchement pas tort. Parce que du coup, Sam n’ayant jamais eu de « truc » dans les mains auparavant, elle ne savait pas vraiment comment le tenir [sortie de son contexte, cette phrase peut paraître vraiment étrange... lalala]. Vous allez me dire : un marteau, une hache, y’a pas beaucoup de différence... Mais êtes-vous vraiment certains que Sam possède une hache ? Je veux dire, personne ne l’a encore jamais VUE, ou alors ils sont tous morts éventrés... C’était la minute « hache ou pas hache ? » du jour.
Tenant donc le manche comme un manche (c’est le cas de le dire) Sam leva le bras au-dessus de sa tête, concentra toute son énergie (c'est-à-dire beaucoup, beaucoup d’énergie) dans son avant-bras et le rabattit vers l’avant, lançant le « truc » en direction des Sabliers. Des sabliers oui, de celui de Serpentard... non. Un bruit de verre explosé résonna dans le Grand Hall alors que des centaines de saphirs s’étalaient sur le sol...
Oups... Bah, de toute façon, ils en avaient trop. | |
| | | Nate Wakefield 5ème Année à Gryffondor (AD)
Nombre de messages : 329 Age : 34 Sort Préféré : Aguamenti Rôle : débiteur d'âneries à plein temps Autre chose ? : Dis bonjour à ta soeur en passant Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: Re: La vengeance est un plat qui se mange chaud - PV Jeu 1 Nov - 5:00 | |
| Le problème avec les rumeurs, c’est que lorsqu’elles se répandaient et gagnaient en poids, l’on finissait quelque part par y accorder crédit. Je veux dire, combien d’entre nous l’ont-ils cru, lorsque la nouvelle concernant Sam Richards et sa hache désormais légendaire, venait tout juste d’atteindre les oreilles (saines et sauves) de la gente poudlardienne ? Peu de gens. Au départ, ce truc faisait uniquement fuir les premières années qui avaient le malheur de croiser le chemin de Sam. Ensuite, lorsque la chose a pris de l’ampleur (non sans une certaine contribution higgsfieldienne), de plus en plus de gens se sont mis à y croire, jusqu’à ce que la rumeur atteigne des dimensions graupesques. Pour finir, ma question est : à l’heure actuelle, combien reste-t-il de personnes résolument persuadées que tout ça n’est que bluff ? Allez, un petit effort. Je comprends que vos neurones aient été usés par le charabia du message précédent ainsi que par le calcul ci-dessus, assurément plus laborieux que ces machins auxquels se prêtaient ces autres Euclide, Gauss, Pythagore et Fermat, mais tout de même, si vous ne faites aucun effort, on n’avancera jamais.
La réponse est donc : 1 personne, et encore. (vous voyez, ce n’était pas bien compliqué). Et détrompez-vous, il ne s’agit pas de Nate Wakefield, aussi surprenant que cela puisse paraître. Cette personne, si elle est, ne peut être que Winnifred Higgs. Car en effet, pour ce qui est du Gryffondor aux cheveux d’ébène, à force de traîner avec Sam et voir sa violence à l’œuvre, il avait presque fini par gober son propre mensonge. Non, bien sûr, il ne l’avait pas vraiment gobé : je sais que son cas est grave, mais n’abusons pas tout de même, il n’en était pas encore à ce stade-là. Toujours est-il qu’il l’avait légèrement oublié, c’était le moins qu’on puisse dire. Et que Sam portait si bien son surnom de cannibale qu’il a fini par se demander si elle n’avait pas réellement acheté une hache (ou piqué dans un des souterrains du château, qui sait) pour continuer à alimenter la rumeur en en montrant l’extrémité de temps à autre à une personne ou deux.
Voilà, vous connaissez maintenant quelques croustillants détails concernant la rumeur la plus fameuse du château (après l’homosexualité de Dumby et la relation secrète entre Yaelle et Ombrage, bien sûr). Tout ça pour dire que… j’ai perdu le fil du récit !
Tout ça pour dire, donc, que Nate avait presque plongé dans cette effervescence « hache/pas hache » qui tournait autour de Sam. Il allait de soi donc pour lui que Sam choperait le marteau comme une pro d’un petit geste habile et l’enverrait briser le verre protégeant les émeraudes d’un coup bien administré. Sauf que j’ai dit « presque ». Il vient toujours un moment où la réalité vous frappe d’un coup de poignard argenté et où les désillusions s’envolent. Dans le cas présent, le moment en question est survenu lorsque Sam s’empara du marteau comme une handicapée et le moment où celui-ci changea de trajectoire pour au final massacrer non pas le sablier de Serpentard, mais celui bleu nuit de Serdaigle. Dis donc, pour quelqu’un qui possède une hache, mal estimer le poids d’un marteau, c’est tout simplement pas crédible !
Toujours là pour emmerder Sam (c’était devenu un sport national, à force), Nate le lui fit remarquer. Suite à quoi il ne manqua pas d’ajouter :
« Je t’aurais bien proposé des cours de visée, mais je te vois déjà plus de 20 heures sur 24, et franchement ça me suffit. Mais tu peux toujours aller demander aux McFairth, ils ont l’air d’être calés en visée. »
A la sauce Wakefield. Petit sourire en coin.
Des petits saphirs bleu nuit étaient désormais éparpillés dans le hall. Dès lors, il devenait nécessaire de poursuivre le massacre : non seulement parce que c’était le but premier de leur expédition, mais aussi pour une raison esthétique. Car avouons le franchement, le bleu tout seul, c’était moche.
« Bon maintenant, on n’a pas le choix on dirait. Il faut briser ceux de Poufsouffle aussi, histoire de bien laisser voir que c’est là l’œuvre des Gryffondor ! Je m’en occupe. »
Prenant le marteau des mains de Sam, Nate le lança avec toute l’emphase dont il était capable sur le sablier des jaune et noir. Le verre se brisa, et de petites pierres diffusant un éclat doré vinrent rejoindre les saphirs dispersés sur le sol. Ca c’était de l’art. | |
| | | Sam Richards 5ème Année à Gryffondor (AD)
Nombre de messages : 210 Age : 33 Rôle : Tortionnaire / Estomac sur pattes Autre chose ? : Va te faire cuire un Billywig Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: Re: La vengeance est un plat qui se mange chaud - PV Sam 3 Nov - 0:11 | |
| Pour faciliter la compréhension (QUELQU'UN m’a laissé savoir que vous étiez trop Nate pour comprendre ce qui avait été dit plus haut), le « truc » redeviendra « marteau » pour le restant du récit, sachant que pour Sam, il reste et restera toujours le « truc ». Nate Wakefield n’avait rien compris. Comment ? Ça ne vous étonne pas ? Normal. Depuis quand Nate comprend-il quelque chose, franchement ? Le jour où Wakefield sera intelligent, l’œil de Grindelwald sera vraiment l’œil de Grindelwald, les McFairth ne seront plus des cas désespérés et Sam ne sera plus rousse. Vous avez encore de la marge devant vous quoi. Une marge de la taille de Nurmengard, la connerie de Voldemort et la dangerosité de Yaëlle réunis. C’est vous dire si ça tendait vers l’infini... Pourquoi Wakefield n’avait-il rien compris me demanderez-vous ? Parce que vous répondrai-je. Avouez, vous ne vous y attendiez pas à celle-là. Vous devriez pourtant, c’est Sam. Bref, parce que, soyons réalistes, un marteau et une hache, ça n’a STRICTEMENT rien à voir. Pas comparables. C’est pas parce que les deux ont un manche avec un poids à l’extrémité qu’ils peuvent être assimilés l’un à l’autre. Quoi si ? Non je vous dis, faites-moi confiance, je ne suis pas une Wakefield abrutie. Déjà, ils n’ont pas la même fonction exponentielle. Un marteau c’est fait pour marteler. Alors qu’une hache, c’est fait pour... faire une réputation de tueuse à Sam Richards. Réputation qui lui va comme un caleçon avachi va à Merlin (= parfaitement bien), soit dit en passant. Et puis franchement, vous pensez qu’un bricoleur manie aussi bien la hache à double tranchant que Bellatrix Lestrange le poignard argenté ? Non bien sûr. Alors vous ne pouvez pas demander à Sam Richards de savoir se servir d’un marteau avec autant de dextérité que Severus Rogue pour couper les oreilles. CQFD (Comme Quoi il (= Wakefield) est Franchement Débile). Ceci étant démontré par un raisonnement on ne peut plus scientifique (on comprend mieux mon carton en maths), nous pouvons passer à la suite. Qu’est-ce que la suite ? u(n) = u(n-1) + r. Et pour le reste, je sais plus, c’est trop loin derrière moi, mais y’a une histoire de raison qui entre en jeu. Ce qui me fait une magnifique transition vers notre sujet de base. A savoir, les raisons qui avaient poussé le marteau à atterrir « accidentellement » en plein milieu du sablier des Serdaigle, le phénomène ayant pour conséquence de déverser une pluie de pierres bleues sur les dalles du hall. J’avais laissé présumer auparavant que c’était dû à un manque d’expérience de Sam en lancer de marteau. Ce qui n’est pas totalement faux en soi. Mais en même temps, ce n’est pas la seule raison. Imaginons, ne faisons qu’imaginer, que le bras de Sam ait inconsciemment dérivé de sa trajectoire principale. Nous pouvons donc établir une équation différentielle, mais nous ne le ferons pas... Inconsciemment ouais, sans vraiment s’en rendre compte... On ne pouvait pas dire que c’était la faute de Sam, techniquement, c’était la faute de son inconscient. Freud expliquera ça mieux que moi pour les détails. Avouez, y’avait trop de bleu. Trop de bleu tue le bleu. Mais bien sûr, ni Sam ni Nate ne pouvaient savoir ça (je parle de l’inconscient de Sam, pas du bleu qui tue le bleu). Et Wakefield restant égal à lui-même (ce qui nous donne une égalité parfaite), il lui fit une remarque des plus stupides qui eut le don d’hérisser les poils (non brushingués) de Sam. Elle imaginait déjà la scène : la sœur McFairth (genre c’est une nonne, on aura tout vu, m’enfin, elle fait partie du monastère) s’entraînant à lancer des tartes à la crème sur des cibles circulaires, McFairth au masculin, un sourire ironique aux lèvres, montrant à notre rouquine préférée comment lancer un marteau... Un long frisson d’effroi la traversa. Franchement gore. Wakefield, tu te rends compte que t’es nul ? *double nul (n)(n)* Bah, il fallait bien que quelqu'un le lui dise un jour ou l’autre... Enfin, une nuit ou l’autre. Et puis, je pense que depuis seize ans, il a bien dû s’en rendre compte... Quoique, c’est Nate, il faut pas trop lui en demander. Et comme pour nous garantir encore plus de ce simple constat de la vérité, Nate s’empara du marteau que Sam avait récupéré au milieu des débris de verre avant de le balancer sans ménagement sur le sablier des Jaune et Noir, laissant s’éparpiller sur le sol des dizaines de pierres au reflet d’or. Et la lumière bleue et la lumière dorée se mêlant ne formaient maintenant plus qu’un éclat vert sombre sur les murs du hall. Ce qui ne voulait dire qu’une seule chose. L’heure de la vengeance. Le plat qui se mange chaud. Ça tombait bien, Sam commençait à avoir faim. Ouais enfin, je sais pas si ça sert à grand-chose maintenant. Ombrage va coller tous les Gryffondor, leur faire boire du thé et se scarifier les mains... Va y avoir une super ambiance...Sam n’était pas contre le fait d’être collée, ça serait le comble, mais j’avoue que les cicatrices « Je ne dois pas exploser les sabliers des autres maisons » sur le dos de la main, c’était bof comme look. Surtout si tous les autres avaient les mêmes. Et puis, elle n’avait pas jugé utile de raconter sa retenue avec Ombrage à Nate. Tu parles, elle s’en était fait une telle fierté de combattre Pink Babayaga à mains nues que ça faisait tâche de raconter qu’elle avait juste gravé des lignes dans sa propre main. Vous pouvez pas comprendre la notion de honte chez Richards, c’est une conception trop individuelle. Bref. A y être, autant faire ce pour quoi ils étaient venus. Notre rouquine adorée s’avança donc jusqu’au centre du sablier poufsoufflien maintenant hors service et attrapa le marteau qui trônait au milieu des morceaux de verre et de pierres jaunâtres. Elle recula pour prendre de l’élan, leva le bras et lança le marteau sans la moindre hésitation. Un bruit de verre brisé et un éboulement d’émeraudes plus tard, du vert vint se joindre au bleu et au jaune. Et seul le rouge régnait en maître. Normal. C’est ça qu’on appelle l’hégémonie des Gryffondor. Bad is good.Edit moi-même : je viens de calculer un truc... si sur le marteau y'a du sang... c'est que Nate a vraiment fait chier Sam... ou que Teigne s'est pointée | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: La vengeance est un plat qui se mange chaud - PV | |
| |
| | | | La vengeance est un plat qui se mange chaud - PV | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |