Quand euphorie rime avec .. Nate.

Nate était en train de somnoler debout les yeux ouverts -oui, c'est une tactique qu'il avait développée à force d'avoir les paupières qui se ferment en cours. Tactique incroyablement discrète pour un Wakefield, il fallait bien le lui accorder, mais cela dit pas très efficace. Déjà, malgré que le regard soit complètement vitreux, le cerveau enregistrait quand même la scène qu'il voyait, donc il n'était pas complètement au repos. Ensuite, le fait qu'il soit debout faisait également travailler les muscles, donc le corps n'était pas non plus complètement au repos. Le tout donnait un sommeil très précaire et rarement porteur. Mais cette technique valait tout de même un espresso.
Bref, j'en étais donc à dire : Nate était en train de somnoler à la wakefield lorsque la sonnerie libératrice retentit. Merlin soit loué! Cet ultrason ô combien insupportable en temps normal prenait un aspect sacré lorsqu'il marquait la fin d'un cours de potions! Sans plus attendre, il ramassa ses cliques et ses claques et quitta le cachot puant à toute vitesse, laissant sa voisine se débrouiller seule avec les chaudrons et tout le reste. De toute façon, il avait fini par ne plus jamais attendre Sam à la sortie d'un cours de potions - cette dernière s'attardait en général au maximum dans la salle de cours - allez savoir pourquoi.

Au milieu de tout ce remue ménage, il avait oublié une chose essentielle. Prendre l'antidote. Je vous explique. Le prof de potions est un gros sadique avec un gros nez et des cheveux crasseux. Jusque là tout le monde suit. Ce matin là , ils devaient préparer à deux la potion de joie intempestive et comme le prof est un gros sadique, il avait décidé qu'un des deux élèves devait servir de cobaye "pour être sûr que vous vous appliquez" avait il rajouté à titre de justification. Le destin (qui ce jour là s'appelait Sam Richards) avait choisi Nate dans le rôle du volontaire désigné.
Et bien sûr, sa joie en entendant la sonnerie libératrice fut telle, qu'il en oublia d'avaler l'antidote. En fait, l'euphorie qu'il ressentait avait complètement balayé toute trace d'antidote de son esprit.

Liberté chériiiiiiiiiiiiiiie!! Plus jamais de Rogue jusqu'à jeudi prochain!!!

Rien, absolument rien ne pouvait le mettre de mauvaise humeur à ce moment là. Rien, absolument rien ne pouvait l'arrêter dans sa course effrénée direction la Grande Salle. Pas même un élève qui longeait tranquillement le couloir en direction opposée. Enfin, tranquille, il ne le resta pas longtemps, car cette catastrophe ambulante de Nate le percutait de plein fouet l'instant suivant, et tous deux se retrouvaient projetés au le sol.

*...*

Se redressant sur ses coudes et en se massant les côtes, la tête du Rouge et Or effectua un tour complet (façon de parler xD) le temps d'une brève réorientation sommaire. Une dizaine de petits Nate virvoltaient autour de sa tête mais tout ce qu'il trouva à commenter à ce moment là était...... le sol :/

Tiens il est plutôt propre pour un sol qu'on piétine 100000 fois par jour en long en large et en travers :o

Apparemment, le mélange Nate + potion de joie intempestive était un mélange difficile à digérer. Sa santé mentale était en jeu. Avec pour effet secondaire un accroissement de la stupidité.

-réservé pour le moment ^_^ -

« Beurk, beurk, beurk! »

La, tout de suite, Julian aurait bien lavé sa langue avec un savon. Il venait de revenir d'un cour d'histoire de la magie, et on l'avait obligé -bien contre son gré, à réciter l'histoire de la fée Morgane. Pourquoi lui? Il n'en avait rien à faire de la fée Morgane! Il avait l'impression que c'était toujours a lui qu'on demandait de réciter l'histoire de telle ou telle personne qui n'a vraiment rien d'extraordinaire pour qu'on puisse parler de sa vie dans un cour d'histoire de la magie. Et le prof, en plus de ça, avait la fâcheuse habitude de toujours poser les questions faciles à n'importe qui. Mais bien sûr, quand il s'agissait de raconter le récit d'une vie, qui on choisit?! JULIAN!

« Ho t'exagères, arrêtes, c'est pas si pire que ça. »

Arthur aurait mieux fait de tenir sa langue pour cette fois. Le regard noir, Julian lui jeta des éclairs avec ses yeux. Pas très efficace ma fois, on aurait plutôt dit une grimace de mauvais goût.

Mais aujourd'hui, ce cher Arthur l'énervait un petit pois trop.

« Arthur, mon cher Arthur, j'aimerais que tu te transformes en grenouille, qu'on puisse en finir une bonne fois pour toute. »

Apparemment, Julian n'était pas vraiment dans la plus joyeuse des humeurs aujourd'hui. Peut-être le soleil qui brillait trop a fort à l'extérieur? Ca le rendait grognon ce genre de choses. Tout le monde est heureux parce que le soleil brille et lui, ça le rend grincheux. Mais quand la pluie arrive et que tout le monde boude, Julian lui, rit à l'éclat. Et le cour d'histoire, en plus de ca, ne lui avait pas du tout redonné le sourire en!

Et puis voilà que maintenant, il avait envoyé promener ce cher Arthur et qu'il se retrouvait seul, les manches de sa robe de sorcier (beaucoup trop grande d'ailleurs) pendant de chaque côté de son corps, les yeux dans le vide, la tête tournée vers le mur : Il boudait.

Julian ne boudait jamais longtemps, mais il boudait souvent. La moindre petite gaffe le rendait bougon, mais au bout de deux secondes presto-presto, il était de nouveau heureux et il voulait se faire pardonner. Mais le problème pour le moment, c'était que Arthur venait de partir, fâché sûrement. Si susceptible cet Arthur .

Un nouveau sourire apparaissant sur le bout de ses lèvres, Julian n'eut même pas le temps de voir le projectile arriver. Les yeux maintenant grands ouverts, il n'eut même pas le quart d'une demi-seconde coupée en deux pour réfléchir, que le projectif en question (Un garçon, pour le cas ici présent), fonça sur lui et le frappa de plein fouet.

La scène suivante est comme dans un film. Bien-sûr, pour plus de plaisir, il faut la visionner au ralenti, c'est toujours meilleur ainsi. Le jeune homme plein d'euphorie qui court ( au ralenti ) et l'autre, de son côté du corridor qui hurle en silence ( au ralenti ) et qui n'a pas une seconde de répit avance l'attaque finale. BOUM. Explosion, un million de feuilles qui virevoltent dans tous les sens.

(Disons plutôt, une dizaine de feuilles, mais comme on est dans un film... un million serait plus juste.) Bon, alors comme je disais un peu plus tôt, un million de feuilles virevoltaient dans tous les sens, alors que nos deux héros ( Oulala!), subissaient une collision frontale dans un bruit sourd. Ensuite, le temps accélère, le film n'est plus au ralenti. Les deux héros tombent. Pif-Paf, par terre et BOUm.

« AYOYE!»

Voilà le réveille de nos deux héros. Julian n'a rien vu venir. Il ne pense même plus à son Arthur qui devait se transformer en crapaud. Plus rien dans la tête, juste un gros Boum-Boum qui fait très très mal. Pilules, médicaments, n'importe quoi! Apaise douleur, vite!.

« HAAA!!! Ma Têteuhhhhh!! Ma tête fait Boum bOum!! »

La suite : une mer de larmes et un océan de plaintes.

Héros, c'était le cas de le dire. Déjà, le fait d'être sorti premier du cours de potions était un exploit en soi. Bon, c'est vrai que "sortir d'un cours de potions" ferait vraiment tache dans la liste des Douze travaux de Wakefield, je vous l'accorde. Mais tout le mérite réside dans le contexte dans lequel l'exploit en question a été perpétré. Pour bien visualiser la chose, imaginez vous une bande de dégénérés mentaux sur les bords et carrément corrompus au milieu qui dans un élan de soulagement barbare se ruent hors du royaume de Rogue le tyran, Rogue l'usurpateur, Rogue le despote... (bref je pense que vous avez saisi l'idée), jouant des coudes, des pieds, de la tête à la Zidane, de tout et de n'importe quoi en somme pour se frayer un passage vers la porte de la liberté. Voilà ce qu'a dû traverser le courageux Rouge et Or pour atteindre son but. Si un livre des Records existait dans le monde des sorciers, il aurait forcément été dedans. Ensuite, il n'était pas donné à tout le monde de rester en un seul morceau et qui plus est, avoir assez de punch pour remarquer la propreté du sol, après un rentre dedans brutal suivi d'une chute tout aussi carabinée. Et pour finir, "héros" sonnait tout de même mieux que "deux ados qui se sont percutés un mardi de janvier à midi trois". Ouais.

En tout cas, héros ou pas, les deux garçons restaient humains. C'est pourquoi ils étaient toujours étalés sur le sol (l'idée que le moment viendra où il faudra se relever étant loin, très loin), le regard complètement transparent pour ce qui était du cas de Nate, affichant une expression des plus ahuries. Déjà un peu lent à la base, là, Nate battait une fois de plus tous les records. Il dut mettre quelque chose comme vingt secondes à tilter que dans un rentre-dedans, on est minimum deux. Il lui fallut encore trois secondes supplémentaires pour tourner la tête vers le garçon étendu à quelques mètres de lui qui, semblait il, avait un peu plus de mal à récupérer que Nate. En même temps, quand on s'appelait Wakefield, les chutes et autres maladresses du genre faisaient partie du quotidien.

Se redressant tant bien que MAL (il avait presque réussi à se relever! décidément cette journée était une journée à exploits), Nate s'approcha du garçon, qui, rassurez vous, n'était pas mort étant donné le cri assourdissant qu'il avait poussé suite à la collision. S'aidant du mur, il parvint enfin à se mettre debout bien que l'équilibre qu'il venait de retrouver était aussi sûr qu'une promesse d'Ombrage, puis tendit une main salvatrice au deuxième protagoniste du plus grand entrechoquement poudlardien de la semaine, pour l'aider à se relever à son tour. Même bourré à une potion magique et n'ayant plus toute sa tête, Nate restait Nate et considérait qu'aider ses confrères était un devoir si ce n'est de premier ordre, en tout cas d'ordre gigantesque.

Haha. Regarde le bon côté des choses : les boum boum ont au moins le mérite de secouer tes neurones, ton cerveau aura la pêche dans quelques heures

Pour ceux qui ne l'auraient pas encore saisi, cette potion avait en effet des conséquences désastreuses. C'est vrai qu'on trouvait mieux comme apaise-douleur, mais c'est la vie, et dans la vie il faut savoir faire avec ce qu'on a. Là, en l'occurrence, Julian avait une tête qui faisait boum boum et un Nate pas tout à fait clair pour lui tenir compagnie.

Là, en l'occurrence, Julian avait une tête qui faisait boum-boum et un Nate pas tout à fait clair pour lui tenir compagnie. Tout ce dont il aurait pu rêver, un mardi de janvier à midi trois ou plutôt, midi quatre. On pouvait bien croire qu'entre les vingt secondes ou Nate avait réfléchi au comment du pourquoi il y avait deux personnes dans une collision ( sauf si l'objet en question est : un elfe de maison, un mur, une statue, un arbre, une petite soeur, un grand-père, une tasse de café, ou encore une motte de gazon, qui sont, d 'après le très très grand Julian, pas considérés comme des 'Personnes' Ce qui est tout à fait logique, d'après le très grand Julian, encore une fois.) et le moment où il c'était, avec quelques difficultés, relevé sur ses deux jambes, il y avait au moins une minute et quinze secondes, ce qui donne nous donne en somme, midi quatre et quelques poussières.

Juliqan chignait toujours dans son coin, les quatre fers en l'air, la tête qui fait boum-boum, il avait bien l'impression d'être dans l'espace, ou les étoiles, filent sans arrêts. Voyant une main de héros se tendre vers lui, il ne se posa pas plus de questions. Il faut toujours faire confiance au 'héros' quelle que soit leur race. Il avait appris cela d'une certaine vielle femme, qui habitait a trois maisons de la sienne, vers la gauche de chez lui. Prenant la main de son sauveur, il se leva, sans aucun mal. Ce qui suit, fit peur a notre petit Juli. Par chance, les conséquences psychologiques a long terme ne seront pas de rigueur pour cette fois. Mais passons, alors voir immédiatement la source épeurante de cette peur :

« Haha. Regarde le bon côté des choses : les boum boum ont au moins le mérite de secouer tes neurones, ton cerveau aura la pêche dans quelques heures »

La moue a terre, Julian se frottait le coco qui lui faisait, a cet instant précis, un mal incroyable.

« J'aime pas les pêches »

Mensonge. Julian aime les pêches. Ce n'est pas nécessairement son fruit préféré, mais il aime les pêches. Les pêches en purée, les purées de pêches, les gâteaux aux pêches, les bonbons aux pêches, la soupe aux pêches et aussi les pêches en jus de pêches. Nate ne parlait sûrement pas des pêches dans le sens du fruit, mais dans l'autre sens. Le sens... Euhh, l'autre sens. Mais bon, Julian n'était pas content, lui qui venait de retrouver le sourire à l'instant ou le héros fou lui fonçait dedans.

« Beuh, j'aime pas les journées ensoleillées où j'ai des cours d'histoires et ou quand je commence à me dire que c'est pas si pire que ça les journées ensoleillées où j'ai des cours d'histoires, on me rend marabout. C'est vraiment bouhh ça. »

Julian commença à ramasser ses feuilles, parchemin et autres cossins qui avaient virevoltés dans tous les sens pendant la fameuse scène du film américain, don il avait été le principal héros, quelques instants plus tôt. Ramassant ses quics et des quacs, il regarda un peu mieux l'inconnu qui se trouvait devant lui. C'était vraiment un héros, un héros stupide certes, mais un héros quand même. Il avait les cheveux foncés, ça c'était un signe, un signe de l'ordre des héros. Les héros aux cheveux pâles sont des imposteurs. Si si, c'était la vielle femme folle qui lui avait dit. Mais bon, passons, ce qui l'intéressait vraiment pour le moment;

« Est-ce que tu es fou? »

Pour ce qui est d'être direct, Julian lui, est très direct.

« J'aime pas les pêches »

Le large sourire de Nate se figea d'abord (lui donnant l'air encore plus -si toutefois c'était possible- idiot), puis s'effaça progressivement. Mais non, n'importe quoi, je sais ce que vous pensez. Nate n'avait pas rapporté un panier de pêches en vue d'un empiffrement avec Julian. Et quand bien même ç'avait été le cas, il n'en resterait déjà plus rien après une matinée passée en compagnie de Sam Richards ((l)). Non, c'est juste la brusquerie de la réplique qui l'avait frappé. Détrompe-toi, Nate, tout le monde n'a pas avalé une potion de joie intempestive ce matin, et NORMALEMENT une séance bousculade n'est pas censée rendre les gens rendre fous de joie..!
Mais, sans doute à cause de sa spontanéité, son immense intelligence, sa répartie exceptionnelle, et l'étendue de sa culture 8) , Nate ne resta pas longtemps déstabilisé. Il rebondit bien vite sur ses pieds - la nature de sa réplique le prouvait mieux que quiconque.

AH! Je savais que tu préférais les kiwis!! Mais bon tu vois , je me voyais mal dire "ton cerveau aura le kiwi dans quelques heures" (quoique ç'aurait semblé tout naturel venant de lui XD)... ça le fait pas.

Ce qui suivit, par contre, envoya ses qualités exceptionnelles énumérées ci-dessus aux oubliettes. Il n'avait en tout et pour tout retenu les mots "journées ensoleillées", "cours d'histoire", "marabout". Il ne fallait pas oublier que sa lenteur ce jour là était au dessus de la moyenne nationale -que dis-je nationale, mondiale, galactique, universelle! Il fallait y aller doucement avec lui. Traduisez par "ne pas faire de phrases trop longues", "éviter les répétitions", "ne pas faire de phrases trop courtes", "répéter les mots compliqués".
Il acquiesça et se lança dans ce qu'on appelle les interprétations sà la wakefield - souvent très loin de la réalité mais PARFOIS (eh oui cela arrive également, c'est rare mais ça arrive), comme dans le cas présent, elles s'en rapprochaient.

Oui, je comprends tout à fait que t'aies des envies de meurtre de prof d'histoire les jours de grand soleil. D'ailleurs, si un jour tu le fais, je t'offre la totalité des articles de chez Zonko, des réductions chez Honeydukes et des réservations de tables VIP aux Trois Balais pour le reste de ta scolarité !

Peut-être qu'avec une telle offre, il serait tenté. Surtout qu'il était internationalement connu que Nate Wakefield tenait ses promesses. Comment ça, vous le saviez pas ? Mais si mais si, voyons.
Mais bon... pour assassiner Yaëlle Leroy, il fallait vraiment, vraiment avoir du courage. Sécher était bien plus simple.

Ramassant ses feuilles, Julian retourna vers Nate et lui posa la question -LA question- qui devait le turlupiner depuis le début. Nate, lui, qui n'avait pas l'habitude qu'on lui pose des questions aussi philosophiques, entra en phase réflexion intense.
Franchement, quelle personne dotée d'un minimum de bon sens allait vous répondre "oui, je suis complètement fêlé"? Pour ça, il fallait être soit incroyablement censé, intelligent et lucide, soit incroyablement débile. Nate (eh oui, détrompez vous!) ne faisait partie d'aucune de ces deux catégories. En même, il ne pouvait pas non plus répondre "non" vu que ce n'était pas réellement le cas. Oui, parce que si ça l'avait vraiment été, il aurait sans hésiter balancé quelque chose comme "A Poudlard il n'y a que des fous....lards!" et aurait rit comme une baleine à sa propre vanne. Non, il était quand même un peu (un tout petit peu XD) au-dessus de ça.

Euh. Ca dépend de ce que tu veux dire par "fou". :suspect:

AH! Je savais que tu préférais les kiwis!!

Ho mon dieu, c'était pire que pire. La soeur de Julian devrait à partir de maintenant se raviser quand elle disait qu'il était aussi lent qu'une tortue qui hiberne 365/365 jours. Le jeune homme devant lui était plus lent qu'un escargot qui fait la vaisselle! Incroyable! Du jamais vue mesdames et messieurs! Venez apprécier le spectacle, cette semaine à l'affiche : Un fou en cavale!

Bon O.K, il ne fallait pas non plus exagérer. Ca devenait méchant à ce point ^^ Julian ne laissait pas sa place non plus. Mélangeant les vêtements de sa soeur et les siens, oubliant ses livres n'importe où n'importe quand. Il parait même, qu'il y a un an environ, on aurait retrouvé ses livres dans le placard à balais. La question est : Qui est vraiment allé vérifier si quelqu'un avait oublié quelques choses dans un placard à balais? Et d'ailleurs, qui se ballade dans le placard à balais? C'est aussi petit qu'une garde-robe coupée en trois demis! Et puis bon.. Julian ne se rappelle pas avoir été dans le placard en balais il y a un an (Note muette : Julian oubli tout. Sa mère lui a acheté un Rapeltout qu'il aurait apparemment oublié dans les toilettes des garçons.) Ben oui, logique, Julian ne l'aurait pas oublié dans les toilettes des filles quand même. C'est un petit ange notre Julian. ^^

Mais bon là, on s'égare du sujet principal qui était... (Temps de réflexion) ... : Le jeune homme fou -rectification : le jeune homme COMPLETEMENT Fou qui se trouvait devant petit Julian qui était -logiquement - tout petit et tout beau et tout inoffensif. Et puis d'ailleurs, Iil faisait pitié non? Se faire agresser de cette façon, dans un couloir de Poudlard! Non mais quand même! Ou son passé les bonnes manières, les années des paix et les élèves civilisés? C'est à se demander très sérieusement!

Mais malheureusement... Nous n'avons pas le temps pour cette réflexion, ma fois bien trop sérieuse aujourd'hui. Car aujourd'hui on parle d'un garçon complètement fou qui a agressé notre petit Julian tout inoffensif qui se promenait, tout sourire (Presque en chantant) dans les beaux et merveilleux couloirs de son école préférée (ça seule d'ailleurs). Et puis voilà que le fou se remettait à parler... de meurtre! O_o

Ho Lala! Non de non de non-non-non. Julian n'aurait jamais pensé à assassiner son prof d'histoire même pour : la totalité des articles de chez Zonko, des réductions chez Honeydukes et des réservations de tables VIP aux Trois Balais pour le reste de sa scolarité.

« Mais! Je vais pas assassiner mon prof d'histoire! Je suis pas un maniaque assassinateur de prof d'histoire! »

Plus Julian le regardait, plus il se disait que vraiment, vraiment, il était fou.

Qu'est-ce qu'il voulait pas fou!? Il voulait dire que le jeune homme devant lui avait des envies de meurtre refouler, un sourire de dentifrice qui commençait vraiment à lui faire peur et des cheveux même pas blond! Les blonds sont des imposteurs... Mais un héros fou c'est pas très mieux quand il a les cheveux bruns. C'est peut-être même pire...

Julian allait lui répondre, il allait lui dire ce qu'il pensait vraiment des héros fous aux cheveux bruns derrière lesquels ce cache un véritable blond imposteur... Mais il fut interrompu par -HO MON DIEU- une fille! Elle allait d'une minute à l'autre (ou plutôt d'une seconde à l'autre) lui foncer dedans. Elle marchait, la figure cachée derrière un livre qui n'avait même pas de titre. Bien sûr, elle était bien trop concentrée par son livre (pas de titre) pour regarder devant elle le pauvre petit Juli qui ramasse tranquillement ses feuilles (sans aucune aide, non-non). Oulala, alors là, c'était pas sa journée, ho que non!

Hj: Cho-Cho? Hum...joli surnom^^

Notre chère Serdaigle, qui avait décidé de se prendre en main après sa superbe dépression, si on peut appeler cela comme ça, décida de se lever de bonne heure pour avoir toute sa journée à dispositon. Ça faisait longtemps qu'elle ne s'était pas levé du bon pied et cette journée ensoleillée promettait d'être la plus géniale en comparant aux affreuses qu'elle avait eut ces derniers jours...Tout cela pour dire que l'asiatique était allée manger en vitesse et était arrivée avec une grande longueur d'avance sur tout les autres à son cours d'Étude des runes. Après ce cours très interessant, elle avait le reste de la journée libre! Après avoir suivit le cours avec un intérêt énorme pour ce que disait le prof, elle se leva et quitta prestement la salle de cours. Quoi faire maintenant? Elle alla déposer ses choses (et non, vous ne saurez pas ce qu'elle trimbalait ) et attrapa un livre pationnant au passage. Elle allait vers la bibliothèque pour le rendre. Le petit problème c'est qu'elle ne l'avait pas terminé. Il ne lui manquait que quelques pages.

Alors, notre chère Serdaigle marchait d'un pas presque gambadant, dans les couloirs qu'elle avait tant de fois arpenter. Dire qu'il ne pourrait plus les traverser l'année prochaine. Quitter cette charmante école...Revenons à nos montons, Cho était plongé dans sa lecture de son livre pas de titre et ne regardait en aucun cas où elle allait, bien trop concentrer pour se préoccuper d'un jeune homme qu'elle allait percuter d'ici quelques secondes sans même en avoir conscience. L'asiatique allait enfin savoir le dénouement de cette aventure rocambolesque lorsqu'elle heurta de plein fouet le p'tit Julien qui se touvait dans son chemin. Cho fit une culbute par-dessus le jeune homme et tomba sur les fesses. Ouch ><. Non mais! Qu'est-ce qu'il pouvait bien faire là lui? Par sa faute, elle n'avait pas pu savoir la fin de son livre et en plus, elle souffrait! Cho se rendit vite compte qu'il y avait un autre garçon, celui-là, elle le connaissait. Par sa faute, elle avait récolté un beau deux heures de retenues avec nul autre que la professeur d'histoire de la langue qu'elle n'appréciait pas du tout!

-Non mais! Tu voyais bien que j'arrivais! L'idée de t'écarter n'a pas traverser ta petite cervelle?

Bon d'accord, elle exagérait un peu. Cho n'avait pas si mal et son livre, elle pouvait toujours le finir plus tard mais sur le moment, elle ne prit pas vraiment le temps de réfléchir à ses paroles. L'asiatique n'avait même pas penser à lui demander si elle ne lui avait pas fait trop mal! Où était les bonnes manières? La Serdaigle se releva difficilement, bah oui, son derrière lui faisait mal^^ et se dirigea vers le Poufsouffle, toujours étalé de tout son long sur le plancher froid. Elle le regarda un instant puis éclata de rire. La scène était bien trop drôle, Nate qui les regardait incrédule, Julien étendu par-terre et Cho qui riait à gorge déployé. Avant d'aider le Poufsouffle à se relever, l'asiatique se mit en quête de retrouver son livre perdu dans la chute. Quand elle l'eut enfin récupéré, Cho retourna près de Julien et lui tendit sa main en seul signe d'aide. Bah oui, il ne fallait pas trop en demander quand même! Elle déclara en même temps

-Ça va? Je t'ai pas trop fait mal j'espère!? Je suis désolé...je regardais pas trop ou j'allais...

Cho lui adressa son charmant sourire pour se faire pardonner de sa maladresse et attendit que le jeune homme se relève. Vu sa grandeur, il devait être en deuxième ou troisième année...( ) Julien avait l'air plutôt sympathique quand il ne se retrouvait pas étendu sur le sol. L'asiatique se devait d'au moins se présenter même s'il devait déjà savoir qui elle était

-Moi c'est Cho, Cho Chang et toi tu es?

Puis elle se retourna vers le Gryffondor et lui dit

-Contente de te revoir Nate.

Biensûr c'était un peu ironique mais personne ne pouvait s'en rendre compte vu la subtilité incarné de Cho. L'asiatique aurait préféré ne pas le revoir quoi que...peut-être qu'elle l'avait trop jugé sans le connaître. Elle attendit donc une réponse d'un des deux jeunes hommes.

Devant l'absence de réaction de Julian, le Rouge et Or renchérit :

Tu sais.. tu peux le dire si tu préfères la papaye.

Le Poufsouffle n'avait pas l'air spécialement disposé à parler fruits. Pourtant c'était un sujet de conversation tout à fait honorable et digne d'un élève de Poudlard un tant soit peu original. En plus, c'était bon les fruits, sous tous les angles possibles et imaginables. Meilleur pour la santé -physique ET mentale- que le chocolat, Nate en était convaincu et était prêt à débattre là-dessus avec le plus vorace des fanatiques inconditionnels de chocolat. L'idée que son interlocuteur actuel n'en avait strictement rien à faire que le kiwi soit presque trois fois plus riche en acide ascorbique que les pêches, ne lui avait même pas effleuré l'esprit.

Nate aurait bien aimé l'entendre monologuer sur les fous aux cheveux bruns derrière lesquels se cachait un véritable blond imposteur... et puis d'abord qu'avait il contre les blonds ? C'était beau les blonds, ça passait leur temps sous le soleil rasant, c'était bronzé, et c'était capable de sortir connerie sur connerie vingt quatre heures sur vingt quatre. Sans mentionner que la plupart des personnages illustres de l'Histoire - tels que Merlin, le roi Arthur, Astérix, Bellérophon, Peter Pan ou même Poil de Carotte - étaient blonds. Oui, car de toute façon, blond ce n'est pas une couleur de cheveux. C'est un concept.

Mais malheureusement, Nate n'eut pas la chance d'apprécier les talents d'élocution de Julian, ce dernier ayant été interrompu par l'arrivée inopinée et brutale d'un rideau de cheveux noirs - du moins c'est le seul détail que Nate avait retenu de la scène étant donné le caractère agité de celle-ci. Un deuxième choc et des conséquences. Les parchemins que Julian venait justement de ramasser étaient à nouveau éparpillés sur le sol, qui avait également attiré à lui le Poufsouffle et la jeune fille qui, s'était il avéré, était à Serdaigle. Il ne manquait plus qu'un Serpentard fonce dans Nate, et le choc serait total.

Pendant que les protagonistes de la deuxième bousculade se remettaient debout, Nate observait la scène d'un regard vitreux. Ce n'est que lorsque son prénom vint lui percuter les tympans qu'il se réveilla. Ses synapses d'habitude-incandescentes-mais-là-bizarrement-éteintes procédèrent à une rapide orientation sommaire, sa tête effectuant une rotation de 90 degrés de chaque côté à la recherche de son interlocuteur - ou interlocutrice, en l'occurrence.
Il mit un peu de temps à coller une étiquette sur la personne qui se trouvait devant lui, mais finit par y arriver. Il s'agissait de Cho Chang, qu'il avait déjà croisée une fois en cours d'histoire il y avait une éternité, ce qui excusait sa lenteur - enfin, en partie.
En effet, Nate n'avait décelé aucune ironie, bien trop préoccupé par d'autres choses plus indispensables que de faire le paranoiaque et analyser chaque mot qui parvenait à ses oreilles. C'est pourquoi il avait répondit à son salut de façon joyeuse.

Tiens, ça fait longtemps. Je parie deux Fizwizbiz et trois Patacitrouilles que tu vas bien.

Son atention avait, depuis quelques secondes déjà, été attirée par un livre dont la couverture était complètement vierge de toute écriture étalé sur le sol. L'approchant du pied, puis le ramassant, le Rouge et Or le retourna plusieurs fois dans ses mains, perplexe avant de le brandir avec une expression dubitative vers la Serdaigle.

Ca c'est un livre qui ne mérite même pas de titre, un peu de compassion quand même ! Ca se fait pas de le balancer de façon aussi incérémonieuse par terre.

Nate, en défenseur des livres ? Pince aurait sans doute apprécié et je parie ma tronçonneuse qu'elle priait Merlin pour que la potion de joie intempestive devienne la boisson préférée de Nate.

Pour tout dire, Julian n’avait jamais trouvé cette école bien spéciale, mais aujourd’hui il avait affaire a deux fous qui ressemblaient de moins a moins a des héros. La première impression n’est pas toujours la bonne en, parfois, il faut se raviser. Et c’est justement que Julian devrait faire. Il avait d’abord cru à un héros, puis a un héros imposteur cacher sous des cheveux bruns, mais maintenant, il pensait juste a un fou, complètement fou. Un fou comme les fous qu’on enferme. Juste d’y penser, il avait froid dans dos (Façon de parler en, Julian n’avait pas froid en ce moment, même qu’il avait très chaud.) Il était étendu sur le plancher (plutôt propre pour un plancher qu'on piétine 100000 fois par jour en long en large et en travers ), ses parchemins pour une deuxième fois étendus partout autour de lui, la tête qui tourne comme une girouette et le bras qui lui fait bizarrement très très mal.

Il ne pense même pas a se relever, il reste étendu la, comme une guenille et pleurniche dans sa tête en silence, ou plutôt, il chigne. Il a envie de pleurer parce qu’il n’est pas habituer à tant d’agitation en moins de 5 minutes. Les couloirs de cette école sont en général assez bardant et Julian ne se rappelle même plus le nombre de fois ou il a souhaité un peu d’action entre deux cours, mais jamais autant! Jamais il n’a souhaité se faire percuter par deux personnes en moins de 5 minutes, et de plus, deux personnes qui rient très fort et qui font beaucoup de bruits. Mais alors lui, il commence sérieusement a avoir mal a la tête!


-Non mais! Tu voyais bien que j'arrivais! L'idée de t'écarter n'a pas traverser ta petite cervelle?

Ha oui, ça oui! S’il aurait pu, il saurait écarté en moins de 2secondes presto-presto! Pas de problème Madame, Julian a déjà disparut! Mais… C’est pas vraiment qui c’est passé. Disons plutôt qu’il a été « écrasé » par une masse non flottante et identifier. Une fille en plus! Julian n’a pas une répugnance envers les filles, non-non, loin de la… Mais disons, qu’il préfère ne pas les approcher de trop près depuis qu’il a rencontré les amies de sa sœur Jenny. HORRIBLE! Les filles sont des être horrible! Elles viennent directement de l’enfer, elles font des pactes avec le diable et martyrisent les petits Julian inoffensifs!
Vous voyez ce que ça fait les filles? Maintenant, Julian sera terrifier par ses êtres étranges pour le reste de sa pauvre vie. Bien-sûr, ici rien n’est exagéré… Ca serait pas mon genre

Et bien voilà que la fille se retournait maintenant vers lui après avoir rit de bon cœur. Elle riait de lui? Holala, une fille méchante en plus. Pas bien, pas bien du tout ça.Mais bon, elle avait quand même de la classe. Elle n’avait pas les cheveux blonds –Ouff!- c’est déjà un bon signe. Elle jouait les héroïnes, imaginez si elle aurait eu les cheveux blonds! De grâce, elle avait les cheveux noirs. C’est moins bien que brun, mais c’est mille fois mieux que blond!

-Ça va? Je t'ai pas trop fait mal j'espère!? Je suis désolé...je regardais pas trop ou j'allais...

*Ouais, j’avais remarqué un peu beaucoup *
Se grattant la tête, il fit un genre de sourire pas trop sûr-sûr qui signifiait qu’il était perturbé (En d’autres mots : Il était Fâcher) Mais ne vous inquiété pas, Julian est toujours fâché, mais jamais sérieusement. Rien n’étonnerait personne qu’il soit de bonne humeur dans quelques minutes.

« Ouais, ça va… ça va. »

Tout signifiait dans sa face qu’il était de mauvaise humeur et bien-sûr, il ne faisait absolument rien pour le cacher… Quand même, c’est tout de même Julian! Quand l’héroïne aux cheveux noirs lui demanda gentiment son nom, Juju ne prit même pas la peine de répondre.

*Elle ne mérite même pas ça! Haha! Diabolique. *__* Toute façon, c’est juste une fille *

Puis elle parla a Nate. Ha bon, comme ça il s’appelait Nate. Il n’avait même pas pensé à lui poser la question depuis qu’ils s’étaient (comme dans un film) malencontreusement foncer dedans, dans un perturbant choc frontal.

« Nate… »

C’était drôle ce nom. Ca sonnait comme natte. Enfaîte, c’était vraiment comme des nattes. Il a un nom de filles! Ya que les filles qui portent des nattes!

"Ca c'est un livre qui ne mérite même pas de titre, un peu de compassion quand même ! Ca se fait pas de le balancer de façon aussi incérémonieuse par terre."

Julian, ce rebellant tout a coût contre l’héroïne (faussement noir sûrement. Dessous cette masse de cheveux, il devait bien avoir un cheveu blond! Au moins un, pitié! ) Croisa les bras sur son torse.
« Ouais! Et bien moi je suis d’accord avec Nattteeeee…. Nateeee »

*Beuh, si ça trouve je suis avec deux filles *

Hj: Désolé pour le retard...et pour le manque d'inspiration >.<'

Bon. Il allait bien. Bien sûr, Cho aurait très bien pu le constater seule mais vaut mieux en être sûr et ne pas prendre de risque. Un poufsouffle à l'infirmerie par sa faute, ce n'est jamais très bien vu après tout. Elle se contenta de lui adresser un sourire faussement désolé puis retourna son attention vers Nate qui faisait des paris en l'air sur le fait qu'elle aille bien ou non. C'était plutôt curieux comme pari car elle venait tout juste de percuter quelqu'un et d'habitude, après ce genre de chute, tu ne vas pas particulièrement bien. Mais bon, valait mieux ne pas essayer de comprendre Nate. C'était au-dessus de tout les cerveaux du monde. Nate était un cas disons...très particulier. Elle déclara

-Je viens de percuter un jeune homme, je n'ai toujours pas terminer mon livre et en plus, le gars en question me regarde avec du mépris et ne m'a pas l'air fort sympathique mais à part ça, oui je vais très bien. Ça ne pourrait pas aller mieux!

Cho? Ironique? Mais voyons, qui vous a fait penser une telle chose? Son ton de voix était loin d'être méprisant ou méchant. Elle s'amusait à dire des absurdités, comme à son habitude. Cependant, il était vrai que le Pouffy avait l'air de lui reprocher de lui avoir rentré dedans. Elle ne l'avait pas fait exprès et en plus, elle s'était excusé, qu'est-ce qu'il pouvait demander de plus? Quand Julian répéta le nom de Nate, la Serdaigle eut un petit rictus. Franchement, sa mère ne lui avait pas appris à ne pas se moquer des garçons brun-fou avec des noms étranges? Ah mauvaise éducation quand tu nous tiens...Puis le Gryffy déclara quelque chose de complètement ridicule. Un livre c'est un livre et puis, elle ne l'avait pas volontairement balancer sur le sol. Ah, est-ce qu’il fallait vraiment touut leur expliquer à ceux-là?

-Vous ne trouver pas que vous y aller un peu fort avec mon balancement de livre? Vous ne devriez pas parler, vous qui fuyez la bibliothèque comme la peste, qu’est-ce qu’un pauvre livre comme celui-là peu bien changer quelque chose dans votre vie?

Cho exigeait des réponses. Peut-être qu’elle y était allée un peu fort mais elle ignorait si les deux jeune hommes étaient sérieux ou non. Peut-être tout simplement idiot…La vie nous réserve parfois de bien drôle de surprise. Celle de rencontrer ses deux gars plutôt étrange en était toute une! Mais à part leur étrangeté, ils étaient plutôt sympathique et ça la changeait de toute ces cruches qui se croyaient son amie. La pire de toute : cette chère Sophie qui n’hésiterait pas à la laisser tomber pour avoir un rendez-vous avec un jeune homme quelconque. Pourvu qu’il soit beau, c’est tout ce qui comptait pour elle. Lorsque la Serdaigle s’était enfermé quelques temps avec elle-même pour réfléchir à cette mort qui la hantait toujours, Sophie ne lui avaient en aucun cas manqué…Revenons à nos montons.

-Écoutez, si ça peut vous rassurer, je vous promet de ne plus jamais le balancer sur le sol.

L’asiatique trouvait cette situation amusante. Jamais elle n’avait rencontré d’étudiant qui réagissait mal à voir un livre balancé sur le sol. D’habitude s’était plutôt une habitude chez eux d’essayer de se débarrasser de leur bouquin. Enfin, il fallait croire que ce n’était pas le cas du Gryffy et du Pouffy. Cho leur adressa un sourire désorienté (ne me demandez pas à quoi ressemble ce genre sourire, j’en ai aucune idée XD) et se contenta d’attendre une réaction d’un des deux.

[désolééé du retard T_T et puis bon, si ce n'est pas très cohérent par ci par là notamment niveau ordre des répliques... bref i'm sorry j'espère que ma longue absence n'aura pas fait couler le topic, je l'aime bien mowa ]

Qui se ressemble s’assemble, dit le célèbre dicton (c’est d’ailleurs pour ça que les Métamorphomages ont beaucoup d’amis, comment ça on s’en fout, bon ça va, ça va, j’ai compris..) et la situation que voici venait une fois de plus prouver sa véracité. Nate n’avait rien contre Cho, mais là, il comprenait totalement la réaction de Julian. Il venait enfin de trouver son double version Poufsouffle, peut-être en un peu moins déjanté, mais on ne pouvait pas non plus tout avoir dans la vie.

Il s’adressa à Cho à la place du Poufsouffle, qui s’était à nouveau ramassé sur le sol et était apparemment sous l’emprise d’un sortilège de mutisme qui se serait on ne sait comment déclenché. Ou peut-être simplement que ses synapses déjà légèrement endommagées n’avaient pas encore digéré le coup. Mine de rien, deux secousses en même pas dix minutes, ça faisait beaucoup.

Nan mais tu sais. Il a subi deux chocs frontals…

Il s’interrompit devant l’expression de ses camarades. Quoi encore ? Une seconde passa avant que son cerveau ne s’illumine (vous voyez tous l’image d’une ampoule qui s’allume, comme dans les comics). Et la lumière fut ! C’est vrai qu’on disait un choc frontal/ des chocs frontAUX, à l’image de « un chacal/des chacaux ». Il se reprit.

Pardon, chocs frontaux. Deux chocs frontaux d’affilée, si après ça tu t’attends à ce qu’il t’offre une Bièraubeurre aux Trois Balais et un chèque cadeau chez Zonko, tu as vraiment un problème.

Les mains dans les poches, il la dévisageait d’un air calme et désinvolte. Du moins jusqu’à ce que Julian fasse une fixation sur son prénom. Quoi, qu’est-ce qu’il y avait de bizarre à s’appeler Nate >.< ? Bon, ok, c’était un peu trop court, ça ne sonnait pas top. En même temps, pour un diminutif, encore heureux que ça soit court. Genre quand vous vous appelez Kailana et que tout le monde (y compris les profs) vous appellent Nani, ou encore Alexandra transformé en Alice. Court…oui. C’est d’ailleurs pour ça que beaucoup optaient pour Wakefield à la place de Nate.

Il loucha vers Julian, dont il ne connaissait toujours pas le prénom, soit dit en passant, si ça se trouve, il n’était pas mieux. Il allait le lui demander d’une minute à l’autre, mais Cho revint à la charge avec le fameux livre sans titre.

Justement ! Encore heureux qu’on fuie la bibliothèque comme la peste !

* c’est Pince, tu comprends, elle est traumatisante cette dame *

T’imagines le bordel qu’il y aurait si on laissait de fervents défenseurs de livres comme nous y mettre les pieds tous les jours !

* comment ça j’en fais trop ! n’importe quoi *

Pardon, chocs frontaux. Deux chocs frontaux d’affilée, si après ça tu t’attends à ce qu’il t’offre une Bièraubeurre aux Trois Balais et un chèque cadeau chez Zonko, tu as vraiment un problème.


Julian avait un peu perdu le fil de la conversation entre le fou appeler Nate et l’héroïne au cheveux faussement noirs. Il va de soit que ce que disait le jeune homme devant lui n’avait rien d’intéressant. Julian avait beau ne pas allé souvent a la bibliothèque et trouver les élèves tel que Cho complètement gneugneu a toujours avoir la tête plonger dans les livre –pour cette fois même pas de titre - il n ‘était pas d’accord sur le fait qu’il fuyait la bibliothèque comme la peste. Qu’est ce qu’il aurait fait, lundi passé avant son examen d’histoire de la magie si la bibliothèque n’aurait pas été ouverte? Bien sur, il aurait pu demander toute les réponses a Arthur, mais quand même, Arthur a beau être un génie, il n’est pas génial en tant que génie. Ca se dit pas, pas grave, vous aurez quand même compris l’idée qui se cache derrière cette phrase.

Justement ! Encore heureux qu’on fuie la bibliothèque comme la peste !

T’imagines le bordel qu’il y aurait si on laissait de fervents défenseurs de livres comme nous y mettre les pieds tous les jours !

S’élevant de Derrière son héros fou a prénom de fille, Julian leva la main en tapotant de son autre main l’épaule de Nate. D’une toute petite voix, il dit pour pas que Cho-Cho l’entende trop fort, de peur qu’elle soit heureuse de ce qu’il allait dire a l’instant même;

« Moi j’aime bien la bibliothèque. »

Ha non-non, qu’est ce qu’il venait de dire! Il ne fallait surtout pas que le fou au cheveux bruns pense qu’il est un accro aux livres, qui n’hésite pas a foncer dans de pauvre élèves qui sont par-terre a ramasser des feuilles tout seul sans aucune aide, parce qu’il est trop concentrer a lire ses livres. La cervelle tournant au quart de tour, il répondit, vite-vite-vite avant de ce faire couper la parole –ou que quelqu’un d’autre ne prennent la parole, sans vraiment lui couper-;

« Maiissss….. Je suis pas un Accro comme ELLE! »

Le doigt pointé sur le visage de Cho, Julian essayait de regarder ailleurs pour ne pas être trop responsable de ses actes. Sa mère lui avait portant bien appris de ne pas s’emporter aussi facilement, de ne pas monté le ton (Parce qu’en fait il devient tout rouge quand il fait ça) et Surtout, surtout, NE JAMAIS POINTER DU DOIGT!

Julian descendit sa main bien vite, la remettant dans ses poche de pantalon, sans jamais regarder devant lui, préférant regarder partout ailleurs.

Silence gênant, suivit de;
« Je m’appelle Julian »

Puis, le jeune homme se remet a quatre patte, ramassant le reste de feuilles qui était resté au sol.

Cho regardait Nate, puis Julian à tour de rôle. Non mais, ce retrouver avec deux gars comme ceux-là, c'était pas de chance. Leur façon de pensée était presque semblable et disons qu'elle était légèrement différente des autres mais leur compagnie était plutôt sympathique! Et puis…on ne choisissait pas la personne sur qui on tombe, dommage. Cho avait un sourire mi-amusé et continuait de les écouter parler. Puis, Nate fit une faute IMPARDONNABLE de français: des chocs frontals! Non mais!^^Il continuait de prendre la défense du Poufsouffle, comme si celui-ci ne pouvait pas la prendre seule! Enfin…c'était peut-être le cas…Elle du admettre que

-D'accord, t'a peut-être raison…

Ça faisait mal de dire que NATE avait raison mais bon, hein. Puis, il continua sur la bibliothèque et tout le tralala, l'asiatique leva un sourcil septique. Puis, Julian déclara, avec une toute petite voix, qu'il aimait la bibliothèque!! Il y avait donc quelqu'un de son côté!

-Tu vois Nate…LUI, il aime la bibliothèque! Alors laisse de côté tes fervents défenseurs de livres et met le au singulier!

Elle afficha un sourire fier avant que Julian ne la pointe du doigt et déclara haut et fort qu'il n'aimait pas ça autant qu'elle. Pff, n'importe quoi! Cho n'était pas une accro aux livres, elle aimait en lire et étudier à la bibliothèque quand il le fallait mais de là à adorer les livres…Bof. Franchement, en la pointant, il avait l'air d'un enfant de six ans à qui on accuse d'avoir volé le jouet de sa sœur! Il semblait à Cho qu'à l'âge de Julian, on ne faisait plus ce genre de chose. Mais peut-être que son cerveau avait reçu un trop gros coup sur la tête lorsqu'elle lui avait foncé dedans, peut-être que tout était de sa faute! (xD) Elle demanda donc à Julian

-Est-ce que tu étais comme ça, avant que je te percute?

''Dis-moi que oui, dis-moi que oui ''

Puis, silence. Avant qu'il ne prenne la parole pour déclarer quelque chose de trèès important, son nom. Là il avait l'air d'un enfant de quatre ans qui vient de se faire demander son nom par un pur inconnu. C'était plutôt ridicule comme conversation.

-Enchantée Julian.

Déclara-t-elle avec un ton qui ne se voulait pas moqueur. Puis, elle se pencha elle aussi pour l'aider à ramasser ses feuilles, elle n'allait pas se contenter de le regarder! Puis, elle lui tendit ses feuilles avant de se relever. Maintenant, qu'elle sujet étrange allaient-ils aborder?

HJ: Mille pardons pour le post nul que je viens de faire! Désolé désolé désolé!

Bien sûr que Nate avait raison ! En dépit de toutes ses excentricités, Nate était un garçon très perspicace – il avait un «don» pour deviner l’avenir proche, une sorte d’intuition très aiguisée. Combien de fois il avait répété qu’Ombrage finirait par s’imposer en DCFM, combien de fois avait il clamé que Sam Richards était un danger public et que Winnifred Higgs mourrait sous la torture en.. ah oui, zut, ce n’est pas encore arrivé ça. Bref, cette intuition aiguisée était sans doute à l’origine de l’adulation hors norme qu’il avait pour Trelawney.

Mais revenons-en au sujet : la scène se passe donc au détour d’un couloir, début d’après midi, trois élèves chacun appartenant à une maison différente se font face, des feuilles éparpillées un peu partout… on se croirait sur un véritable champ de bataille. Zoom sur le visage du plus grand des garçons, visage à moitié obstrué par des mèches ébène, visage au regard brillant de satisfaction – on venait de lui dire qu’il avait raison ! ce n’est pas tous les jours qu’il entendait ça – bon en même temps, vu ses fréquentations c’était un peu normal. Il devrait penser à socialiser avec des gens moins bornés plus souvent. Ouais.

Mais il n’eut pas le temps d’en profiter pleinement. Ce sentiment de satisfaction légère s’envola aussitôt que Julian l’ouvrit pour intercaler un petit « moi j’aime la bibliothèque » qui ruina toute l’argumentation improvisée – pas des meilleures, je vous l’accorde – de Nate à la manière d’un « Reducto » lancé de travers dans la salle des prophéties.
Tss. Un sourire de fierté se dessina sur les lèvres de Cho qui sauta sur l’occasion pour achever le travail commencé par le Jaune et noir. Elle était pas censée ne pas l’entendre, elle ? Julian avait beau baisser le ton, elle avait quand même tout saisi… Elle devait posséder des oreilles extensibles made in les jumeaux Weasley… théorie à creuser.

J’ai entendu, merci, lui répondit Nate d’une voix teintée de déception, avec un regard en biais vers le garçon blond, regard qui voulait dire « bravo, c’était discret.. ». Les effets de la potion commençaient à s’estomper.

Julian, alors comme ça il s’appelait Julian… Etonnant tout de même, il était en 4ème année, Nate en 5ème et ce n’était que maintenant qu’ils se croisaient. Y en avait il encore beaucoup, de héros fous à Poudlard, ou étaient ils les seuls ? Ils devraient penser à ouvrir un club un de ces jours.

Bon ! fit Nate pour briser le petit silence qui se fit suite à la présentation de Julian ; en même temps que son estomac émettait un gargouillement significatif. C’est pas que je vous aime pas, mais j’ai DCFM dans dix minutes, et j’ai pas envie d’y aller l’estomac vide… il m’en faudra plus pour supporter Ombrage. A un de ces quatre !

Il avait fait mine de tourner le dos, mais à la dernière seconde fit demi-tour, et s’adressa à Julian.

Ah oui, la prochaine fois, évite de casser la personne qui prend ta défense contre une accro aux livre dangereuse >.<

Sur cette réflexion qui le tenaillait déjà depuis quelques secondes, il leur tourna finalement le dos et s’éloigna de quelques pas, mais une autre pensée qui émergea à ce moment là dans son esprit et qui le tenaillait également depuis quelques secondes l’obligea à se retourner une seconde fois. Il regarda Cho, ainsi que le fameux livre sans titre ; puis, tout en continuant de s’éloigner (à reculons, cette fois), fit :

Quand même, une couverture vierge c’est bizarre… la couverture est censée « vanter » le bouquin, s’il n’y a rien c’est que soit le livre est d’une nullité sans nom (ah ah), soit c’est…. Un journal intime ! Tu l’as piqué à qui, allez avoue ? xD

Julian était toujours par-terre a ramasser ses feuilles qui étaient un peu partout. Enfaîte, je mens, il ne restait plus aucune feuille par-terre, mais vue que Julian était rouge comme une tomate qu’on a peinturer avec de la peinture rouge, il ne voulait surtout pas se relever pour faire fasse au deux héros fous qui semblaient l’observer. Pour que son plan marche (Si on peu appeler ça un plan) il fallait être très discret. Julian s’y connaît en discrétion, pour le nombre de fois ou il c’est déguiser en fille pour prendre la place de sa sœur… Bref, passons, mauvais souvenir d’enfance qu’il vaut mieux oublier une fois pour toute. Julian était par-terre, et chaque fois qu’il remarquait qu’aucun des deux héros fous aux cheveux foncés le regardaient, il prenait une petite pile de feuilles qu’il éparpillait un peu partout, pour ensuite se remettre à les ramasser. Mais quel GÉNI me direz-vous! Et je répondrais, c’est tout simplement Julian!

*Non mais quand même… c’est fou ce que les héros fous peut-être aveugle des fois. Halala c’est fou-fou-fou! *

C’est pas que je vous aime pas, mais j’ai DCFM dans dix minutes, et j’ai pas envie d’y aller l’estomac vide… il m’en faudra plus pour supporter Ombrage. A un de ces quatre !

Déjà!? Ceci voulait dire que Julian avait Botanique dans moins de 5 minutes et que s’il voulait garder la quotte auprès de son professeur, il devrait presser le pas. A non-non, c’était moins génial la l’idée des feuilles éparpillées partout. Julian avait les bras qui fonctionnait à pleine allure comme dans les dessins animer quand on met la casette sur « accélérer » et que tout va tellement vite qu’on voit plus les bras bouger. Et bien ici, on avait un Julian qui avait la même sensation. Ramasse Ramasse Ramasse.

Il n’écoutait déjà plus quand Nate lui dit d’évite de casser la personne qui prend sa défense contre une accro aux livres dangereuses. Tout ce que Julian avait dans la tête se résumait à ramasser et a botanique. Et comme il est parfois difficile de faire deux choses en même temps, il ne fallait pas lui en demander trop, surtout après avoir reçu deux décharges nommées «élèves» en pleins chocs frontals- Oups, ratification, chocs frontaux. Merci Nate.- Peut être esses la raison du discours treeeess… Bizarre auquel ont eux droit les deux héros.

« Oui oui… Bien sûr, la prochaine fois je casse les livres dangereux. Faut pas t’inquiéter, je retiens ça et je t’en donne des nouvelles! »

Julian finit enfin de finir de ramasser ses feuilles et se leva, ayant retrouvé le sourire. Il se massa la tête, puis la gratta, puis la cogna sur le mur avant de se retourner vers les deux héros.

« Ca fait mal, mais ça va bien. Je vais en botanique…Au revoir! »

Puis il parti vers la gauche laissant les deux héros aux cheveux foncés ensemble –même si Nate reculait dangereusement vers deux filles de Serpentard (Quel idiot)…

....
...
....
...
....

Puis il se retourna, faisant reface aux héros.
«Oups, trompé de chemin je crois bien, il faudrait pas que je me perde ». Il fonça dans un élève de Serdaigle, puis dans un de Poufsouffle pour enfin être bien sûr d’être sur le bon chemin et en bon état. Marchant un peu croche, mais marchant quand meme, Julian était en route vers son cours de botanique.

Oups. Elle n’aurait peut-être pas du lui dire qu’il avait raison…il était plutôt du genre de personne à en profiter, se vanter et puis…ce n’était vraiment pas le genre de personne à qui on dit : T’a peut-être raison…Qu’est-ce qui lui avait pris? Elle adressait toujours ce petit sourire fier. Julian aimait la bibliothèque et elle aussi. Nate n’avait plus l’appui du gars un peu fou de Poufsouffle. Le gryffondor avait l’air vexé? Offensé? Cho ne trouvait pas le terme exact…Elle lui répondit avec un air hypocrite

Oui…Je sais.

Puis, un son plutôt étrange fut émit de l’estomac de jeune homme. Estomac…c’était un mot plutôt drôle et la personne qui avait décidé qu’il s’écrirait ainsi devait sois être totalement bourrer ou bien devait penser comme un des deux jeunes hommes avec qui Cho discutait parce que franchement…Bon, revenons à nos moutons. Nate avait décidé d’aller à son cours de Défense contre les forces du mal. C’est vrai qu’oser ne pas aller à un cours d’Ombrage s’était totalement suicidaire et même si Nate laissait porter à croire qu’il l’était…Dommage qu’il s’en aille, Cho commençait à apprécier sa compagnie. Elle haussa les épaules

C’est vrai qu’Ombrage n’est pas un ange…tâche de ne pas arriver en retard si tu tiens à ta vie!

Puis Nate se retourna et adressa quelques mots à Julian. En parlant de celui-ci, qui ramassait ses feuilles depuis au moins cinq bonnes minutes, leurs sortit un charabia totalement incompréhensible. Peut-être que le jeune homme trouvait le moyen de prendre de la drogue en cachette? Ou bien il avait bel et bien le cerveau détraqué. La deuxième option était plus probable. Elle le regarda du genre : ‘’Heiin? Mais qu’est-ce qu’il dit celui-là?’’ Puis, éclata de rire. C’était de loin le truc le plus étrange qu’on lui avait donné d’entendre. Puis, il se cogna la tête sur le mur. Cho était certaine que l’asile n’hésiterait pas une seconde à lui ouvrir ses portes. Il y avait vraiment quelque chose qui clochait chez lui, pourtant, Cho le trouvait marrant et aimait bien l’écouter dire ses singeries. Cependant, elle était bien heureuse de ne pas l’avoir comme frère parce que là…

Hum…Aurevoir Julian! Au plaisir de te revoir…

Ses paroles n’étaient pas tout à fait certaine qu’elle serait heureuse de le recroiser mais bon…Et évidemment, le Poufsouffle se dirigeait dans la mauvaise direction. Après avoir percuter bon nombre d’élèves, il disparut à l’intersection d’un couloir. Ouf. Et de un (xD). Et puis Nate se mit à l’accuser d’avoir voler un journal intime. Non mais franchement!^^

C’est un plaisir de lire un livre comme celui-là. Il faut bien des gens comme moi pour le lire parce que les gens comme toi ne leur donne même pas une chance. Et puis, crois-moi, ce n’est pas un journal intime. J’ai des choses bien plus intéressante à faire que d’en voler. Par contre toi…

Elle lui adressa un sourire amusé avant de se rappeler qu’elle devait terminé un devoir pour demain! Elle avait oubliée de le faire hier!! Non mais, il fallait vraiment qu’elle se reprenne en main!^^ Cho adressa un joli sourire à Nate avant de déclarer

Moi aussi je dois y aller! J’ai un devoir à faire et un livre à terminer! Bonne chance avec Ombrage, tu vas en avoir besoin!

Et oui, Cho détestait Ombrage, comme bien des élèves. Elle lui adressa un signe de la main et se dirigea vers sa première destination : la bibliothèque.

HJ : Pour moi aussi ^.^ C’est pas bien long, mais ça fait l’affaire…